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Augustoritum a été fondée à l’époque du Haut-Empire vers 10 av. J.-C. L’empereur Auguste décide en effet la fondation d’une nouvelle capitale des Lémovices dans le cadre de la réorganisation des cités et des provinces gauloises de l’empire romain Le nom d’Augustoritum est dérivé des éléments Augusto- (en hommage à l’empereur Auguste son fondateur) et -rito, gué en langue gauloise. Cette ville semble avoir compté parmi les plus importantes agglomérations de la Gaule romaine.
Notice consacrée par l’encyclopédie Wikipédia à « Augustoritum » nom donné par les Romains à la vile qui deviendra Limoges, capitale de la peuplade gauloise des Lémovices.
Ajoutons à ces lignes faisant état d’une situation trop méconnue que Limoges port le titre de » Capitale religieuse de l’Aquitaine à raison de la gare qu’elle assure des reliques de Saint Martial, Apôtre de l’Aquitaine .
Une science que vous ignoriez peut-être, celle des noms des voies de communication : l’Odonymie
L’ odonymie est l’étude des odonymes, parfois aussi écrits hodonymes, noms propres désignant une voie de communication. Un odonyme peut être le nom d’une rue, d’une route, d’une place, d’un chemin, d’une allée. Elle s’inscrit dans le domaine de la toponymie qui étudie plus largement les noms de lieux en géographie et plus généralement dans le domaine de l’onomastique, l’étude des noms propres.
T ypiquement, un odonyme comporte deux parties : un nom individuel (« Victor-Hugo », « République », etc.) et un indicateur du type de voie dont il s’agit (« rue », « boulevard », etc.). En général, un odonyme est un élément d’une adresse postale (mais ce n’est pas systématique) ; les édifices le long de la voie peuvent posséder un numéro pour permettre leur identification individuelle.https://fr.wikipedia.org/wiki/Odonymie
AVANT PROPOS
Les rues d’une ville ont-elles toujours eu un nom et à quelle époque remonte la toute première appellation d’une voie ?
Il est sans doute possible de penser qu’avant la connaissance de la lecture et de l’écriture, les chemins et voies diverses prenaient le nom (ou le prénom) d’un habitant, d’un métier, d’un artisanat, d’une particularité de la nature (végétal, rocher, montagne…) Cet intitulé passait sans aucun doute de bouche à oreilles, de famille en famille, de génération en génération. On trouve encore dans de nombreuses villes ou bourgades, les appellations : la rue du lavoir, la rue de la pompe, la rue des juifs, la rue des tanneurs, la rue de la fonderie, la rue du commerce, la rue des trois-châtains…
Le temps passant, le développement de l’écriture et de la lecture a permis que les noms des voies, inscrits sur les plaques, puissent désormais être connues de tous … Avec la connaissance de l’histoire, l’instruction en général, l’utilité d’immortaliser une personne célèbre, un évènement d’importance… en donnant son nom à un passage, à une rue et autres voies, est devenue une évidence.
La dénomination des rues paraît avoir deux origines : les dénominations traditionnelles nées de l’usage (rue du Clocher, rue des Prisons, place des Bancs, du Poids public, rue du Canal…) – et les dénominations, dites de décision, comme résultant d’une délibération du Conseil Municipal.
La pratique est sans doute passée de l’un à l’autre, d’un souvenir local à un événement national ; l’objectif poursuivi in fine n’étant, dès lors, plus de décrire mais de maintenir le souvenir, ou d’honorer des événements ou des personnalités. Le nom de rue joue désormais un rôle historique et pédagogique au même titre que les monuments aux morts… On a pu très justement évoquer les rues de Limoges comme une sorte de Panthéon républicain.
Ces deux origines des noms de rues de notre ville ne sont pas exhaustives, l’extension géographique contemporaine de Limoges à conduit nos édiles à rappeler le nom d’un grand nombre de lieux-dits et de rivières, faisant parfois appel, de plus, à la flore (coquelicots, genets, hortensias…) et à la faune (cormorans, goélands, fauvettes …)
EXTRAITS du Petit LAROUSSE en couleurs – Editions de la Librairie Larousse 1972
ALLEE
– Chemin bordé d’arbres
AVENUE
– Grande voie urbaine – allée plantée d’arbres qui conduit à une habitation
BOULEVARD
• Large rue plantée d’arbres
Le mot français « boulevard » dérive du mot néerlandais BOLWERC qui, au XV°siècle signifie rempart. Une fois les remparts démolis, leur terrain d’implantation a donné lieu à l’aménagement de rues très larges, souvent plantées d’alignement d’arbres qui expriment la position d’enceinte, tout en ouvrant la possibilité d’une extension urbaine. (N.D.A.)
CARREFOUR
– Lieu où se croisent plusieurs chemins ou rues
CHEMIN
– Voie de communication locale, en général à la campagne
CITE
• Ville – Groupe d’immeubles ayant même destination
CLOS
– Terrain cultivé et fermé de murs, de haies ou de fossés
COUR
– Terrain délimité par des bâtiments sur la totalité ou sur la plus grande partie de son périmètre
COURS
• Avenue bordée d’arbres
ESPLANADE *
• Espace uni et découvert devant un édifice important
FAUBOURG
• Partie d’une ville située hors de l’enceinte ou qui se trouvait jadis hors de son enceinte
NDA – La ville de Limoges a transformé l’appellation faubourg (faubourg des Arènes, Montjovis, de Paris, d’Angoulème…) jugée désuète de nos jours, par celle d’avenue, rue…
IMPASSE
• rue, ruelle sans issue
MAIL *
– Promenade (allée où l’on se promène) publique de certaines villes
PARC
– Enclos boisé d’une certaine étendue, pour la promenade
PASSAGE
– Petite rue passant sous le premier étage des maisons
PLACE
– Espace public découvert dans une agglomération
PONT
– Ouvrage destiné à mettre en communication deux points séparés par un obstacle
PORTE *
– Ouverture pratiquée dans l’enceinte d’une ville fortifiée (puis) emplacement d’une porte de l’ancienne enceinte dans une ville moderne ; quartier qui l’environne.
QUAI
• Rive d’un cours d’eau aménagé en terre-plein pour la circulation des véhicules ainsi que pour le chargement et le déchargement des navires
RAMPE
– Partie inclinée d’une rue
ROND-POINT
• Carrefour, place circulaire ou semi-circulaire
ROUTE
– Voie terrestre carrossable d’une certaine importance
RUE
• Voie publique aménagée dans une agglomération entre les maisons et les propriétés
RUE TRAVERSIERE
– Rue qui traverse
SQUARE
• Jardin public généralement entouré d’une grille
* Définition extraite du Dictionnaire Encyclopédique Hachette – Editions Hachette 1980
** Définition extraite du Grand Larousse »
Nous ne sommes pas les seuls à nous être penchés sur le thème qui a donné naissance à ce blog. Permettez nous de vous communiquer les liens suivants :
https://histoiredelimoges.webnode.com/
https://www.7alimoges.tv/Un-dictionnaire-des-rues-de-Limoges_v4995.html
— Et maintenant partez à la découverte de prés de 2 000 notices A
ABATTOIR (de l’) – avenue
Délibération Municipale 1948 – 1995 pour son prolongement
Nouvelle rue
Donne dans la rue de Nexon – voie en impasse
Lieu où sont sacrifiés les animaux destinés à l’alimentation humaine. Cette avenue dessert l’abattoir construit en 1938
ABELARD – rue
Délibération Municipale 1985
CVO N°16
Relie la rue du Mas Batin à la rue de la Chabaudie à la rue du Fraud
Philosophe, universitaire et théologien (1076 Le Pallet (près de Nantes) (1142 Prieuré de St Marcel près de Chalon sur Saône))
D’origine noble et bretonne, ABELARD a marqué l’histoire de la scolastique (philosophie et théologie enseignées dans les écoles du Moyen Age) par la mise en œuvre du procédé du doute qui confronte la foi et la raison. Sa doctrine, le conceptualisme (conception de notre esprit sans réalité objective) est à l’origine de son différend avec St Bernard. Abélard, qui par ailleurs n’était pas prêtre, est connu du grand public par ses amours, lorsqu’il a 40 ans, avec Eloïse, sa jeune élève de 16 ans, la nièce du chanoine FuLbert. Ce dernier, scandalisé, tire d’Abélard une cruelle vengeance en ordonnant son émasculation. Lors, les deux amants se séparent : Eloïse va diriger l’abbaye du Paraclet et Abélard se retire, un temps, à Saint Denis.
Parmi ses œuvres : Introduction à la théologie (ouvrage condamné à la destruction par le Concile de Soissons) – Sic et non (1121) – L’Ethique
ABOUT Edmond – rue
Délibération Municipale 1925
Anciennement Chemin neuf du Puy Lavaud
Relie la rue du Puy Lanaud à la rue Eugène Varlin
Ecrivain français, essayiste Dieuze (Meurthe) 1828 / Paris 1885
Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure, Edmond François Valentin ABOUT, par ailleurs chroniqueur politique dans les journaux « Le Constitutionnel », « Le Soir » « L’opinion nationale »…, est surtout connu par ses romans au style précis et clair. Excellent narrateur, il conte admirablement dans un style souvent incisif. Elu à l’Académie Française en 1884 (11ème fauteuil). http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/les-quarante-aujourdhui
Parmi ses œuvres : La Grèce contemporaine – Le Roi des Montagnes) – La Question romaine) – L’homme à l’oreille cassée- Le Roman d’un brave homme.
ACACIAS (des) – allée
Délibération Municipale 1975
Voie nouvelle de la zone résidentielle de Beaubreuil
Donne sur l’allée des Erables – voie en impasse
Arbre à feuilles persistantes de la famille des légumineuse, et aux fleurs de couleur jaune, parfois blanche. Il existe autour de 300 espèces d’acacias : acacia à trois épines, acacia de Sibérie, acacia pudique, l’acacia d’Arabie… Le cachou est fourni par l’acacia catéchu et la gomme arabique par l’acacia du Sénégal, dit gommier blanc et l’acacia d’Egypte, dit gommier rouge. Le robinier est parfois appelé à tort acacia. Signification emblématique : désir de plaire
ADER Clément – rue
Délibération Municipale 1925
Voie nouvelle
Relie la rue du Général Leclerc à la rue du Vélodrome
Ingénieur français – Muret (Hte Garonne) 1841 U1925
Père de l’aviation, Clément ADER, tout jeune se passionne déjà pour la navigation aérienne. Il construit d’emblée des appareils dont les hélices sont entraînées par des machines à vapeur. Il accomplit, en 1890, le premier un bond très court avec « l’Eole ». Sa « Chauve-souris », engin volant plus lourd que l’air, est l’ancêtre de nos avions modernes. Son dernier prototype, nommé « l’Avion » dont le nom remplacera par la suite celui d’aéroplane, volera sur 300 mètres à 1 mètre du sol en 1897.
AÉROPORT (de l’) – rue
Délibération Municipale 1979
Voie desservant la fraction de commune de Landouge
Relie le CD 20 à l’avenue du Général René Chambe
Aéroport : lieu spécialement dédié à l’embarquement et à l’envol des passagers et des marchandises ainsi qu’à l’entretien et au ravitaillement des appareils.
Second aéroport de Limoges après Limoges-Feytiat, Limoges-Bellegarde est ouvert à la circulation aérienne le 27 Mars 1974.
AGUESSEAU (d’) – rue
Délibération Municipale
Relie la rue Gondinet à la place d’Aine
Magistrat français – Limoges 1668 UParis 1751
Fils d’un intendant nommé à Limoges deux avant sa naissance, baptisé en l’église Saint-Pierre-du-Queyroix, Henri François d’AGUESSEAU fait de solides études classiques. Il devient Premier Avocat Général au Parlement de Paris en 1697, puis Procureur Général au même Parlement en 1700 et enfin Chancelier de France sous le Régent Philippe d’Orléans, puis du Roi Louis XV de 1717 à 1750 (33 années…) Ce brillant orateur, se caractérise par son intégrité toute dévouée à l’intérêt public, et par la clarté de son raisonnement. Fervent partisan des libertés gallicanes (prépondérance souhaitée de l’Eglise de France), il s’oppose à l’enregistrement de la Bulle Unigenitus comme au système de Law ; une disgrâce s’ensuit… Aguesseau est aussi à l’origine de l’unification du droit sur tout le territoire français. Son talent, qui lui vaudra l’anoblissement, a fait dire à Voltaire : « Plus savant magistrat que la France ait eu, possédant la moitié des langues modernes de l’Europe, outre le latin et un peu d’hébreu ».
Parmi ses œuvres : Les Mercuriales (instructions données aux magistrats pour les guider dans l’exercice de leurs fonctions)-
AIGUEPERSE – rue
Délibération Municipale 1853
Relie l’avenue Garibaldi à la rue François Chénieux
Tire son nom du ruisseau, nommé en latin Aquas sparcas (eaux dispersées en raison des petits ruisseaux qui le forment). Ce cours d’eau prend naissance dans le quartier des Tuilières ; il suit à peu près le tracé actuel de l’avenue Emile Labussière, la rue Théodore Bac, la place Maison Dieu, avant de se jeter dans la Vienne après le quartier des Coutures.
AINE (d’) – place
Délibération Municipale
Au moment de la Révolution française : place de la Concorde, place de la Révolution, place de la Fraternité
Anciennement place des Arènes, place de la porte des Arènes, place d’Aine,
Relie le boulevard Gambetta au boulevard Victor Hugo
Marius Jean Baptiste Nicolas d’AINE est Conseiller du Roi en ses Conseils, Maître de Requête de son hôtel, Intendant de justice, police et finances de la Généralité de Limoges de 1774 à 1783. On doit à l’intendant les plans de la place construte en 1776. Cette même année, Nicolas Aine demande l’installation de plaques de rues, et de lanternes.Le Palais de Justice qui surplombe la place et qui remplace l’ancien Présidial, date de 1846. Son inesthétique surélévation remonte aux années 1960.
AIXETTE (de l’) – rue
Délibération Municipale 1969
Voie nouvelle B du lotissement du Mas-Bouyol
Donne dans la rue de la Valoine – voie en impasse
L’AIXETTE, petite rivière de 27, 1 kms , est un affluent de la rive gauche de la Vienne ; elle prend sa source sur les coteaux de la forêt de Lastours ( Commune de Bussière-Galant) ; elle arrose Saint Martin le Vieux, et se jette dans la Vienne à Aixe-sur-Vienne. Sur son parcours , elle ne reçoit pas moins de 16 affluents contributeurs dont L’ Arthonnet ou ruisseau d’Aurin de 18, 9 km de longueur
ALAIN – rue
Délibération Municipale 1955
Voie nouvelle
Relie la rue René Péchiéras à la rue Henri Matisse
Philosophe et professeur français – 1868 Mortagne au Perche (Orne) + 1954 Le Vésinet (Yvelines)
Essayiste, rationaliste, Emile Auguste Chartier dit ALAIN, aux formules concises, fortement influencé par Jules Laignau est, jusqu’en 1923, professeur de philosophie. Rationaliste, d’un optimisme certain, joint à un humanisme cartésien, Alain marquera, sur le plan intellectuel, deux générations. Il est fondamentalement radical socialiste.
Parmi ses œuvres : Propos – Système des Beaux-Arts – Histoire de mes pensées
ALBATROS (des) – allée
Délibération Municipale 1985
Donne dans la rue de la Perdrix – voie en impasse
Le plus grand des oiseaux de mer. L’albatros, oiseau blanc (du latin albatus, vêtu de blanc) marin, palmipède, vivant dans le Pacifique Nord et dans les mers australes. Il existe treize espèces d’albatros ; certains très gros, dépassant trois mètres d’envergure, ne maintiennent leur vol que grâce à des vents forts. L’albatros fait son nid sur de hautes falaises ou promontoires.
ALBIS (d’) Jean – allée
Délibération Municipale
Donne dans la rue du Puy St Vincent – voie en impasse
Porcelainier, auteur, Limoges 1911 + 2004
Descendant du porcelainier Théodore Haviland, Jean d’ALBIS travaille dans l’entreprise familiale à partir de 1935. Frappé de cécité en 1947, il se consacre à la recherche sur la porcelaine avec l’aide, en particulier, de Madame Céleste Romanet. La libération de Limoges le fera entrer dans l’histoire, en tant que Consul de Suisse : il négociera la capitulation de la ville avec le général allemand Gleiniger. Dans la soirée du 21 Août 1944 les troupes du colonel Guingouin peuvent ainsi entrer dans la cité sans dommages.
Parmi ses œuvres : Laporcelaine de Limoges – Haviland
ALBRECHT Bertie – rue
Délibération Municipale 2001
Relie l’allée des Grinjolles à l’avenue des Cambuses
Résistante française, Marseille 1893 UFresnes 1943
Née à Marseille dans une famille bourgeoise et protestante d’origine suisse, Bertie ALBRECHT devient infirmière en 1912 exerçant ses activités dans les hôpitaux militaires pendant la guerre. Mariée avec un banquier, elle habite la Hollande puis Londres (1924), ville où elle s’intéressera à la condition féminine. Installée à Paris en 1931, elle intègre la Ligue des Droits de l’Homme et fonde en 1933 une revue « Le Problème sexuel »dans lequel elle demande notamment le droit à l’avortement libre. C’est la guerre qui la révèlera totalement. Aidant des prisonniers évadés à passer la Ligne de démarcation, elle apportera de l’aide au résistant Henri Frenay qui fondera Combat. Emprisonnée par les allemands et libérée par un commando de résistants, Bertie Albretcht refuse de se réfugier à Londres. Arrêtée le 28 Mai 1943, elle se suicidera le 31 Mai de la même année pour ne livrer personne. Compagnon de la Libération.
ALBRET Jeanne (d’) – allée
Délibération Municipale – ancienne rue 1948 – 1973 pour la mise en impasse – 1989 pour la dénomination allée
Anciennement chemin d’accès au Sanatorium du Cluzeau
Donne sur l’avenue Dominique Larrey – voie en impasse
Née dans une famille gasconne noble, protestante, JEANNE D’ALBRET(1528-1572) épouse Antoine de Bourbon, duc de Vendôme, catholique ; elle est la mère de Henri III de Navarre qui va régner en France sous le nom de Roi Henri IV.
ALEMBERT (d’) – rue
Délibération Municipale 1925
Voie nouvelle
Relie la rue de la Brégère à la rue Eugène Sue
Philosophe, écrivain, géomètre et mathématicien français (1717 Paris +1783)
Enfant naturel de Madame de Tencin et d’un commissaire d’Artillerie, Jean LEROND D’ALEMBERT est abandonné dès sa naissance. Il fait toutefois de brillantes études en Droit, en médecine et en mathématiques, financé en sous main par son père biologique. Membre de l’Académie des Sciences depuis 1741, il collabore à l’Encyclopédie à laquelle il a attaché son nom en compagnie de Diderot . Il y défend une philosophie naturelle jointe à un esprit scientifique, donc sceptique. Il est surnommé « le Newton* français ». Franc-maçon. Elu en en 1754 à l’Académie Française (25èmefauteuil). Secrétaire perpétuel en 1772. http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/les-quarante-aujourdhui
Parmi ses œuvres : Discours préliminaire de l’Encyclopédie – Traité de dynamique 1743 – Mémoire sur le calcul intégral, sur la réfraction des corps solides, sur la cause générale des vents – Traité de Dynamique
* Newton : mathématicien, physicien astronome suisse, d’origine allemande et qui a pris la nationalité américaine
ALGER (d’) – rue
Délibération Municipale 1908
Anciennement rue Deverrine
Relie la rue de la Fonderie à l’avenue Marcellin Berthelot
Capitale de l’Algérie depuis 1962, agréablement située au bord d’une large baie demi-circulaire à laquelle elle a donné son nom, ALGER est conquise par les français en 1830. Elle a été le chef-lieu d’un des département français (Avec Oran , Constantine, Bône … .Jusqu’à l’indépendance. La ville abrite le Gouvernement Provisoire de la République Française en 1944, elle est le siège des événements du 13 Mai 1958 qui vont ramener le Général de Gaulle au pouvoir.
ALLENDE Salvador – quai
Délibération Municipale 1981
Relie l’avenue Baudin à l’avenue de la Révolution
Homme politique chilien, 1908 +1973
Membre du parti d’une gauche se réclamant du marxisme, mais croyant parallèlement à la possibilité d’instaurer le socialisme à l’intérieur du système politique, grâce à une alliance entre le parti socialiste et le parti communiste, Salvador ALLENDE GOSSENS est élu président du Chili en 1970. Le 11 Septembre 1973, il est renversé par un coup d’état de la Junte présidée par le Général Pinochet. Il se suicidera le même jour de la même année.
ALLOIS (des) -rue
Délibération Municipale
Relie le Boulevard de la Cité à la place Saint Etienne
Du nom d’une abbaye de bénédictines, installée en ce lieu en 1750 dans des bâtiments existants. Les religieuses, obéissant à la Règle de Saint Benoît, proviennent d’un établissement monastique situé sur l’ancienne commune des Allois sise à 7 km de Saint-Léonard-de-Noblat , et réunie à la commune de la Geneytouse en 1829.
ALLUAUD François – rue
Délibération Municipale
Relie la rue Alexandre Brongniart à la rue de la Céramique
La rue « François Alluaud » peut faire référence à deux personnes
François I
Ingénieur géographe du Roi, St Victurnien (Hte Vienne) 1739 U1799
Epoux de Marie Vergniaud, sœur du Girondin, François Alluaud (1) fonde une manufacture de porcelaine en 1786 avant d’être nommé directeur de la Manufacture Royale l’année suivante. Il sera directeur de la Monnaie en 1793. Maire de Limoges du 27 Août au 8 Décembre 1792. Franc-maçon, vénérable de la Loge « L’heureuse Réunion » en 1788.
Minéralogiste limousin, Limoges 1778+1866
Fils de l’ancien directeur de la Manufacture Royale de Porcelaine, François (II) ALLUAUD, dit l’aîné, est éduqué et instruit par le curé de Ste Madeleine de la Brégère. Explie
Exploitant de carrière de kaolin. Maire de Limoges en Juin/Juillet 1815 et de 1830 à 1833, Alluaud fera aménager la promenade du Champ de Juillet et les rues qui y aboutissent ; on lui doit la percée de la rue de l’Amphithéâtre, la construction du Pont Neuf et la mise en place du Champ de Foire tracé sur l’ancien cimetière des Pénitents Gris. Conseiller Général de la Haute-Vienne à de nombreuses reprises. Il préside pendant vingt ans la Société Archéologique du Limousin.
ALMA (Rue de l’)
Délibération Municipale 1925
Anciennement avenue de l’Alma- Anciennement nommée chemin du Patinage ou de la Patinoire
Relie la rue Condorcet à rue de la Brégère
Petit fleuve de Crimée, Relong seulement de 86 kilomètres qui sz jette dans la Mer noire. Il a été le lieu d’une victoire des troupes alliées françaises conduites par le maréchal Saint-Arnaud, anglaises turques et piémontaises, sur les Russes du prince Menchikov, pendant la guerre de Crimée en 1854.
ALOUETTES (des) – allée
Délibération Municipale 1974
Donne dans la rue des Crouzilloux
Petit oiseau du genre passereau, de couleur gris-brun, l’alouette niche dans les champs. Elle vit plutôt seule en été et en groupe en hiver ; son alimentation est variée : graines, végétaux, insectes. L’alouette tirelire, grisolle, turlute.
ALPES (des) – allée
Délibération Municipale 1961
Ancienne voie du lotissement Limoges Dauphiné
Donne dans la rue de Bretagne – voie en impasse
En forme d’arc de cercle, les ALPES constituent la chaîne de montagne la plus importante d’Europe et s’étendent de l’est à l’ouest (du Danube à la Méditerranée), du sud au nord sur 1200 kilomètres de long et sur 250 kilomètres de large au maximum. La France, l’Italie, la Suisse, l’Allemagne, le Liechtenstein, l’Autriche et la Slovénie se partagent les Alpes. En France, le Mont-Blanc culmine à 4810 mètres.
ALSACE LORRAINE (d’) – rue
Délibération Municipale 1898
Anciennement rue Thérèse
Relie l’avenue du Général Leclerc à la rue Victor Thuillat
A la suite de la défaite française de 1870, ces territoires, jamais individualisés en tant que tels en France, reçoivent des prussiens le nom d’Alsace-Lorraine (en allemand elsass-lothringen) lors de leur annexion le 9 Juin 1874. Ils portent ce nom jusqu’en 1918, puis de 1940 à 1944, périodes d’occupation allemande. L’Alsace-Lorraine était composée du département du Bas-Rhin, du Haut-Rhin moins le Territoire de Belfort, de plusieurs arrondissements de la Moselle (Metz, Thionville…), de la Meurthe (Château-Salins, Sarrebourg…) et de quelques cantons des Vosges. Elle abrite à l’époque 1.641.220 habitants, sur un territoire de 14.507 kilomètres carrés.
AMBAZAC (d’) – impasse
Délibération Municipale 1994
Donne dans la rue du Puy du Pic
Chef-lieu de canton, Ambazac avoisine les 5000 habitants. La ville est située à 25 kilomètres au Nord Est de Limoges, sur la D 914, Ambazac a donné son nom aux monts qui la dominent. Ces montagnes s’élèvent entre le cours du Taurion et de la Vienne d’une part et les sources de la Gartempe d’autre part. Le point culminant en est le Puy de Sauvagnac (701 mètres). Charles Gounod aurait composé « La Ballade du roi de Thulé » de l’opéra Faust dans le château de Trasforêt (18ème).
Parmi ses monuments : Eglise 12èmeet 15èmesiècles, abritant une dalmatique * hispano-mauresque et une chasse renfermant les reliques de St Etienne de Muret et provenant de l’ancienne Abbaye de Grammont * Vêtement liturgique porté sous la chasuble et naguère (?) apanage exclusif des Diacres.
AMPERE – rue
Délibération Municipale 1925
Voie nouvelle
Relie la rue Gallieni à la rue du Colonel Rivier
Physicien et philosophe français, Lyon 1775 + Marseille 1836
Né d’un père qui a fait fortune dans le commerce des soieries lyonnaises, André Marie AMPERE mathématicien mais également esprit universel (physique, chimie, histoire naturelle, philosophie…), enseignera tant à l’Ecole Polytechnique qu’au Collège de France. Elu à l’Académie des Sciences (section de mathématiques) en 1814, il est à la base de l’électromagnétisme (description des effets magnétiques d’un courant de charge électrique). Il imagine le galvanomètre, le premier télégraphe électrique,et enrichit la science des mots de « courant » « tension » et de « solénoïde ». Ampère a laissé un nom en physique, (invention de l’électro-aimant) chimie et mathématiques. En hommage à l’inventeur, une unité d’intensité de courant électrique (force magnétomotrice) sera nommée, en 1881, « ampère » et l’appareil pour la mesurer « ampèremètre ». Loi d’Ampère : « Un courant rectiligne, agissant sur un aimant, tend toujours à le mettre en croix avec lui, de manière que le pôle austral de l’aimant soit à la gauche du courant (gauche de l’observateur)»
Parmi ses œuvres : Traité des sections coniques (rédigé à treize ans) – Théorie mathématique des phénomènes électrodynamiques – Considération sur la théorie mathématique du jeu – Essai sur la philosophie des sciences ou Exposition analytique d’une classification naturelle de toutes les sciences humaines
AMPHITEATRE (de l’) Cité et rue
Délibération Municipale
Cité : Donne dans la rue de l’Amphithéâtre – voie en impasse
Relie : relie la place Winston Churchill à la place des Carmes
Du grec amphi (autour) et theâtron (théâtre), cette rue rappelle le souvenir d’un des plus grands amphithéâtres de la Gaule romaine, situé en ce lieu au 2èmesiècle. L’amphithéâtre qui mesurait 136 mètres sur 116 mètres, plus grand que leurs homologues de Nîmes ou d’Arles, pouvait accueillir 20.000 spectateurs. L’intendant d’Orsay en fait combler ses ruines, devenues mal famées, de 1713 à 1718. Le parc public qui en résulte porte aujourd’hui son nom.
AMYOT – rue
Délibération Municipale 1925
Voie nouvelle
Relie la rue François Perrin à la rue du Mas-Bouyol
Humaniste français, traducteur, Melun 1513 UAuxerre1593
Né dans une famille pauvre, Jacques AMYOT, poursuit des études classiques dans une condition de précarité extrême. Traducteur de Plutarque, écrivain, prosateur, il est par ailleurs Grand Aumônier du Roi Charles IX, puis sera évêque d’Auxerre. Il participera, par ses écrits, souples, harmonieux et d’une grande clarté, à la mise au jour de la langue française classique. Son influence sera grande dans sa façon d’appréhender le comportement élevé des hommes de l’Antiquité.
Parmi ses œuvres, surtout des traductions : Les amours pastorales et les Vies parallèles de Plutarque, les Œuvres morales du même – Vie des Hommes illustres –
ANCIENNE COMEDIE (de l’) – place
Délibération Municipale
Anciennement place Saint François
Relie la rue du Mûrier à la rue Haute de la Comédie
Du nom d’un théâtre installé dans l’ancienne église des Récollets de St François, bâtie au début du 17èmesiècle, située en ce lieu, à l’emplacement de l’ancienne Bibliothèque Municipale.
ANCIENNE ECOLE NORMALE D’INSTITUTEURS – rue
Délibération Municipale
Anciennement Chemin du Champ de Manœuvre – Route de St Paul d’Eyjeaux
Relie la rue de Toulouse à la rue de Feytiat
Désireux de former un corps d’enseignants pédagogues aptes à enseigner dans les écoles primaires et maternelles, et dans toutes les communes de France, la 3ème République met en place, à partir de 1879 (Loi Paul Bert), les Ecoles Normales à l’allure souvent majestueuses, dans chaque département. De ces écoles où les études durent trois ans, accessible par concours, séparant la formation des instituteurs de celle des institutrices, naîtront « des bataillons de hussards noirs, sveltes, sévères, sanglés, sérieux et un peu tremblants de leur précoce de leur soudaine omnipotence de la république » selon l’expression de Péguy dans « L’argent » en 1913. L’on notera donc que l’expression bien connue « hussards noirs de la République » n’est pas intégralement de Péguy, à strictement parler. En 1989 les Ecoles Normales céderont la place aux I.U.F.M. (Institut Universitaire de Formation des Maîtres) ; il en existe un par académie.
ANCIENNE ROUTE D’AIXE
Délibération Municipale
Relie la rue François Perrin à la limite de commune
Par référence au trajet conduisant à Aixe avant la réalisation de la nouvelle route, au bord de la Vienne.
ANCIENS COMBATTANTS DE L’UNION FRANCAISE ET D’OUTRE MER (des) – rond-point)
Délibération Municipale 1996
Anciennement carrefour de la Cornue
Relie la rue du Gué de Verthamont et l’avenue du Roussillon
Une stèle posée en bordure du rond-point porte l’insigne du C.E.F.O. (Corps expéditionnaire Français en Extrême Orient) composé par le Général Leclerc qui est son premier commandant en chef. « Aux anciens combattants de l’Union Française et d’Outre Mer, à ceux qui ne furent ni des saints, ni des héros, seulement des hommes ». (Bernard de Castelbajac).
ANDERSEN – allée
Délibération Municipale 1978
Voie nouvelle de desserte du lotissement du Canal
Donne sur la rue Charles Perrault – voie en impasse
Ecrivain danois, Odensee (Ile de Fionie) 1805 URolighed près de Copenhague (Danemark) 1875
Conteur, poète, fils d’un pauvre cordonnier, Hans Christian ANDERSEN, rêve d’une carrière théâtrale avant de devenir l’un des plus illustres auteurs de contes, mélangeant le fantastique, l’histoire, et la réalité la plus sombre et s’adressant bien au-delà d’un public enfantin. Il conte tout cela dans un style mélancolique, espiègle, naïf et éclatant. Grand voyageur, Andersen trouve souvent des amis parmi les gouvernants princiers et les écrivains des nombreux pays qu’il traverse.
Parmi ses œuvres : Fantaisieset esquisses – Esquisses de voyage -Les Contes dont plusieurs ont fait l’objet de films et de dessins animés (La petite marchande d’allumettes, les Chaussons Rouges, la Petite Sirène, le Rossignol de l’Empereur…)
ANGLAIS (des) – rue
Délibération Municipale
Anciennement nommée (de 1765 à 1769) rue de la Maison de force
Relie la rue Montmailler à la rue Louvrier-de-Lajolais
.Sans véritable certitude quant l’origine de la rue, on sait au moins qu’une « rua das anglas » est attestée de 1312 à 1315.
ANGUERNAUD (d’) – rue
Délibération Municipale 1974
Relie l’allée de Faugeras à la limite de commune
Du nom d’un lieu-dit
ANJOU (d’) – square
Délibération Municipale 1960
Donne dans la rue de Bretagne
Situé à l’est de la France, au point de jonction du Bassin Armoricain et du Bassin parisien, l’Anjou est une ancienne province – habitants, les angevins – dont les villes importantes sont : Angers (capitale qui doit son nom au peuple celte de Gaule des Andecaves) Cholet, Saumur, Segré, Doué la Fontaine. Rattaché initialement à la couronne de France par Philippe Auguste (1165-1223) l’Anjou a donné naissance, pour l’essentiel au Maine et Loire, appartenant aux Pays de Loire (capitale Nantes). La province abrite aussi la somptueuse abbaye royale de Fontevrault. Il possède deux universités, l’un d’état et l’une catholique « La Catho ». L’Anjou est riche en vignobles, en ardoise, en pépinières et en sites touristique. Il a placé une partie de son avenir dans les pôles de compétitivité suivants : Végétal spécialisé (semences, horticulture, arboriculture), pôle à vocation mondiale ; Biothérapies ; Produits destinés à l’enfant.
Délibération Municipale 1999
ANQUETIL Jacques – rue
Lotissement le Moulin de l’Aurence
Commence et finit allée Saint John Perse
Sportif français, Mont Saint Aignan 1934 U1987
Coureur cycliste Jacques ANQUETIL remportera cinq tours de France, deux tours d’Italie et neuf grands prix des nations. Recordman du monde de l’heure en 1956.
ANTOINE André – rue
Délibération Municipale 1941
Anciennement rue Ferrer
Relie l’avenue Lucien Faure à la rue du Chinchauvaud.
Acteur français, metteur en scène, critique, Limoges 1858 – Le Pouliguen (Loire Atlantique) 1943.
Passionné de théâtre, André ANTOINE va révolutionner la mise en scène ; il fonde le Théâtre Libre en 1887 qui va s’ouvrir aux artistes et metteurs en scène refusés à la Comédie Française et à l’Odéon ; il dirigera ce dernier théâtre de 1906 à 1914. Cinéaste, il réalisera neuf films. A Paris, boulevard de Strasbourg, une salle porte son nom.
ANTONY (d’) – chemin et rue
Délibération Municipale 1884
Chemin : Relie la rue d’Antony à la rue Meissonier
Rue: Relie le carrefour du 8 Mai 1945 à la rue Armand Dutreix.
Du nom d’un lieu-dit d’origine gauloise couverts de bosquets, tonils,déformé successivement en clos tony, puis le clos d’en Thony et enfin d’Anthony.
(Source Jean Levet, Histoire de Limoges)
APPERT Nicolas – rue
Délibération Municipale 1981
Relie l’avenue Louis de Brooglie à la rue Lebon
Inventeur français, Châlons-sur-Marne 1749 UMassy (Essonne) 1841
Industriel, Nicolas APPERT, fils d’un aubergiste, dans une famille de neuf enfants, deviendra cuisinier confiseur, d’abord dans le Palatinat (Allemagne), puis auprès de la Princesse de Forbach. Il résoudra le problème de la conservation des aliments qui, jusque là ne faisaient l’objet que de séchage, de salage, de fumage, de saumurage…: il invente le procédé qui porte aujourd’hui son nom et qui permet la conservation en boîte d’aliments stérilisés par la chaleur et mis à l’abri de l’air. Il fondera, à Massy en 1802, la première fabrique de conservation industrielle. Les produits « appertisés » garantissaient un taux de conservation de près de 60% de la vitamine C. On lui doit également l’autoclave, l’ancêtre de la « cocotte-minute ».
Parmi ses œuvres : L’art de conserver les substances animales et végétales
AQUITAINE (d’) – rue& square
Délibération Municipale 1925 – pour le square 1960
Anciennement chemin de Ste Claire, puis rue de Ste Claire
Rue : Relie l’avenue de Naugeat à la rue d’Isle
Square : Donne dans l’allée de Gascogne – voie en impasse
Située au Sud-Ouest de la France, l’Aquitaine, le pays des eaux (connu pour son vin…) correspond pour l’essentiel au bassin de la Garonne est une ancienne province dont les villes importantes sont : Bordeaux (capitale), Périgueux, Mont-de-Marsan, Bayonne, Marmande. Lors de la conquête romaine, l’une des trois grandes divisions de la Gaule, l’Aquitaine « troque » son nom contre celui de Guyenne, province réunie une première fois à la Couronne en 1137 (Louis VII). Devenue anglaise par le mariage d’Aliénor d’Aquitaine avec Henri Plantagenêt en 1152, elle rejoint définitivement la France en 1454, grâce à la victoire de Castillon (aujourd’hui Castillon la Bataille) du Roi Charles VII en 1453. La Région d’Aquitaine regroupait les départements de Dordogne, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Pyrénées Atlantiques. Elle a placé une partie de son avenir dans les pôles de compétitivité suivants : pôle aéronautique, espaces et systèmes embarqués ; Végétal spécialisé ; Route des lasers (Laser Mégajoule) ; Pins maritimes du futur ; Prod’Innov (Agro-santé).
Au 1er janvier 2016, la Nouvelle région Aquitaine augmentée des anciennes régions Limousin et Poitou -Charentes est née. Voir fr.wikipédia.org/wiki/Nouvelle-Aquitaine.
ARAGO François – rue
Délibération Municipale 1925
Voie nouvelle
Relie la rue La Rochefoucauld à la rue de Corgnac
Astronome et physicien français – Estagel (Pyrénées Orientales) 1786 UParis 1853
Homme politique, fils de notable catalan, Dominique François ARAGO intègre à 17 ans l’Ecole Polytechnique installée alors au Palais Bourbon ; il est élu à 23 ans à l’Académie des Sciences dont il deviendra secrétaire perpétuel. Directeur de l’Observatoire, il dispense des cours d’astronomie, nourris par ses recherches (utilisation d’un photomètre et d’un polariscope) et appréciés par leur clarté. Il devient député des Pyrénées Orientales et siégera à l’extrême gauche. Membre du gouvernement provisoire (Marine puis Guerre) de la Seconde République en 1848, il sera l’artisan de l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises. Ses expérimentations sur la vitesse du son, l’électromagnétisme, la polarisation, les indices de réfraction de l’air et d’autres gaz sont pour beaucoup dans sa célébrité. Franc-maçon.
ARBONNEAU – rue
Délibération Municipale 1880
Relie la place Lazare Carnot à la rue Pétiniaud-Beaupeyrat
Général limousin, Limoges 1750 -Janailhac (Hte Vienne) 1813
Mathieu Joseph d’ARBONNEAU, Général de brigade sert à l’armée des Côtes de Brest, puis il est un temps commandant de la forteresse de Mont Louis dans les Pyrénées Orientales, commandant de Puy Cerda jusqu’en Novembre 1793.
ARC (d’) Jeanne – rue
Délibération Municipale 1925
Anciennement avenue Jeanne d’Arc
Relie l’avenue de Naugeat à la rue d’Isle
Héroïne française, Domrémy aujourd’hui Domrémy la Pucelle (Vosges) 1412 – Rouen 1431
Jeanne d’Arc, sainte Jeanne d’Arc pour les catholiques, dite la Pucelle, vient au monde dans une famille de paysans modestes de cinq enfants. La France est en plein désarroi : Armagnacs, fidèles au roi de France, et Bourguignons se déchirent ; les Anglais occupent certaines provinces, le roi Charles VI est fou…il mourra en 1422. A 13 ans, la jeune bergère déclare entendre, à Domrémy, la voix de Dieu lui disant d’aller libérer Orléans, assiégé par les Anglais. Elle convaincra avec difficulté le roi Charles VII, à Chinon, et de sa légitimité royale et de sa mission divine. Jeanne se fait donner une armée et une bannière, « A la peine… puis à l’honneur ! », elle entre dans Orléans en Avril 1429 et libère la ville le 8 Mai. Fidèle à son dessein, Jeanne d’Arc conduit alors le roi Charles VII à Reims où il sera sacré le 17 Juillet 1429. Sa mission est dès lors peut-être finie ; faite prisonnière à Compiègne en Mai 1430, vendue aux anglais en Novembre, elle sera condamnée à mort comme sorcière et brûlée à Rouen, sur la place du Vieux Marché, le 30 Mai 1431. Réhabilitée en 1436, Jeanne sera canonisée en 1920 et le dimanche suivant le 8 mai est la fête nationale (loi de 1923) de celle qui est l’une des patronnes secondaires de la France.
ARCADES (des) – boulevard & rue
Délibération Municipale – rue 1935
Anciennement chemin des Arcades
Boulevard : 1968
Boulevard : Relie l’avenue du Général Leclerc au square du souvenir français
Rue : Relie l’avenue du Général Leclerc au boulevard des Arcades
Du nom des arcades assurant la solidité du murs délimitant le cimetière de Louyat voisin, arcades que l’on peut voir en allant vers le carrefour situé en haut de l’avenue de Louyat.
ARCHIMEDE – rue
Délibération Municipale 1972
Voie nouvellement mise en circulation
Donne dans la rue de Nexon voie en impasse
Mathématicien, physicien et géomètre grec, Syracuse (Italie) 287 U 212 Avant .J.C
Inventeur, fils d’un astronome, ayant suivi les leçons d’Euclide, ARCHIMEDE conçoit la vis sans finqui porte son nom, la vis creuse, les roues dentées, la poulie mobile, le palan… Mettant à jour la théorie du levier, Archimède expérimente aussi le principe hydrostatique qui porte également son nom : « tout corps plongé dans un liquide subit une poussée verticale dirigée de bas en haut égale au poids du liquide déplacé ». Dans la joie de cette découverte et sortant nu de son bain, il serait écrié « Euréka ! », (j’ai trouvé) exclamation restée célèbre. Archimède est le plus grand géomètre de l’Antiquité, ayant, le premier, déterminé le rapport approché du diamètre à la circonférence, la quadrature de la parabole, les propriétés des spirales, les permettant d’o tenir la surface, le volume, du cylindre et de la sphère… Dirigeant la défense de sa ville natale grâce à ses inventions, il sera tué par les romains entrés dans la ville. C’est à ce maître que l’on doit la découverte du fameux nombre « pi » qui représente le rapport constant de la circonférence d’un cercle à son diamètre.
Parmi ses œuvres : De la méthode –
ARDANT Louis – rue
Délibération Municipale1941
Anciennement rue Karl Marx
Relie la rue du Petit-Treuil à la rue François Coppée
Imprimeur libraire limousin, Limoges 1808-1863
Fils aîné de Martial Ardant imprimeur libraire, Louis ARDANT, issu d’une vieille famille du Limousin,libraire lui-même, est le Président fondateur de la Chambre de Commerce de Limoges. .Il sera maire de la ville de Mai 1849 à Août 1852, puis de 1859 à 1862. Franc-maçon, il est membre de la Loge « Les Artistes Réunis » de Limoges, en 1851.
Parmi ses œuvres :
- Histoire de Napoléon, 1836
- Histoire des animaux, des végétaux et des minéraux ou instructions amusantes sur ce qui les concerne. 1835
ARENES (des) – rue
Délibération Municipale 1924
Anciennement Faubourg des Arènes
Relie la place d’Aine à la place des Carmes
Les arènes, dans le monde romain, tirent leur nom du latin arena (sable) qui recouvrait la partie centrale des amphithéâtres où avaient lieu les combats de gladiateurs et de bêtes féroces.
Cette rue, ouverte en 1831, est ainsi nommée en raison de la présence de l’ancien amphithéâtre gallo-roman, que l’on pouvait voir jusqu’à ce que l’Intendant d’Orsay en fasse recouvrir les ruines, assez mal famées, de 1713 à 1718.
ARGENTIERS (des) – impasse & rue
Délibération Municipale
Impasse : Donne dans la rue des Argentiers
Rue : Relie la rue Pétiniaud-Beaupeyrat à la place des Carmes
Par référence aux orfèvres demeurant dans cette rue
ARGENTIERS (des) – impasse & rue
Délibération Municipale
Impasse : Donne dans la rue des Argentiers
Rue : Relie la rue Pétiniaud-Beaupeyrat à la place des Carmes
Par référence aux orfèvres demeurant dans cette rue
ARGENTIERS (des) – impasse & rue
Délibération Municipale
Impasse : Donne dans la rue des Argentiers
Rue : Relie la rue Pétiniaud-Beaupeyrat à la place des Carmes
Par référence aux orfèvres demeurant dans cette rue
ARGENTON (d’) – rue
Délibération Municipale 1880
Relie la rue de la Passerelle à la rue de Belfort
Du nom du chef-lieu de canton de l’Indre, Argenton sur Creuse, l’Argentomagus des romains, situé au sud du département, à 30 Kms de Châteauroux dans la vallée de la Creuse sur la N 20, desservi également par les échangeurs 17 et 18 de l’autoroute gratuite A 20. La ville compte une population de plus de 5000 habitants, les Argentonnais.
ARGONNE (de l’) – rue –
Délibération Municipale1962
Relie la rue Beaumarchais à la rue du Colonel Rivier
Cette région de collines forestières située au nord-est de la France, aux confins de la Champagne et de la Lorraine, d’une altitude moyenne de 350 mètres environ, a été le lieu stratégique de sanglants combats, soutenus par l’infanterie française, pendant la première guerre mondiale.
ARIANE (d’) – avenue –
Délibération Municipale 1996
Donne sur l’avenue Benoît Frachon – voie en impasse
Ce lanceur européen de satellites, à carburant liquide (hydrogène + oxygène), ayant connu plusieurs versions, lancé en 1973 par l’Agence spatiale Européenne. Il est doté de trois étages, d’une hauteur légèrement inférieure à 50 mètres, d’un diamètre de 3,8o mètres et d’une masse en charge ayant pu atteindre 137 tonnes. Le premier vol d’essai a lieu le 24 décembre 1979 et le premier vol commercial le 16 juin 1983. S’agissant de sa modalité bien plus puissante Ariane 5, son premier vol a eu lieu en 1996.
ARIDAS Auguste – rue
Délibération Municipale 1982
Parc de Diane
Relie la rue Camille Fauré à la rue du Dr Léon Jouhaud
Peintre limousin, 1848- 1929
Peintre de l’Ecole Française, Auguste ARIDAS est nommé professeur à l’Ecole des Arts Décoratifs de Limoges en 1881. Il expose au Salon de Paris en 1878, 1882, 1889, ainsi qu’aux Indépendants en 1907. Auteur, en 1906, des portraits, se trouvant dans la salle des fêtes de la Préfecture de Limoges. L’un de ceux qui ont peint, les premiers, des scènes de la vie populaire à Limoges.
Parmi ses œuvres : Rue de la Boucherie – Portraits de Georges Perrin – de Cruveilher
ARMAND Louis – avenue
Délibération Municipale 1973
Relie le boulevard Robert Schuman et la rue Francisco Ferrer
Ingénieur et Haut administrateur français – Cruseilles (Hte Savoie) 1905 UVillers sur Mer (Calvados) 1971
Ancien élève de l’Ecole Polytechnique et de l’Ecole des Mines, Louis ARMAND débute en 1934 aux chemins de fer PLM (Paris Lyon-Marseille). ; il est à l’origine du traitement intégral des eaux d’alimentation des chaudières des locomotives ; il devient président de la SNCF, puis président de l’Euratom (Communauté européenne de l’énergie atomique) de 1957 à 1959. Il est compagnon dans l’Ordre de la Libération.
ARMSTRONG Louis – rue
Délibération Municipale 1991
Donne dans la rue de la Basse – voie en impasse
Musicien américain, La Nouvelle Orléans 1900 VNew York 1973
Trompettiste de jazz, Louis ARMSTRONG, surnommé Satchmo, joue et chante dans les orchestres de style Nouvelle-Orléans, au sortir d’une enfance particulièrement difficile. Son premier quintette le Hot Five l’élève au rang de père du jazz classique. On lui doit la valorisation de l’improvisation et des solistes, et le perfectionnement du style scat, chant sans paroles (onomatopées adaptées au rythme) qui répond aux cuivres.
Parmi ses succès : Saint Louis Blues – West End blues – Tiger Rag – Hello Dolly – C’est si bon
ARNOUL Honoré – rue
Délibération Municipale 1979
Voie nouvelle desservant le lotissement Puy Vincent
Relie la rue du Puy-Vincent à la rue Maryse Hilsz
Philanthrope limousin, Limoges 1810 UParis 1893
Honoré ARNOUL, inspecteur des manufactures, sociologue, journaliste de talent (La Presse) consacre l’essentiel de sa vie à l’éducation de la jeunesse et à la diffusion de l’instruction dans les classes populaires. A ce titre, il fonde la Société de Patronage des Apprentis et des Orphelins, rédige les statuts de la Société d’Encouragement au Bien (1962) ; on lui doit également la « Société du Sou du Bon Dieu » qui a pour mission d’encourager le dévouement en faveur des orphelins, des veuves, des vieillards et des malades nécessiteux.
ARSONVAL (d’) – rue
Délibération Municipale
Relie la rue du Puy-Vincent à l’avenue Saint-Eloi
Physicien inventeur français, La Borie près de la Porcherie (Hte-Vienne) l851 UParis 1940
Jacques Arsène d’ARSONVAL effectue brillamment ses études à Limoges. Docteur en médecine en 1876, physicien français, membre du Collège de France, il renouvelle par ses recherches l’étude de la physique biologique. Il y démontre l’importance jouée par les courants électriques dans le fonctionnement des êtres vivants : application thérapeutique de courants à haute fréquence sous le nom de « d’arsonvalisation ». Il invente aussi en 1882, en collaboration avec Marcel Deprez le galvanomètre à cadre mobile. Ses travaux permettront, de plus, la naissance du bistouri électriques Membre de l’Académie de médecine en 1888, de l’Académie des Sciences en 1894, il est le fondateur de l’école Supelec la même année. Il est enterré dans son domaine de la Borie (18èmesiècle). La Faculté des Sciences de Limoges porte son nom.
ARTIMON – allée
Délibération municipale 1999
Lotissement le Domaine de Beaupré
L’artimon est le plus petit des mâts, situés à l’arrière d’un navire ayant deux mâts ou plus.
ARTS (des) – rue
Délibération Municipale 1962
Relie l’avenue Montjovis à la rue Jean-Baptiste Blanc
Activité humaine qui tend à la création d’œuvres exprimant un idéal de beauté, d’harmonie *D’après l’Ecole d’Alexandrie, les Arts libéraux sont : la grammaire, la rhétorique, la philosophie, l’arithmétique, la musique, la géométrie, l’astronomie. Il conviendrait d’y ajouter, au titre des Beaux-Arts la peinture, la sculpture, l’architecture, la poésie, l’éloquence, la chorégraphie. Une autre classification oppose les arts de l’espace (dessin, gravure, sculpture, architecture) aux arts temporels (mime, poésie, musique, cinéma). On a pu aussi opposer, au 13èmesiècle à Florence, au sein des divers corps d’arts et métiers, les arts majeurs (7) et les arts mineurs (12). Sans oublier le Septième Art, mot proposé en 1912 par Ricciotto Canudo pour désigner le cinéma ou le 9 éme art ( La bande dessinée).
ASTIER Pierre – rue
Délibération Municipale 1968
Anciennement Impasse des Trois Maisons
Donne dans la rue de la Vialoube – Voie en impasse
Héros militaire limousin, Limoges 1837 U1912
Né à Limoges, Pierre ASTIER s’engage dans la Marine à 17 ans et participe aux guerres de Crimée et du Mexique. Après avoir, un temps, quitté l’armée, il y retournera pour participer, comme caporal, pendant la guerre franco-Prussienne de 1870, notamment à la bataille de Bazeilles (Ardennes) le 1er septembre. Il sera l’un des rares survivants de l’auberge Bourgerie, « La Maison des dernières cartouches », cernée par 600 ennemis prussiens lors lutte héroïque illustrée par le peintre Alphonse de Neuville.
ATHALIE – allée
Délibération Municipale 1980
Voie nouvelle de l’îlot N°17 de la zone résidentielle de Beaubreuil
Donne dans la rue du Château d’eau – voie en impasse
Reine de Juda – 841 V835 avant J.C.
Athalie est la fille du roi d’Israël Achab et de Jézabel. Pour établir son règne, dès la mort de son fils Ochozias, elle fera exterminer tous les prétendants au trône. Son petit-fils échappera au massacre. Athalie est connue comme héroïne de la tragédie de Racine, composée en 1691, comme Esther pour les Demoiselles de Saint-Cyr, sur la demande de Madame de Maintenon. Certaines tirades « Le songe d’Athalie » est célèbre : « C’était pendant l’horreur d’une profonde nuit, Ma mère Jézabel à mes yeux s’est montrée, Comme au jour de sa mort, pompeusement parée…».
ATLANTIS – rue
Délibération Municipale 1998
Commence et finit dans l’avenue d’Ariane
Navette américaine spatiale ayant permis des vols habités, (le premier en octobre 1985) ouverts à d’autres nationalités, dont un français Jean Loup Chrétien en 1997, pour un voyage de 11 jours en compagnie de 6 autres astronautes. Son dernier vol fut effectué le 21 juillet 2011.
AUBEPINES (des) – allée
Délibération Municipale 1978
Voie nouvelle desservant l’îlot n°12 de la zone résidentielle de Beaubreuil
Donne sur l’allée des Lauriers -voie en impasse
Arbuste épineux de la famille des rosacées, du latin albus (blanc) et de épine, à fleurs blanches, l’aubépine fleurit au mois de Mai. Certaines espèces greffées sont roses. L’aubépine est utilisée pour les plantations de haies ; ses fleurs desséchées servent en infusion. Signification emblématique : la prudence
AUBER – rue
Délibération Municipale 1935 – 1976 pour la dénomination de rue
Relie la rue de Toulouse à la rue Charles Lindbergh
Compositeur français, Caen 1782 – Paris 1871
Fils d’un maître des chasses de Louis XVI, Daniel François Esprit AUBER, fait ses études de musique en Angleterre. Il va composer des opéras et sera influencé et aidé par Cherubini, puis par Scribe et Rossini. Membre de l’Institut en 1829. En 1842, il prend la suite de Cherubini comme directeur du Conservatoire et il devient Maître de Chapelle de la Cour de Napoléon III, une dizaine d’années plus tard. Rossini dira de lui, en raison de sa petite taille : « Piccolo musico, ma grande musicista » (un musicien petit, mais un grand faiseur de musique) *
Parmi ses œuvres :La Bergère châtelaine – Le Maçon – Manon Lescaut
* Guide de l’Opéra Op.cit. p 46
AUDOUINES (des) – impasse & rue
Délibération Municipale 1935
Anciennement Chemin des Audouines
Impasse : Donne dans la rue du Quai Militaire
Rue : relie du Docteur Emile Dubois à la rue des Pommiers
Du nom d’un village, les Audoynes, existant au 16ème siècle
AULNES (des) – rue
Délibération Municipale 1990
Relie la rue Gaston Charlet à l’allée des Cytises
Arbre croissant dans les lieux humides, souvent près des rivières, appartenant à la famille des bétulacées. Une espèce d’aulne est appelée vergne, son bois, dans diverses utilisations, est d’une très grande solidité.
AURENCE (de l’) – rue
Délibération Municipale 1957
Voie nouvelle C du lotissement Plaisance Mas-Bouyol
Relie la rue Henri Sellier à a rue Alexandre Ribot
Cours d’eau long d’environ 30 kilomètres, affluent de la rive droite de la Vienne, l’AURENCE aurait roulé, dit-on, des paillettes d’or… Elle descend des monts d’Ambazac, contourne Limoges au nord-ouest au milieu d’une ceinture de parcs publics, arrose Arliquet, et se jette dans la Vienne un peu avant Aixe.
AURENÇOUS (de l’) – rue et allée
Délibération Municipale 1981 pour la rue –1999 pour l’allée
Rue : Relie la rue de Veyrac à l’avenue de Landouge
Allée : Donne dans la rue de l’Aurençous – voie en impasse
Du nom d’un lieu-dit faisant l »évidence référence à l’Aurence . L’AURENÇOUS prend sa source près de Bauvais (proche de Limoges Bellegarde) et se jette dans l’Aurence à proximité de la Roseraie Municipale de La Vergne.
AURIOL Jacqueline – rue
Délibération Municipale 2000
Relie la rue du Petit Bellegarde à la rue Magenta
Aviatrice française, née à Challans (Vendée) 1917-2000
Belle-fille du Président de la République Vincent Auriol. Première femme pilote d’essais, Jacqueline AURIOL détient le record du monde féminin de vitesse sur avion à réaction. Grand Officier de l’Ordre national de la Légion d’honneur. Grand-Croix de l’Ordre national du Mérite (France) et de neuf autres décorations.
AURIOL (Président Vincent) – avenue
Délibération Municipale 1968
Voie nouvelle avenue A de la ZUP de l’Aurence
Relie le boulevard de la Borie à la rue du Président René Coty
Homme d’Etat Président de la République française,Revel (Hte Garonne) 1884 UParis 1966
Vincent AURIOL est le fils d’un boulanger. Il étudie le Droit, devient avocat. Militant socialiste, il est élu député de Muret (Hte Garonne) dès l’âge de trente ans, puis il est, tour à tour, ministre des Finances en 1936, de la Justice, de la Coordination des Services de la Présidence du Conseil. Il fait partie en 1940 des 80 parlementaires qui ont refusé les pleins pouvoirs à Philippe Pétain. Sa présidence ne sera pas tranquille, ayant à gérer, et l’opposition du Général de Gaulle et la pression des ministres communistes qu’il chassera d’ailleurs du Gouvernement le 4 mai 1947. Sur 25 présidents de la République Française, Vincent AURIOL, qui exerce ses fonctions du 16 Janvier 1947 au 23 Décembre 1953, est l’un des sept à avoir une rue portant son nom à Limoges.
Parmi ses œuvres : Journal du Septennat 1947-1954 –
AUTHIER Jean – rue
Délibération Municipale 1975
Voie nouvelle du lotissement communal du Roussillon
Relie la rue du Général Delestraint à la rue Coutheillas
Résistant limousin, Chevers-Chatelard (Charente) 1896 UAllemagne 1945
Jean AUTHIER, responsable d’un secteur de l’Armée Secrète pour la ville de Limoges, est arrêté par la Gestapo le 4 Mai 1944. Il meurt en déportation 24 jours plus tard. Croix de guerre, Médaille de la résistance à titre posthume.
AUTIER (de l’) – rue
Délibération Municipale 1974
Relie rue des Sagnes à la rue des Prades
Du nom probable d’un lieu-dit
AUTOROUTE A 20
Traverse la commune de Limoges
Cette autoroute, dite l’occitane, sans péage et gérée par l’Etat, assure la continuité entre les autoroutes A 71 au nord de Vierzon , et A 64 dite autoroute des Deux-Mers. Dotée de « villages étapes », qui ne se situent donc pas dans l’emprise de l’autoroute, elle présente de très nombreux échangeurs et l’avantageuse particularité d’être gratuite de Vierzon au sud de Brive (300 kilomètres)
AUZETTE (d’) – impasse, quai & rue
Délibération Municipale
1925. Rue : anciennement chemin d’Auzette
1966 : quai
Impasse : donne dans la rue d’Auzette
Quai : donne dans la rue du Clos Sainte Marie – voie en impasse
Rue : relie l’avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny à la rue de Babylone
Cours d’eau de la rive gauche de la Vienne, l’Auzette prend sa source au sud des Chabannes, route de Clermont Ferrand ; elle passe sous la RN 20, franchit la rue de Feytiat à la hauteur du Mas-Rome, passe en souterrain sous la route de Toulouse. Elle se jette dans la Vienne entre le Pont-Neuf et le Pont Saint-Martial, au milieu du superbe parc public qui porte son nom.
CARREFOUR
BABEUF – impasse
Délibération Municipale 1925
Voie nouvelle
Donne dans la rue Charpentier – voie en impasse
Révolutionnaire français, Saint-Quentin 1760 UParis 1797
Théoricien, François-Noël – qui change son prénom en Gracchus à l’époque de la révolution – est fils de paysan d’où l’importance qu’il attachera à une répartition des terres égalitaire entre tous. Cette recherche de l’égalitarisme donnera son nom à la Conspiration des Egaux contre le Directoire, conspiration dont l’échec vaudra la mort à Babeuf, condamné par la Haute Cour de Vendôme et exécuté le 27 juin 1797. Karl Marx voit dans le fondateur du « babouvisme », le « fondateur du premier parti communiste agissant ».
Parmi ses œuvres : Le cadastre perpétuel – Le journal : le défenseur de la liberté de la presse devenu Le Tribun du Peuple
BABYLONE (de) – rue
Délibération Municipale1935
Anciennement Chemin de Babylone
Relie le Pont Saint Martial à la rue de Toulouse
Cette ville antique capitale de la Caldée – Basse Mésopotamie, actuellement Irak – est située, en bordure du fleuve Euphrate, à 160 kilomètres au sud-ouest de Bagdad. Un temps capitale d’Hamourapi (18èmesiècle avant J.-C.), Babylone est entrée dans l’histoire grâce à la Tour de Babel, nom hébreu de Babylone, ainsi qu’à ses jardins suspendus construits sur les toits des immeubles (l’une des Sept Merveilles du monde). Sa fondation est attribuée, soit à la reine Sémiramis, soit au roi Nabuchodonosor. C’est également à Babylone que furent exilés les juifs .
L’exil à Babylone est la déportation à Babylone de l’élite juive de Jérusalem et du royaume de Juda sous le règne de Nabuchodonosor II qui, selon la Bible, s’est faite en trois fois : à la suite de la défaite du royaume de Juda face à Nabuchodonosor II en 597 av. J.-C., puis après le siège de Jérusalem en 587/586 av. J.-C., enfin en 582 av. J.-C., et qui s’est poursuivie jusqu’à la prise de Babylone par les Perses en 538 av. J.-C. https://fr.wikipedia.org/wiki/Exil_%C3%A0_Babylone
BAC Théodore – rue
Délibération Municipale 1880
Relie la place Maison Dieu à la place Sadi Carnot
Avocat limousin, Limoges 1809 U Paris 1865
Fils de François Bac, avoué au Tribunal de Première Instance de Limoges, Jean-Baptiste, dit Théodore BAC, fait de brillantes études au Collège Royal de Limoges avant de s’inscrire à la Faculté de Droit de Paris. Des procès à sensation (affaire Marie Lafarge, accusée d’empoisonnement), d‘autres aux implications politiques marquées, caractériseront son début de carrière. Bac conduit l’opposition républicaine à Limoges, exerçant pratiquement les fonctions de maire de Limoges de juin à novembre 1848. Il est Conseiller Général de Limoges Sud et en même temps, député de la Haute-Vienne en 1848, puis en 1849. Proscrit après le coup d’Etat de Louis Napoléon du 2 Décembre 1852. Franc-maçondu Grand Orient de France, il devient membre, en 1841, de la loge de Limoges « Les Artistes Réunis » dont il sera le Vénérable de 1843 à 1847.
BACH Charles –rue
Délibération Municipale 1959
Anciennement rue B. Cité du Sablard
Donne dans l’avenue du Président Léon Blum – voie en impasse
Résistant, Bugeat (Corrèze) 1882 ULimoges 1957
Né dans une famille nombreuse très modeste, d’un père surveillant aux Chemins de Fer, lui-même voyageur de commerce dans le textile, Pierre Charles, dit Charles BACH fonde sa propre manufacture de confection. Conseiller municipal de Limoges en 1929, il restera en fonction jusqu’en 1941, avant de s’engager dans le Résistance dès ses débuts en fondant le Comité d’Action Socialiste clandestin de Limoges. Président du Comité Régional de la Résistance, à la fin de la guerre, il est Vice Président du Comité Départemental de Libération. Franc-maçondu Grand Orient de France, il est membre de la loge et du chapitre « Les Artistes Réunis »
BACONIE (de la) – rue
Délibération Municipale 1994
Relie la rue du Cavou à la rue des Chatrades
Du nom d’un lieu-dit
BAÏF Jean-Antoine (de) – rue
Délibération Municipale1966
Anciennement Chemin de St Lazare
Commence et finit dans la rue de Toulouse
Poète français, Venise (Italie) 1532 UParis 1589
Humaniste, cousin du père de Ronsard, fils naturel de Lazare de Baïf, Jean Antoine de BAIF est l’un des sept poètes formant La Pléiade ; théoricien et réformateur, sa grande idée est d’unir les vers à la musique, à la façon antique. Baïf, l’érudit à l’écriture inégale, sera très prolixe.
Parmi ses œuvres :Les Amours, Poèmes (en neuf livres), Passe-temps – Les Mimes – Enseignements et proverbes
BAIGNOL Etienne – rue
Délibération Municipale1996
Relie la rue Théodore Bac à la rue Charpentier
Ancien gérant de la manufacture de porcelaine de la Seynie, fondée en 1794 à Saint Yrieix la Perche sur les terres du Comte de la Seynie
BAKER Joséphine –rue
Délibération Municipale 2000
Lotissement de Valparaiso
Commence et finit dans la rue Gaston Hyllaire
Vedette de music-hall, St Louis (Etats-Unis) 1906 U1975
Née dans les bas quartiers de St Louis, Joséphine BAKER quitte, dès l’âge de 13 ans, sa famille et devient serveuse. Arrivée à New York, à 18 ans, elle tente le spectacle en participant à la Revue Nègre. Dans cette même revue, elle fera un triomphe à Paris grâce à ses bananes pour tout vêtement… Par un premier mariage, elle devient française en 1937. Avec son second mariage avec le chef d’orchestre Jo BOUILLON, elle choisit ales activités humanitaires plutôt qu’artistiques, en adoptant des orphelins rencontrés au cours de ses tournées mondiales ; elle quitte la scène peu à peu et s’installe en Dordogne, avec ses enfants, au château des Milandes.
Parmi ses chansons : J’ai deux amours – La petite tonquinoise
Deux films : Zouzou – Princesse Tamtam
BALCON (du) – rue
Délibération Municipale
Relie la rue Monte-à-Regret à la rue Turgot
Du nom d’un balcon situé jadis en cette rue
BALEINE (de la) – impasse
Délibération Municipale 1996
Donne dans la rue Aristide Briand
Un exemplaire de ce mammifère marin, dépourvu de nageoire dorsale, appartenant à l’ordre des cétacés, de très grande taille, échoué en 1927 près d’Ostende ; il sera exposé, un temps, sur une place publique lors d’une foire de la Saint Loup.
BALUZE Etienne – allée
Délibération Municipale 1955
Rue G de la Cité du Dr Jacquet
Relie la rue du Docteur Jacquet à l’allée Colette
Historien français, Tulle 1630 UParis 1718
Etienne BALUZE, boursier au collège Saint-Martial de Toulouse, secrétaire de deux archevêques (Toulouse et Auch), devient bibliothécaire de Colbert, puis successivement professeur de droit canon et inspecteur au Collège Royal de France. Exilé en 1710 par Louis XIV pour la publication jugée tendancieuse de « l’Histoire généalogique de la maison d’Auvergne », il trouve un réconfort dans l’étude. Il est l’ennemi des ultramontains (catholiques très favorables à l’autorité du pape).
Parmi ses oeuvres : L’Histoire généalogique de la maison d’Auvergne – Capitulaire des Rois Francs – Vie des papes d’Avignon
BALZAC (de) Honoré – rue
Délibération Municipale 1925
Voie nouvelle
Relie la place de l’Etoile de Fontaury à la rue du Chinchauvaud
Romancier français, Tours 1799 UParis 1850
Après des études chez les Oratoriens, puis au Collège de Tours, Honoré de BALZAC, étudie le Droit, devient écrivain. Il est doué d’une grande imagination, possédant un sens aigu de l’observation Exerçant des métiers variés pour survivre, clerc de notaire, avoué, éditeur, imprimeur… il se dirige enfin vers la littérature et écrit des romans d’aventures. Cette orientation est à l’origine d’une carrière fabuleuse de romancier. Il écrit près de cent ouvrages dont la plupart seront regroupés dans « La Comédie humaine » dans laquelle on retrouve 2472 de personnages dont certains sont devenus proverbiaux (l’avare : le père Grandet – l‘usurier : Gobseck – l’intrigant : Eugène de Rastignac – la femme de moeurs légères : Valérie Marneffe – la noblesse de cœur : Madame de Mortsauf – l’ambitieuse vulgaire : la Rabouilleuse – martyr de l’amour porté à ses enfants : le Père Goriot…). Balzac lègue ainsi à la postérité une véritable peinture de mœurs de la société du 19ème siècle.
Parmi ses œuvres : La physiologie du mariage – La Comédie humaine : Eugénie Grandet, Le Lys dans la vallée, Illusions perdues, Le Père Goriot, Splendeurs et Misères des courtisanes, La cousine Bette, le Cousin Pons, la Rabouilleuse…
BANC-LEGER – rue
Délibération Municipale
Relie la place Haute-Vienne à la place du Poids-Public
Par référence à des étals, à une activité commerciale tenue en ce lieu
BANCS (des) – place
Délibération Municipale 1840
Anciennement Place du Marché du Château
Relie la rue Haute-Vienne à la rue des Halles
Du nom des étals de l’ancienne place du marché à la viande établis par le Vicomte de Limoges et remplacés par deux boucheries sédentaires en 1742. Appelée « place des Bancs Charniers », du latin carnis, chair, viande, la place est utilisée par les bouchers venus de la rue de la Boucherie pour faire leur commerce.
BASCH Victor – rue
Délibération Municipale 2002
Donne dans la rue Giffard – voie en impasse
Humaniste Budapest (Empire Austro-hongrois) 1863 UPrès de Lyon 1944
De confession juive, d’origine hongroise, naturalisé français en 1887, Victor BASCH ? Professeur à la Sorbonne, épouse la cause de Dreyfus avant d’intégrer classiquement la Ligue des Droits de l’Homme, ligue qu’il présidera d’ailleurs en 1926. Nourri de philosophie Kantienne il choisira d’être un militant anti-fasciste qui saluera autant la victoire de Léon Blum en 1936 qu’il condamnera la neutralité de la France dans la guerre qui oppose les nationalistes aux républicains espagnols. Basch sera assassiné en compagnie de son épouse, tous deux âgés de 81 ans, par la Milice, en Janvier 1944.
BANVILLE (de) Théodore – rue
Délibération Municipale 1960
Relie la rue du Gué-de-Verthamont à l’avenue du Roussillon
Poète français, Moulins 1823 U Paris 1891
Attiré très jeune par l’ambiance de la rue et le théâtre, le mime et le spectacle en général, Théodore de BANVILLE, poète, est le précurseur des parnassiens (groupe de poètes qui pratiquent le culte de la beauté pure). Il sera l’ami de Beaudelaire et travaillera à la troisième édition des « Fleurs du Mal ». Les ressources insoupçonnées de la poésie française seront transmises par Banville à ses émules.
Parmi ses œuvres :Les Cariatides – Les Odes funambulesques – Gringoire – L’âme de Paris – Mes souvenirs
BARBARA – allée
Délibération Municipale 2000
Lotissement du Puy-Réjaud
Donne dans l’allée Fratellini, voie en impasse
Auteur, compositeur, interprète Paris 1930 UNeuilly sur Seine 1997
Parmi ses chansons : Il pleut sur Nantes – L’Aigle noir – Gottingen –
BARBES Armand -rue
Délibération Municipale 1882
Anciennement nommée rue de Plaisance, Denis Dussoubs (et renommée, pour éviter la confusion avec la place du même nom)
Relie le cours Gay-Lussac à la place du 63èmeRégiment d’Infanterie
Homme politique français, Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) 1809 ULa Haye (Hollande) 1870
Théoricien républicain socialiste, Armand BARBES, fils de riches propriétaires terriens de la Guadeloupe, n’en choisit pas moins le combat républicain en luttant contre les gouvernements conservateurs de l’époque. Il est condamné à mort après les émeutes de 1839, peine commuée en une détention perpétuelle, grâce à Victor Hugo. Libéré par la révolution de 1848, puis élu député de l’Aude, il organisera un nouveau soulèvement socialiste, ce qui lui vaudra d’être à nouveau condamné à la prison perpétuelle. En 1854, refusant la grâce que veut lui accorder l’empereur Napoléon III, il choisira volontairement l’exil en Espagne, puis en Hollande.
Fut à l’origine de : la Société des Saisons, la Société Républicaine Centrale, toutes les deux créées avec son ami Blanqui.
BARBUSSE Henri – rue
Délibération Municipale 1935
Anciennement rue de la Chapelle (de nouveau en 1941) – puis à nouveau rue Henri Barbusse
Relie la rue d’Isle à la rue François Perrin
Ecrivain français, Asnières (Hauts de Seine) 1873 UMoscou (Russie) 1935
Romancier réaliste, Henri BARBUSSE entre en littérature par la publication d’un recueil de poèmes. Après des romans et des nouvelles, il obtiendra le Prix Goncourt en 1916, avec son livre « Le Feu », journal d’une escouade, ouvrage sur la grande guerre à laquelle il a participé, avec un courage remarqué, et qui a été pour lui source d’inspiration. Pacifiste, internationaliste, socialiste militant, membre du parti communiste, œuvrant sans relâche à l’avènement d’un monde nouveau, il s’efforce d’en avancer l’avènement en publiant surtout des œuvres aux thèmes sociaux et humanitaires. Après une vie toute consacrée à ses idées (fondation du Comité antifasciste international, Comité mondial contre la guerre…) il meurt à Moscou.
Parmi ses œuvres : Les Pleureuses – L’Enfer – Le Feu – Le couteau entre les dents – Les bourreaux – Jésus – Manifeste aux intellectuels – Le Couteau entre les dents – Jésus –
BARDET (du Général) – rue
Délibération Municipale 1982
Lotissement de St Lazare
Donne dans la rue du Capitaine Demaison – voie en impasse
Militaire français, Peyrilhac (Hte Vienne) 1764 U1837
Martial BARDET participe à l’épopée impériale. Fait Baron d’Empire, nommé lieutenant général, Chevalier de l’Ordre de St Louis. Commandeur de la Légion d’Honneur.
BARIANT Octave – allée
Délibération Municipale 1998
Lotissement du Puy-Réjaud
Donne dans la rue Achille Zavatta – voie en impasse
Artiste lyrique, Limoges 1899 U1993
BARNY – rue
Délibération Municipale
Relie la rue du Clocher à la place Etienne Pinchaud
Nom d’un ancien propriétaire ou occupant de la rue
BARRES Maurice – allée
Délibération Municipale 1984
Lotissement de la Garde
Donne sur l’allée André Breton – voie en impasse
Ecrivain français, Charmes (Vosges)1862 UParis 1923
Homme politique, né dans une riche famille d’origine auvergnate, Maurice BARRES découvre la littérature avec les grands noms littéraires du moment : Banville, Daudet, Sully Prudhomme. Il fonde la petite revue, à la couverture célèbre, « Taches d’encre ».En 1889 il est élu député nationaliste de Nancy ; en 1896 il est antidreyfusard et en 1904 patronne le journal royaliste, l’Action Française. Maurice Barrès, à la personnalité complexe, à l’écriture lyrique, demeure, en littérature, un artiste du style. Académicien français en 1907.
Parmi ses œuvres : L’Appel du soldat – leVoyage de Sparte – Scènes et doctrines du nationalisme – Colette Baudoche – La grande pitié des églises de France – Les déracinés – Un jardin sur l’Oronte – La colline inspirée
BARREYRRETTE (de la) – place
Délibération Municipale 1983
Relie la rue Huchette à la rue Pierre au Bois
Du nom d’une petite barrière empêchant la sortie des animaux de boucherie parqués en ce lieu.
BARRIET Christian – allée
Délibération Municipale 1986
Relie la rue du Petit Bellegarde à l’avenue de l’Aéroport
Journaliste, Salles en Toulon (Vienne) 1940 ULimoges 1976
Journaliste au Populaire du Centre. Christian BARRIET, pilote breveté de planeur et d’avion, membre de l’Aéroclub de Limoges meurt accidentellement sur le terrain de Limoges Bellegarde, en planeur.
BART Jean – rue
Délibération Municipale 1974
Voie D desservant le lotissement Les Fermettes
Relie la rue Suffren à la rue Surcouf
Corsaire français, Dunkerque (Nord) 1650 U1702
Né dans une famille de marins, Jean BART sert, dès l’âge de douze ans avant d’intégrer la marine hollandaise, à l’époque en lutte contre l’Angleterre. Revenant à Dunkerque en 1679, il entre dans la marine royale française, comme corsaire, fonction dans laquelle il se distingue en effectuant de nombreuses prises de guerre, forçant des blocus, connaissant prisons et évasion. Il est anobli par Louis XIV en 1694 et reçoit la Croix de Chevalier de St Louis. Il meurt d’une pleurésie à l’âge de 52 ans, ayant atteint en 1697, le grade de Chef d’escadre.
BARYE Antoine-Louis – rue
Délibération Municipale 1979
Voie nouvelle
Relie la rue Fénelon à la rue Rude
Sculpteur français, Paris 1795 U1875
Antoine-Louis BARYE est le fils d’un orfèvre. Pour gagner sa vie, Antoine-Louis entre comme apprenti chez un graveur puis chez un orfèvre, ce qui lui permettra de connaître à fond toute la gamme des travaux du métal, de la fonte à la ciselure. Puis devenu parallèlement peintre, dessinateur et naturaliste, grâce à de fréquentes visites au Jardin des plantes, il devient professeur d’anatomie animale. Unissant à une fougue romantique une classique solidité. Il sera l’un des très grands sculpteurs animalier de l’Ecole française. Académicien des Beaux-Arts en 1868.
Parmi ses œuvres : Tigre dévorant un gaviak – Lion au serpent –Le Centaure et le Lapin – Thésée combattant le Minotaure – Le jaguar dévorant un lièvre – Le lion de la colonne de Juillet – Eléphant d’Afrique
BAS-CHINCHAUVAUD (du) – impasse
Délibération Municipale 1942
Anciennement rue de la Maison-Dieu
Donne sur la rue du 19 Mars 1962
Du nom probable d’un lieu-dit
BAS-FARGEAS (du) – rue
Délibération Municipale 1960
Anciennement rue de Fargeas
Relie l’avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny à la limite de commune Panazol
Du nom probable d’un lieu-dit
BAS-LEYCURAS (du) – chemin
Délibération Municipale
Relie l’avenue de Fontgeaudrant à la limite de commune Le Vigen
Du nom probable d’un lieu-dit
BASSE (de la) – rue
Délibération Municipale
Relie la route du Palais à la rue Aristide Briand
Du nom d’un lieu-dit
BASSE DE LA COMEDIE – rue
Délibération Municipale
Anciennement nommée rue Saint François
Relie la rue Jean Jaurès à la place de l’ancienne comédie.
Du nom d’un théâtre situé plus haut, installé dans l’ancienne église des Récollets de St François, bâtie au début du 17èmesiècle, en ce lieu, à l’emplacement de l’ancienne Bibliothèque Municipale.
BASSE DES CARRIERS – rue
Délibération Municipale – 1982 pour la prolongation
Relie la rue d’Auzette à la rue des Carriers
Par référence aux ouvriers, les carriers, travaillant à la carrière située en ce lieu
BASSES PALISSES (des) – rue
Délibération Municipale 1935
Anciennement Chemin des Basses Palisses
Commence et finit dans la rue de la Croix-Verte
La palisse (du latin palus, pieu, fichet en terre) renvoie soit, à une palissade ouvrage défensif, palissade en bois, soit à une clôture à usage agricole. Aussi bien, en ce lieu, ont été découvertes des traces de fortifications.
BASSIN (du) – rue
Délibération Municipale 1935
Anciennement Chemin du Bassin
Relie la rue des Tuilières au boulevard du Vigenal
Du nom d’un réservoir d’eau situé en ce lieu
BASTIAT Frédéric – rue
Délibération Municipale 1973
Voie nouvelle reliant la ZAC de Beaubreuil et la ZAC industrielle nord au chemin qui va de Beaune à Couzeix
Relie l’avenue Louis de Broglie au chemin de Beaune à Couzeix
Economiste français, Mugron (Landes) 1801, URome 1850
Fils d’un négociant, orphelin à neuf ans, Claude-Frédéric BASTIAT fait du commerce dans la maison de son oncle avant d’être nommé juge de Paix. Energique défenseur de la liberté du travail et du libéralisme, et en opposition tant avec le protectionnisme de Proudhon qu’avec le socialisme naissant, il fonde une association pour la « liberté des échanges ».
Parmi ses œuvres : Essai sur le fisc et la vigne – Sophismes économiques– Harmonies économiques (ouvrage inachevé)
BASTIÉ Maryse – rue
Délibération Municipale 1953
Anciennement rue de Beaumont
Relie l’avenue de Louyat à la rue Victor Thuillat
Aviatrice française, Limoges 1898 ULyon 1952
Née de Joseph Bombec, mouleur en sable à la Compagnie d’électricité de Limoges, Maryse Bombec, orpheline de père à dix ans, épouse en secondes noces, son filleul de guerre, le lieutenant aviateur Louis BASTIE, à l’âge de 24 ans. Ayant dû travailler très jeune pour aider sa mère, elle est particulièrement meurtrie par la vie, puisqu’à la mort précoce de son père, s’ajoute l’échec d’un premier mariage contracté à 17 ans et la mort de son second mari après seulement quatre ans de mariage, ainsi qu’un licenciement de l’entreprise de moteurs d’avion « Potez ». Ayant contracté auprès de son dernier époux le « virus » de l’aviation, Maryse s’efforce de gagner sa vie par des participations à des meetings aériens et des baptêmes de l’air. Après l’achat d’un premier avion, (Gaudron C 109 à moteur de 40cv) en 1929, elle commence à collectionner les records de durée et de distance en vol. Elle est ainsi nommée Chevalier de la Légion d’Honneur en 1931. Sa devise témoignage de sa pugnacité « Savoir vouloir ». La guerre qu’elle effectuera dans les rangs de la Croix Rouge et dont elle sortira blessée en service commandé et titulaire de la Croix de guerre avec palmes, ne va pas dévier son chemin. Maryse Bastié est faite en 1947 Commandeur de la Légion d’honneur à titre militaire pour « titres de guerres exceptionnels et faits de résistance ». Elle va trouver la mort à Lyon le 6 Juillet 1952, au soir d’une journée aéronautique avec un équipage d’essai présentant un avion prototype. Sa maison natale, aujourd’hui disparue, se dressait au numéro 20 de la rue. Un timbre-poste à valeur faciale de 50 francs a été émis en 1955, pour le 3èmeanniversaire de sa mort.
BATAILLE Henry – rue
Délibération Municipale1925
Relie la rue Champollion à la rue Jules Clarétie
Auteur dramatique français, Nîmes 1872 URueil-Malmaison (Hauts de Seine) 1922
Poète, encouragé par Sully Prudhomme, Henry BATAILLE écrit des vers, très jeune, puis s’essaye aux œuvres dramatiques. Son thème variera peu : le refus des contraintes sociales, et l’affirmation des valeurs morales et sa tendance au mysticisme. Sa poésie est marquée par une sensibilité éloquente.
Parmi ses œuvres : L’Holocauste– La Marche Nuptiale – Le scandale – la Vierge folle
BAUDELAIRE Charles – rue
Délibération Municipale 1953
Anciennement rue Prépapaud
Relie la rue Courteline à la rue Jules Noriac
Poète français, Paris 1821 U1867
Ecrivain, franc-maçon, Pierre-Charles BAUDELAIRE est l’un des plus importants poètes de son siècle. Orphelin de père à six ans et négligé par une mère remariée, il entre en possession de l’héritage de son père à 21 ans. Il ne fait aucun doute que la vie dispendieuse qu’il mène à partir de cette date, ainsi que son refus des conventions morales, trouvent ses racines dans une enfance sans affection. Endetté, il va écrire… La publication de son recueil « Les Fleurs du mal » suscitera un scandale. L’abus de l’alcool et des excitants mine sa santé. Sa solitude morale le mène à la révolte, ses échecs le culpabilisent ; catholique, il est obsédé par le péché…Sa poésie est souvent la sublimation de la douleur
Parmi ses œuvres. Les Fleurs du Mal – pour la prose : Les paradis artificiels – Le Spleen de Paris – Les Journaux intimes
BAUDIN – avenue
Délibération Municipale 1888
Anciennement nouvelle route d’Aixe
Relie la place Léon Betoulle à la limite de la commune Isle
Homme politique et médecin français, Nantua (Ain) 1811 UParis 1851
Jean-Baptiste Alphonse Victor BAUDIN, le médecin des pauvres, est élu député de l’Ain à l’Assemblée Législative sous la Seconde République. En accord avec les ouvriers en lutte contre le coup d’état du Prince Président, futur Napoléon III, du 2 Décembre 1851, le député Baudin va mourir courageusement le lendemain, sur des barricades dressées à l’occasion dans le quartier ouvrier du faubourg St Antoine « en combattant pour le droit et contre la dictature ». A un badaud qui le raille de défendre ainsi sa place et sa solde de député, il répond avec panache : « Vous allez voir comment l’on meurt pour 25 francs » illustrant ainsi l’idée qu’il se faisait de sa fonction de député. Franc-maçon à l’Orient de Paris. Il est inhumé au Panthéon en 1889.
BAUDOT Emile – rue
Délibération Municipale 1981
Lotissement Les Lucioles
Donne dans la rue Henri Giffard – voie en impasse
Ingénieur télégraphiste français, Magneux (Hte Marne) 1845 USceaux (Hauts de Seine) 1903
Autodidacte, fils d’un fermier, Emie BAUDOT trouve sa vocation en entrant dans l’administration des Télégraphes en 1870. Fruit de ses recherches : un dépôt de télégraphe imprimeur en 1874 et un de multiplex en 1894. Le système de transmission Baudot qui a été accepté par l’administration française en 1875, a permis le transfert de données de Paris à Rome en 1877. Supplantant le code Morse, le « code Baudot », par hommage à son inventeur, a été le précurseur du Code ASC-II, aujourd’hui généralisé. Dérive aussi du patronyme Baudot l’unité « Baud » qui sert à mesurer le nombre moyen de symboles que le canal peut transmettre par unité de temps.
BAUMÉ Antoine – rue
Délibération Municipale 1986
Donne dans la rue des Hautes Places – voie en impasse
Pharmacien chimiste français, Senlis 1728 UParis 1804
Fils d’un aubergiste, Antoine BAUME travaille d’abord dans une pharmacie. Fondateur d’un cours de chimie en 1757, il est reçu à l’Académie des Sciences en 1773. Il réalise de nombreuses expériences sur la fabrication de la porcelaine, la tenture écarlate des gobelins et l’aéromètre (instrument qui sert à mesurer la condensation et la condensation de l’air) qui porte son nom ainsi que le sel d’ammoniaque.
Parmi ses œuvres : Eléments de pharmacie théorique et pratique – Chimie expérimentale et raisonnée
BAUR Harry – rue
Délibération Municipale 1979
Voie nouvelle desservant le lotissement de la Bastide
Relie la rue Françoise Rosay à la rue Raimu
Acteur de cinéma français, Montrouge (Hauts de Seine) 1880 U1943
Acteur confirmé du cinéma de l’entre-deux guerres, Harry BAUR a tourné notamment dans les films : muets Shylock, L’âme du bronze – parlants : Poil de carotte, Crime et châtiments, Tarass Boulba, Volpone, L’assassinat du Père Noël. Il poursuivra également une solide carrière au théâtre. Il sera arrêté à Berlin en 1942, lors d’un tournage, torturé, il décèdera quelques jours après sa libération en 1943.
BEARN (du) – allée
Délibération Municipale 1958
Voie nouvelle
Donne dans la rue du Languedoc – voie en impasse
Situé au Sud-Ouest de la France, le Béarn est une ancienne province – habitants, les béarnais – dont les villes importantes sont Pau, Oloron-Sainte-Marie, Orthez. Gouverné par des Vicomtes héréditaires depuis Louis le Débonnaire (778-840). En 1465, le Béarn passe par alliance à la maison d’Albret avant d’être réuni à la Couronne de France en 1620. La province est à l’origine, pour l’essentiel, de l’actuel département des Pyrénées Atlantiques. L’activité économique du Béarn s’appuie sur quatre grands secteurs : le pétrole et le gaz – la chimie et la pétrochimie – la mécanique et l’agro-alimentaire.
BEAUBLANC (de) – boulevard
Délibération Municipale 1968
Relie la rue de Saint Gence à la rue de Bellac
Du nom probable d’un lieu-dit
BEAUBREUIL (de) – avenue & place
Délibération Municipale1976 pour la place
Voies nouvelles de l’îlot n°8 de la zone résidentielle de Beaubreuil
Avenue : Relie la rue de Faugeras à l’avenue Louis de Broglie
Place : Relie la rue des Sagnes à l’avenue de Beaubreuil
Du nom probable d’un lieu-dit
BEAUGAILLARD (de) – rue
Délibération Municipale 1963
Relie la rue du Chinchauvaud à la rue François Coppée
Du nom d’une parcelle emprunté au cadastre.
BEAUMARCHAIS – rue
Délibération Municipale 1925
Relie l’avenue des Ruchoux à la rue Gallieni
Auteur dramatique français, Paris 1732 U1799
Ecrivain, Pierre Augustin Caron de Beaumarchais, fils d’un artisan horloger, s’initie très tôt au « capitalisme » sa fortune lui permettant d’acquérir en 1761 la charge anoblissante de Conseiller Secrétaire du Roi. Tout au long de sa vie, les affaires l’intéressent au moins autant que la littérature… C’est assez tard, en 1772, qu’il écrit Le Barbier de Séville qui deviendra l’opéra célèbre homonyme de Rossini… et qui sera suivi du Mariage de Figaro, critique sociale assez virulente (on se doit de citer l’apostrophe cinglante « Qu’avez-vous fait pour tant de bien ? Vous vous êtes donné la peine de naître et rien de plus » ; cette œuvre donnera également un opéra « Les noces de Figaro » de Mozart. En 1777, il fonde la Société des Auteurs dramatiques, destinée à défendre leurs droits. N’étant pas convaincu par le régime issu de la Révolution, et même inquiété par lui, il vivra un temps en Hollande, avant de revenir à Paris en 1796, ruiné…et de mourir trois ans après d’une attaque d’apoplexie.
Parmi ses œuvres : Parades – Le Barbier de Séville – Les deux amis ou le Négociant de Lyon – Le mariage de Figaro –La Mère coupable –
BEAUNE (de) – avenue
Délibération Municipale 1975
Relie la place de l’Eglise à l’ancienne RN 20
Du nom de la localité de Beaune les Mines, rattachée à la commune de Limoges en 1962 et située à peu distance au nord de Limoges, sur la rue Georges Guingouin
BEAUPEYRAT – carrefour
Délibération Municipale 1968
Relie la rue Pétiniaud Beaupeyrat à la rue Sainte Claire
Du nom du maire de Limoges, Pétiniaud de Beaupeyrat, pendant la Révolution. Voir notice sous la rue Pétiniaud de Beaupeyrat
BEAUPRE (de) – allée
Délibération Municipale 1968
Voie nouvelle C du lotissement de la SEMLIB au lieu-dit Chambeau, commune de Landouge
Donne dans la rue de Chambeau – voie en impasse
Du nom probable d’un lieu-dit
BEAUPUY (de) – rue
Délibération Municipale 1935
Anciennement Chemin de Beaupuy
Relie l’avenue Montjovis à l’avenue Emile Labussière
Du nom probable d’un lieu-dit
BEAUSEJOUR (de) – rue
Délibération Municipale1880
Relie l’avenue Baudin à la rue Pierre Brossolette
Du nom probable d’un lieu-dit
BEAUSOLEIL – rue
Délibération Municipale 1925
Anciennement avenue de Beausoleil
Relie la rue Jean-Baptiste Blanc à l’avenue des Ruchoux
Du nom probable d’un lieu-dit
BEAUVAIS (de) – rue
Délibération Municipale 1979
Voie desservant la fraction de commune de Landouge
Relie la rue Etienne Moineville à la rue de Saint Gence
Du nom probable d’un lieu-dit
BECAUD Gilbert – allée
Délibération Municipale Février 2002
Donne dans la rue des Landes – voie en impasse
Auteur, compositeur, interprète français, Toulon 1927 Uà bord de sa péniche « Aran » amarrée au Pont de St Cloud 2001.
Fils d’une musicienne, François Gilbert Léopold Silly, dit Gilbert BECAUD (du nom de son « beau-père ») intègre le conservatoire dès l’âge de 9 ans. Pianiste de Jacques Pills, il a la chance de rencontrer Edith Piaf, puis les paroliers Louis Amade, Pierre Delanoé et Maurice Vidalin. Ses débuts à l’Olympia en 1953 déchaînent l’enthousiasme, ce qui lui vaudra le sur nom de « Monsieur 100.000 volts ». Ce succès, du à une joie de vivre communicative, l’accompagnera jusqu’à sa mort ; il chantera tant en France que dans les pays anglo-saxons (Etats-Unis, Canada), puis au Japon. La composition, en 1962, de « L’opéra d’Aran » témoignage de diversité de son talent. Sa cravate à pois est restée célèbre…
Parmi ses chansons : Le jour où la pluie viendra – Mes mains – Et maintenant – Les marchés de Provence – Nathalie – Tu le regretteras – Il est mort le poète – L’important c’est la rose – La solitude – La vente aux enchères
BECQUEREL – impasse
Délibération Municipale 1955
Anciennement, et un temps, impasse Cuvier
Donne dans la rue du Clos-Londeix
Physicien français, Châtillon-sur-Coligny (Loiret) 1788 UParis 1878
Antoine César BECQUEREL entre à l’Ecole polytechnique en 1806 et commence une carrière militaire avant de donner sa démission de chef de bataillon en 1815, pour se consacrer désormais à des activités scientifiques. Il est l’un des fondateurs de l’électrochimie ; il découvre la polarisation des électrodes, l’aiguille thermoélectrique qui permet de déterminer la température dans les profondeurs du corps ainsi que l’actinomètre électrochimique pour déterminer la radiation lumineuse dans les profondeurs de la mer. Académie des Sciences en 1829.
Parmi ses œuvres : Traité expérimental de l’électricité et du magnétisme – Traité de physique considérée dans ses rapports avec la chimie et les sciences naturelles – Traité de l’électricité et du magnétisme
BEL-AIR – boulevard
Délibération Municipale1968
Relie l’avenue Baudin à l’avenue de Naugeat
Du nom probable d’un lieu-dit
BELAIR – rue
Délibération Municipale1880
Relie la rue de Fontbonne à la rue Henri Dumont
Du nom probable d’un lieu-dit
BELFORT (de) – rue
Délibération Municipale1880
Anciennement 5èmerue du lotissement de la Sté Immobilière
Relie la rue de la Passserelle à la place Sadi Carnot
Propriété de la Maison d’Autriche, Belfort est réunie à la Couronne de France par le traité de Westphalie (1648) et fortifiée par Vauban en 1686. Chef-lieu du Territoire de Belfort, ancienne sous-préfecture de l’Haut-Rhin, seule partie restée française après la défaite de 1871, la ville a laissé un nom dans l’histoire de France en raison de l’héroïque défense du Colonel Denfert-Rochereau, pendant la guerre de 1870-71, contre les Prussiens. Les habitants sont nommés Belfortains. Le territoire occupe une superficie de 62.464 hectares, répartis sur plus de cent communes.
BELGES (des) – rue
Délibération Municipale
Relie la rue de Brantôme à l’avenue des Ruchoux
Appartenant historiquement aux peuples celtiques, les belges sont les habitants du Royaume de Belgique fondé sous sa forme actuelle en 1831.
BELLAC (de) – rue
Délibération Municipale 1935
Anciennement route de Bellac
Relie l’avenue Emile Labussière à la limite de commune Couzeix
Sous-préfecture de la Haute-Vienne, capitale de la Basse Marche, Bellac, ville de près de 5000 habitants, les bellachons, est située dans un site ravissant, à 37 kilomètres de Limoges, sur la route de Poitiers et sur le penchant d’une colline dont le Vincou et la Basine baignent les flancs. La Fontaine aurait composé la fable « Le coche et la mouche » à l’hostellerie de la Pyramide. Dans la maison natale de Jean Giraudoux, est installé un musée ; également, un monument représentant les jeunes filles de l’œuvre giralducienne, sculpté par Chauvenet, lui est dédié.
Parmi ses monuments : Eglise à deux nefs dont l’une était la chapelle des Châteaux des comtes de la Marche: 12èmeet 14èmesiècles, abritant une châsse en cuivre émaillée – Mairie époque Renaissance, ancien château des Barthons de Montbas – Sous Préfecture du 18èmesiècle – Palais de Justice du 19ème– Séchoir à peaux – La Chapelle des Pénitents du 18èmesiècle –
BELLEGARDE (de) – allée & chemin
Délibération Municipale 2001 pour le chemin
Village de Bellegarde
Allée : Donne sur la route de Bellegarde
Chemin : Relie l’avenue de l’Aéroport au chemin de Bellevue
Du nom probable d’un lieu-dit
BELLEVUE (de) – chemin
Délibération Municipale
Village de Bellegarde
Donne sur le chemin de Bellevue – voie en impasse
Du nom probable d’un lieu-dit
BELVEDERE (du) – allée
Délibération Municipale 1985
Lotissement Le Belvédère
Donne dans la rue Jean de Vienne – voie en impasse
Le Belvédère, de l’italien Bello : beau – et vedere : voir – littéralement lieu d’où l’on a une belle vue Le belvédère est, soit un petit pavillon isolé ou situé sur le toit d’une maison, soit quelquefois même une plate forme gazonnée établie sur un point élevé d’un jardin.
BENEDICTINS (des) – avenue – passerelle – rampe
Anciennement Allées de Tourny pour l’avenue
Avenue : relie l’avenue de Locarno à la place Jourdan
Passerelle : relie l’avenue du Général de Gaulle à la rampe des Bénédictins
Rampe : relie la passerelle des Bénédictins à l’avenue de Locarno
L’avenue des Bénédictins perpétue le souvenir d’un monastère fondé au 10èmesiècle autour de l’église Saint Augustin elle-même datant du 5èmesiècle, et dont les derniers vestiges ont été démolis en 1950, après que ces bâtiments aient été un temps transformés en prison (1812) puis en caserne (1872)…
Le terme bénédictin désigne un moine de la religion catholique observant la Règle de Saint Benoît. Benoît de Nursie, 5ème siècle) appartenant à une famille noble, décide de consacrer sa vie à Dieu. Sa Règle impose les vœux de pauvreté, obéissance et chasteté ; elle place un abbé à la tête de chaque monastère. Les moines obéissant à cette Règle sont appelés bénédictins ; l’Ordre dit de Saint Benoît (O.P.S.B.) n’apparaît qu’au 13èmesiècle, lorsque sont crées les Congrégations destinées à regrouper un certain nombre de monastères.
BENOIT Pierre – rue
Délibération Municipale1981
Voie F du lotissement Les Lucioles
Commence et finit dans l’avenue Roland Dorgelès
Romancier français, Albi 1886 UCiboure (Basses Pyrénées) 1962
Pierre BENOIT est le fils d’un officier supérieur. Auteur de nombreux romans à succès, au nombre de pages identique pour chacun d’entre eux, il écrit des ouvrages à la documentation très précise et dans laquelle on trouve une atmosphère envoûtante, mystère mêlant le romantisme à un certain suspens. Autre particularité de cet- auteur : ses héroïnes ont un prénom commençant par un A. L’intrigue se situe la plupart du temps en province ou dans un lointain pays dans lequel Pierre Benoît s’est d’ailleurs rendu, afin de livrer à son lecteur une description parfaite.Académie Française (6èmefauteuil)
Parmi ses œuvres : Koenigsmark – L’Atlantide – Pour Don Carlos –Mademoiselle de la Ferté – La Châtelaine du Liban – Le Soleil de Minuit – Les Plaisirs du voyage –
BERANGER – rue
Délibération Municipale
Relie la rue de Metz à la rue de Sauviat
Chansonnier français, Paris 1780 U1857
Poète, ouvrier imprimeur, à l’instruction tardive, Pierre-Jean de BERANGER (son père aurait usurpé la particule), franc-maçon, va devenir un adepte de Rousseau. Il compose d’abord des poèmes puis de 1809 à 1814 ses premières chansons libérales et patriotiques, s’adressant ainsi à un large public. Le retour des Bourbons en 1814 lui inspire des textes qui lui valent la prison trois mois durant. Passant de la chanson patriotique à la vive satire contre la Couronne et l’Eglise, il s’assure un succès plus grand encore. Certains auteurs prétendent même, que Béranger a une grande responsabilité dans la Révolution de 1830 en raison de ses chansons… Béranger est élu député en 1848, l’arrivée du Second Empire provoquera sa démission. S’étonnant de la joie marquée par certains parisiens à l’entrée des cosaques et des hulans vainqueurs au printemps 1814, il versifie ainsi : « J’aime qu’un russe soit russe – et qu’un anglais soit anglais – Si l’on est prussien en Prusse – en France, soyons français » la fin de sa vie s’écoulera dans l’ombre.
Parmi ses œuvres : Le Roi d’Yvetot – Parlez-nous de lui, grand-mère – Le Sénateur – un recueil : Chansons morales et autres – Le Vieux Drapeau –
BERDASÉ Lucien – place
Délibération Municipale 1995
Donne dans la rue des Coopérateurs
Résistant limousin, Bordeaux 1910 U1992
Responsable du bureau militaire dans la ville de Limoges en zone non occupée, Lucien BERDASE s’engage activement dans la Résistance en septembre 1940, puis adhère au mouvement « Libération » en 1942. Arrêté à Châteauneuf-Bujaleuf, il s’échappe. Président des Anciens de l’armée secrète et de la 87èmesection des combattants volontaires. En raison du salut qu’il va apporter à de nombreux juifs la Fondation Yad Vashem lui a décerné le titre de « Juste parmi les nations » le 6 Juillet 1992.
BERGERONNETTES (des) – allée
Délibération Municipale 1974
Donne dans la rue des Crouzilloux – voie en impasse
La bergeronnette est un oiseau passereau insectivore, dont le nom, tiré de « berger, bergère », indique assez qu’il est un familier des troupeaux. Son plumage est gris ; sa longue queue, en perpétuel mouvement, lui vaut son autre nom de hochequeue.
BERGES Aristide – allée
Délibération Municipale 1984
Lotissement du Haut Mauzelé
Donne dans la rue Henri Giffard – voie en impasse
Ingénieur français, Lorp (Ariège 1833 VLancey (Isère) 1904
Désireux d’alimenter en électricité sa papeterie, Aristide BERGES a l’idée d’utiliser les hautes chutes des montagnes dauphinoises environnantes. Il donne du même coup, à sa trouvaille le nom de « houille blanche ». Bergès perfectionne également les machines destinées à la transformation du bois en pâte à papier.
BERGONIÉ docteur (du) – rue
Délibération Municipale 1925
Anciennement avenue de la Brégère
Relie la rue Aristide Briand à la rue de la Brégère
Médecin cancérologue français, Casseneuil (Lot et Garonne) 1857 UBordeaux 1925
Né d’un père cafetier, Jean Alban BERGONIE est docteur en médecine et professeur agrégé de physique médicale, dès l’âge de 26 ans. Il conduit d’abord ses recherches dans le domaine des rayons X où il pose les bases de l’irradiation des tumeurs malignes, radiothérapie. Il propose d’utiliser ces mêmes rayons pour localiser les projectiles ayant facilité l’extraction, lors des opérations de chirurgie de guerre. En 1906 il établit la Loi de Nergonié et Tribondeau, sur la corrélation entre la fragilité des cellules aux rayons X et leur activité reproductrice. Bergonié attire l’attention, à la même époque, sur les risques de cancer pouvant résulter d’une exposition prolongée aux rayons X. Ce qui ne l’empêchera pas d’être lui-même victime de cette affection, subissant de ce fait, une amputation du bras droit en 1922, avant de mourir en 1925. C’est sur un brancard que, quinze jours avant sa mort, il assistera, à Bordeaux, à la pose de la première pierre, d’un centre anticancéreux qui porte aujourd’hui son nom.
BERGSON Henry – rue
Délibération Municipale 1949
Anciennement rue A du lotissement Schalbar au Puy Imbert .
Relie l’avenue des Casseaux à la rue Paul Valéry
Philosophe français, Paris 1859 U1941
Fils d’un pianiste juif, Henri BERGSON, entré 3èmeà l’Ecole Normale Supérieure, docteur ès lettres en 1849, professeur au Collège de France de 1900 à 1914 où il occupe une Chaire de grec, puis de philosophie, devient académicien en 1914 ; il reçoit le Prix Nobel de littérature en 1928. Il place l’intuition au centre de la connaissance. Il abordera dans études les thèmes : la liberté, l’insertion de l’esprit dans la matière, la signification du comique, la nature de la vie, la relativité, l’origine de la morale et de la religion… Membre de l’Académie Française (7èmefauteuil)
Parmi ses œuvres : Essais sur les données immédiates de la conscience – L’évolution créatrice – Les deux sources de la morale et de la religion – L’intuition philosophique – La perception du changement.
BERLIOZ Hector – rue
Délibération Municipale 1925
Anciennement rue Berger
Relie la rue de l’Ermitage à la rue de l’Université
Compositeur français, La Côte Saint André (Isère) 1803 UParis 1869.
Aîné des fils d’un médecin, ayant lui-même commencé des études de médecine, Hector Louis BERLIOZ, indiscutablement doué pour la musique, maîtrisera parfaitement la flûte et la guitare. Sa vocation musicale provoque une rupture de huit années avec sa famille un peu rigide. Il obtient, en 1830, le Prix de Rome avec la cantate « La dernière nuit de Sardanapale », puis est nommé, en 1839, conservateur de la Bibliothèque du Conservatoire. Dans les années 1850, il sera reconnu comme un grand chef d’orchestre. Il est élu à l’Institut en 1856. Théophile Gautier dira que Berlioz, Hugo et Delacroix représentent la Trinité du Romantisme. Ces cendres sont transférées au Panthéon le 21 Juin 2003 à l’occasion du bicentenaire de sa naissance. Berlioz, l’une des grandes figures de la musique française, par sa conception particulière du son, est le père d’un nouveau langage instrumental et l’un des génies de l’instrumentation.
Compositions : musique instrumentale, musique vocale et théâtrale.
Parmi ses œuvres musicales : La Symphonie Fantastique – Roméo et Juliette – La damnation de Faust – Les Troyens – Le Te Deum – Le Requiem – L’enfance du Christ –
Parmi ses écrits :Mémoires – 3 Recueils d’articles – les soirées de l’orchestre – les grotesques de la musiques – A travers chants
BERNANOS Georges – allée
Délibération Municipale 1983
Domaine de Fontgeaudrant
Donne sur l’avenue de Fontgeaudrant – voie en impasse
Ecrivain catholique français, essayiste et pamphlétaire politique – Paris 1888 U1948
Georges BERNANOS, de son vrai nom R. Polé, est le fils d’un artisan lorrain aisé, vivra toujours pauvrement de sa plume. Sa foi passionnée, manichéenne, ainsi que ses idées politiques (qui peuvent sembler contradictoires) transparaissent dans son œuvre qui, pour celle écrite dans la seconde partie de sa vie, renouvelle le roman catholique. Passionné dans sa foi, généreux dans son caractère, violent dans ses indignations, Bernanos n’en est pas moins un être exaltant.
Parmi ses œuvres : Sous le Soleil de Satan – La joie – Le journal d’un curé de campagne – Les grands cimetières sous la lune – Nouvelle histoire de Mouchette – la grande peur des bien –pensants – également le scénario du film : Le dialogue des Carmélites
BERNARD Claude – impasse
Délibération Municipale 1925
Anciennement rue du Parc
Donne dans la rue Claire Fontaine
Physiologiste et médecin français – St Julien (Rhône) 1813 U Paris 1878
Né dans une famille modeste, Claude BERNARD, renouvelle les études sur les systèmes nerveux sympathiques (découvertes des nerfs vasomoteurs et des nerfs d’arrêts). Professeur à la Sorbonne dès 1854 puis au Collège de France en 1855, il a démontré, par sa médecine de laboratoire, le rôle joué par les sucs gastriques et pancréatiques dans la digestion des corps gras. Son ouvrage, Introduction à l’étude de la médecine expérimentale(1865), a mis à jour les principes fondamentaux de toute recherche scientifique. On lui doit l’aphorisme : « S’il fallait tenir compte des services rendus à la Science, la grenouille occuperait la première place ».Membre de l’Académie des Sciences, de l’Académie de Médecine, de l’Académie française (Elu en 1868 au 29èmefauteuil). Sénateur d’Empire en 1869.
Parmi ses œuvres : L’introduction à l’étude de la médecine expérimentale – De la greffe animale – Leçons de zoologie – Leçons de physiologie opératoire – Leçons de pathologie expérimentales -i
BERNART DE VENTADOUR – rue
Délibération Municipale
Relie la rue de Romanet à la place Henri Queuille.
Troubadour limousin – Château de Ventadour (Corrèze) 1125 UAbbaye Cistercienne de Dalon à Sainte Trie (Dordogne) fin du 12ème siècle.
Compositeur de chansons courtoises destinées à des dames de haut lignage, BERNARDT DE VENTADOUR fait preuve d’une grande originalité mélodique, mettant en valeur des sentiments élevés, préfigurant ainsi un certain romantisme. A la mort de son protecteur, le Comte Raymond V de Toulouse, Bernart de Ventadour se fait moine à l’Abbaye de Dalon où il meurt.
BERNHARDT Sarah – rue
Délibération Municipale1926
Relie la rue E. et R. Blancher à la rue François Perrin
Actrice française, – Paris 1844 U1923
Reçue à la Comédie Française à l’âge de 18 ans, Rosine BERNHART dite Sarah, passera très v ite au théâtre de boulevard avant de regagner le Théâtre Français où elle illustrera la scène française dans de nombreux rôles, grâce à son grand talent de tragédienne : la reine de Ruy Blas, Zaire, Phèdre… Directrice de théâtres, elle donne une nouvelle conception au rôle d’Hamlet et crée l’Aiglon. L’amputation d’une jambe ne l’empêche pas de continuer sa carrière théâtrale, notamment aux Armées. Actrice sensible, à la diction si particulière, Sarah Bernard, grâce à la souplesse de son jeu, représente, pour les générations futures, l’idéal de l’actrice.
BERT Paul – rue
Délibération Municipale 1925
Anciennement partie chemin de la Croix-Rouge et partie chemin d’Antony
Relie le chemin d’Antony à la rue Meissonier
Homme politique français – Auxerre 1833 UHanoï (Vietnam) 1886
Physiologiste, licencié en droit (1857), docteur en médecine (1863) et docteur ès Sciences naturelles( 1866), ayant largement recours aux greffes et aux transplantations, Paul BERT consacre ses travaux à la physiologie de la respiration, à l’influence des variations de pression de l’atmosphère, du gaz carbonique, de l’oxygène. Il étudie également la physiologie des anesthésiques sur les êtres vivants. Sa carrière politique commence avec la défaite de 1870 qui le scandalise et qui lui vaudra d’être nommé préfet du Nord par Gambetta. Député de l’Yonne en 1872, il vote avec les républicains radicaux, apportant son soutien à d’importantes réformes : adoption de la gratuité, de l’obligation de l’instruction primaire, établissement d’une Ecole Normale dans chaque département. Profondément laïque et anticlérical, il sera un temps ministre de l’Instruction Publique et des Cultes en 1881, avant d’être nommé Résident général (gouverneur) de l’Annam et du Tonkin où il mourra d’une maladie exotique.
BERTHELOT – avenue
Délibération Municipale 1907
Anciennement rue des Charentes
Relie la rue Gustave Nadaud à la rue Montmailler
Chimiste français – Paris 1827 U 1907
Autodidacte, fils d’un médecin, Pierre Eugène Marcellin BERTHELOT, est l’auteur de travaux dans deux directions principales. La première concerne la chimie organique (reproduction artificielle d’espèces chimiques existant »es dans les êtres vivants). La seconde est la thermochimie (étude des quantités de chaleur mise en jeu dans les réactions) dont il est le fondateur. Berthelot sera également ministre sous la troisième République (1881-1896), à l’Instruction Publique, aux Beaux-Arts, puis aux Affaires Etrangères). Docteur ès Sciences en 1854, Membre du Collège de France en 1865, il entre à l’Académie des Sciences en 1873, il est reçu à l’Académicien Française en 1901, à sa mort il est inhumé au Panthéon oùil repose en compagnie de sa femme décédée le même jour, afin que les époux, unis dans la vie, ne soient pas séparés dans la mort.
Parmi ses œuvres : Thermochimie : données et lois numériques – Chimie végétale et agricole – Les origines de l’alchimie – Science et philosophie – Science et morale – Science et éducation
BERTHET Elie – rue
Délibération Municipale 1890
Anciennement rue partie Montant Manigne et partie Andeix Manigne
Relie la rue Jean Jaurès à la place des Bancs
Romancier français – Limoges 1815 UParis1891
Né dans une famille de négociants en tissus, installé 7, place des Banc, Bertrand, dit Elie, BERTHET, après de classiques études au Lycée Gay-Lussac, fait le choix très jeune d’être écrivain mais pour rassurer sa famille, commence des études de droit. Auteur à succès de nouvelles et de très nombreux romans-feuilletons, il commence sa carrière au quotidien « Le Siècle » dont il sera le secrétaire de rédaction. D’une grande prolixité (romans historiques, exotiques, de mœurs, policiers, récits documentaires pour les enfants), le catalogue de ses œuvres ne comporte pas moins de cent volumes.
Parmi ses œuvres : Les Houilleurs de Polignies, Les Petits Ecoliers dans les cinq parties du monde– Le braconnier – Le nid de cigognes – La belle drapière – Les Catacombes de Paris
BESSINES (de) – rue
Délibération Municipale 1880
Relie la rue des Félines à la rue des Papillons
Bessines-sur-Gartempe, chef-lieu de canton de l’arrondissement de Bellac, d’environ 3000 habitants, situé peu de distance de l’autoroute A 20 à une quarantaine de kilomètres au nord de Limoges, a été le siège de l’usine de traitement de l’uranium extrait à peu de distance. Lieu de naissance de Suzanne Valadon et où Jean Giraudoux passera son enfance.
Parmi ses monuments : L’église romane St Léger, du 11ème siècle, modifiée aux 15ème, 17èmeet 18èmesiècles – La Croix du Mazataud du 18èmesiècle – La Pierre Belle – Le château des Monismes du 15ème siècle –
BESSOL Général (du) – rue
Délibération Municipale 1910
Anciennement Rue Neuve du Chinchauvaud
Relie le cours Gay-Lussac à la rue Théodore Bac
Militaire limousin, Beaulieu sur Dordogne (Corrèze) 1828 U1928
En 46 ans de carrière le Général du BESSOL participe à treize campagnes, dont celles d’Afrique, de Crimée, du Mexique. Pendant la guerre de 1870 contre les prussiens, il commande 2ème Division du 22èmecorps d’armée de l’Armée du Nord.
BETOULLE Léon – cité & place
Délibération Municipale 1956
Anciennement, place St Gérald puis Place de l’Hôtel de Ville
Cité : relie la rue Armand Dutreix à la rue du Clos Augier
Place : relie l’avenue Georges Dumas au boulevard Gambetta
Homme politique, 1871 ULimoges 1956
Fils naturel d’une couturière, Léon BETOULLE, commis aux écritures chez un notaire, devient employé de bureau à l’usine de porcelaines Théodore Haviland. Il adhère au parti socialiste à l’âge de 18 ans ; adjoint au maire de Limoges en 1904, il fonde en 1905 le journal « Le Populaire du Centre » aux destinées duquel il présidera pendant trente ans. Il sera député de la Haute-Vienne de 1906 à 1924. Premier sénateur socialiste limousin en 1924, poste qu’il occupera jusqu’à la guerre. Léon Betoulle présidera le Conseil Général de 1929 à 1940. Il occupera les fonctions de Maire de Limoges pendant 37 ans, de 1912 à 1940 et de 1947 à 1956. A ce poste, il transformera Limoges : Gare des Bénédictins, Jardin du Champ de Juillet, Cirque Théâtre, Stade Beaublanc, restructuration du centre ville dont Le Verdurier, installation de l’éclairage axial, construction de 3000 logements sociaux, d’établissements d’enseignement, de la Maison du Peuple, amélioration de l’approvisionnement en eau, etc. Franc maçon.
BEYRAND – rue
Délibération Municipale 1880
Relie cours Gay-Lussac à la rue de Châteauroux
Général de brigade, Limoges 1768 UCastiglione (Italie) 1796
D’abord simple soldat, Martial BEYRAND est élevé au grade de général lorsqu’il rejoint l’armée d’Italie en 1794. Combattant à la droite des armées françaises, il sera tué à la tête de ses troupes à Castiglione. Il apparaît sur la 28èmecolonne des officiers figurant sur l’Arc de Triomphe.
BICHAT Xavier – allée
Délibération Municipale 1999
Secteur de Beaune les Mines
Donne dans la rue du Gué-de-Verthamont, voie en impasse
Anatomiste, physiologiste français, Thouarette (Ain) 1771 UParis 1802
Aîné de quatre enfants, fils d’un médecin de la faculté de Montpellier, lui-même médecin provincial, Xavier BICHAT arrive à Paris en 1794 et sera chirurgien à l’Hôtel Dieu jusqu’à sa mort, accidentelle, survenue lorsqu’il n’avait que 31 ans. Bichat a pris toute sa part dans la fondation d’une nouvelle anatomie (concept anatomo-fonctionnel du système tissulaire) d’une nouvelle physiologie (la vie de l’organisme est la somme de ses vies tissulaires et organiques partielles) et d’une nouvelle vision de la pathologie (la vie est la somme totale des fonctions qui résistent à la mort). Bichat est aussi le premier à différencier les pathologies regroupées jusque là sous le terme générique de « cardites ». Après lui on parlera de péricardites, d’endocardites et de myocardites. Il fondera, avec son ami Corvisart, la Société Médicale d’émulation.
Parmi ses œuvres : Traité des membranes en général – Recherches physiologiques sur la vie et la mort – Traité d’anatomie descriptive –
BICHET Charles – impasse
Délibération Municipale1941
Anciennement impasse Louise Michel
Donne dans la rue de Nexon
Artiste peintre, dessinateur français, 1863 Paris ULimoges 1929
Elève de Lechevallier et de Chevignaud, Charles Théodore BICHET, sorti Premier de l’Ecole des Arts Décoratifs de Paris, donne ses premiers cours de dessin à 20 ans, avant de devenir professeur à l’Ecole des Arts Décoratifs de Limoges en 1890. Il expose au Salon des Artistes Français (1903, 1904, 1905) puis arrive à Crozant (Creuse) en 1907 ; il a peint essentiellement des paysages du Limousin, dont certains sont conservés au Musée de Limoges. On lui doit dessins et aquarelles.
Parmi ses œuvres régionales : Paysage dans les gorges de Châteauponsac – Modèle de porte-bouquet en porcelaine (dessin rehaussé d’aquarelle) – Midi au mois d’Août dans une rue de Châteauponsac – Maison avec un escalier extérieur à Châteauponsac (aquarelle)
BIGORRE (de) – allée
Délibération Municipale 1958
Voie nouvelle
Relie la rue de Provence à la rue Halévy
Située au sud-ouest de la France, la Bigorre est une ancienne province – habitants, les bigourdans – et dont les villes importantes sont : Bagnères de Bigorre, Tarbes. Occupé, au VI°siècle avant J.C, par des aquitains (ibères) les Bigerri qui sont à l’origine de l’appellation actuelle, cet ancien comté du Royaume de France, réuni à la Couronne en 1607 (Henri IV) a pour capitale Tarbes. Primitivement comprise dans la Gascogne dont elle est au Moyen Age l’un des fiefs les plus importants, la province est à l’origine pour l’essentiel, du département des Hautes-Pyrénées (65). L’activité économique de la Bigorre s’appuie sur la culture du maïs et l’élevage, le tourisme et naturellement le thermalisme (Bagnères de Bigorre, Barèges, Cauterets sont d’un apport considérable)
BIZET Georges – impasse
Délibération Municipale
Relie l’avenue Ernest Ruben à la rue Offenbach
BIZET Georges – Paris 1838 / UBougival (Yvelines) 1875
Compositeur français, Alexandre César Léopold dit Georges BIZET fait des études brillantes au Conservatoire de Paris ; il obtient le Prix de Rome n’ayant pas 20 ans, en 1857 et devient un brillant pianiste. Sa première composition, une opérette « Docteur Miracle », laisse à peine entrevoir l’extraordinaire ampleur des oeuvres qui vont suivre : « l’Arlésienne » d’après un drame d’Alphonse Daudet et « Carmen », joué à l’Opéra Comique en 1875, Bizet étant hélas déjà mort depuis peu. On retiendra de Bizet son génie spontané, la richesse de son instrumentation et de son harmonie.
Compositions : musique instrumentale, musique vocale et théâtrale.
Parmi ses œuvres : LaSymphonie – L’Arlésienne – Les Pêcheurs de perles – Carmen (trois mois avant sa mort).
Jeux d’enfants (pièces pour piano à 4 mains)
BLANC Jean Baptiste – rue
Délibération Municipale 1932
Anciennement rue du Rossignol, 1925 chemin du Petit Tour partie entre l’avenue St Surin et le chemin de l’Ermitage
Relie la rue Croix-Buchilien à la rue de l’Ermitage
Agent voyer, St-Léonard-de-Noblat (Hte Vienne) 1864 ULimoges 1931
Après de brillantes études à l’E.N.P., après plusieurs concours où il obtiendra la première place, Jean-Baptiste BLANC devient agent voyer de la ville de Limoges. En 1906, quittant l’hôtel de ville, il ouvre un cabinet d’architecte. On lui doit, entre autres, la construction de bains douches aujourd’hui disparus, et de la salle des Fêtes de « L’Union ». ; en 1907, il inventera le « tachéomètre autoréducteur ». Membre de la S.F.I.O. est Conseiller municipal de Limoges de 1912 à 1919. Franc-maçon, membre de la loge « Les Artistes Réunis ».
Parmi ses œuvres : Théorie de la divisibilité – Construction des aqueducs ovoïdes – Calcul des voûtes de ponts –
BLANC Louis – boulevard
Délibération Municipale1883
Anciennement boulevard de la Promenade et boulevard St Gérald
Relie la place Wilson à la place Léon Betoulle
Historien français et théoricien révolutionnaire, Madrid (Espagne) 1812 UCannes (Alpes Mmes) 1882
Né dans une famille aisée, homme politique, révolutionnaire et socialiste français, Jean Joseph Charles Louis, dit Louis BLANC, journaliste au « National » et au « Bon sens », doctrinaire, contribue par ses écrits à la chute du Gouvernement de Louis-Philippe. Il entre au Gouvernement Révolutionnaire Provisoire du début de la Seconde République. Il y propose la création des ateliers nationaux idéalement conçus pour donner du travail aux chômeurs. Leur fermeture par le Gouvernement en Juin 1848 déclenche des émeutes qui valent à Louis Blanc d’être exilé pendant 22 ans à Londres. A son retour en France, en 1870, il ne rejoint ni les tenants de la Commune ni ceux de la Constitution de 1875. Député à la Chambre jusqu’à sa mort, il laisse la formule : « A chacun selon ses besoins, à chacun selon ses facultés » Franc-maçon initié lors de son exil à Londres à la loge « Les sectateurs de Ménès »
Parmi ses œuvres :Les journaux « La revue du progrès politique, social et littéraire » « L’homme libre » « La revue indépendante » Les ouvrages « De l’organisation du travail » et « Le Droit au travail » – Histoire de la Révolution française –
BLANCHAR Pierre – allée
Délibération Municipale 1988
Lotissement Les Résidences du Mas-Neuf, à Landouge
Donne dans la rue Jean de Vienne – voie en impasse
Acteur français, Philippeville (Algérie) 1896 U1963
Pierre BLANCHAR débute, tant sur la scène qu’au cinéma, en 1920. Prix d’interprétation à Venise en 1935, il est consacré meilleur acteur français en 1946.
Parmi ses films : muets : Le capitaine Fracasse – parlants : Les Croix de bois – Crime et châtiment – Un carnet de bal – La symphonie Pastorale – Le monocle noir –
BLANCHE Francis – rue
Délibération Municipale 1982
Lotissement du Mas Neuf à Landouge
Relie la rue Fernandel à la rue Jean de Vienne
Auteur, compositeur, interprète, acteur français, Paris 1921 U1974
Comédien, chanteur à ses heures, Francis BLANCHE a su composer pour ses interprètes des chansons superbement adaptées : pour les Frères Jacques « La truite de Schubert », pour les Quatre Barbus « La pin ce à linge » ; pour les Compagnons de la chanson « Le prisonnier de la Tour » ; pour Charles Trenet « Débit de lait débit de l’eau ». Humoriste de grand talent, Francis Blanche fera également une carrière au théâtre, au cabaret, à la radio, au cinéma et à la télévision.
Parmi ses films : La jument verte – Tartarin de Tarascon – Un drôle de paroissien – Les tontons flingueurs – Belle de jour – La grande java –
BLANCHER Ernest & Robert – rue
Délibération Municipale 1960 pour la rue Ernest Blancher – 1980 pour l’ajout de Robert
Relie la rue Jean Rougerie à la rue de la Briance.
Emailleurs limousins. Ernest 1855 U1955 – Robert 1895 U1975
Un même hommage est désormais rendu à ces deux artistes limousins, nés dans une famille aux goûts artistiques : le père Ernest, successeur des ateliers Lot et Dalpayrat, est l’un des pionniers de la restauration de l’art de l’émail à Limoges – le fils Robert, est lui-même un remarquable dessinateur, un coloriste raffiné, passionné par son métier. Il laissera une œuvre considérable. Membre de la Grande Confrérie de St Martial, Président (38 années) de la Chambre Syndicale des Maîtres Emailleurs, Rotarien.
Parmi ses œuvres : Emaux de la châsse de St Léonard – Chemins de Croix – Tabernacle du Séminaire St Jean à Limoges – Anges de l’autel du Sacré- Cœur à Limoges –
BLANQUI – place
Délibération Municipale 1901/1904
Anciennement place du Séminaire
Relie la rue du Pont Saint-Martial à la place des Jacobins
Théoricien, Puget-Théniers (Alpes Maritimes) 1805, UParis 1881
Révolutionnaire, fils d’un Conventionnel girondin – il est vrai rallié à Napoléon – Louis Auguste BLANQUI étudie le Droit, devient l’un des théoriciens de l’action révolutionnaire. Blessé lors du soulèvement républicain de 1830, arrêté à de nombreuses reprises sous la Monarchie de Juillet, il est condamné à mort en 1839 pour avoir dirigé l’insurrection de Mai, peine commuée en prison perpétuelle au Mont Saint Michel. Libéré par la révolution de 1848, Blanqui suscite d’autres émeutes, tant sous la Seconde République que sous l’Empire. S’exilant en Belgique en 1865, il rentre à Paris à la chute de Napoléon III, mais ne participe pour autant pas à la Commune. Condamné une seconde fois à mort, peine commuée à nouveau en détention perpétuelle, emprisonné à Clairvaux, avant d’être amnistié en 1879, il est élu député socialiste la même année, siégeant à l’extrême gauche jusqu’à sa mort. Franc-maçon, adhère aux Amis de la Vérité. Victime de ses idées, il passe 33 ans et sept mois de pris, stricto sensu – 2 ans et 9 mois de résidence forcée – six ans d’exil… d’où son surnom de « l’enfermé ». Pottier, le père de l’Internationale, lui dédiera ces quatre vers : « Contre la classe sans entrailles – Luttant pour le peuple sans pain – Il eut, vivant, quatre murailles – Mort, quatre planches de sapin »
Parmi ses œuvres : Le Journal communiste « Ni dieu, ni maître » –
BLERIOT – allée
Délibération Municipale 1963
Voie nouvelle de la cité de la Brégère
Relie la rue Farman à la rue Montgolfier
Aviateur français, Cambrai (Nord) 1872 UParis 1936
Tout d’abord fabricant d’accessoires automobiles, puis constructeur d’avions grâce à la fortune qu’il a su acquérir, Louis BLERIOT, a été le premier à franchir la Manche (48 Kms en l’espèce), en Juillet 1909, en 38 minutes, sur l’avion « Blériot XI » (envergure 7.77 mètres, voilure 14 m2, longueur 8 mètres, hauteur 2.59 mètres).
BLEUETS (des) – rue
Délibération Municipale
Relie le boulevard des Lilas à la rue Védrines
Le bleuet, ou bluet, est une plante centaurée (herbacée aux nombreuses espèces), à fleurs bleues, très courante ; on l’associe très souvent aux moissons. Signification emblématique : la timidité.
BLIER Bernard – rue
Relie la rue Char à la rue Daniel Gélin
Comédien français, Buenos Aires (Argentine) 1916 U Neuilly (Hauts de Seine) 1989.
Né d’un père biologiste à l’Institut Pasteur, en mission en Argentine, Bernard BLIER se dirige vers le théâtre malgré trois échecs au Conservatoire, grâce aux conseils de Louis Jouvet. Enfin reçu, il débute sous la direction de Raymond Roulleau en 1937 dans « Trois six neuf ». Après s’être évadé de la guerre, il revient à Paris où il refait du théâtre. A partir de cette date il tournera avec les plus grands cinéastes (environ 200 films) Marcel Carné, Christian Jaque, Clouzot, Yves Allégret, Claude Autant-Lara, Le Chanois, Cayatte, Julien Duvivier, Denys de la Patelière, Henri Verneuil, Georges Lautner, Edouard Molinaro… Bernard Blier laisse le souvenir du « Premier des Seconds rôles » qu’il a toujours joué avec le plus grand talent, s’illustrant toujours dans des rôles cyniques, pervers, ou de manipulateurs souvent maladroits.
Parmi ses films : Les perles de la Couronnes – Hôtel du Nord – Le jour les lève – Entrée des artistes – Premier bal – L’assassinat du père Noël – le mariage de Chiffon – Quai des orfèvres – Dédée d’Anvers – Les misérables – Le cave se rebiffe – La bonne soupe – Les tontons flingueurs – Le grand blond avec une chaussure noire –
BLONDIN Antoine – rue
Délibération Municipale 1999
Lotissement le Moulin de l’Aurence
Commence et finit allée Saint John Perse
Homme de lettres, romancier, journaliste français Paris 1922 U1991
Antoine BLONDIN, surdoué de l’esprit mais mauvais sujet au lycée Louis le Grand, est brillant lauréat du Concours Général. Son roman « L’Europe buissonnière », Prix des Deux Magots lui fait connaître la notoriété. Il fera partie des « Hussards » un groupe de personnages talentueux : Nimier, Laurent, Déon…
Il laisse la phrase célèbre : « Il nous font passer pour des écrivains de droite pour faire croire qu’il existe des écrivains de gauche… » Antoine Blondin est un écrivain à la plume élégante qui donnera ses lettres de noblesse au journalisme sportif. On a dit de ses goûts : « il aime Baudelaire, Rimbaud, Fitzgerald, Londres, le rugby et l’alcool… »
Parmi ses œuvres : Les enfants du Bon Dieu – L’Angevine – L’humeur vagabonde – Un singe en hiver – Monsieur Jadis –
BLUM Léon, Président, (du) –avenue
Délibération Municipale 1959
Anciennement rue A de la cité du Sablard
Relie l’avenue du Maréchal de Lattre à la rue de Feytiat
Homme politique et avocat français, Paris 1872 UJouy en Josas (Yvelines) 1950
Homme d’état, philosophe, écrivain politique, naît dans un milieu de commerçants (mercier, négociant en textiles) juifs aisés, Léon BLUM. Membre du Conseil d’Etat de 1896 à 1919, il devient le chef du parti socialiste S.F.I.O. dès ses débuts, au Congrès de Tours, en 1920. Il est à l’origine du gouvernement de Front Populaire (1936-1938) qu’il présidera, également promoteur de mesures sociales (Accords Matignon) qui font faire date (congés payés, semaine de 40 heures….). Au moment de la formation du gouvernement de Vichy, Léon Blum est l’un des 80 parlementaires à ne pas voter les pleins pouvoirs au Philippe Pétain. Condamné à la prison à vie par ce gouvernement, il est déporté par les Allemands en 1943. Il prend la présidence d’un gouvernement socialiste homogène du 16 Décembre 1946 au 22 Janvier 1947.
Parmi ses œuvres : A l’échelle humaine (écrit pendant sa captivité) –
BOBILLOT – rue
Délibération Municipale1888
Anciennement rue Encombe Vineuse
Relie la rue François Chénieux à la rue du Mas-Loubier
Militaire, écrivain français, Paris 1860 UHanoï (Tonkin, actuel Vietnam) 1885
Après avoir composé quelques romans et pièces de théâtre, Jules BOBILLOT, appelé au service, choisit le Génie, y devient sergent et s’illustre au moment du conflit du Tonkin, contre la Chine, en défendant Tuyên Quang. Il mourra de ses blessures.
BOËRS (des) – rue
Délibération Municipale
Relie la rue Jean-Louis Paguenaud à la rue Ambroise Paré
Paysans d’origine néerlandaise en majorité, et pour partie française, après la révocation de l’Edit de Nantes, installés dans le Transvaal et l’Orange, actuelle Afrique du Sud. Refusant l’hégémonie britannique, ils sont finalement vaincus en 1902.
BOIELDIEU – impasse
Délibération Municipale 1935
Donne dans la rue de Toulouse
Compositeur français, Rouen 1775 U(près Brunoy Essonne) 1834
François Adrien BOEILDIEU compose à Rouen, à 18 ans, « La fille coupable » œuvre représentée avec succès. Accueilli dans la maison de facteur de pianos, Erard, il y rencontre Kreuzer et Cherubini qui contribue à son éducation musicale, et compose pour le piano. Il passe huit années en Russie où il est nommé compositeur de la Cour, à Saint-Pétersbourg, maître de Chapelle de l’Empereur Alexandre. Son retour à Paris est pour lui l’occasion d‘autres succès. Académicien des Beaux-Arts. Boieldieu reste le maître de l’opéra-comique. Franc-maçon,
Composition : musique instrumentale, musique vocale et théâtrale.
Parmi ses œuvres : La dot de Suzette – Le Calife de Bagdad – Télémaque – la Dame Blanche – Le Petit Chaperon rouge -Sonates pour piano forte.
BOILEAU – rue
Délibération Municipale
Relie l’avenue Emile Labussière à la rue des Tuilières
Ecrivain français, Paris 1636 U1711
Poète et critique français, après une enfance maladive et des études de droit, Nicolas BOILEAU-DESPREAUX, dit BOILEAU, vif et instinctif, se lance dans la satire (critique ironique) Ami de Racine et de Molière, il affirme en vers, son « Art poétique » qui sera le fondement définitif d’un art littéraire classique, opposé à une littérature pédante et précieuse ; il est ainsi à l’origine du classicisme à la française qui durera jusqu’au romantisme. Nommé historiographe du Roi Louis XIV, il est élu à l’Académie Française (1erfauteuil) en 1684. Certains de ses vers sont célèbres : « Ce que l’on conçoit bien, s’énonce clairement – Et les mots pour le dire arrivent aisément » « Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage – Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage – Polissez-le sans cesse et le repolissez »…
Parmi ses œuvres : Les Epîtres, l’Art poétique – le Lutrin – traduction du Traité du Sublime longtemps attribué au philosophe grec Longin (3èmesiècle après J.C.) – Les embarras de Paris –
BOIS DE LA BASTIDE – avenue
Délibération Municipale 1985
Anciennement CVO 222
Relie l’angle des rues Aristide Briand et de Fougeras au boulevard Robert Schuman
Du nom d’un bois, d’une petite forêt, situés au nord de la ville
BOLLAND Adrienne – allée
Délibération Municipale 1979
Voie nouvelle desservant le lotissement Puy Vincent
Donne dans la rue Honoré Arnoul – voie en impasse
Aviatrice française 1896 U1975
Première femme à traverser les Andes, Adrienne BOLLAND réalise son exploit sur Caudron G 3, le 1ERAvril 1921.
BOLLEE Amédée – rue
Délibération Municipale 1991
Donne dans la rue de Feytiat – voie en impasse
Constructeur d’automobiles français, Le Mans 1844 UParis 1917
Amédée BOLLEE, en 1873, invente une voiture automobile dont la propulsion est assurée par la vapeur., concept qu’il développe jusqu’en 1917 avec « l’Obéissante » 4 cylindres groupés, , la « Mancelle », la « Marie-Anne » locomotive routière de 28,3 tonnes, vitesse 10 Kms à l’ heure , la « Nouvelle », la « Rapide »…
BOMBAL Eusèbe – rue
Délibération Municipale 1969
Anciennement partie de la rue Edouard Michaud
Relie le boulevard de la Borie à la rue de Corgnac
Ethnologue, archéologue local, Argentat (Corrèze) 1827 U1917
Fils d’un réparateur de parapluies, Eusèbe BOMBAL va à Paris pour se perfectionner dans ce métier. Il revient au pays en 1843 et fait des études à l’Ecole normale de Tulle. Monarchiste, poète en langue limousine et en langue française, Eusèbe BOMBAL est aussi l’historien de sa petite patrie. Majoral du Félibrige. Fondateur en 1894 de « l’Escolo de la Sentria »
Parmi ses œuvres :La Poule Noire– Lou Poulpounier – La châtellenie de Merle – Historie de la ville d’Argentat et de son hospice – Les gabarriers – A n’Auguste Lertourgia –
BONHEUR Rosa – Allée
Délibération Municipale 1982
Lotissement de Beaune les Mines
Donne dans la rue Marie Laurencin – voie en impasse
Peintre et sculpteur français, Bordeaux 1822 UBy (Seine-et-Marne) 1899
Née du peintre Raymond Bonheur, Marie Rosalie BONHEUR, dite Rosa, est douée dès son jeune âge d’un talent certain. Ayant imposé à sa famille sa vocation de peintre, elle n’hésite pas à prendre des habits d’homme pour voir de plus près les animaux, dans les abattoirs, les foires…, sujets de certains de ses tableaux. Elle sera à la tête d’une école de dessin gratuite, pour jeunes filles. Spécialiste de scènes rustiques, elle donne, vers la fin de sa vie, un parfum d’impressionnisme à sa peinture. Officier de la Légion d’honneur, titulaire de hautes décorations étrangères, Rosa BONHEUR sera aussi très liée avec la Reine britannique Victoria. De nombreux tableaux de Rosa Bonheur sont d’ailleurs en Angleterre.
Parmi ses œuvres : Marché aux chevaux – Labourage nivernais – Fenaison en Auvergne
BONIN Georges – rue
Relie l’avenue des Ruchoux à la rue Jean-Baptiste Blanc
Magistrat et homme de lettres limousin, Limoges 1845 U1900
Georges BONIN commence sa carrière dans la magistrature, à Tulle en 1870. Il sera Procureur de la République successivement à Ussel, Brive, Gap, Montbrison, Limoges et Reims. Il sera Procureur Général à Paris de 1810 à 1894, date à laquelle il sera placé à la tête du Parquet Général de Besançon. Magistrat distingué à la parole élégante et sobre, et dont la science juridique fera autorité.
BONNAUD Paul-Antoine – rue
Délibération Municipale 1960 – pour sa prolongation 1982
Anciennement Chemin d’Auzette
Relie la rue d’Auzette à la rue Jules Sandeau
Emailleur limousin, Le Vigen (Hte Vienne) 1873 U1953
Professeur à l’Ecole nationale des Arts décoratifs, Paul-Antoine BONNAUD, au dessin pur, sûr, et raffiné, a composé des pièces très différentes, tant dans la présentation scénique que dans le décor des vases. Président de la Chambre syndicale des Maîtres Emailleurs.
BORIE (de la) – boulevard & rue
Délibération Municipale 1968 pour le boulevard
Boulevard : Relie la RN 141 à la rue Edouard Michaud
Rue : Relie l’avenue Albert Thomas à l’impasse Brillat-Savarin
Du nom d’un lieu-dit de la banlieue de la ville
BORN (de) Bertrand – rue
Délibération Municipale1948
Voie nouvelle
Commence et finit dans la rue de Corgnac
Troubadour et guerrier français, Born de Salagnac (Dordogne) vers 1140 UAbbaye cistercienne de Dalon à Sainte Trie (Dordogne) 1215
Poète périgourdin, au style rapide et concis, illustre troubadour de langue limousine, Bertran de BORN, est autant poète que guerrier. Après une vie agitée et riche en conflits armés, il prend l’habit cistercien et se retire à Dalon. Dante, dans « La Divine Comédie » le décrit en personnage de l’Enfer. Bertran de Born aura un fils, du même prénom qui sera tué à la bataille de Bouvines en 1214.
Parmi ses œuvres :Des sirventès (poèmes de circonstance) des partimen (dialogues amoureux), des planhs (chants d’affliction)
BOSSOUTROT Lucien – rue
Délibération Municipale 1970
Anciennement voie B lotissement du Mas-Rome
Relie la rue Lucien Rougerie à la rue Joseph Le Brix
Aviateur limousin Tulle 1890 UParis 1958
Lucien BOSSOUTROT commence sa carrière dans l’aviation commerciale. A ce titre, il organise les lignes Paris-Londres et Paris-Berlin. Grand sportif, il bat le record du monde de vol en altitude en 1919. Il obtient également le record français de distance sans escale et le record mondial du plus grand vol accompli sur aérobus en effectuant la liaison Paris-Casablanca.
BOSSUET – rue
Délibération Municipale 1925
Anciennement rue Sophie
Relie la rue des Frères Bonneff à la rue Jean Dorat
Prélat, orateur et prosateur sacré, Dijon 1627 UMeaux (Seine-et-Marne) 1704
Prélat et écrivain français, Jacques Bénigne BOSSUET, né d’une famille de robe (magistrats), étudie chez les Jésuites, puis est ordonné prêtre en 1652. Docteur en théologie, il apprend de Saint Vincent de Paul les vertus de l’éloquence. Choisi, en 1670, comme précepteur du Grand Dauphin pour lequel il écrit le « Discours sur l’Histoire Universelle ». Il est nommé évêque de Meaux en 1681 ; son talent et son zèle lui vaudront d’ailleurs le surnom d’Aigle de Meaux. Toujours en lutte : les protestants,les jésuites, le quiétisme,le gallicanisme, il s’affirme comme le chef incontesté de l’Eglise de France. Prosateur, Bossuet possède un style vif, imaginatif et résolument classique. On se souvient du début de l’oraison funèbred’Henriette d’Angleterre, première épouse du duc d’Orléans «Madame se meurt ! Madame est morte ! »
Parmi ses œuvres : Sermons – Discours sur l’Histoire Universelle -Histoire des Variations des Eglises Protestantes, Traité de la Concupiscence – Elévation sur les mystères de la religion chrétien – les Oraisons funèbres (Henriette d’Angleterre belle-sœur de Louis XIV « Madame se meurt, Madame est morte » )
BOTREL Théodore – rue
Délibération Municipale 1986
Relie l’allée de Bellegarde à la rue du Petit Bellegarde
Chansonnier français, Dinan (Côtes-du-Nord) 1868, UPont-Aven (Finistère) 1925
D’origine bretonne, issu d’une famille de forgerons, Théodore BOTREL, après une jeunesse difficile, commence sa carrière au café-concert. Il devient célèbre en 1893 grâce à sa chanson La Paimpolaise. Chansonnier aux armées pendant la première guerre mondiale
Parmi ses œuvres : Chansons de chez nous – Chansons de la Fleur de Lys – La paimpolaise – Mon Biniou
BOUCHARDON Edme – allée
Délibération Municipale 1978
Voie nouvelle desservant le lotissement Plein Ciel à Landouge
Donne dans la rue Antoine Coysevox – voie en impasse
Sculpteur et statuaire français, Chaumont (Haute-Marne) 1698 UParis 1762
Egalement dessinateur, né de Jean-Baptiste Bouchardon, sculpteur et architecte à qui il impose sa vocation, Edme BOUCHARDON, après avoir travaillé chez le sculpteur Coustou, séjourne dix ans à Rome avant d’être nommé sculpteur du Roi Louis XV. Ce membre de l’Académie Royale, très épris de l’art grec, y est nommé professeur. Son talent, incontestable, « ne dépasse jamais les bornes du joli » *. Prix de Rome en 1722.
- Bénézit Op.cit. p.207 Vo Bouchardon (Edme)
Parmi ses œuvres : Statue de l’amour taillant son arc dans la massue d’Hercule – La fontaine des saisons rue de Grenelle à Paris – Saint Charles Borromée – Louis XV et le Dauphin au château de Versailles.
BOUCHER Hélène – allée
Délibération Municipale 1963
Voie nouvelle de la cité de la Brégère
Relie la rue du Vélodrome à la rue Louis Blériot
Aviatrice française, Paris 1908 UVersailles 1934
Pilote acrobate, Hélène BOUCHER détient sept records mondiaux avant de mourir accidentellement, à bord d’un Caudron Rafale, pendant un vol d’entraînement.
BOUCHERIE (de la) – rue
Anciennement rue Torte
Reliela place du Poids-Public à la rue Gondinet
Du nom des anciennes activités du quartier, entièrement consacrées à la « boucherie charcuterie triperie ». De ces anciennes activités, un musée de la Boucherie, témoigne encore.
BOUGAINVILLE -rue
Délibération Municipale 1941
Relie la rue Jean Fredon à la rue Elysée Reclus
Navigateur français, Paris 1729 U 1811
Mathématicien, diplomate, Louis-Antoine Comte de BOUGAINVILLE, suit d’excellentes études avant d’embrasser la vocation militaire en 1753. Il participe à la défense du Canada en 1756 sous les ordres de Montcalm puis se tourne vers l’exploration. A bord de la frégate, la Boudeuse, il fait un tour du monde de 1766 à 1769 ; au cours de ce périple il découvre une île de l’archipel Salomon (Australie) qui porte son nom, lequel a également été donné à une fosse marine, profonde de 9140 mètres, dans l’océan pacifique. La fleur exotique, plante grimpante, la bougainvillée – ou bougainvillier – lui doit également son appellation. Il participe à la guerre d’indépendance américaine, reçoitde la Révolution le grade de vice-amiral, mais enfermé pendant la Terreur, il ne doit sa liberté qu’à la chute de Robespierre. L’Empire aussi saura reconnaître ses mérites, le nommant sénateur, puis Comte. Franc-maçon
Parmi ses œuvres : Voyage autour du monde – Traité du calcul intégral –
BOUIN Jean – allée
Délibération Municipale 1966
Commence et finit rue Pierre de Coubertin
Athlète français, Marseille 1888 Uau Champ d’Honneur 1914
Coureur de demi-fond et de fond, Jean BOUIN, établit un record de course à pied, sur 5000 mètres en 1912, qui allait tenir 36 ans. Il s’illustrera aussi sur 10.000 mètres de deviendra recordman du monde de l’heure.
BOULEAUX (des) – allée
Délibération Municipale 1975
Voie nouvelle de la zone résidentielle de Beaubreuil
Donne sur rue des Montarauds – voie en impasse
Arbre de la famille des bétulacées, à l’écorce blanche tachée de noir ; ses feuilles, caduques, sont petites et nombreuses.
BOULLAND Docteur (du) – rue
Délibération Municipale 1934
Anciennement rue de St Priest
Relie la rue du Quai Militaire à la rue Aristide Briand
Limousin 1855 U1932
BOURDELLE Antoine – rue
Délibération Municipale 1968
Voie nouvelle prolongeant l’ancienne impasse Bourdelle
Relie la rue Edgar Quinet au boulevard de Vanteaux
Sculpteur français, Montauban (Tarn et Garonne) 1861 ULe Vésinet (Yvelines) 1929
Egalement peintre et dessinateur, Antoine BOURDELLE, est né d’un père ébéniste, que la misère le conduit à aider dans ses travaux en sculptant des décors de meubles. Après l’Ecole des Beaux-Arts qu’il quitte avec fracas, il se lie d’amitié avec le vétéran de la Commune, Jules Dalou (sculpteur, auteur du Triomphe de la République et du Tombeau de Blanqui). L’ensemble de ses travaux facilite le renouvellement de la nouvelle sculpture, dans la lignée de Rodin.
Parmi ses œuvres : La façade du Théâtre des Champs Elysées à Paris – Le Monument aux morts de 1914-18 à Montauban – Vierge à l’offrande à Niederbrück (Alsace) – Monument à Mickiewicz, Place de l’Alma à Paris – Buste de Rodin ………. Et plus de 1000 statues
è Musée Bourdelle, rue Antoine Bourdelle, Paris
BOURDERY Louis – impasse
Délibération Municipale 1948
Donne sur l’avenue St Surin
Emailleur français, 1852 Mussidan (Dordogne) U1901 Château. d’Oche (Dordogne)
Marie Gabriel Louis BOURDERY, grand artiste émailleur du 19èmesiècle. Protagoniste éminent de l’école historiciste de Limoges, il travaille en polychromie et utilise aussi la technique de la grisaille. Son inspiration est à la fois classique et contemporaine. Sa veuve offrira au Musée Municipal de Limoges, une superbe collection d’émaux, de documents d’archives, de manuscrits et de photos.
Parmi ses œuvres : Nombreux articles sur les émaux et les émailleurs – Les peintures de la crypte de la cathédrale de Limoges (12èmesiècle) – L’orfèvrerie et l’émaillerie limousines au Vatican.
BOURGEOIS Léon – rue
Délibération Municipale 1935
Anciennement avenue des Ruchoux
Relie la rue Brantôme à la rue Jean Macé
Homme politique français, Paris 1851 UChâteau d’Oger (Marne) 1925
Avocat, docteur en droit, philosophe du radicalisme et président de la Ligue de l’enseignement, Léon Victor Auguste BOURGEOIS, est d’abord haut fonctionnaire – préfet de Haute-Garonne en 1885 puis préfet de police (Paris) en 1887 –. Il représente la Marne à la Chambre des Députés, puis au Sénat de 1888 à 1925. Douze fois ministre, il devient Président du Conseil fin 1895, puis Président de la Chambre des Députés de 1902 à 1905 et enfin Président du Sénat de 1920 à 1923 . Il est le premier président de la Société des Nations (1919), qui siège à Genève et qui préfigure l’ONU. Membre de l’Académie des Sciences Morales et Politiques, il reçoit le Prix Nobel de la Paix en 1920. Conseiller d’Etat en service extraordinaire. Franc maçon.
Parmi ses œuvres : Des Travaux publics communaux – Les chemins de fer économiques à voie étroite – La solidarité – L’éducation de la démocratie – Le pacte de la Société des Nations
BOURGOGNE (de) – allée
Délibération Municipale 1958
Voie nouvelle
Donne dans la rues de Brouillebas – voie en impasse
Située à l’Est de la France, la Bourgogne est une ancienne province – habitants, les bourguignons – dont les villes importantes sont : Dijon, (capitale) Mâcon, Nevers, Auxerre. Elle est longtemps partagée entre deux pays : l’Empire Romain Germanique et ce qui allait devenir le Royaume de France. La partie impériale va donner la Franche-Comté (Doubs, Jura, Haute-Saône et Territoire de Belfort) ; l’autre partie rejoint la France en 1361, lors du règne de Jean II le Bon, fils Philippe VI de Valois et de Jeanne de Bourgogne, régente du Duché. A l’origine, pour partie, de l’actuelle région Bourgogne, (Côtes d’Or, Nièvre, Saône et Loire et Yonne) ces pays sont connus pour leurs vins, pour leur élevage bovin (charolais notamment), et leur production forestière. L’industrie occupe une partie importante de ses actifs. .La Bourgogne est également connue par l’importance de ses implantations monastiques : Cluny (910), Cîteaux (1098), Fontenay (1119)… Elle a placé une partie de son avenir dans les pôles de compétitivité suivants : Pôle Nucléaire Bourgogne (fabrication de cuves pour réacteurs nucléaires) ; Vitagora (Activités liées au goût).
BOURLIAGUET Léonce – rue
Délibération Municipale 1979
Voie nouvelle desservant l’îlot 14 de la zone résidentielle de Beaubreuil
Donne dans la rue René Farnier – voie en impasse
Romancier, Thiviers (Dordogne) 1895 UBrive 1965
Fils d’un cordonnier, entré à 15 ans à l’Ecole Normale de Périgueux, Léonce BOURLIAGUET devient, à son époque, le plus jeune inspecteur primaire de France. Il laisse une œuvre dont l’inspiration pacifiste, souvent locale et pleine de saveur, voisine avec ses souvenirs de pédagogue et d’enseignant,
Parmi ses œuvres : Contes du Chabridou – Le Moulin de Catuclade – La longue eau verte –Le berceau périgourdin – Contes de Jeannot lapin
BOURNAZEL (de) Henri – rue
Délibération Municipale 1960
Anciennement Chemin du Sablard
Relie l’avenue du Sablard à la limite de commune Panazol
Officier français, Limoges 1898 U1933 à Bou Gafer (Maroc)
Fils d’un Général de Cavalerie, Henri de Lespinasse de BOURNAZEL (du nom du domaine situé près de Seilhac en Corrèze) vient au monde au 54 de l’avenue Garibaldi. A sa sortie de Saint Cyr en 1919, il s’engage dans la même arme que son père, en 1916, à dix-huit ans. Puis lieutenant dans les spahis, Gouverneur du Tafilalet (région du Sahara Marocain), il est connu pour son intrépidité au feu, ce qui lui vaudrahuit citations à l’Ordre de l’Armée. Il trouve la mort au Maroc dans le Djebel Sagho, en se portant à l’assaut du Bou Gafer, le jour même où il avait été convaincu de retirer sa légendaire tunique rouge que certains jugeaient trop voyante (l’Homme rouge, Bou vista hamina disent les marocains). Henri de Bournazel repose au cimetière de Seilhac en Corrèze. La promotion 32-34 de Saint Cyr porte son nom.
BOURNEVILLE (de) – rue
Délibération Municipale 1947
Anciennement Chemin de l’asile de Naugeat
Relie l’avenue de Naugeat à la limite de commune Isle
Médecin français, Garancières (Eure) 1840 UParis 1909
Psychiatre, Désiré Magloire BOURNEVILLE est élève de l’aliéniste Charcot, à la Salpêtrière. Il effectue des recherches sur l’hystérie et l’épilepsie (sclérose tubéreuse dite Maladie de Bourneville) qui le conduiront à renouveler les conditions de prise en charge médico-pédagogique des enfants atteints de ces affections. Il contribue également à la laïcisation du personnel des hôpitaux
Parmi ses œuvres :Recherches cliniques et thérapeutiques sur l’épilepsie et l’hystérie (1876) – Assistance et éducation aux enfants arriérés (1896).
BOURSEUL Charles – rue
Délibération Municipale 1966
Donne dans la rue Claude Chappe – voie en impasse
Savant français, Bruxelles 1829 USaint Céret (Lot) 1912
Employé dans l’administration des Postes et Télégraphes, Charles BOURSEUL est à l’origine de la transmission électrique dela parole et invente par-là même le téléphone en 1854.
BOURVIL André – rue
Délibération Municipale 1979
Voie nouvelle desservant le lotissement de la Bastide
Relie la rue Raimu à la rue Harry Baur
Acteur français, 1917 Pretot-Vicquemare (Seine Maritime) U1970 Paris
Ayant refusé d’être instituteur, André Robert Raimbourg, dit BOURVIL, cultivateur puis boulanger, chanteur enfin, mélange harmonieusement le comique au premier degré de ses chansonnettes, et une grande sensibilité, ce qui lui vaut un franc succès. Ses nombreux rôles tant dans les opérettes, qu’au théâtre et au cinéma ne font qu’accroître sa notoriété. Prix d’interprétation au Festival de Venise pour son rôle dans « La traversée de Paris »
Parmi ses rôles :Pas si bête – Le Trou normand – Poisson d’avril – Les trois mousquetaires- La traversée de Paris – Le Bossu – Les Misérables – La jument verte – Fortunat – Le Corniaud – La Grande Vadrouille – Le cerveau – Le cercle rouge – Le Passe muraille – Le miroir à deux faces – Le mur de l’Atlantique – Un drôle de paroissien –
Parmi ses chansons :Lescrayons – La tactique du gendarme – A bicyclette – Salade de fruits –
BOUTAUD Michel – rue
Délibération Municipale 1978
Voie nouvelle desservant le lotissement Plein Ciel à Landouge
Relie la rue du Mas-Bilier à la rue du Sergent Morange
Elu municipal limousin, Limoges 1887 U1952
Agriculteur, Michel BOUTAUD est élu adjoint spécial de la section communale de Landouge en 1935. Il conservera ce poste jusqu’en Mars 1941.
BOUVREUILS (des) – allée
Délibération Municipale 1974
Donne dans la rue des Crouzilloux – voie en impasse
Petit oiseau de la famille des fringillidés, au plumage noir et gris agrémenté de rose sur la poitrine, qui tient son nom de « petit bouvreuil » « petit bouvier » car il suit les bœufs de labour pour manger les vers dans le sillon. Son chant, très pur, se compose uniquement de trois notes.
BRACHAUD (de) – avenue
Délibération Municipale 1980
Voie nouvelle du lotissement les Coteaux de Brachaud
Donne sur la RN 520 – voie en impasse
Du nom d’un lieu-dit, site d’une villa gallo-romaine
BRAILLE – rue
Délibération Municipale1966
Donne dans la rue Pierre et Marie Curie – voie en impasse
Inventeur français, Couvray (Seine-et-Marne) 1809 UParis 1852
Fils d’un bourrelier, Louis BRAILLE , professeur à l’Institution Royale des Jeunes Aveugles de Paris – rue St Victor -, lui-même aveuglé accidentellement, à l’âge de trois ans, invente un alphabet pour aveugles, utilisé pour toutes les langues et dans le monde entier. Chaque élément de cette nouvelle écriture (63 combinaisons) comporte un à six points en relief, disposés dans un petit rectangle, pouvant être lu avec le bout des index (tactilité). Il trouve même plus tard, le moyen d’appliquer « le Braille » à la notation musicale. Il est inhumé au Panthéon en 1952.
Parmi ses œuvres : Procédé pour écrire les paroles, la musique et le plain-chant au moyen de points, à l’usage des aveugles et disposé pour eux –
BRANLY Edouard – rue
Délibération Municipale 1960
Relie la rue de Solignac à la rue Edison
Physicien français, Amiens 1844 UParis 1940
Savant et médecin, élève de l’Ecole Normale Supérieure, Edouard BRANLY est reçu docteur ès sciences en 1873 puis devient professeur de sciences physiques de 1875 à 1927, à l’Institut Catholique de Paris. Il imagine le radioconducteur qui permet de capter les ondes hertziennes. On lui doit aussi l’invention des tiges métalliques reliées à un émetteur, connues aujourd’hui sous le nom d’antennes. Branly est reçu à l’Académie des Sciences en 1911.
Parmi ses œuvres : Etudes des phénomènes électrostatiques dans les piles
BRANTOME – rue
Délibération Municipale1925
Anciennement nommée chemin de Saint Gence
Relie l’avenue Montjovis à l’avenue des Ruchoux
Ecrivain français, Château de Bourdeille (Dordogne) 1540 ? U1614
Narrateur et chroniqueur, Pierre de Bourdeille, Seigneur et Abbé de BRANTOME, doit renoncer, à la suite d’une chute de cheval, à la carrière militaire où il s’est longtemps illustré, Il occupe ses loisirs forcés à conter, dans un style coloré, les échos, les anecdotes, souvent romancés, de la Cour des Valois.
Parmi ses œuvres :Vie des dames illustres – Vie des dames galantes – Vie des hommes illustres et des grands capitaines – Anecdotes touchant les duels –
BRAQUE – rue
Délibération Municipale 1962
Commence et finit dans l’allée Georges Seurat
Peintre français, Argenteuil (Yvelines) 1882 UParis 1963
Fils d’un peintre en bâtiment à qui il emprunte certains tours du métier, Georges BRAQUE s’essaye au fauvisme, sous l’influence de Matisse et de Derain. Mais « A l’effusion colorée, il préfère la construction » *, ce qui le conduit, en compagnie de son ami Picasso, au cubisme. Grâce à son premier métier, il fait des imitations de bois, de marbre, fait de la lettre d’enseigne. Il obtient, en 1948, le Grand Prix de la biennale de Venise. Egalement auteur de bijoux dont beaucoup prennent leur inspiration dans la mythologie classique, on lui doit aussi des maximes publiées sous forme de « cahiers », la poésie faisant partie de son art.
Parmi ses œuvres :L’Usinedu Rio Tinto à l’Estaque – Le quotidien (papier collé et fusain) – Les poissons noirs – Atelier V –
* Grand Larousse Universel Vol 2 Op.cit. p.1466 Vo Braque
BRASSENS Georges – rue
Délibération Municipale Février 2002
Relie la rue des Landes à un chemin rural non dénommé
Chanteur, compositeur français, Sète (Hérault) 1921 USt Gély du Fosc (Hérault) 1981
Fils de maçon, Georges BRASSENS, interrompant ses études, travaille tout d’abord comme tourneur chez Renault. En 1944, fuyant lors d’une permission le STO, il trouve asile chez « Jeanne » et chez « l’Auvergnat »… Après l’achat d’une guitare et des débuts difficiles, il va se produire dans des cabarets, à Montmartre, notamment chez Patachou qui sera sa bonne fée. En 1954 (Premier Prix Charles Cros) il est consacré à l’Olympia et à Bobino où il chantera à 15 reprises. En 1965, il triomphe à l’ABC et reçoit, en 1967, le prix de poésie de l’Académie Française. Immense poète, timide, à la sensibilité exacerbée et attachante.
Parmi ses oeuvres : La mauvaise réputation – Le gorille – La chasse aux papillons – Brave Margot – J’ai rendez-vous – Il n’y a pas d’amour heureux –-– Auprès de mon arbre – Je me suis fait tout petit- Suppliques pour être enterré sur la plage de Sète – La non demande en mariage – Les copains d’abord pour le film «Les copains » – Heureux qui comme Ulysse pour le film homonyme – La musique du film « Le drapeau noir flotte sur la marmite – Egalement un ouvrage publié aux Editions Seghers dans la collection « Poètes d’aujourd’hui ».
BRASSERIE (de la) – rue
Délibération Municipale 1880
Relie la rue François Perrin à la rue Louis Casimir Ranson
Du nom d’une entreprise locale, fabriquant de la bière
BRASSEUR Pierre – rue
Délibération Municipale 1982
Lotissement du Mas Neuf à Landouge
Relie la rue Fernandel à l’avenue de Landouge
Acteur français, Paris 1905 UBrunico (Italie) 1972
Comédien, né de parents comédiens, Pierre Espinasse, dit Pierre BRASSEUR découvre sa vocation en voyant Maurice Chevalier jouer « Dédé » aux Bouffes Parisiens. Il suit les cours de Harry Baur et de Fernand Ledoux. Et se produit tout d’abord au cinéma. Il abandonnera les rôles de joli garçon grâce au film « Les enfants du paradis », en changeant totalement son style. Grâce à son talent, à sa voix particulière, à son regard indéfinissable, il n’allait pas quitter l’affiche… Epoux en premières noces de la comédienne Odette Joyeux dont il aura un fils, Claude qui sera lui-même comédien.
Parmi ses films : Quai des brumes – Le Diable et le Bon Dieu – Les enfants du Paradis – Les portes de la nuit – Barbe Bleue – Les amants de Vérone – La vie de château – La Tour de Nesle – Porte des lilas – Quai des brumes – Le dialogue des carmélites –Les grandes familles –
BREGEFORT (de) – impasse
Délibération Municipale 1935
Anciennement chemin de Brégefort
Donne sur l’avenue Montjovis
Du nom probable d’un lieu-dit
BREGERE (de la) -rue
Délibération Municipale 1910
Anciennement rue du Général du Bessol, partie du Chemin de la Brégère (1908)-
Relie la rue Aristide Briand à l’avenue du Général Leclerc
Du nom probable d’un lieu-dit où pouvait être située une bergerie.
BREGUET Louis – rue
Délibération Municipale1925
Anciennement rue Brisefer
Relie l’avenue du Parc au boulevard de Beaublanc
Aviateur français, Paris 1880 USaint Germain en Laye (Yvelines) 1955
Avionneur, descendant d’une lignée d’horlogers et d’inventeurs d’origine suisse, Louis BRÉGUET, reçu major à l’Ecole Supérieure d’Electricité de Paris, est un pionnier de la Construction Aéronautique française. N’invente-t-il pas le Gyroplane composé de quatre manèges d’ailes planantes, animées de mouvements circulaires, qui s’arrachera du sol en 1907 … En 1909, Bréguet réalise ses premières performances en vol et devient détenteur, en 1910, du record du monde de vitesse en avion avec passagers, sur un parcours de 100 kilomètres. Lors de la première Guerre Mondiale, la construction de l’avion « Bréguet XIV », produit à plus de 8000 exemplaires, contribue de façon décisive à la victoire des Alliés. Le Bureau d’Etudes Louis Bréguet reste actif jusqu’en 1967.
BREL Jacques – rue
Délibération Municipale 1987
Commence et finit dans la rue Fernandel
Auteur compositeur, interprète belge, Bruxelles 1929 UBobigny 1978
Fils d’un industriel fabricant de cartons, Jacques BREL, reçoit une sévère éducation. Il commence la composition en 1950 et chante en public à la Rose Noire en 1953. En tant qu’auteur, il excelle dans la description de scènes intimistes et réalistes ; en tant qu’interprète la véracité de son ton émeut. Malgré un succès jamais démenti, il fait ses adieux à la scène en 1966, se consacrant désormais au cinéma, cela jusqu’en 1975, date à laquelle il se retire aux Iles Marquises.
Parmi ses œuvres : Ne me quitte pas – La valse à mille temps – Les Flamandes – Ce plat pays qui est le mien – Les Bourgeois – Quand on a que l’amour – Les Bourgeois – Madeleine – Les vieux – Au suivant – Armsterdam – Vesoul –
Au cinéma : Les risques du métier – Mon oncle Benjamin – L’aventure c’est l’aventure – Don Quichotte de la Manche – L’emmerdeur – Le far west
BREMONTIER – rue
Délibération Municipale 1925
Anciennement Nouveau chemin du Puy-las-Rodas
Relie la rue du Mas-Bouyol à la rue du Puy las Rodas
Ingénieur français, Le Tronquay (Rouen) 1738 UParis 1809
Bienfaiteur des villages landais, Nicolas-Thomas BRÉMONTIER sauve ceux-ci de la disparition, à partir de 1784, en fixant les dunes du golf de Gasgogne, à l’aide de semis d’oyats (graminacées) et de pins maritimes. A sa mort 2500 hectares ont déjà été ensemencés. Inspecteur général des Ponts et Chaussées
Parmi ses œuvres : Mémoires sur les dunes
BRETAGNE (de) – rue
Délibération Municipale 1958
Voie nouvelle du lotissement Baticoop « Ma province »
Relie la rue de Brouillebas à la rue de Provence
Située à l’Ouest de la France, la Bretagne est une ancienne province – habitants, les bretons – dont les villes importantes sont : Rennes (capitale) Brest, Quimper, St Brieuc, Vannes. Devenue région, elle regroupe les départements des Côtes d’Armor, du Finistère, de l’Ille et Vilaine et du Morbihan, ayant dû abandonner à regret la Loire Atlantique à la région dite des Pays de Loire. La guerre de succession de Bretagne au milieu du 14ème siècle, ouvre la voie à une nouvelle famille, après celle des Dreux, issue de Jean de Montfort. C’est sa dernière descendante, la duchesse Anne qui, épousant successivement Charles VIII en 1491, puis son cousin Louis XII en 1499, ouvrira la voie du rattachement du duché à la France. Cette union sera totale avec François 1er en 1532. La région est connue pour sa pêche (45 % des prises française), ses cultures fruitières et maraîchères, et pour son élevage cheptel animal (bovin et porcin). L’industrie n’y est pas absente : électronique, chimie, confection, agro-alimentaire… Le tourisme complète l’économie de la région. La Bretagne a placé une partie de son avenir dans les pôles de compétitivité suivants : SEA-NERGIE (Océanographie, Constructions Navales, Pêche) ; Sciences et technologie de la mer appliqués à la sécurité, à la sûreté et développement durable, Images et Réseaux (Electronique et Télécommunications) ; Viandes et produits carnés ; Valorial, l’aliment de demain.
BRETAGNE Léonard – rue
Délibération Municipale 1981
Relie l’avenue de Beaune à la rue de Pillet
Artisan limousin, Beaune les Mines (Hte Vienne) 1868 U1945
Léonard BRETAGNE est menuisier. Il est maire de sa ville natale de décembre 1919 jusqu’en Mai 1929.
BRETON André – allée
Délibération Municipale 1984
Lotissement de la Garde
Donne dans la rue de Solignac – voie en impasse
Ecrivain français, Tinchebray (Orne) 1896 UParis 1966
« Pape du Surréalisme », fils de gendarme, André BRETON, après des études de médecine, et sa mobilisation dans un centre de neuropsychiatrie, rêve d’une libération totale de l’individu aussi bien en art qu’en politique. Il étudie les théories de Freud, de Dada, de Charles Fourier… Il pose les principes de sa doctrine dans trois manifestes (1924 – 1930…) d’où émerge le programme « transformer le monde, changer la vie, refaire de toutes pièces l’entendement humain ». On note dans ses amitiés :Philippe Soupault, Eluard, René Char.
Parmi ses œuvres : Nadja – Les Manifestes du Surréalisme – Position politique du surréalisme – l’Anthologie de l’humour noir – Les pas perdus – L’amour fou
BRETTES (de) – rue
Délibération Municipale
Relie le cours Jourdan à la rue d’Isly
Du nom de mademoiselle de BRETTES, directrice d’une école de jeunes filles et propriétaire d’importants terrains dans le quartier, terrains sur lesquels, à son décès, sera réalisée une importante opération d’urbanisme
BRIANCE (de la) – rue
Délibération Municipale1960
Relie la rue de la Maulde à la rue Roger Salengro
Cours d’eau long de 55 à 60 kilomètres, affluent de la rive gauche de la Vienne, la BRIANCE prend sa source au pied du mont Gargan (731 mètres). Elle résulte de la jonction de la Grande Briance et de la Petite Briance prenant chacune leur source à l’est de Saint-Germain-les-Belles. Elle arrose Pierre-Buffière, Le Vigen, Solignac avant de rejoindre la Vienne à l’Aiguille. Le cours d’eau est chanté par les Limousins dans la célèbre romance de François Sarre pour la musique et Joseph Mazabraud pour le texte.
BRIAND Aristide – rue
Délibération Municipale 1935
Anciennement route d’Ambazac
Relie la place Maison-Dieu à la rue de la Basse
Homme politique et diplomate français, Nantes 1862 UParis 1932
Fils d’aubergiste, avocat de formation, orateur de grand talent, Aristide BRIAND fait, très tôt, le choix du socialisme et du syndicalisme. Journaliste, à partir de 1893 au journal « La Lanterne », il soutient l’idée d’une grève générale, tout en se faisant le défenseur de ses amis politiques. Elu en 1901 secrétaire général du Parti Socialiste français qu’il contribue à fonder avec Jaurès. Député de 1902 à 1932, il sera rapporteur de la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat (1905). Vingt-cinq fois ministre, (aux Affaires Etrangères de 1926 à 1932) dont onze au titre de la présidence du Conseil, BRIAND ne quittera plus l’arène politique, faisant le choix de la collaboration internationale et du désarmement comme voie vers la paix (Pacte Briand-Kellogg 1928). Il reçoit le Prix Nobel de la paix en 1926et sera honoré de funérailles nationales. Franc-maçon au Grand Orient de France.
BRILLAT-SAVARIN – impasse
Délibération Municipale 1925
Voie nouvelle
Donne la rue Michel Chevalier
Gastronome français, Belley (Ain) 1755 + Saint Denis (Seine-Saint Denis) 1826
Issu d’une famille de magistrats et haut magistrat lui-même, écrivain, Jean Anthelme BRILLAT-SAVARIN, un temps avocat, est député du Thiers Etat à la Constituante, Président du Tribunal Civil de l’Ain… avant de fuir la Terreur à Lausanne puis en Amérique. A son retour en France, il exerce des fonctions qui le conduiront jusqu’à la Cour de Cassation. Epicurien, il doit sa célébrité à la publication qu’il fait, en 1826, de la « Physiologie du Goût » : « dis-moi ce que tu manges, je te dirais ce que tu es ». Certains de ses aphorismes sont parvenus jusqu’à nous, tels : « un dessert sans fromage est une belle à qui il manque un œil » « On devient cuisinier, mais on naît rôtisseur »
Parmi ses œuvres : Physiologie du goût ou méditations de gastronomie transcendante, ouvrage théorique, historique et à l’ordre du jour, dédié aux gastronomes par un professeur, membre de plusieurs sociétés littéraires et savantes »
BRIQUET Georges – rue
Délibération Municipale 1968
Relie l’avenue du Président René Coty au boulevard de la Borie
Reporter sportif, Limoges 1898 + 1968
Après des études à l’Ecole de Commerce et d’Industrie de Limoges, Georges BRIQUET commence une carrière en entrant à « La Gazette du Centre » en 1922 dans laquelle il brillera pendant plus de trente ans, plus particulièrement dans le reportage sportif. Déporté à Dachau (Allemagne ) pendant la Seconde Guerre mondiale, Georges Briquet Briquet devient à son retour (1 945) chef du service des sports de la radio nationale (RDF puis RTF à partir de 1949 ) suivant notamment pour la radio le Tour de France pendant vingt-six années.
BROCA – rue
Délibération Municipale 1925
Anciennement Chemin de la Conque N°234
Donne dans la rue de la Conque – voie en impasse
Chirurgien français, 1824 Ste Foy la Grande (Gironde) + Paris 1890
Professeur de pathologie à la Faculté de Médecine de Paris, figure éminente de l’anthropologie moderne, Pierre Paul BROCA se consacre à l’étude du cerveau en localisant en particulier le langage, dans la troisième circonvolution frontale gauche. Depuis, celle-ci est dite « circonvolution de Broca » et l’aphasie motrice, issue d’une lésion de cette circonvolution, « aphasie de Broca ». Fondateur de la Revue d’anthropologie.
Parmi ses œuvres : Instruction générale pour les recherches anthropologiques – L’ordre des primates -Mémoires d’anthropologie–
Relie la rue Thimonnier à l’avenue de Beaubreuil
Physicien français, Dieppe (Seine Maritime) 1892 ULouveciennes (Yvelines) 1987
Issu d’une famille noble venue du Piémont installée en France depuis 1634, le Prince Louis de BROGLIE écrivain scientifique, étudie la physique mathématique qui le conduira à sa thèse de doctorat d’Etat « Recherches sur la théorie de quanta ». Fondateur de la mécanique ondulatoire (à toute particule correspond une onde), il est nommé professeur à la Faculté des Sciences en 1928 et reçoit le Prix Nobel en 1929. Une importante activité de recherches et de vulgarisation lui ouvrira les portes de l’Académie des Sciences en 1933, puis de l’Académie Française (1erfauteuil) en 1944.
Parmi ses œuvres : Ondes et corpuscules – La physique nouvelle et le quanta – Optique ondulatoire et corpusculaire…
BRONGNIART – rue
Délibération Municipale
Relie la rue de l’Ostende à la rue Victor Thuillat
Minéralogiste et géologue français, Paris 1770 V1847
Fils d’un architecte, Alexandre BRONGNIART est nommé Ingénieur des Mines en 1794 ; puis Professeur d’Histoire Naturelle à l’Ecole Centrale des Quatre Nations. Directeur de la Manufacture de Sèvres en 1800, il y fait renaître l’art de la peinture sur verre. Académicien des Sciences en 1815. Membre de l’Académie des Sciences. Franc-maçon.
Parmi ses œuvres : Essais d’une classification naturelle des reptiles – Traité élémentaire de minéralogie – Description géologique des environs de Paris – Traité des arts céramiques–
BROSSET Général – rue du
Délibération Municipale 2000
Ensemble Le Jardin des Cèdres
Donne dans la rue Coutheillas – voie en impasse
Militaire français, Buenos Aires (Argentine) 1888 UChampagney (Hte Saône) 1944
Né dans une famille de magistrats lyonnais, Diego BROSSET s’engage à 17 ans dans un bataillon de chasseurs à pied. Il rejoint à la fin de la guerre l’Infanterie Coloniale où, avec un sens aigu de la psychologie, il servira aux confins algéro-tunisien, en Mauritanie et en A.O.F. Affecté au Ministère de la guerre, il est en poste à l’étranger lorsqu’il rejoint le général de Gaulle à Londres, dès 1940, ce qui lui vaudra d’être condamné à mort par contumace par un tribunal militaire du gouvernement de Vichy. Il combattra, de la Libye au Rhin, à la tête d’une brigade d’infanterie motorisée (Général de Brigade du 1erJuin 1943), puis de la 1èreDivision française libre. Il libère Toulon le 21 Août 1944, puis Lyon, la ville de sa famille, enfin Autun, le 8 Septembre de la même année. Il meurt accidentellement en se rendant au front. Compagnon de la Libération, Commandeur de la Légion d’Honneur.
BROSSOLETTE Pierre – rue
Délibération Municipale1944
Anciennement avenue de l’Abattoir
Relie la rue Ferdinand Buisson à la place Gustave Philippon
Homme politique, journaliste, résistant, Paris 1903 U1944
Etudiant brillant (Ecole Normale Supérieure) professeur agrégé d’histoire, licencié en droit, journaliste au Populaire et au radio journal de France dont il dirige la rubrique « politique étrangère ». Pierre BROSSOLETTE est membre du parti socialiste depuis 1928. Il est l’un des premiers adeptes de la Résistance sous le nom de Brumaire. Nommé Conseiller politique du Général de Gaulle en 1942, intervenant à la radio de Londres alors interdite en France, il n’hésite pas à se faire parachuter plusieurs fois, en France occupée, où il promeut l’idée, chère aussi à Jean Moulin, du Conseil National de la Résistance. Compagnon de lutte du Colonel De Wavrin, dit Passy, chef des Services Secrets de la France Libre, Pierre BROSSOLETTE sera arrêté le 5 Janvier 1944 par une patrouille allemande. Torturé pendant trois jours, il n’hésite pas à se jeter du cinquième étage, de la cage d’escalier de l’immeuble où il est prisonnier, pour ne trahir personne par des aveux qu’il n’aurait pu retenir ; il souffrira 18 heures d’agonie. Son nom est gravé sur le mur du fond du chœur du Panthéon. Compagnon de la Libération. Franc-maçon initié à la Grande Loge de France. Membre du G.O.D.F.
BROUILLEBAS (de) – rue
Délibération Municipale
Relie la rue de Bellac à la rue Halévy
Du nom d’un lieu-dit, situé à peu de distance de la ville
BROUSSAIS – passage
Délibération Municipale 1966
Commence et finit dans la rue Braille
Médecin militaire français, Saint Malo (Ile et Vilaine) 1772 VVitry (Val de Marne) 1838
Servant en tant que volontaire la Révolution, celle-ci une fois finie, François Joseph Victor BROUSSAIS étudie la médecine et devient chirurgien de la Marine. Se penchant un temps sur l’étude de la phtisie pulmonaire, il découvre sa véritable voie en consacrant ses recherches à l’irritabilité des tissus. Ceux-ci, comme toute matière vivante ont une propriété en commun : la contractilité, mise en jeu par l’air, par la lumière, par le sang (médecine physiologique). Fondateur de l’Ecole Physiologique. Ses cendres sont à Paris, au Val de Grâce.
Parmi ses œuvres : Examen des doctrines médicales – Traité de l’irrationnel et de la folie – Histoire des inflammations chroniques
BROUSSEAU – rue
Délibération Municipale 1926
Anciennement rue Pothier
Commence et finit place Winston Churchill
Architecte français, Hte Vienne entre 1732 et 1735 VNormandie 1797
Fils de charpentier, Joseph BROUSSEAU, d’abord tailleur puis appareilleur de pierres, est né à Limoges sur le territoire de la paroisse Saint Maurice. Mgr Louis-Charles du Plessis d’Argentré lui confie la réalisation du nouveau Palais de l’Evêché (1766-1773) ce qui va lui attirer un grand nombre de commandes, tant à Limoges que dans les environs. Lorsque le frère aîné de son protecteur devient évêque de Sées, il est chargé de construire son nouveau palais épiscopal.
Parmi ses œuvres : Musée de l’Evêché – – Siège de la Banque de France – la Maison Bourdeau à l’angle de la rue du Consulat, et de la rue Cruche d’Or – La Chapelle du Couvent de la Visitation – Le corps de logis principal du Lycée Gay-Lussac – Le couvent des Augustins de Mortemart – Hôtel de Rigoulène à St Léonard de Noblat , les châteaux de Bauvais, de la Cosse, de Lavergne, de Thouron, de Sagne, du Salvanet, et de Fleuret en Normandie
BUCOLIQUES (des) – allée
Délibération Municipale 1979
Voie nouvelle desservant l’îlot 13 de la Z.A.C. de Beaubreuil
Donne dans la rue de l’Enéide – voie en impasse
Titre d’un ensemble de dix poèmes du poète latin Virgile, composés entre 42 et 39 avant J.C. Composées en vers, sur le modèle des poésies champêtres, les Bucoliques sont l’occasion, pour leur auteur, de faire la place à une philosophie et une morale prônant une harmonie parfaite avec la nature. C’est d’ailleurs ce sens donné aujourd’hui à l’adjectif : bucolique (du grec boukolikos…pasteur).
BUFFON – rue
Délibération Municipale 1925
Voie nouvelle
Relie la rue du Champ Dorat à la rue de la Convention
Naturaliste et philosophe français, Montbard (Côtes d’Or) 1707 UParis 1788
Ecrivain français, Georges Louis Leclerc, Comte de BUFFON, de noblesse terrienne bourguignonne, est fait Comte de BUFFON en 1777. Après des études chez les Jésuites, il publie quelques écrits d’histoire naturelle. Il intègre l’Académie des Sciences en 1739, il est nommé Intendant du Jardin du Roi (Jardin des Plantes) la même année. En collaboration de Guénau de Montbéliard et Daubenton, il publiera, de 1749 à 1789, son Histoire Naturelle en 36 volumes qui traite de l’ensemble du monde animal. Académicien des Sciences en 1739, il entre à l’Académie française (1er fauteuil) en 1753.
Parmi ses œuvres :Théoriede la Terre – Epoques de la Nature – Histoire naturelle – Discours sur le style (prononcé lors de sa réception à l’Académie Française). Article « Nature » dans l’Encyclopédie
BUGEAUD – cours
Délibération Municipale
Relie l’avenue du Général de Gaulle à l’avenue Garibaldi
Maréchal français, Limoges 1784 UParis 1849
Originaire d’une famille noble paternelle et maternelle, marquis de la Piconnerie, baptisé en l’église Saint-Pierre-du-Queyroix Thomas Robert BUGEAUD, est fait Duc d’Isly en raison de sa victoire sur Abd-el-Kader. Il sert comme simple caporal à Austerlitz. Il est nommé colonel en 1815, pendant les Cent Jours, ce qui lui vaut l’exil dans son domaine agricole du Périgord, au second retour de Louis XVIII. Rappelé au service par Louis-Philippe, il rétablit l’ordre face aux émeutiers en 1834, ceux de la rue Transnonain en particulier. Il sert victorieusement en Afrique du Nord puis il est élevé au grade de lieutenant général. Elu député d’Excideuil en Dordogne, puis nommé Gouverneur Général de l’Algérie par le président du Conseil Thiers en 1840 et enfin Maréchal en 1843. En 1847, vainqueur d’Abd-el-Kader – émir d’Algérie qui mène la guerre sainte contre les français – il n’en demande pas moins son rappel à Paris où les aléas de la vie politique ne lui permettront pas une réussite complète. La marche des zouaves « La casquette du Père Bugeaud » est restée célèbre ; de même que sa devise ense et aratro (par l’épée et par la charrue). Décédé du choléra, il est inhumé aux Invalides. Franc-maçon
Parmi ses œuvres : Aperçus sur quelques détails de la guerre – De l’établissement de légions de colonnes militaires dans les possessions françaises du nord de l’Afrique– L’Algérie, des moyens de conserver et d’utiliser cette conquête – Instructions pratiques du Maréchal Bugeaud pour les troupes en campagnes –
BUISSON (du) – avenue
Délibération Municipale 1973
Relie l’avenue Dominique Larrey à la limite de commune Isle
Du nom probable d’un lieu-dit
BUISSON Ferdinand – rue
Délibération Municipale 1935
Anciennement faubourg Croix-Mandonnaud
Relie l’avenue Baudin à la rue Pierre Brossolette
Pédagogue français, Paris 1841 UThieuloy Saint Antoine 1932
Homme politique, agrégé de philosophie, Docteur ès Lettres, Ferdinand Edouard BUISSON, de confession protestante et de conviction républicaine et pacifiste, s’exile en Suisse par opposition au Second Empire. Nommé en 1879 directeur de l’Enseignement primaire, par le ministre Jules Ferry qu’il aide à rédiger les textes qui constitueront les bases de l’école primaire laïque, il supervise dans le même temps la publication d’un dictionnaire de pédagogie. Il est nommé professeur de Pédagogie à la Sorbonne en 1896. Favorable à la révision du procès Dreyfus, il devient président de la Ligue des Droits de l’Homme (1914-1926). Elu député radical-socialiste de Paris (1902-1924), il obtient le Prix Nobel de la Paix en 1927.
Parmi ses œuvres : Le Dictionnaire Pédagogique – La religion la morale et la science – La foi laïque –
BUTTE (de la) – rue
Délibération Municipale
Relie la rue du Petit Treuil à la rue Ronsard
Par référence à la déclivité du terrain
BUXEROLLES (de) – rue
Délibération Municipale 1966
Chemin d’exploitation sis entre le CVO n°10 et le CVO n° 82, formant une voie nouvelle de l’ensemble HLM de Buxerolles
Relie la rue du Mas-Giguou à la rue Francisco Ferrer
Nom d’un lieu-dit situé à peu de distance de la ville
C
CAFFIERI Jean-Jacques – rue
Délibération Municipale 1972
Donne dans la rue Rude – voie en impasse
Sculpteur français, Paris 1725 U1792
D’une famille de sculpteurs et de fondeurs ciseleurs d’ascendance italienne, Jean-Jacques CAFFIERI, élève de l’école française, obtient Prix de Rome en 1748, il est reçu à l’Académie Royale en 1759. Il a, pour spécialité artistique, le portrait et il réalise de nombreux bustes et statues.
Parmi ses œuvres : Statues de Corneille, de Molière, de Voltaire, de Rotrou (à l’Institut) – Rameau Helvétius (Palais de Versailles) -Le Buste du chanoine Pingré (au Louvre) – Sainte Trinité
CAILLIÉ René – rue
Délibération Municipale 1955
Voie nouvelle de la Cité des Coutures
Relie l’avenue Locarno à l’avenue des Coutures
Explorateur français, Mauzé (sur le Mignon) (Deux-Sèvres) 1799 V (Charente Maritime) 1838
La lecture de « Robinson Crusoé » donne à René CAILLÉ le goût de l’exploration. Dès lors sa vie ne sera qu’une suite de voyages : Sénégal, Guadeloupe… Désireux de gagner Tombouctou (actuel Mali), il s’initie pendant une année à l’arabe et aux pratiques de l’Islam en se faisant passer pour un ancien esclave égyptien. Ce voyage accompli avec ce succès, CAILLE se consacre ensuite à mettre en ordre ses souvenirs de voyages qui seront publiés sous le titre « Journal d’un voyage à Tombouctou et à Djenné, dans l’Afrique Centrale »
CALANQUES (des) – allée
Délibération Municipale 1961
Donne sur le boulevard de la Corniche – voie en impasse
Crique ou petite baie servant d’abri temporaire aux pêcheurs de la mer Méditerranée. Nom donné également à plusieurs petits ports.
CALLOT Jacques – allée
Délibération Municipale 1982
Lotissement de Beaune les Mines
Donne dans la rue Marie Laurencin – voie en impasse
Peintre et graveur lorrain, Nancy 1592 U1635
Dessinateur, Jacques CALLOT, incontestablement marqué par la formation reçue en Italie dès son plus jeune âge, après quelques aventures rocambolesques, est surtout connu pour ses eaux-fortes auxquelles il se consacrera presque totalement à partie de 1617. On lui doit l’utilisation du « vernis dur » des orfèvres et des luthiers, en lieu et place des « vernis tendre », jusque-là utilisé par les aquafortistes. Ses œuvres, environ 1500 planches, témoignent d’un profond réalisme dû à un sens rigoureux de l’observation et d’une attention particulière au peuple toujours victime des conflits de l’époque. Callot aura une très grande influence sur les graveurs du 17èmesiècle
Parmi ses œuvres : Les Gueux – Siège de La Rochelle – Les Misères de la guerre – Les supplices – La tentation de Saint-Antoine
CALMETTE Albert -rue
Délibération Municipale 1969
Anciennement et pour partie rue Firrmin Delage
Relie le boulevard du Mas-Bouyol à la rue de la Perdrix
Bactériologiste français, Nice 1863 UParis 1933
Médecin de la Marine, Albert CALMETTE est le fondateur de l’Institut Pasteur de Saigon puis de celui de Lille, avant d’être nommé sous-directeur de l’Institut Pasteur de Paris. Il découvre, avec le vétérinaire et biologiste Guérin, la méthode de vaccination des nouveaux nés contre la tuberculose (B.C.G.bacille Calmette Guérin). Membre de l’Académie de Médecine et de l’Académie des Sciences.
CALVAIRE (du) – rue
Délibération Municipale
Relie le boulevard des Petits Carmes à la rue de l’Orme
Le Calvaire est le lieu de la crucifixion du Christ où il expire entouré de deux larrons, eux-mêmes crucifiés. Dans le langage courant, calvaire est employé dans le sens de souffrance vive et durable. A partir du Moyen-âge, des monuments, appelés « calvaires » sont édifiés à l’entrée des villes ou villages, près des églises ou des cimetières, aux croisements de certains chemins… ce qui était le cas ici.
CAMARGUE (de la) – allée
Délibération Municipale 1961
Donne sur le boulevard Vauban – voie en impasse
Région de France de 75.000 hectares, située dans le delta du Rhône et qui tire son nom d’une divinité locale Camars. Cette contrée formée d’alluvions, est riche en marécages et en étangs. Grâce à une faune et une flore intéressante et diversifiée, la Camargue est en partie protégée. On y trouve de grands élevages de chevaux et de taureaux ainsi que la culture du riz. Le charmant village des Saintes-Maries-de-la-Mer a contribué à un développement touristique.
CAMBACERES – rue
Délibération Municipale 1925
Voie nouvelle
Relie la rue d’Antony à la rue Meissonier
Homme d’état français, Montpellier 1753 UParis 1824
Jurisconsulte, Jean-Jacques Régis duc de CAMBACERES est un conventionnel qui votera la mort du Roi Louis XVI, avec réserve. Cet homme saura s’adapter aux passions de son temps : Conseiller à la Cour des Comptes de Montpellier, rédacteur des cahiers de la noblesse de Montpellier, pendant la Révolution il deviendra président du Tribunal criminel de l’Hérault, Deuxième Consul après le 18 Brumaire, il présidera le Sénat et sera titré duc de Parme. Il participera grandement à la rédaction du Code Civil en en signant le discours préliminaire. Fidèle à Napoléon pendant les Cent Jours, exilé comme régicide en 1815, il reviendra en France dès 1818 mais terminera sa vie dans l’obscurité. Franc-maçon.
CAMBUSES (des) – avenue
Délibération Municipale 2001
Donne dans la rue Pierre Mendès France – voie en impasse
Du nom probable d’un lieu-dit
CAMELIAS (des) – rue
Délibération Municipale 1956
Relie la rue des Tulipes à la rue des Myosotis
Arbuste de 3 à 6 mètres de haut – de son vrai nom Camellia, en raison de son importateur, le père jésuite Georges Joseph Camel ou Camelli (1661-1706 ) – originaire d’Asie, aux fleurs de janvier, blanches, roses ou rouges, à feuilles persistantes d’un vert sombre. Alexandre Dumas fils a offert à cette fleur une définitive renommée, grâce à son roman « La Dame aux camélias » (1852) qui inspirera à Verdi le non moins célèbre opéra « La Traviata » (1853).
CAMUS Albert – rue
Délibération Municipale 1961
Relie la rue Jean de la Fontaine à la rue de Messine
Romancier français, Mondovi (aujourd’hui Deraân en Algérie) 1913 UVilleblevin (Yonne) 1960
Auteur dramatique, orphelin de père mort pendant la Première Guerre Mondiale, Albert CAMUS fait des études littéraires, résiste pendant la Seconde guerre mondiale, puis devient journaliste à Combat, à la Libération. Ce sont pourtant ses romans qui vont le rendre célèbre. Adepte d’une philosophie d’homme révolté, philosophe existentialiste, il n’en est pas moins un observateur critique des idées communistes, ce qui l’éloignera de Sarthe. Né en Algérie, la question de la présence française ne l’a pas laissé indifférent. (articles dans l’Express). Plus jeune Prix Nobel de littérature jamais décerné, en 1957. Camus meurt accidentellement.
Parmi ses œuvres : L’Etranger – Caligula (au théâtre) – La Peste – La chute – L’Exil et le Royaume
CANADIER (du) – passage
Délibération Municipale 1999
Relie la rue du Puy-las-Rodas à la rue Jules Ferry
Du nom probable d’un lieu-dit
CANAL (du) – rue
Délibération Municipale
Relie la rue Vigne de Fer à la place Saint Aurélien
Au 10èmesiècle, existaient deux étangs sur la partie nord et haute de la ville ; une fontaine, la fontaine d’Aygoulène les alimentait d’une eau, qui lorsqu’elle débordait, formait un canal coulant au milieu de la rue, lui donnant ainsi son nom.
CAPUCINES (des) – allée
Délibération Municipale 1956
Donne dans la rue des Soucis – voie en impasse
Cette plante grimpante, aux multiple espèces, aux fleurs jaunes, rouges ou orangées, est utilisée en ornement de jardins. Originaire d’Amérique latine, elle appartient à la famille des tropéolacées.Signification emblématique : l’indifférence.
CARMES (des) – place
Délibération Municipale 1880
Anciennement place du Foirail
Relie la rue des Arènes à la rue Armand Dutreix
Religieux appartenant à un ordre fondé, à la fin du 12ème siècle par des Croisés, attirés par la vie érémitique (vie des ermites), sur le Mont Carmel, dans le nord d’Israël. La vie des moines est faite de prières et de silence. A l’époque de la Réforme, l’Ordre des Carmes se divise en Grands Carmes (ou Carmes chaussés) et les Carmes Déchaussés (Carmes Réformés ou Petits Carmes). Le couvent, édifié en 1264, appartient aux Grands Carmes, dont l’établissement occupait le côté sud de la place. Vendu à l’époque révolutionnaire, des restes importants de l’église ont été superbement mis en valeur (dans les locaux d’une agence du Crédit Agricole)
CARNE Marcel – rue
Relie l’avenue du Général Chambe à la limite de la commune St Gence
Cinéaste français, Paris 1906 UClamart (Hauts de Seine) 1996
Alors que son père souhaite le voir ébéniste, Marcel CARNE débute dans la vie dans le journalisme. Après un poste d’assistant opérateur du cinéaste René Clair, il produit son premier court métrage en 1929 avec « Nogent, eldorado du dimanche » avant de devenir, quelques années plus tard, l’un plus grand cinéastes français, s’entourant des acteurs les plus célèbres (Louis Jouvet, Michel Simon, Jean Gabin, Michèle Morgan, Alain Cuny…). Sa très connue réplique « Atmosphère, atmosphère ? Est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ? » magistralement apostrophée par Arletty, est fréquemment citée. Réalisateur de grand talent, Marcel Carné aime traduire des drames subtils, mettant toujours l’accent sur la situation psychologique, décrivant avec subtilité des personnages hors du commun.
Parmi ses films : Drôle de drame – Hôtel du nord – Quai des brumes – Les visiteurs du soir – Les enfants du paradis – Les portes de la nuit – La Marie du port – Les Tricheurs – Thérèse Raquin –
CARNOT (Sadi) – boulevard – place
Délibération Municipale 1897 pour la place, 1889 pour le boulevard
Boulevard : Anciennement nommé boulevard de la Pyramide boulevard de la ville,
Place : anciennement nommée rond-point du Crucifix
Boulevard : Relie le carrefour Tourny à l’avenue de la Libération
Place : Relie l’avenue du général Leclerc à la rue François Chénieux
Homme d’Etat, Président de la République française, Limoges 1837 VLyon 1894
Issu d’une famille de scientifiques, baptisé en l’église Saint-Pierre du Queyroix, .polytechnicien et ingénieur des Ponts et Chaussés. Marie François Sadi CARNOT est le fils d’Hippolyte Carnot, Ministre de l’Instruction publique sous la Seconde République, et le petit-fils du conventionnel Lazare. Il vient au monde le 11 Août 1837 au numéro 14 de cet actuel boulevard ; il devient député républicain de la Côte d’Or en 1871, puis ministre des Travaux Publics, du Budget, des Finances… Soutenu par Clemenceau, il est élu président de la République en 1887. Le 24 Juin 1894, il est poignardé à Lyon par l’anarchiste italien Santo Caserio âgé de 21 ans, et sera inhumé au Panthéon en 1894, près de son grand-père. Sur 25 présidents de la République, Sadi CARNOT, qui exerce ses fonctions du 3 Décembre 1887 au 26 Juin 1894, est l’un des sept à avoir une rue portant son nom à Limoges. Une Stèle commémorative place Sadi Carnot (1987) remplace un grandiose monument représentant Sadi Carnot debout, le grand cordon de la Légion d’Honneur en sautoir, datant de 1895 et disparu pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Egalement, une plaque indiquant le lieu de sa naissance boulevard Carnot au n° 14. Franc-maçon
CARNOT Lazare – place
Délibération Municipale 1880
Relie l’avenue du Midi à la rue Arbonneau
Homme politique français, Nolay 1753 (Côtes d’Or) UMagdebourg (Allemagne) 1823.
Officier du génie, mathématicien, franc-maçon, conventionnel ayant voté la mort de Louis XVI, Lazare Nicolas Marguerite CARNOT trouve dans la Révolution et dans les guerres qu’elle conduit, l’occasion de faire la preuve de ses qualités de stratège et d’administrateur. Il fait décréter la levée en masse, et fonde les 14 armées de la République, dirigeant toutes les opérations militaires ; il y acquiert son titre « d’Organisateur de la victoire » le 28 Mai 1793, lors d’une séance de la Convention. Servant Bonaparte avant que celui-ci ne devienne empereur, il le rejoindra pendant les Cent Jours et deviendra le ministre de l’Intérieur de Napoléon. Ce dernier choix lui vaudra par Louis XVIII, de retour sur le trône, l’exil pendant lequel il mourra dans une grande pauvreté. Il est enterré au Panthéon 1889. Pair de France grâce à l’Empire.
Parmi ses œuvres : La géométrie de position (fondements de la géométrie moderne) – Réflexions sur la métaphysique du calcul infinitésimal – De la défense des places fortes –
CARPEAUX Jean-Baptiste – rue
Délibération Municipale 1935
Anciennement impasse Thiers
Relie la rue Aristide Briand à l’impasse Thiers
Sculpteur français, Valenciennes (Nord) 1827 UChâteau de Bécon près de Courbevoie (Val de Marne) 1875
Peintre et dessinateur, fils d’un maçon, élève de Rudes, Jean-Baptiste CARPEAUX commence sa vie dans la misère. Sa carrière sera cahoteuse, semée de malchances, de succès, de contrariétés. Il doit venir en aide à sa famille venue s’installer à Paris. En 1854, il remporte le Grand Prix de Rome avec « Hector implorant les dieux en faveur de son fils Astyanax ». Sa sculpture « La Danse » est très critiquée pour sa trop grande sensualité. « Hugolin et ses enfants », exposé au Jardin des Tuileries à Paris, obtient une médaille en 1863. Il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur. La maladie, de 1873 à sa mort, lui imposera une fin de vie de souffrances. Ses sculptures possèdent grâce et vigueur, sa peinture, originale, comprend surtout des portraits.
Parmi ses œuvres : Joseph reconnu par ses frères – Hector implorant les dieux… – Le Petit Boudeur – Hugolin et ses enfants – La Danse – Les Quatre Parties du Monde – La Fontaine de l’Observatoire
CARRIERS (des) – impasse & rue
Délibération Municipale 1982
Impasse:Donne dans la rue Basse des carriers
Rue : relie l’avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny à la rue d’Auzette
Le carrier a pour profession l’exploitation d’une carrière, ou le travail de la pierre en général. Cette activité était exercée à cet emplacement ainsi qu’en témoignent la déclivité affirmée des rues du quartier.
CARTIER Jacques -impasse
Délibération Municipale1955
Voie nouvelle du lotissement Castors à Vanteaux
Donne dans la rue Maurice Rollinat
Navigateur, explorateur français, Saint Malo (Ille et Vilaine) 1491U1557
Marin d’expérience, Jacques CARTIER est choisi par le roi de France, François 1er pour partir à la recherche de terres inconnues, et plus précisément un passage, par le nord du Nouveau Monde, pour rejoindre l’Asie. Lors de cette exploration, il aborde à Terre-Neuve puis au Canada en 1534, ce qui lui vaut le surnom « découvreur du Canada ». Il remonte le fleuve Saint-Laurent jusqu’à une colline qu’il appellera Mont Royal, devenue Montréal (Québec). Au cours de sa vie, Cartier reviendra deux fois dans ces contrées.
CARTIER-BESSSON Henri – rue
Délibération Municipale 2004
Commence et finit rue Robert Doisneau –
Photographe français Chanteloup (Seine et Marne) 1908 UCereste (Alpes de Hte Provence) 2004
Henri CARTIER-BRESSON découvre d’abord la peinture en 1923 avant de s’intéresser à la photographie en 1931, lors d’un voyage en Afrique occidentale. De retour en France, il fréquente les membres du mouvement surréaliste et l’atelier du sculpteur cubiste André Lothe. Prisonnier de guerre pendant la « bataille de France », puis évadé, il couvrira la libération de Paris en 1945. Il fondera l’agence coopérative de photos « Magnum » en 1947 avec Robert Capa, notamment. Voyageur infatigable, Cartier-Bresson rendra compte des six derniers mois du Kuomintang de Chang-Kaï-Chek et de l’installation au pouvoir de la République Populaire de Chine sous la conduite de Mao-Tsé-Toung. Il sera aussi le premier photographe étranger reçu en U.R.S.S. Mettant en œuvre la théorie du « moment décisif » en photographie, Cartier-Bresson ne dédaignera ni le cinéma avec Jean Renoir, Jacques Becker et André Zvoboda, ni même le dessin auquel il se consacrera depuis 1974.
Parmi ses œuvres :Portraits de Matisse, Rouault, Braque – Ecluse de Bougival – Martino Sorano, compagnon de Zapata et Pancho Vila pendant la révolution, devant le peloton d’exécution.
CARTON Pauline – rue
Délibération Municipale 1982
Lotissement du Mas Neuf à Landouge
Commence et finit dans la rue Pierre Brasseur
Comédienne française, Biarritz (Pyrénées Atlantiques) 1884 U1974
Pauline Biarez, dite Pauline CARTON, du nom d’une demoiselle de petite vertu qui sera son premier rôle au théâtre, interprète près de deux cents personnages en 67 ans de carrière… C’est ce qui en fait l’une des plus renommées de sa génération, interprète très fidèle de Sacha Guitry en particulier.
Parmi ses rôles : Le sang d’un poète – La marraine du régiment – Le roman d’un tricheur – Désiré – La pocharde – Messieurs les ronds de cuir – le jour de plus long
CASSATT Mary – rue
Donne dans la rue de St Gence – voie en impasse
Artiste américaine Allegheny City (Pittsburgh-Pennsylvanie – Etats-Unis) 1844 UMesnil-Theribus (Oise) 1926
Née dans une famille aisée, fille d’un riche banquier, Mary Stevenson Cassatt, dite Mary CASSATT, jeune américaine possédant assurance et une distinction naturelles, séjourne en France de 1850 à 1855 ; elle y découvre les œuvres des peintres Ingres, Delacroix mais aussi Courbet à l’Exposition Universelle de Paris, où elle suivra les cours « Gérôme ». En 1869, elle est invitée par Degas qui deviendra son ami, à participer aux expositions des impressionnistes dont celle de 1879. Les scènes familiales, notamment avec les membres de sa famille, représentent ses sujets favoris ; ses teintes de prédilection sont légères et claires. Entre 1889 et 1899, à l’apogée de son art, Mary Cassatt se consacre à la gravure. Son œuvre pour essentiel, est post-impressionniste (Toulouse-Lautrec).
Parmi ses oeuvres : La mandoline – Le bain – Autoportrait – Le toréador – Femme en noir – La toilette – La loge – Petite fille dans un fauteuil bleu
CASSEAUX (des) – avenue –
Délibération Municipale 1840 puis 1973 pour l’endroit où elle s’arrête
Ancien CD 29 – Dénommé faubourg jusqu’en 1971
Relie l’avenue des Coutures à la route du Palais
Tire son origine du mot « cosseu » (petite souche de bois) en langue limousine. La Vienne, à proximité, portant un barrage de bois destiné à arrêter le bois flotté nécessaire aux fours à porcelaine voisins. Une autre origine potentielle réside dans le nom des « Cassauds », nom d’un village implanté sur la rive gauche de l’Aigueperse. Une troisième enfin, fait de « casseaux » la déformation de « cacqots » lépreux, une léproserie ayant été implantée en ce lieu…
CASSIN René – rue
Délibération Municipale 1979
Partie de la rue Général du Bessol
Relie la rue Théodore Bac à la rue du Chinchauvaud
Juriste français, Bayonne (Pyrénées Atlantiques) 1887 UParis 1976
Professeur de Droit, René CASSIN rejoint, en exil à Londres, le Général de Gaulle qui le nomme Commissaire National à la Justice – c’est-à-dire ministre -. A la Libération, il appelle de ses vœux la Fondation de l’Unesco (organisme des Nations Unies promouvant la Culture) et fait adopter la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme en 1948. Vice Président du Conseil d’Etat de 1944 à 1960, Président de la Cour Européenne des Droits de l’Homme en 1965, il obtient le Prix Nobel de la Paix en 1968. Il est inhumé au Panthéon en 1987.
CATHEDRALE (de la) – rue
Délibération Municipale 1880
Relie la place de l’Evêché au boulevard de la Corderie
La cathédrale dont le nom vient du mot « cathedra » – le siège de l’évêque – est l’église dans laquelle siège l’évêque placé à la tête d’un diocèse. La cathédrale de Limoges est l’œuvre des siècles autant que des hommes (du 13ème au 19ème siècle – de I273 à I888)d’un style majoritairement gothique, bien que situé au sud de la Loire, même si sa crypte témoigne d’un édifice roman) ; elle est dédiée à Saint Etienne, premier martyr chrétien. On peut admirer, plus particulièrement, la façade du portail St Jean, de type flamboyant ; à l’intérieur, le tombeau des trois évêques et le jubé Renaissance
CATROUX Général (du) – rue
Délibération Municipale 1970
Ancien chemin départemental n°55
Relie la rue Toulouse à la rue de Feytiat
Général français, Limoges 1877 UParis 1969
De formation saint-cyrienne, Georges CATROUX sert son pays pendant la guerre de 1914-18, puis aux colonies (Maroc, Indochine…) entre les deux guerres. Il se rallie en 1940 au Général de Gaulle, qui lui confie des fonctions importantes dont celle de Haut Commissaire au Levant après la campagne de Syrie en 1941 ; Gouverneur général de l’Algérie en 1943. A la Libération, il devient ambassadeur de France en U.R.S.S. Ministre dans le Cabinet de Guy Mollet. Il exerce les fonctions de Grand Chancelier de la Légion d’Honneur de 1954 à 1969.
Parmi ses œuvres : Lyautey le marocain – J’ai vu tomber le rideau de fer
CAVELIER DE LA SALLE – rue
Délibération Municipale 1982
Lotissement du Mas neuf à Landouge
Donne dans la rue Jean de Vienne – voie en impasse
Explorateur français, Rouen 1643 VLouisiane (Etats Unis)) 1687
Navigateur, René Robert Sieur CAVELIER de la SALLE, fils de mercier, est un temps attiré par la carrière ecclésiastique (les Jésuites, chez lesquels il a fait ses études). Ce passionné de navigation s’embarque, vers 24 ans, pour le Canada où va explorer durant quinze années, la région des Grands Lacs, apprenant cinq langues indiennes. Il doit sa célébrité à la découverte qu’il fait en 1682, de terres nouvelles, en descendant le Mississipi et, qu’en hommage à Louis XIV, il nomme la Louisiane. Une seconde expédition tournera au drame, lorsque Cavelier de la Salle mourra assassiné par l’un de ses compagnons.
CAVOU (du) – rue
Délibération Municipale 1976 prolongée en 1979
Voie de la section communale de Landouge, partie du CD 20
Donne sur l’avenue de Landouge – voie en impasse
Du nom d’un petit village, situé à l’ouest de Limoges
CD 39 – chemin départemental
Relie la route de Paris à la limite de la commune Couzeix
CD 79 – chemin départemental
Relie la rue François Perrin à la limite de la commune Isle
CD 914 – chemin départemental
Commence et finit rue des Essarts
CEDRES (des) – allée
Délibération Municipale 1976
Voie nouvelle de l’îlot n°8 de la zone résidentielle de Beaubreuil
Relie l’avenue de Beaubreuil à la rue Rhin et Danube
Conifère de grande taille, appartenant à la famille des abiétacées, le cèdre fournit un bois, de couleur rougeâtre. C’est un arbre servant d’ornement, introduit en France par le botaniste Bernard de Jussieu (1699-1777). Le cèdre en est l’espèce la plus connue. Son bois, peu dur, est utilisé en marqueterie, et en ébénisterie.
CELERIER Martin – rue
Délibération Municipale 1978
Voie nouvelle desservant le lotissement Plein Ciel à Landouge
Relie la rue du Mas-Bilier à la rue Michel Boutaud
Elu municipal limousin, Limoges 1892 U1962
Artisan menuisier, Martin CELERIER est élu adjoint spécial de la section communale de Landouge, le 19 Mai 1912. Il conservera ce poste jusqu’en Mai 1935.
CERAMIQUE (de la) – rue
Délibération Municipale 1884
Relie la rue Victor Thuillat à l’avenue de Louyat
La céramique – du grec keramos/argile – est l’art de fabriquer des poteries de terre, de faïence et de porcelaine, rendues solides par la cuisson, à partir d’une base commune, l’argile. La porcelaine est donc une des diverses céramiques.
CERCLER (du) – rue
Délibération Municipale 1935
Anciennement chemin du Cercler
Relie la rue du Mas-Bouyol à la rue de la Vialoube
Du nom éventuel d’un lieu-dit ?
CERDAN Marcel – rue
Délibération Municipale 1977
Voie nouvelle de la zone résidentielle de l’Aurence
Relie la place du Commerce à l’avenue du Président René Coty
Boxeur français, Sidi-bel-Abès (Algérie) 1916 ULes Açores (Iles Portugaises) 1949
Sportif, plusieurs fois champion de France et d’Europe des poids mi-moyens et moyens, Marcel CERDAN partage avec Georges Carpentier, une exceptionnelle renommée (110 victoires sur 113 combats). Il obtient le titre de champion de monde des poids moyens en 1948, avec sa victoire sur l’américain Tony Zale. Il meurt en 1949 dans un accident d’avion et laisse le souvenir d’un boxeur vif, rapide et puissant.
CEREZ Général (du) – rue
Délibération Municipale 1890
Anciennement rue Neuve Sainte-Valérie
Relie l’avenue de la Libération au boulevard Carnot
Militaire français, Limoges 1871
Administrateur en Algérie. Pendant deux ans, premier adjoint à la direction des affaires culturelles d’Oran. Commandant supérieur du cercle de Laghouat. Il commande la subdivision de Mascara en 1872. Il avait conduit, l’année précédente, une opération de maintien de l’ordre à la tête d’une colonne portant son nom.
CERVANTES – allée
Délibération Municipale 1961
Donne dans la rue Goethe – voie impasse
Ecrivain espagnol, Alcala de Henares (Espagne) 1547 UMadrid (Espagne) 1616
Né de parents sans fortune, d’abord soldat, Miguel de CERVANTES SAAVEDRA perd sa main gauche à la bataille de Lépante contre les Turcs. Capturé alors qu’il rentre en Espagne, il v a mettre cinq années avant de retrouver son pays natal ; dès lors, il se met à écrire et tente vainement d’en vivre. Puis Cervantès est incarcéré deux fois dont l’une, pour un meurtre dans lequel il n’a pourtant aucune responsabilité. Sa vie aventureuse va lui fournir de nombreux sujets pour la littérature à laquelle il finit par se consacrer. Cervantès est un auteur plein d’humour, de fantaisie, à l’imagination vive. Son roman « Don Quichotte » est un monument qui aura un immense succès à la fois en Espagne et dans les autres pays d’Europe. Un avant de mourir, il confiera à Villarroël, un libraire, les Huit comédies et les huit intermèdes, jamais représentés.
Parmi ses œuvres : Don Quichotte – Les aventures de Persiles et Sigismonde – Les Nouvelles exemplaires- La vie d’Alger (El trato de Argel) – Numance (El Cerco de Numancia)
CERVIERES – rue
Délibération Municipale
Relie la place Fontaine des Barres à la rue Imbert
La présence probable de cerfs (du latin cervarius), en ce lieu
CEVENNES (des) – rue
Délibération Municipale 1958
Voie nouvelle
Relie la rue de Provence à la rue Halévy
Région et chaîne de montagnes de France en grande partie cristallines, située au sud-est du Massif Central et dont les sommets culminent à près de 2000 mètres (le Mont Gerbier des Joncs 1551 m – le Pic Finiels 1702 m – le Mont Mezenc 1754 m). Le climat y est pluvieux, les hivers rigoureux. Sur le plan historique, la région est marquée par le protestantisme dont elle a été le refuge au moment des divers conflits religieux (XVI°…). Son économie, longtemps assurée par la polyculture, se situe maintenant dans l’élevage et le tourisme.
CEZANNE Paul – rue
Délibération Municipale 1957
Voie nouvelle du lotissement Gais Limousins situé Charles Legendre
Commence et finit dans la rue Charles Legendre
Peintre français, Aix en Provence (Bouches du Rhône) 1839 U1906
Fils d’un chapelier devenu…banquier, Paul CEZANNE, après des études de Droit, décide de se consacrer à la peinture et sera persévérant dans son choix malgré un échec au concours d’entrée à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Partageant son temps entre la Provencela propriété familiale du Mas de Jouffan proche d’Aix, Gardanne, proche d’Aix, Gardanne et la région parisienne (Auvers sur Oise), Cézanne noue des amitiés constructives avec Pissarro, Zola, Monet, Rodin… Cézanne présente la particularité de son style et sa propre vision de l’impressionnisme en déclarant : « Traiter la nature par le cylindre, la sphère, le cône, le tout mis en perspective »… Il peindra sans relâche et s’éteindra en plein travail.
Parmi ses œuvres : L’Homme au béret de coton – La Maison du Pendu – Le Golfe de Marseille vu de l’Estaque –La Femme à la cafetière – Les Grandes Baigneuses – La vieille à la coiffe – Bords de l’Oise –
CHABANEAU Camille – rue
Délibération Municipale1975
Relie la rue Jean-Baptiste Chèze à la rue de l’Ancienne Ecole Normale d’Instituteurs
Philologue français, Nontron (Dordogne) 1831 U1908
Ecrivain de langue d’oc, autodidacte, Camille Jean Eugène CHABANEAU, d’abord employé des Postes, membre du félibrige (mouvement littéraire de Provence), est nommé titulaire de la chaire de langue et de littérature romane à la Faculté de Lettres de Montpellier. Il travaille sur des textes anciens provençaux qu’il publie, puis étudie les parlers du Limousin. Majoral du Félibrige et président du Bournet, école félibréenne du Périgord.
Parmi ses œuvres : Histoire et conjugaisons de la langue française – Biographie des troubadours en langue provençale – Grammaire limousine – La langue et la littérature du Limousin
CHABEAUDIE (de la) – rue
Délibération Municipale 1989
Anciennement nommée pour partie rue Abélard
Relie la rue du Puy Reyjeaud à la rue de Saint Gence
Du nom probable d’un lieu-dit
CHABOT Victor (Louis Eugène)- rue
Délibération Municipale 1941
Relie la rue d’Antony à la rue Armand Dutreix
Bienfaiteur de Limoges, 1839 U1895
CHAIGNAUD – rue
Délibération Municipale
Relie la rue de la Boucherie à la rue Jauvion
Ainsi nommée en raison du nom d’un propriétaire habitant dans le quartier et ayant donné gratuitement un terrain lui appartenant, afin qu’y soit tracéeune rue.
CHALMETTE Chanoine (du) – rue
Délibération Municipale 1969
Anciennement et pour partie rue Malherbe
Relie le boulevard de la Borie à la rue de Corgnac
Homme de lettres français, Beaulieu (Corrèze 1882 ULimoges 1967
Haut dignitaire diocésain, personnage au grand dévouement, le chanoine CHALMETTE devient, en 1940, aumônier des lycées. On retrouve toute la subtilité de son esprit dans ses travaux sur la langue limousine. Membre de la Société des gens de lettres, des auteurs dramatiques et de la presse limousine.
Parmi ses œuvres : un recueil de poèmes dédié aux travailleurs limousins
CHAMBE (Général du) – avenue
Délibération Municipale 1986
Relie l’avenue de l’aéroport à la limite de commune Couzeix
Général d’aviation français, Lyon 1889, VBaudinard sur Verdon (Var) 1983
Officier de cavalerie, René CHAMBE intègre l’aviation à la fin de 1914. Général en 1940, il rejoindra le Général Giraud à Alger et deviendra ministre du Gouvernement Provisoire de la République Française.
Parmi ses œuvres : Histoire de l’aviation
CHAMBEAU (de) – rue
Délibération Municipale 1968
Voie nouvelle A du lotissement de la SEMLIB au lieu-dit Chambeau, commune de Landouge
Relie l’avenue de Landouge à l’allée du Moulin Blanc
Du nom probable d’un lieu-dit
CHAMBERLAND Charles-Edouard – rue
Délibération Municipale 1979
Voie nouvelle desservant le lotissement du Mas-Rome
Donne sur l’avenue Albert Thomas – voie en impasse
Savant français, Chilly le Vignoble (Jura) 1851 V Paris 1908
Charles Edouard CHAMBERLAND travaille avec Pasteur. Inventeur d’un filtre destiné à purifier les eaux, et qui portera son nom. Chef de laboratoire à l’Institut Pasteur. Député du Jura de 1885 à 1889.
Parmi ses œuvres : Les Eaux d’alimentation dans l’hygiène et les maladies épidémiques – Le charbon et la vaccination charbonneuse d’après les travaux récents de Pasteur –
CHAMP DORAT – (rue du)
Délibération Municipale 1880
Relie la rue du Grand Treuil à la rue du Petit Treuil
Du nom probable d’un lieu-dit
CHAMPAGNE (de) – allée
Délibération Municipale 1958
Voie nouvelle
Relie le square du Dauphiné à la rue des Cévennes
Située au Nord-Est de la France, la Champagne est une ancienne province – habitants, les champenois – dont les villes importantes sont : Troyes (capitale), Chaumont, Chalons en Champagne, Charlesville-Mézières. Elle fait partie de la région Champagne-Ardennes regroupant les départements : Ardennes, Aube, Marne, Haute-Marne. La province sera réunie au Royaume de France en 1285 sous Philippe le Bel qui épouse Jeanne, fille du dernier Comte de Champagne Henri III. La région tire une partie de sa richesse des six célèbres foires de Champagne (Bar-sur-Aube, Provins, Troyes…). La Champagne, riche de son célèbre vin, pratique aussi les cultures céréalières et betteravières et l’élevage laitier; elle exploite les forêts et l’industrie de bonneterie… La Région Champagne-Ardennes a placé une partie de son avenir dans les pôles de compétitivité suivants : Industrie et Agro ressources (Utilisation non agricole de produits agricoles) projet à vocation mondiale ; Technologies de la sécurité.
CHAMPAIGNE Philippe de – rue
Délibération Municipale 1966
Voie nouvelle de la Résidence Firmin Delage
Relie la rue du Puy-las-Rodas à la rue Clouet
Peintre français, Bruxelles (Belgique) 1602 VParis 1674
D’origine brabançonne (Belgique actuelle), naturalisé français en 1629, Philippe de CHAMPAIGNE, après une formation flamande, puis française, et l’influence d’amis peintres confirmés (Nicolas Poussin…), se dirige vers la peinture de portraits. Il devient le peintre de Marie de Médicis. Il est l’un des premiers membres de la toute nouvelle Académie de Peinture.
Parmi ses œuvres : Louis XIII – Le Cardinal de Richelieu – Portrait d’Agnès Arnauld et de Catherine Sainte-Suzanne–La Madeleine aux pieds du Sauveur –
CHAMPFOUR (du) – rue
Délibération Municipale 1977
Voie nouvelle
Relie la rue de la Roche à la rue des Portes Ferrées
Du nom probable d’un lieu-dit
CHAMPLAIN – rue
Délibération Municipale
Relie la rue Camille Pelletan à la rue Pierre Sémart
Colonisateur français, Brouage (Charente Maritime) 1567 VQuébec (Canada) 1635
Explorateur, né dans une famille de marins de confession sans doute calviniste, Samuel de CHAMPLAIN, après un voyage au Canada, est convaincu de la nécessité de mettre en place la colonisation qui ajouterait aux richesses de la France. Il fondera la ville de Québec puis deviendra lieutenant du Prince de Condé – lui-même vice-roi de la « Nouvelle France » – puis Lieutenant gouverneur. Un lac situé aux frontières du Canada, découvert par Champlain en 1609, porte son nom.
Parmi ses œuvres : Traité de Navigation – Voyages
CHAMPOLLION – rue
Délibération Municipale 1925
Anciennement avenue J. Brousseaud
Relie la rue Armand Dutreix à la rue Meissonier
Orientaliste, égyptologue français, Figeac (Lot) 1790 VParis 1832
Professeur d’histoire à l’université de Grenoble, passionné par les langues orientales (hébreu, chaldéen, syriaque, éthiopien, arabe, copte…) Jean-François, dit le Jeune, CHAMPOLLION examine avec attention la pierre trilingue (démotique – ancienne écriture égyptienne – grec et hiéroglyphes de Rosette. Cette sorte de basalte découverte en 1799 à Rosette (Egypte) lui permet alors de comprendre l’écriture égyptienne. En 1826, Champollion devient Conservateur du département égyptien du Louvre, puis, après un séjour d’étude en Egypte, est nommé professeur au Collège de France dans la chaire nouvellement créée d’Egyptologie.Le Roi Charles X le nomme Conservateur du départementdes Antiquités Egyptiennes. Champollion meurt jeune, épuisé, d’une attaque d’apoplexie.
Parmi ses oeuvres : Lettre à M. Dacier relative à l’alphabet des hiéroglyphes phonétiques – Précis du système hiéroglyphe – Monuments de l’Egypte et de la Nubie – Dictionnaire égyptien en écriture hiéroglyphe.
CHAMPS-DE-BEAUVAIS – allée
Délibération Municipale 2005
Commence rue de St Gence et finit rue de Beauvais
Du nom du lieu-dit
CHANTECLER – rue
Délibération Municipale
Relie la rue Jean Goujon à la rue d’Isle
Nom donné au coq dans LE ROMAN DE RENART, ensemble de contes plaisants, en vers, composés de la fin du 12èmeau milieu du 13èmesiècle, par des auteurs différents. Chanteclerc est également le titre d’une œuvre théâtrale d’Edmond Rostand (1908).
CHANTEGRELE – allée
Délibération Municipale 1979
Voie nouvelle desservant le lotissement du Mas-Rome
Donne dans la rue du Mas Rome – voie en impasse
D’un lieu où devaient chanter les oiseaux, plus particulièrement les corbeaux (grole en langue limousine)
CHANTEGREU – allée
Délibération Municipale 1979
Voie nouvelle desservant le lotissement du Mas-Rome
Donne dans la rue du Mas Rome – voie en impasse
D’un lieu où devaient chanter les oiseaux, plus particulièrement les GRUES
CHANTEGRIVE – allée
Délibération Municipale 1979
Voie nouvelle desservant le lotissement du Mas-Rome
Donne sur l’allée Chantemerle – voie en impasse
D’un lieu où devaient chanter les oiseaux, plus particulièrement les grives.
CHANTELAUVE (de) – rue & square
Délibération Municipale rue 1935 –
Anciennement, pour la rue, chemin de Chantelauve,
Pour le square 1979
Rue : Donne dans la rue de Solignac – voie en impasse
Square : relie la rue des Portes-Ferrées à l’avenue Georges Pompidou
Du nom d’un lieu-dit situé à peu de distance de la ville
CHANTEMERLE – allée
Délibération Municipale 1979
Voie nouvelle desservant le lotissement du Mas-Rome
Donne dans la rue de Feytiat – voie en impasse
D’un lieu où devaient chanter les oiseaux, plus particulièrement les merles
CHANTEPIE – allée
Délibération Municipale 1979
Voie nouvelle desservant le lotissement du Mas-Rome
Donne dans la rue de Feytiat – voie en impasse
D’un lieu où devaient chanter les oiseaux, plus particulièrement les pies
CHAPATTE Robert – allée
Délibération Municipale 1999
Lotissement le Moulin de l’Aurence
Donne dans la rue Jacques Anquetil – voie en impasse
Sportif français Neuilly sur Seine 1922 UParis 1997
Journaliste, coureur cycliste professionnel pendant onze saisons, Robert CHAPATTE participera cinq fois au Tour de France avant d’en commenter les étapes avec talent, pendant près de quarante ans. Fondateur de l’émission hebdomadaire de télévision « Stade 2 » aux côtés de Roger Couderc.
Parmi ses œuvres : Le cyclisme, la télé et moi –
CHAPPE Claude – allée
Délibération Municipale 1966
Relie la rue de Buxerolles à la rue Faraday
Ingénieur et physicien français, Brûlon (Sarthe) 1763 VParis 1805
Claude CHAPPE, invente le télégraphe aérien qui porte aujourd’hui son nom, par le biais de mâts surmontés d’une poutre et terminés par deux bras mobiles : la première ligne entre Paris et Lille est établie en 1794. La reprise de Condé-sur-l’Escaut dans le Nord, aux Autrichiens (avec lesquels la France est en guerre) est annoncée, lors d’une séance de la Convention, au cours du premier essai. Chappe, déprimé par la contestation de sa découverte par des concurrents, se suicide : il se jette dans un puits.
CHAPTAL J.A. – rue
Délibération Municipale 1955
Voie nouvelle du lotissement Chatard, aux Tuilières
Donne dans la rue Nobel – voie en impasse
Chimiste français, Nojaret (commune de Badaroux, Lozère) 1756 VParis 1832
Né dans une famille de propriétaires terriens, docteur en médecine, homme politique Jean Antoine CHAPTAL, Comte de CHANTELOUP, met au point un procédé tendant à améliorer les vins par une adjonction de sucre dans le moût (jus de raisin) ; c’est ce qu’on appelle la chaptalisation. Ses expériences concernent aussi la fabrication du ciment, de l’alun artificiel, du salpêtre, de la teinture du coton par le rouge d’Andrinople et de la substitution du pastel à l’indigo… Anobli par Louis XVI en 1788 en raison de ses travaux. En tant qu’homme politique, il est ministre de l’Intérieur sous le Consulat et il permet ainsi la reprise économique du pays. Il est élu Membre de l’Académie des Sciences en 1798, en 1804, Napoléon le fait sénateur et Comte d’Empire. Membre de l’Institut. Nommé Pair de France. Par louis XVIII. Franc-maçon.
Parmi ses œuvres : L’Art de faire les vins – Traité des salpêtres et goudrons – Art du teinturier et du dégraisseur –Chimie appliquée à l’agriculture –
CHAPUT Martial – rue
Délibération Municipale 1971
Voie B du lotissement du Moulin-Blanc
Commence et finit dans la rue Raymond Couty
Résistant, Landouge (Hte Vienne) 1914 UBlond (Hte Vienne) 1944
Martial CHAPUT, habitant de Landouge, a trouvé la mort le 9 Août 1944 dans les Monts de Blond au sein de son réseau de résistance, en lutte contre l’ennemi.
CHAR René – rue
Relie la route de Grossereix à la limite de la commune Chaptelat
Poète français, Lisle sur la Sorgue (Vaucluse) 1907 UParis 1988
René CHAR est un temps compagnon des surréalistes. Dans la résistance sous le nom de capitaine Alexandre, il sera chef de secteur dans l’Armée Secrète. C’est en marge de la société qu’il construit son œuvre poétique tout en se nourrissant de rencontres substantielles (artistes : Braque, Staêl, Miro et penseurs : Heidegger, Bataille, Camus). On lui doit les réflexions : «L’artiste doit se faire déjà regretter de son vivant » « Les territoires de la poésie ne sont pas cadastrables : ils ne s’éclairent que dans l’expansion »
Parmi ses œuvres : Les feuillets d’Hysnose – Seuls demeurent – Poèmes pulvérisés –Fureur et mystère – Matinaux – Fenêtres dormantes et porte sur le toit –
CHARBONNIER P. Docteur (du) – rue
Délibération Municipale1955
Voie nouvelle du lotissement Castors, rue Alphonse Daudet
Donne dans la rue Alphonse Daudet – voie en impasse
Médecin limousin 1857 U1915
CHARCOT Jean – rue
Délibération Municipale 1925
Voie nouvelle
Relie la rue de Bourneville à la rue de la Conques
Savant français, Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) 1867 Ven mer (au large des Côtes d’Islande) 1936
Explorateur, fils du neuro pathologiste Jean-Martin, Jean CHARCOT, d’abord médecin selon le désir paternel, explore les régions du pôle sud en 1905, découvrant en 1910 la terre à qui il donne, en hommage, le nom de son père. Mobilisé comme médecin au cours de la Grande Guerre, il la terminera avec le grade de commandant de marine et la croix de guerre. A bord de son navire nommé le Pourquoi pas ?(rappelant ainsi a formule qu’il utilise enfant pour jeter des défis),il découvre le Groenland ; lors d’une expédition qui devrait permettre l’amélioration des cartes géographiques des régions polaires, il trouvera la mort dans un naufrage sur les récifs d’Alftanes, à 30 miles de Reykjavik. Ses funérailles seront nationales.
CHARDONNE Jacques – rue
Délibération Municipale 1971
Relie la rue Fustel-de-Coulanges à la rue de la Liberté
Ecrivain français, Barbezieux (Charente) 1884, VLa Frette sur Seine (Val d’Oise) 1968
Romancier, descendant de la famille Haviland, Jacques BOUTTELEAU dit Jacques CHARDONNE, suit des études de sciences politiques puis de droit. Il fait, tout au long de son œuvre, l’analyse du couple et de sa fragilité. Il puisera également son inspiration dans la vie bourgeoise et provinciale. Son premier ouvrage, l’Epithalame, qui décrit la vie d’un homme et d’une femme pendant vingt ans de mariage, le rend célèbre. Il écrira des romans et des essais.
Parmi ses œuvres :L’Epithalame – Claire – Les Destinées sentimentales – Le Bonheur de Barbezieux – Vivre à Madère – Matinales
CHARENTES (des) – impasse & place
Délibération Municipale
Impasse : donne dans la rue Valentin et Georges Lemoine
Place : relie l’avenue Adrien Tarrade à l’avenue Valentin et Georges Lemoine
Départements français desservis par la gare voisine, situés dans le centre ouest, les Charentes ont été crées par la Constituante en 1791, à partir des anciennes provinces de l’Aunis et de la Saintonge. La Charente qui tire son nom du fleuve la traversant, a pour capitale Angoulême (habitants angoumoisins) ; La Charente Maritime, ainsi nommée en raison de sa proximité océanique, a pour capitale La Rochelle (habitants rochelais) Au plan économique, les Charentes sont des départements agricoles tirant leurs richesses de l’élevage, des produits laitiers, produits de la mer, sans oublier bien entendu la production de Cognac et le tourisme. L’industrie est présente principalement dans les agglomérations d’Angoulême, Rochefort et La Rochelle. La ville de Niort est la capitale française des Mutuelles.
CHAREYRE Louis – allée
Délibération Municipale 1996
Lotissement Les Jardins du Château
Donne sur l’allée du Gamagnac – voie en impasse
Artiste peintre limousin, Montauban 1917 ULimoges 1994
Parmi ses œuvres : Campement Moulayidriss –
CHARLEMAGNE – rue
Délibération Municipale 1925
0Anciennement avenue Charlemagne
Relie la rue du Petit Treuil à l’avenue du Général Leclerc
Roi des Francs, 747 VAix la Chapelle (Allemagne) 814
Empereur d’Occident, fils de Pépin le Bref et de Berthe au grand pied, CHARLES 1erle Grand (du latin Carolus Magnus), CHARLEMAGNE, est un homme ayant des goûts simples. On l’appellerait à tort « l’empereur à la barbe fleurie » car il n’aurait pas porté de barbe mais la moustache ainsi qu’une abondante chevelure. C’est un roi aimant la guerre, mais en roi chrétien, il fait la guerre surtout pour convertir les païens. L’empire que va conquérir Charlemagne sera le plus grand jamais connu en France. Il sera couronné empereur en l’an 800, au cours de la nuit de Noël. Il donne à la France une forme d’administration (rôle des missi dominici) et les lois sont écrites. Il ne sait pas écrire mais il va cependant promouvoir l’école et il fonde l’Université de Paris. Il aura quatre épouses, de nombreuses maîtresses et de nombreux enfants. Son hagiographe (biographe) est Eginhard.
CHARLET Gaston – rue
Délibération Municipale 1982
Voie nouvelle de la ZAC du Roussillon
Commence e et finit dans l’avenue du Roussillon
Avocat limousin, Limoges 1902 U1976
Avocat près la Cour d’Appel, hommes de Lettres, résistant déporté, Gaston CHARLET est membre du Conseil municipal de Limoges de 1947 à 1958. Sénateur. Fondateur de Limoges P.T.T. en 1927. Membre du Conseil de la République.
Parmi ses œuvres :Les yeux de l’âme, interprétation poétique des photographies d’Isis
CHARLOTTE (de) – allée
Délibération Municipale 1996
Donne dans la rue de Fürth – voie en impasse
La plus grande ville de l’Etat de Caroline du Nord, aux Etats-Unis, entre la chaîne de montagnes les Appalaches et l’Atlantique, Charlotte est un centre textile important. La ville de Charlotte a été jumelée avec la ville de Limoges le 6 Novembre 1992
CHARPENTIER Marc Antoine – rue
Délibération Municipale 1880
Relie la rue du Chinchauvaud à la Place Marceau
Compositeur français – Paris 1634, U1704
Marc-Antoine CHARPENTIER, dont les origines sont mal définies, découvre véritablement la musique, en Italie, sous l’influence du compositeur Carissimi. De retour en France, il compose de la musique de ballet pour Molière (Le Malade imaginaire) et pour le Théâtre Français, puis essentiellement de la musique religieuse, mais toujours avec une grande richesse d’écriture. Charpentier, par ailleurs gendre de Lully, possède l’art du contrepoint (écriture de musique aux mélodies superposées).
Composition : religieuse, profane
Parmi ses œuvres : Miserere des jésuites – Panis Angelicus – Te Deum – des Messes – Intermède du Malade Imaginaire – Les Arts florissants – Médée – Orphée descendant aux enfers –
CHARREYRON – rue
Délibération Municipale
Anciennement petite rue Torte
Relie la rue de la Boucherie à la rue Jauvion
Du nom d’un petit chemin (le chareirou, venelle) séparant des parcelles habitées ou louées pour la culture ou conduisant à des hangars ou réserves.
CHARSEIX (des) – rue
Délibération Municipale
Relie la place de la Cité à la place Manigne
Du nom probable d’un lieu-dit
CHASSAGNE Jean – rue
Délibération Municipale 1982
Voie nouvelle de la ZAC du Roussillon
Relie la rue Dominique Larrey à l’avenue Baudin
Coureur automobiliste limousin, La Croisille sur Briance (Hte Vienne) 1881 U1947
Jean CHASSAGNE roule sur Sunbeam, Talbot et obtient à son volant, en 1914, la pole position aux 500 miles d’Indianapolis. Il s’illustrera également en remportant le record des 12 heures à 144 Kms , record du monde de l’heure en 1922, Grand Prix d’Allemagne au 24 heures de Belgique, Grand Prix d’Italie à Brescia en 1921.
CHASTAINGT Jean-Baptiste – rue
Délibération Municipale
Relie l’avenue Emile Labussière à la rue Christophe Duverger
Médecin philanthrope limousin, 1795 Pierre Buffière – Hte Vienne U1849
Né dans une petite bourgade près de Limoges, le docteur Jean-Baptiste CHASTAING, a légué à la ville, par testament en 1849, sa propriété de Laubépy et son domaine de Longevialle, afin de fonder un hospice destiné à accueillir les personnes âgées dans le besoin. Il était donc justice que cet établissement, situé à peu de distance de la route de Panazol, porte son nom et affiche son buste dans la partie ancienne, au-dessus de l’entrée principale. Franc-maçon, membre de la loge « L’Amitié »
CHATAIGNIERS (des) – allée
Délibération Municipale1975
Voie nouvelle de la zone résidentielle de Beaubreuil
Donne dans la rue des Montarauds – voie en impasse
Arbre, comportant 17 espèces, fortement implanté dans notre région, le châtaignier appartient à la famille des fagacées et provient d’Asie Mineure. Il peut être à vocation forestière (pour les bardeaux, piquets de clôture, parquets, vannerie, voire meubles, pâte à papier), ou fruitière (la châtaigne est à la fois appréciée comme fruit et comme légume). Le nom de marron est donné au fruit d’une certaine variété de châtaignier. C’est la feuille de châtaignier qui a été choisie comme emblème pour la Région Limousin. Dans notre région, le châtaignier est travaillé par les feuillardiers. Le logo du Limousin, depuis 1989, met en scène une feuille de châtaignier.
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CHATEAUBRIAND – rue
Délibération Municipale 1925
Voie nouvelle
Relie l’avenue Lucien Faure à la rue Frédéric Mistral
Ecrivain français, Saint-Malo (Ille et Vilaine) 1768 VParis 1848
Narrateur, homme politique, François-René vicomte de CHATEAUBRIAND vient au monde dans une famille de la noblesse bretonne où sont déjà nés neuf enfants. Il songe à la prêtrise mais devient finalement officier ; il fréquente des philosophes, des poètes et s’essaye lui-même à l’écriture. Son style éclatant en fait un écrivain admirable. Au moment de la Révolution, il part un temps pour l’Amérique, puis rentre et se marie et fait le choix de la contre-révolution. Exilé volontairement en Angleterre, il y retrouve la foi de son enfance. A son retour en France, Chateaubriand servira la diplomatie de Bonaparte avant de démissionner à la suite de l’exécution du duc d’Enghien, puis acquérant la Vallée au Loups en 1807. La seconde partie de sa vie sera tout entière consacrée à la littérature. Chateaubriand aura popularisé la célèbre maxime « Il ne faut pas être plus royaliste que le roi ». Franc-maçon.
Parmi ses œuvres : Essai historique, politique et moral sur les révolutions anciennes et modernes, considérées dans leur rapport avec la Révolution Française – Le Génie du Christianisme – Atala – René – Les Natchez – La vie de Rancé – Les Mémoires d’Outre-tombe –
CHATEAU D’EAU (du) – rue
Délibération Municipale 1976
Voie nouvelle de la zone résidentielle de Beaubreuil
Relie la rue des Montarauds à l’avenue de Beaubreuil
Du nom d’un château d’eau (réserve), situé en ce lieu.
CHATEAU-GAILLARD – impasse & rue
Délibération Municipale 1925 pour la rue
Anciennement avenue Château-Gaillard
Impasse : Donne dans la rue d’Isle
Rue : relie la rue d’Isle à la rue François Perrin
Lieu-dit de la commune des Andelys (Eure) célèbre pour les ruines de la forteresse féodale qui avait été bâtie en une année (1197-1198) par le roi anglais Richard Cœur de Lion et démantelée sur l’ordre du Roi de France Henri IV, à la prière des Etats de Normandie.
CHATEAUROUX (de) – rue
Délibération Municipale 1886
Anciennement rue Clos (claud)-la-Chatte (pour une partie)- rue Mas Vernier (pour l (autre)
Relie la rue Pétiniaud-Dubos à l’avenue Garibaldi
Du nom du chef-lieu du département de l’Indre, Châteauroux, situé sur l’autoroute A.20, tire son nom de Château Raoul, Raoul ayant été l’un des seigneurs fondateurs de la ville voisine Déols. Les habitants de cette ville sont les castelroussins.
Parmi ses monuments : Eglises St Martial, St André, Notre Dame –
CHATENET (du) – rue
Délibération Municipale 1974
Relie la rue des Sagnes à la rue des Rochilloux
Du nom probable d’un lieu dit.
CHATIVAUX (de) – allée
Délibération Municipale 1991
Donne dans la rue Jean de Vienne – voie en impasse
Du nom probable d’un lieu-dit
CHATOU (de) – impasse
Délibération Municipale 1880
Donne dans la rue Aristide Briand
Du nom probable d’un lieu-dit
CHATRADES (des) – rue
Délibération Municipale 1994
Partie de la rue de Gâte-Soleil allant de la rue du Village à l’avenue de l’Aéroport
Relie la rue de la Baconie à l’avenue de l’Aéroport
Du nom probable d’un lieu-dit
CHATREIX (de) – rue
Délibération Municipale 1979
Voie desservant la fraction de commune de Landouge
Commence e et finit rue de Pélissou
Du nom probable d’un lieu-dit
CHAUDIER (Pasteur) – rue du
Délibération Municipale 1986
Donne dans la rue du Puy Reyjaud – voie en impasse
Pasteur, Lille 1901 U1983
Pasteur de l’Eglise Réformée, Albert CHAUDIER est élu à l’unanimité, grâce à son esprit de conciliation, Président du Comité départemental de Libération en août 1944. Conseiller municipal en 1947, réélu en 1959. Conservateur de l’Institut Charles de Gaulle. Il reçoit la médaille d’honneur de la ville de Limoges à l’occasion du 25èmeanniversaire de la Libération. Croix de guerre 1939-1945.
CHAUDRON – rue
Délibération Municipale
Relie la rue de la Filature à la rue du Pont Saint Martial
Par référence aux canalisations et substructions d’un établissement de bains antiques (caldaria mot transformé en clos Chaudeyroux)
(Source Jean Levet, Histoire de Limoges)
CHAULY Albert – rue
Délibération Municipale 1960
Relie la rue des Tuilières à la rue des Petites Tuilières
Homme politique limousin, Limoges 1868 U1934
Albert Léonard CHAULY est député socialiste de la Hte Vienne 1919 à 1928.
Parmi ses œuvres : A propos de la participation – Le pacte d’unité – La Charte du parti – Le socialisme au Parlement
CHENES (des) – allée
Délibération Municipale1975
Voie nouvelle de la zone résidentielle de Beaubreuil
Donne dans la rue des Prades – voie en impasse
Grand arbre, de la famille des fagacées, il peut être à feuilles caduques ou persistantes et il en existe près de 300 espèces. Le chêne rencontré dans notre région est le chêne rouvre, son fruit est le gland. Le chêne d’Amérique, aux feuilles qui rougissent admirablement en automne habite également nos bois. Le chêne-liège que l’on rencontre près du bassin méditerranéen possède une écorce qui fournit le liège.
CHÉNIER André – rue
Délibération Municipale1925
Voie nouvelle
Relie l’avenue du Général Leclerc à la rue Taine
Poète français, Constantinople (actuel Istanbul, Turquie) 1762 VParis 1794
Polémiste, André de CHENIER, né d’un père français diplomate et d’une mère d’origine grecque, rentre en France en 1790 de Londres, où il était secrétaire d’ambassade. La révolution lui ouvre les portes d’une carrière de journaliste politique mais l’évolution de celle-ci le conduit à l’échafaud après une captivité à la prison Saint-Lazare. Le poète, amoureux de la poésie gréco-latine, n’était pas pour autant hostile à l’idée de progrès : « sur des pensers nouveaux, faisons des vers antiques ».
Parmi ses œuvres : Les Iambes – L’Hermès – La République des Lettres – La jeune captive (dédiée à Aimé de Coigny, prisonnière avec lui)
CHENIEUX François – rue
Délibération Municipale1910
Anciennement – 1880 – Faubourg de Parie pour la partie allant de l’actuelle place Denis-Dussoubs jusqu’à l’actuelle place Sadi Carnot
Relie la place Denis Dussoubs à la place Sadi Carnot
Médecin St Priest le Bétoux (Hte Loire) 1845 ULimoges 1910
Interne des Hôpitaux, professeur en pathologie externe, chirurgien de l’hôpital, titulaire de la chaire de clinique chirurgicale François CHENIEUX est le fondateur de la clinique qui porte son nom dans la ville. En 1885, il fonde le Congrès de chirurgie et de la Société anatomique de Paris. Il sera deux fois Maire de Limoges de 1895 à 1906 puis de 1910 à 1912. A ce titre, il n’hésitera pas à recourir à l’emprunt pour unifier la dette de la ville, réalisant ainsi les ressources nécessaires à la construction d’un hospice pour les vieillards.
CHEVALIER Michel – rue
Délibération Municipale 1926
Relie l’avenue des Ruchoux à l’avenue Albert Thomas
Economiste et homme d’Etat français, Limoges 1806 VChäteau de Montplaisir, Lodève (Hérault) 1879
Né dans une famille de bourgeoisie modeste, polytechnicien, ingénieur des Mines, et homme politique, Michel CHEVALIER fait le choix du saint-simonisme (positivisme allié au socialisme humanitaire), se détourne de sa formation et commence une carrière unissant la politique et la réflexion philosophico économique. Proche de Napoléon III, pacifiste, il se fera un des promoteurs du libre-échange et de la liberté des banques. Il meurt couvert d’honneur, Conseiller d’Etat, Sénateur, Membre de l’Institut… Sa maison natale est située au 20 de la place d’Aine.
Parmi ses œuvres : Le journal « Le Globe » – Histoire et description des voies de communication aux Etats-Unis – Lettres sur l’organisation du travail –
–
CHEVREUL – rue
Délibération Municipale 1925
Voie nouvelle
Relie la rue Emile Zola à la rue Paul Lafargue
Chimiste français, Angers 1786, VParis 1889
Fils d’un médecin, élève du chimiste Vauquelin, Michel-Eugène CHEVREUL, après des études sur les colorants, se penche sur la constitution des corps gras, travail en chimie organique, qui est à la base de sa célébrité. Découvrant un corps à la saveur sucrée, principe doux des huiles, il le nomme « glycérine » (racine grecque : doux). Professeur de physique au Lycée Charlemagne à Paris, de 1821 à 1840, Chevreul devient directeur des teintures à la Manufacture Royale des Gobelins, en 1824 ; il la dotera d’un cercle chromatique de 14400 couleurs nommées par lui « nitens ». Sa longévité (il meurt à l’âge de 103 ans) lui permettra de vivre sous deux empereurs, quatre rois, trois républiques. Académicien des Sciences.
Parmi ses œuvres : Recherches chimiques sur les corps gras d’origine animale – Leçons de chimie appliquée à la teinture – Sur l’affinité capillaire – Sur les draps de laine en noir bleuâtre – Sur le mouvement des poussières abandonnées à elles-mêmes –
CHEZE Jean-Baptiste – rue
Délibération Municipale 1975
Relie la rue du Général Catroux à la rue Camille Chabaneau
Poète limousin, 1870 Corrèze (Corrèze) 1870 U1935
Jean-Baptiste CHEZE consacre toute sa vie à la langue limousine ; il écrit des poésies en langue limousine, réunit d’anciens chants populaires et organise des fêtes pour tenter d’en assurer la pérennité. Majoral du Félibrige.
Parmi ses œuvres : Mily – Countes et niorlas de Jean de la lune – Una princessa dins la tour – Tracassou –
CHEZ FOURNIER (de) – rue
Délibération Municipale 1999
Secteur de Landouge
Relie la rue du Coudert au village « Chez Fournier », puis la rue du Mas Loge
Du nom probable d’un lieu-dit
CHEZ PINCHAUD (de) – chemin
Délibération Municipale
Relie la rue de Nazareth à la rue du Clos Adrien
Cette appellation (chez, du latin casa maison à la campagne) remonte à la Renaissance, date à laquelle l’habitude est prise de nommer les domaines agricoles en faisant précéder le nom de leur propriétaire de la préposition « chez ». Pinchaud indiquerait le propriétaire en question.
CHIGOT Francis – rue
Délibération Municipale 1982
Parc de Diane
Relie la rue Camille Pissarro à la rue Pierre Parot
Peintre de vitraux limousin, Limoges 1879 U1960
Fils du peintre Léonard Chigot ayant notamment décoré le pavillon du Verdurier à Limoges, Francis CHIGOT est le père de Pierre lui-même maître verrier. Son atelier, dont on connaît l’importance, fondé à Limoges en 1907, un temps boulevard de la Corderie, subsiste encore de nos jours. Chigot a réalisé, à Limoges, un certain nombre de vitraux ornant des maisons particulières, ainsi que ceux de la gare des Bénédictins représentant les feuilles et les fruits du Limousin. Il expose aux Artistes français.
Parmi ses oeuvres : Exposition permanente dans les sous-sols du Pavillon du Verdurier – Verrière de l’escalier d’accès au théâtre du centre culturel Valéry Larbaud à Vichy – Eglises St Nicolas du Sauchez (Nord) et de Magnac sur Touve (Charente) – Les vitraux historiques de F.CHIGOT de la Basilique Notre-Dame Montréal ont été exécutés à partir des esquisses fournies par J.B. LAGACE
CHINCHAUVAUD (du) – rue
Délibération Municipale 1925
Relie la rue Aristide Briand à l’avenue du Général Leclerc
Du nom probable d’un lieu-dit
CHOLET Edouard – rue
Délibération Municipale1925
Anciennement rue de l’Armée
Relie la rue Edouard Herriot à la rue de l’Hôpital
Poète limousin, 1833 U1917
Edouard CHOLET écrit en langue limousine.
Parmi ses œuvres : Lâ gnorlâ de lingamiau en langue limousine
CHOME (de la) – clos
Délibération Municipale 1975
Lotissement de la SEMLIB à Beaune les Mines
Donne dans le clos de l’Echalier – voie en impasse
Du nom probable d’un lieu-dit
CHOPIN Frédéric – impasse
Délibération Municipale
Donne dans la rue du Petit-Tour
Compositeur et pianiste polonais. Zelazowa-Wola près Varsovie 1810, UParis 1849
Enfant prodige, Frédéric François Chopin est le fils d’un professeur d’origine lorraine établi à Varsovie et d’une polonaise. Exceptionnellement doué pour le piano, il joue dès l’âge de cinq ans. Arrivé à Paris en 1831 pour parfaire sa formation générale, il donne des leçons de piano et s’intègre au milieu littéraire, artistique et mondain. Il rencontre en 1836, Georges Sand qui marquera profondément sa vie. Un séjour ensemble à Majorque, sous une pluie incessante, dans une demeure inconfortable, aggravera son état de santé déjà précaire. Après leur séparation et un séjour à Londres, Chopin meurt de phtisie.
Parmi ses œuvres : Préludes – Impromptus – Mazurkas – Les Valses – Les Nocturnes – Les Polonaises – Les deux Concertos pour piano et orchestre.
CHURCHILL Winston – place
Délibération Municipale 1965
Relie la rue de la Mauvendière à l’avenue Saint Surin
Homme d’état britannique, Blenheim Palace (Oxfortshire) (Grande Bretagne) 1874 VLondres (Grande Bretagne) 1965
Premier Ministre de son pays pendant la seconde guerre mondiale, Sir Winston Leonard SPENCER CHURCHILL fréquente très tôt le monde politique. Député à 26 ans, ministre à 31, Premier ministre le 10 Mai 1940, l’histoire de Churchill est indissociable de l’histoire de son pays qu’il conduit à la victoire malgré bien des difficultés « du sang, du travail, de la sueur et des larmes », sur les troupes de l’Axe*. Sa carrière politique occulte cependant d’autres talents : ses peintures sont reçues à la Royal Academy, il est Prix Nobel de littérature en 1953. Compagnon de la Libération, décoration remise en 1958 remise par le Général de Gaulle, en raison des services rendus à la France Libre. On doit à Winston Churchill, le 5 Mars 1946, l’expression « Un rideau de fer a été tiré sur l’Europe ». Franc-maçon
*Alliance formée en 1936 par l’Allemagne et l’Italie, étendue au Japon, à la Roumanie, à la Bulgarie et à la Hongrie.
Parmi ses œuvres : Historique du Corps expéditionnaire de Malakand (écrit comme correspondant de guerre) – Crise mondiale (1911-1918) – Histoire des Peuples de langue anglaise–
CICERON – allée
Délibération Municipale 1979
Voie nouvelle desservant l’îlot 13 de la Z.A.C. de Beaubreuil
Donne dans la rue Sénèque – voie en impasse
Orateur, écrivain romain, Arpinum (Italie) 106 av. J-C VFormis (Italie) 43 av. J-
Né dans une famille de l’Ordre Equestre, de notables, homme politique, Marcus Tullius Cicero dit CICÉRON a laissé un nom dans l’histoire par la violence de ses réquisitoires contre ses ennemis, notamment Carthage, variant selon les circonstances. Il finit par être assassiné sur l’ordre de l’empereur Antoine. Son style inimitable, quoique très imité, occupe une grande place dans les ouvrages de rhétorique, inspirant un grand nombre d’orateurs chrétiens.
Parmi ses œuvres : Des traités philosophiques – des traités de rhétorique – Les Harangues politiques (Catilinaires, Philippiques) – Le Traité de la consolation –
CITE – boulevard, place & rue
Délibération Municipale (pour le boulevard 1940)
Boulevard : relie le boulevard Saint Maurice à la place de la Cité
Place : relie le boulevard de la Cité au boulevard de la Corderie
Rue : relie la rue Haute Cité au boulevard de la Cité
Du nom d’une des deux villes fortifiées composant, au Moyen Age, le Limoges actuel, le Château et la Cité, celle-ci rayonnant autour de la Cathédrale Saint Etienne.
CLADEL Léon – rue
Délibération Municipale 1935
Anciennement chemin de la Latte
Relie la rue Armand Dutreix à la rue Meissonier
Ecrivain français, Lafrançaise, près de Montauban (Tarn et Garonne) 1835 VSèvres (Hauts de Seine) 1892
D’abord clerc d’avoué, puis romancier de sensibilité démocrate, un temps ami de Gambetta, Léon CLADEL dépeint, dans ses récits, en termes réalistes la vie misérable des paysans de son Quercy natal.
Parmi ses œuvres : Les Martyrs ridicules (préfacé par Baudelaire) – Le Bouscassié – L’Homme de la Croix aux bœufs – Gueux de marque – Juive errante –
CLAIRE-FONTAINE – rue
Délibération Municipale
Relie la rue Edgar Quinet à la rue Victorien Sardou
Du nom d’une fontaine située en ce lieu
CLAIRETTES (des) – impasse & rue
Délibération Municipale
Impasse : Donne dans la rue des Clairettes
Rue : Relie la rue Pétiniaud Beaupeyrat à la rue des Arènes
Du nom spécifique d’un couvent de religieuses clarisses, les Clairettes, installées en ce lieu en ce lieu par Anne de Malleden, appelée la Mère du Calvaire ; ce couvent avait, pour chapelle, Sainte Marie des Arènes. Ces religieuses venaient du couvent de la Cité (près de la cathédrale) « Les Urbanistes de Sainte Claire », fondé en 1620, pour pratiquer une règle plus austère.
CLAPEYRON Emile – allée
Délibération Municipale 1981
Lotissement de Romanet
Donne dans la rue Edme Mariotte – voie en impasse
Ingénieur des Mines français, Paris 1799 V 1864
Physicien, mathématicien, élève de Polytechnique, Benoît Paul Emile CLAPEYRON commence sa carrière en professant en Russie ; rentré en France, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, il établit les plans des voies ferrées reliant Paris à Versailles et à Saint Germain. Il pose les fondements de la thermodynamique. Les sciences connaissent le « diagramme », la « formule », les « relations » de Clapeyron, découlant toutes de ses travaux de recherches appliqués. Reçu à l’Académie des Sciences en 1858
Parmi ses œuvres : Vues politiques et pratiques sur les Travaux Publics en France –
CLARETIE Jules – rue
Délibération Municipale 1914
Anciennement rue du Clos-sainte-Marie
Relie la rue Armand Dutreix à la rue Meissonier
Ecrivain français, Limoges 1840 UParis 1913
Romancier, dramaturge, historien, fils d’un décorateur sur porcelaine et d’une héritière de porcelainiers, Arsène-Arnaud, dit Jules, CLARÉTIE commence sa vie professionnelle dans le journalisme ; il y est tour à tour critique d’art, échotier, chroniqueur, écrivant parfois sous divers pseudonymes (Olivier de Jalin, Candide, Perdican). Il deviendra Président de la Société des Gens de Lettres, Administrateur de la Comédie-Française et Président de la Société des Arts Dramatiques. Il est élu membre de l’Académie Française en 1888 (35èmefauteuil). Franc-maçon, il est membre de la loge « L’Ecole Mutuelle » à Paris.
Parmi ses œuvres : comme romancier : Une drôlesse –Les victimes de Paris – La Fugitive – La Maîtresse – Un assassin
comme historien : Etudes sur quelques contemporains oubliés –Les derniers Montagnards
comme dramaturge : Monsieur le Ministre – Le Prince Zilah –
CLAUDEL Paul – rue
Délibération Municipale 1960 – pour son prolongement 1971
Relie la place Henri Queuille à la route du Vigen
Ecrivain français, Villeneuve-sur-Fère (Aine) 1868 VParis 1955
Poète, auteur dramatique, Paul CLAUDEL, né dans une famille catholique, retrouve la foi (perdue en raison de l’éducation laïque reçue au lycée) au cours d’une nuit de Noël dans la cathédrale de Paris. Professionnellement, Paul Claudel sera diplomate, puis ambassadeur à Bruxelles. Il sera nommé vice-consul à New York puis à Boston ; consul à Changhaï puis à Fou-Tcheou. Son travail littéraire, toujours lié à ses convictions religieuses, se déroule de sa retraite à la fin de sa vie. Son style riche : lyrique, poétique, dramatique, inventif, mystique…, le place aux toutes premières places de la littérature française, même si ses thèmes empreints de catholicisme ont éloigné un certain public. Camille Claudel, sculpteur, est sa sœur.
Parmi ses œuvres : L’Endormie – Tête d’or – La Jeune Fille Violaine – L’Annonce faite à Marie – Le Repos du Septième jour – Le Soulier de Satin – Jeanne d’Arc au bûcher –
CLEMATITES (des) – place
Délibération Municipale 1956
Relie la rue des Soucis au boulevard des Lilas
Plante grimpante, vivace, appartenant à la famille des renonculacées. Diverses variétés de clématites existent : à petites fleurs et à grandes fleurs et différemment colorées. Signification emblématique : les désirs.
CLEMENCEAU Georges – boulevard
Délibération Municipale 1960
Relie la rue Henri Matisse à la rue Toulouse Lautrec
Homme politique français, Mouilleron-en-Pareds (Vendée) 1841 V Paris 1929
Né dans une famille bourgeoise républicaine, Georges Benjamin CLEMENCEAU, d’abord médecin, est ensuite député (extrême gauche radicale) de la Seine. Journaliste à l’Aurore, il y publie le célèbre « J’accuse » de Zola, affirmant ainsi qu’il combat farouchement l’antisémitisme de l’affaire Dreyfus. Président du Conseil (1906-1909), il met brutalement fin aux grèves, ce qui le brouille avec les socialistes et Jean Jaurès. Revenu au pouvoir à l’occasion de la Première Guerre Mondiale (1917), il fait preuve d’une farouche énergie dans la conduite des opérations. Polémiste d’une grande éloquence, Clemenceau est surnommé successivement « Le Tombeur de ministères » « Le Tigre » et « Le Père la Victoire ». Il apostrophe les chefs militaires de l’époque, trop catholiques et trop à droite à son goût, d’un cinglant : « La guerre ! C’est une chose trop grave pour la confier à des militaires ». Son échec à la présidence de la République le conduira à se retirer de la vie politique. Il est reçu à l’Académie Française en 1918 (3èmefauteuil)
Parmi ses œuvres : Affaire Dreyfus (7 vol.) – Figures de Vendée – Claude Monet, les Nymphéas – Grandeurs et misères d’une victoire –
CLOCHER (du) – rue
Délibération Municipale
Anciennement rue de Servinerie (cellier du Monastère), puis rue du Clocher de St Martial
Relie la rue Jean Jaurès à la place Saint Michel
Contrairement à ce que beaucoup supposent, le nom de cette rue ne vient pas du clocher de l’église Saint Michel – qui, il est vrai la surplombe – mais du clocher ouest de l’ancienne basilique romane du Sauveur, partie de l’Abbaye Saint Martial, détruite au début du 19ème siècle et située non loin du croisement de la rue Jean Jaurès et de l’actuelle rue du Clocher.
CLOS-ADRIEN (du) – rue
Délibération Municipale 1880
Anciennement chemin du Piaulaud
Relie la rue Ferdinand Buisson au carrefour Beaupeyrat
Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu
CLOS-AUGIER (du) – rue
Délibération Municipale
Relie la rue Armand Dutreix à la rue des Trois-Maisons
Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu
CLOS-CHICOU (du) – rue
Délibération Municipale 1960 – pour son prolongement 1972 et 1995
Donne sur l’avenue de l’Abattoir – voie en impasse
Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu
CLOS DE L’ÉCHALIER – rue
Délibération Municipale 1975
Voie nouvelle du lotissement de S.E.M.L.I.M. à Beaunes les Mines
Donne dans la rue du Peyrat – voie en impasse
Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu
CLOS DE LA CHÔME (du) – rue
Délibération Municipale 1975
Voie nouvelle du lotissement de S.E.M.L.I.M. à Beaunes les Mines
Donne dans la rue Clos de l’Échalier – voie en impasse
Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu
CLOS DU MARGUIL
Délibération Municipale 1975
Voie nouvelle du lotissement de S.E.M.L.I.M. à Beaunes les Mines
Donne dans la rue de Pillet – voie en impasse
Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu
CLOS DU SARIS
Délibération Municipale 1975
Voie nouvelle du lotissement de S.E.M.L.I.M. à Beaunes les Mines
Relie la rue de Pillet à la place Jean Fiacre
Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu
CLOS FLEURI (du) – allée
Délibération Municipale 1986
Lotissement Résidence du Clos Fleuri
Donne sur l’avenue de Grodno – voie en impasse
Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu
CLOS-GASPARD (du) – rue
Délibération Municipale 1935
Anciennement chemin du Clos-Gaspard
Relie la rue Beaumarchais à la rue de l’Argonne
Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu
CLOS-JARGOT (du) – impasse & rue
Délibération Municipale 1935
anciennement chemin du Clos Jargot, pour la rue,
Impasse : Donne dans la rue du Clos-Jargot
Rue : Relie la rue du Puy-Lannaud à la rue Eugène Varlin
Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu
CLOS LA BÉCHADE (du) – rue
Délibération Municipale 1975
Voie nouvelle du lotissement de S.E.M.L.I.M. à Beaunes les Mines
Donne dans l’avenue de Beaune – voie en impasse
Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu
CLOS LA BELETTE (du) – rue
Délibération Municipale 1975
Voie nouvelle du lotissement de S.E.M.L.I.M. à Beaune les Mines
Donne dans l’avenue de Beaune
Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu. Ici, la présence d’un petit mammifère carnivore, de la famille des mustélidés, au pelage fauve sur le dos et au ventre blanc. (Petit Larousse)
CLOS-LA-BREGERE (du) – chemin & rue
Délibération Municipale 1960
Chemin : Relie l’avenue du Général Leclerc à la rue Toulouse-Lautrec
Rue : Relie la rue Toulouse-Lautrec à l’avenue du Général Leclerc
Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu
CLOS-LA-PLANCHE (du) – impasse
Délibération Municipale
Donne dans la rue Paul Vigneras
Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu
CLOS-LES-BRUNES (du) –impasse & rue
Délibération Municipale 1935
Anciennement pour la rue Chemin du Clos les B runes
Impasse : Donne dans la rue du Clos les Brunes
Rue : Relie la rue Platon à la rue Beaumarchais
Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu
CLOS-LONDEIX (du) – rue
Délibération Municipale 1880
Anciennement Chemin de l’ancienne route d’Aixe
Relie la rue François Perrin à la rue Armand Dutreix
Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu
CLOS-MOREAU (du) – rue
Délibération Municipale 1880
Relie l’avenue Baudin à l’allée Erasme
Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu
CLOS-ROCHER (rue) – rue
Délibération Municipale 1880
Anciennement Chemin de l’ancienne route d’Aixe
Relie la rue François Perrin à la rue Armand Dutreix
Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu
CLOS-SAINTE-MARIE (du) – rue
Délibération Municipale1935
Anciennement Chemin du Clos-Ste-Marie
Relie la rue du Pont Saint Etienne au quai d’Auzette
Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu
CLOUET – rue
Délibération Municipale 1966
Voie nouvelle de la Résidence Firmin Delage
Relie la rue Firmin Delage à la rue du Puy-las-Rodas
Peintre français, 1475 U1541
François : peintre français, Tours 1522 UParis 1572
Fils du peintre Janet Clouet, François CLOUET, à la mort de son père, devient peinture de cour, sous François 1er. Il restera à ce poste sous trois rois : Henri II, François II, Charles IX. Parfait portraitiste, Clouet peint dans un style sobre, sans détail superflu, mais dans une technique brillante.
Parmi ses œuvres : portraits de : François 1er– Charles IX – Elisabeth d’Autriche – Le Duc de Guise – Henri II, roi de France – Catherine de Médicis
COCHRAN Jacqueline – allée
Délibération Municipale 2001
Village de Bellegarde
Donne sur le chemin de Bellegarde – voie en impasse
Aviatrice américaine Floride 1908 ( ?) UCalifornie 1980
Orpheline ayant vécu une enfance pauvre, sans études, Jacqueline COCHRAN obtient cependant son brevet de pilote en 1932. Elle s’engage dans l’aviation pendant la guerre, dirigeant l’aviation américaine en 1943. Elle sera la première femme à franchir le « mur du son » le 18 Mai 1953 sur son F-86 E sabre canadien, au dessus de la base américaine (Californie d’Edwards). En 1964, lors d’un vol en circuit fermé de 100 kilomètres, elle volera à 2097 km/h.
COCTEAU – allée
Délibération Municipale 1965
Voie de la cité Raoul Dautry
Donne dans la rue Paul Valéry – voie en impasse
Poète français, Maison Laffitte (Yvelines) 1889 VMilly-la-Forêt (Essonne) 1963
Ecrivain, romancier, dramaturge, cinéaste, dessinateur, illustrateur, Jean COCTEAU est indiscutablement pourvu de tous les talents. Incompris, se croyant mal aimé, il donne l’image d’un excentrique, d’un snob, d’un mondain, ce qui lui a valu beaucoup de détracteurs. On lui doit quelques bons mots : « La mode c’est ce qui se démode ». Et encore, présidant le Festival de Cannes et devant la fréquence des cocktails, « Il ne faudrait pas croire que Cocteau soit le pluriel de cocktail ! ». Il collabore avec Milhaud pour « Le Bœuf sur le toit ». Il est reçu à l’Académie Française (31èmefauteuil) en 1955.
Parmi ses œuvres : en poésie : Thomas l’Imposteur – les enfants terribles
au théâtre : La Machine Infernale – Les parents terribles – la machine à
au cinéma : Le sang d’un poète – l’Eternel Retour – la Belle et la Bête – Orphée – Les parents terribles
COLAS Alain – rue
Délibération Municipale 1999
Lotissement le Domaine de Beaupré
Relie la rue Eric Tabarly et dessert le lotissement
Navigateur, journaliste français, Clamecy (Nièvre) 1943 Uen mer 1978
Alain COLAS est vainqueur de la course transatlantique en solitaire en 1972 ; record du monde à la voile en solitaire en 1973 et en 1974. Il disparaît en mer en novembre 1978.
COLBERT – impasse
Délibération Municipale 1969
Voie nouvelle de la Résidence des Places
Donne dans la rue des Places
Homme d’état français, Reims (Marne) 1619 VParis 1683
D’une famille de bourgeois enrichis par le commerce en gros de la mercerie, puis officiers du Roi, Jean-Baptiste COLBERT, Conseiller d’Etat en 1651, passe au service de Mazarin qui le recommande au Roi Louis XIV. Il succède à Fouquet après avoir poussé à sa disgrâce, comme ministre d’état. Ses fonctions seront alors nombreuses : Surintendant des Bâtiments du Roi (1668), Contrôleur général des Finances, Secrétaire à la Maison du Roi et à la Marine ; cependant son rôle principal pendant deux décennies sera l’administration du royaume. Son œuvre majeure consiste à restaurer l’autorité monarchique et l’économie du pays qu’il consolide en fondant des manufactures – Louis XIV lui confie la responsabilité de la manufacture royale des Gobelins – et en favorisant le commerce en général. Il fonde l’Académie des Sciences en 1666. Son grand souci est de réduire les dépenses, ce qui finira par limiter son influence sur le roi Louis XIV. Louvois succède à Colbert « le Grand Commis du Roi » qui meurt épuisé en 1683 et sera enterré à Saint Eustache. Il est reçu à l’Académie Française (24èmefauteuil) en 1667, on lui doit l’idée des quarante fauteuils.
COLEMAN Bill –rue
Délibération Municipale 1996
Relie l’avenue Benoît Frachon à la rue Louis Armstrong
Musicien de jazz, 1904 dans le Kentucky U1981 Toulouse
Trompettiste de jazz, soliste d’exception au phrasé élégant, Bill COLEMAN débute en jouant dans des orchestres. Il s’installera à Cadeilhan dans le Gers… Son talent lui vaudra le titre de « gentleman de la trompette ». Coleman se produit à Limoges une douzaine de fois, la première en 1949, accompagné par le quartet du Hot Club de France, dirigé par le batteur Jean-Marie Masse. Président d’Honneur du Hot club de Limoges.
COLETTE – allée
Délibération Municipale 1955
Rue J de la Cité du Dr Jacquet du Docteur Jacquet
Donne dans la rue Charles Sylvestre – voie en impasse
Femme de lettres française, Saint Sauveur en Puisaye (Yonne) 1873 VParis 1954
Romancière, Sidonie Gabrielle, dite COLETTE, vient au monde en Bourgogne où elle passe son enfance et son adolescence auprès de sa mère « Sido » qui va l’influencer dans son devenir. Elle épouse, en premières noces, l’écrivain Henri Gauthier Villars dit Willy ; elle écrit alors les « Claudine » (romans sans doute autobiographiques) que son mari publie sous son nom propre. Divorcée en 1906, elle épouse en 1913 Henri de Jouvenel dont elle a une fille « Bel Gazou » ; elle s’essaye au journalisme. En 1920, commence sa grande carrière d’écriture romanesque. Son style, qui fait découvrir sa grande indépendance d’esprit, est riche, nourri par un vocabulaire étendu et d’une grande précision, son inspiration est originale. Plusieurs de ses ouvrages sont consacrés aux animaux auxquels elle s’intéressera constamment. Son œuvre sera lue et appréciée par un très large public. Grand Officier de la Légion d’Honneur, elle fera l’objet de funérailles nationales. Membre de l’Académie Goncourt.
Parmi ses œuvres : Les Claudine – Minne – La Vagabonde – Chéri – Le Blé en herbe – La Fin de Chéri – La Seconde – la Chatte – Julie de Carneilhan
COLIBRI (du) – allée
Délibération Municipale 1995
Relie la RD 220 à la rue Marie Laurencin
Le colibri est un petit oiseau vert à reflets dorés… d’environ 10 centimètres, souvent dit oiseau-mouche, proche du martinet, aux couleurs vives. Il butine les fleurs, et peuvent voler fixement, à reculons ou sur le côté. Les mâles ont le plumage aux couleurs plus vives que celui des femelles.
COLISEE (du) – allée
Délibération Municipale 1979
Voie nouvelle desservant l’îlot 13 de la Z.A.C. de Beaubreuil
Donne dans la rue de l’Enéide – voie en impasse
Du nom de l’amphithéâtre situé au cœur de Rome, ayant 524 mètres de circonférence et pouvant accueillir 100.000 spectateurs. Le nom de Colisée viendrait de sa proximité d’une statue colossale de l’empereur Néron (37-68).
COLLEGE (du) – rue
Délibération Municipale 1940
Anciennement pour partie rue Boucherie
Relie la place Wilson à la place Saint Pierre
Du nom de l’ancien établissement d’enseignement, « collège des Jésuites », installé en 1597, à l’emplacement de l’actuel Lycée Gay-Lussac et dont il reste la chapelle édifiée de 1604 à 1629.
COLOMB Christophe – rue
Délibération Municipale
Relie la rue François Coppée à la rue du Vélodrome
Navigateur génois, Gènes (Italie) 1450/51 VValladolid (Espagne) 1506
Découvreur de l’Amérique, Christophe COLOMB (Cristobal Colon), fils d’un tisserand se rend, en 1496, au Portugal où le roi ne s’intéresse pas à ses projets de voyage en Orient. Ce sont les souverains espagnols, les Rois très Catholiques qui lui apporteront une aide. Il obtient d’Isabelle les trois caravelles : la Niña, la Pinta et la Santa Maria. Il part pour le grand voyage le 3 Août 1492. Après avoir abordé aux Canaries, puis au Salvador, ensuite aux Bahamas, à Cuba, il finit par atteindre le continent américain.
COLOMBES (des) – rue
Délibération Municipale 1991
Donne dans la rue Aristide Briand – voie en impasse
Pigeon à plumage blanc dont il existe trois espèces particulières en France : le ramier, le colombin et le biset. La colombe, oiseau qui aurait apporté à Noé, fuyant le Déluge à bord de l’Arche, un rameau d’olivier, signe de l’émergence des terres. La colombe est le symbole de la paix, de la douceur et l‘image du Saint-Esprit dans la religion catholique. La colombe roucoule.
COLUMBIA – rue
Délibération Municipale 1998
Donne sur l’avenue d’Ariane – voie en impasse
Du nom de la navette spatiale américaine qui fait son premier vol le 12 Avril 1981. Le 11 Décembre 2002, seize minutes avant l’atterrissage, la navette se désintègre, tuant du même coup ses sept membres d’équipage. Ses caractéristiques étaient : envergure, 24 mètres – longueur, 37 mètres – hauteur, 17 mètres – vitesse en orbite, 28.000 km heure – vitesse à l’atterrissage, 350 km heure
COMBES (des) – rue
Délibération Municipale 1816
Relie la rue Jean Jaurès à la place Denis Dussoubs
Sans doute du nom d’une vallée, entre deux escarpements qui existait à cet emplacement au 10èmesiècle, et dont témoigne encore aujourd’hui le sol naturel et très encaissé de la fontaine des barres, située tout près.
COMMERCE (du) – place
Délibération Municipale 1974
Est desservie par la rue Georges Briquet
« Activité consistant dans l’achat, la vente, l’échange de marchandises, de denrées, de valeurs… » (Grand Larousse Universel Tome 4). Fils du roi des dieux (Zeus chez les Grecs, Jupiter chez les romains) le Dieu du Commerce est Hermès chez les Grecs et Mercure chez les Romains.
COMPOSTELLE (de) – place
Délibération Municipale 1992
Relie le Pont Saint Etienne à l’avenue du Sablard
Nom de la ville, Saint Jacques de Compostelle, (littéralement campus stellae– champ de l’étoile – étoile qui aurait permis la découverte miraculeuse du tombeau de l’apôtre). Située au nord ouest de l’Espagne, en Galice, Saint-Jacques de Compostelle est l’aboutissement du célèbre pèlerinage européen, né au Moyen Age, aux reliques de Saint Jacques le Majeur. Cette place était le point de passage obligé des pèlerins qui, venant de Saint Léonard et allant vénérer les reliques de Saint-Martial, traversaient la Vienne par le Pont St Etienne, suivant ainsi la « via Lemovicensis »,
COMMINES Philippe de – rue
Délibération Municipale 1948
Rue E. du lotissement du Puy-las-Rodas
Relie la rue de la Vialoube à la rue Augustin Thierry
Chroniqueur français, Château de Commines, Renescure, près d’Hazebrouck (Nord) 1447 VArgenton (Deux-Sèvres) (1511
Conseiller de Louis XI, Charles VIII et Louis XII, Philippe de la CLYTE sire de COMMYNES (Commines, ou Comines), utilise sa grande intelligence politique pour analyser les faits dont il est le témoin. Ses mémoires qui embrassent les années 1464 à 1498 témoignent de son talent d’historien moderne, même si son style n’est sans doute pas à la hauteur de son inspiration.
Parmi ses œuvres : Mémoires (8 livres) –
COMTE Auguste – rue
Délibération Municipale 1969
Voie nouvelle N°2 de la Zone industrielle nord
Relie la rue Henri Giffard à la rue Roberval
Mathématicien et philosophe français, Montpellier 1798VParis 1857
Polytechnicien, fondateur de l’Ecole positiviste (positivisme, forme de pragmatisme né de l’observation des faits),Isidore Auguste François Marie COMTE, affirme que l’esprit humain traverse trois étapes de connaissances croissantes : les stades théologiques, métaphysiques et positifs enfin C’est de cette dernière étape que provient le nom de son école et de son cours de philosophie positive qu’il commence à enseigner dès l’âge de 28 ans.
Parmi ses œuvres : Traité élémentaire de géométrie analytique – Circulaire proposant une association libre pour
l’instruction du peuple dans tout l’occident européen– Discours sur l’esprit positif – Catéchisme positiviste –
CONDAT (de) – route
Délibération Municipale
Relie la rue de Nexon à la limite de la commune Condat
Commune de la Haute-Vienne située à 4 kilomètres de Limoges, au sud, non loin de la Vienne, au passé gallo-romain dont le nom aurait pour origineJuncunda.
Parmi ses monuments : L’église au clocher mur ; à ses côtés, la tombe de Paulin Talabot – La demeure de Mazérollas aux corps de ferme du 17èmesiècle
CONDILLAC – allée
Délibération Municipale 1966
Relie l’avenue de Naugeat à la rue Jean-Jacques Rousseau
Philosophe matérialiste français, Grenoble 1715 U Abbaye de Flux 1780
Ordonné prêtre en 1740, logicien, Etienne BONNOT de CONDILLAC, dit l’Abbé de Condillac, fréquente Diderot et d’Helvétius, et collabore à l’Encyclopédie. Il est nommé par Louis XV précepteur de l’Infant Ferdinand de Parme. Rentré en France, il est élu à l’Académie Française (31èmefauteuil) en 1768. Membre important de l’Ecole sensualiste selon laquelle toutes nos connaissances résultent de nos sensations. Ainsi, par exemple, la réflexion n’est que la sensation se sentant elle-même.
Parmi ses œuvres : Le Traité des sensations – Le Commerce et le Gouvernement considérés relativement l’un à l’autre – Logique –
CONDORCET – rue
Délibération Municipale 1925 –
Anciennement nommée avenue ou chemin de la Corrida –
Relie la rue de la Brégère à la rue Guy de Maupassant
Mathématicien, philosophe français, Ribemont (Aisne) 1743 UBourg-la-Reine 1794
Homme politique, Marie Jean Antoine Nicolas Caritat, Marquis de CONDORCET, consacre ses premiers travaux à l’analyse mathématique, ce qui lui permet d’entrer à l’Académie des Sciences en 1769. Il est nommé Inspecteur Général des Monnaies sur recommandation de Turgot. Visitant Voltaire à Ferney, il s’oriente vers la philosophie et collabore à l’Encyclopédie. Académicien français en 1782, il est élu député à l’Assemblée législative puis à la Convention. Hostile à la peine de mort contre Louis XVI et proche des Girondins, il est, pour ce fait, décrété d’accusation en juillet 1793. En fuite pendant huit mois, il est arrêté et emprisonné à Bourg la Reine où on le retrouvera un matin dans sa prison… sans doute empoisonné – ou victime d’un infarctus Inhumé au Panthéon en 1989. Franc-maçon.
Parmi ses œuvres : Rapport sur l’instruction publique – Esquisse d’un tableau historique des progrès de l’esprit humain – Articles pour l’Encyclopédie – Moyen d’apprendre à compter sûrement et avec facilité (à destination des écoles de la République)
CONQUE (de la) – rue
Délibération Municipale
Relie la rue de Bourneville au boulevard de Vanteaux
Du nom probable d’un lieu-dit
CONSTANTY Georges – rue
Délibération Municipale du 8 Octobre 2003
Relie la place de l’Eglise de Beaune les mines à la limite de commune de Rilhac Rancon
Syndicaliste limousin, Limoges 1929 U2000
Elève de l’E.N.P. de Limoges et du Conservatoire des Arts et Métiers, employé d’administration, Georges CONSTANTY consacre sa vie à l’activité syndicale. Membre fondateur de F.O. en 1948, il y militera sans cesse au sein de F.O. P.T.T. Entré au Conseil Economique et Social du Limousin dès sa fondation en 1974, il le présidera de 1985 à 1989.
CONSULAT (du) – rue
Rebaptisée ainsi, par l’usage, au 16èmesiècle
Anciennement nommée rue Font-Groleu
Relie la rue Jean Jaurès à la place des Bancs
L’institution des Consuls de Limoges, souvent désignés par élection, est une illustration du « pouvoir municipal » qui s’est établi graduellement au sein du château de Limoges où s’exercèrent les autorités successives du Vicomte de Limoges puis de l’Abbé de St Martial. 1203 est la première date connue du Consulat à Limoges. Trois grandes périodes dans son histoire : de l’origine à 1307 – de 1307 à 1767 – de 1767 à 1792 (Municipalité dite de la Cité). La première maison Commune, connue de la ville de Limoges était implantée contre le mur de l’ancien cimetière de l’Abbaye St Martial, au bas de l’actuelle place Fournier.
CONVENTION (de la) – rue
Délibération Municipale 1925
Anciennement rue Bonaparte
Relie la rue du Grand Treuil à la rue du Petit Treuil
Nom de l’Assemblée qui gouverne la France du 21 Septembre 1792 au 28 Octobre 1795. Cette assemblée assume le poids de la condamnation à mort du Roi Louis XVI – exécuté le 21 Janvier 1793 – et de la phase militaire de la Révolution Française (guerres civile et étrangère). La Convention proclame la République le 21Septembre 1792 et, presque aussitôt, se partage entre Brissotins ou Girondins (au nombre d’environ 160), siégeant à droite et Montagnards (au nombre d’environ 140) siégeant à gauche. Entre ces deux tendances oscillent, au gré des débats, les 449 membres du Marais. La Convention institue successivement le Calendrier Républicain, le Comité de sûreté générale, le Tribunal Révolutionnaire, le Comité de Salut Public, l’Armée Révolutionnaire… Le Décret du 10 Octobre 1793 décide que le gouvernement sera révolutionnaire jusqu’à la paix, ce qui débouche sur l’institution de la Terreur.Les victoires militaires (sur les vendéens à Savenay le 23 Décembre 1793 et sur les ennemis extérieurs à Fleurus le 26 Juin 1794) insinuent un doute sur l’utilité d’une telle forme de gouvernement, ce qui entraîne la chute de Robespierre, le 9 Thermidor, an II – 27 Juillet 1794. Dès lors, s’ouvre la troisième phase de la Convention, dite thermidorienne : la paix civile en sera rétablie, mais non sans à-coups.
COOPERATEURS (des) – rue
Délibération Municipale 1932
Anciennement pour partie rue de la Fonderie
Relie la rue François Chénieux au Rond-point Margaine
Coopérateur : membre d’une société coopérative, dit le Dictionnaire…
C’est à la demande de la Société coopérative L’Union, qui a pour la devise « Tous pour chacun, chacun pour tous », que le nom de rue des Coopérateurs est donné à cette rue de la ville. L’Union de Limoges, fondée en 1881, a, cinquante ans après, réuni en son sein 23.000 familles. L’objet premier de ce mouvement associatif était de mettre à la disposition des classes populaires tous les produits de première nécessité, à des prix défiant toute concurrence. L’Union, c’était aussi des oeuvres sociales (colonies de vacances du Mas-Eloi, de La Boulinière, cours du soir, bibliothèque, sociétés sportives…). Ce sont toutes ces activités, tant sociales que commerciales, tous ces buts d’émancipation et d’amélioration des conditions d’existence des travailleurs, que le nom de la rue des coopérateurs entend faire passer à la postérité.
COPERNIC – rue
Délibération Municipale 1962
Relie la rue de la Font-Pinot au quai Saint-Martial
Astronome polonais, Torun (Pologne) 1473 UFraunenburg (aujourd’hui Frombork) 1543
Fils d’un boulanger, inscrit à l’Université de Bologne en 1496, reçu Docteur en droit canon à l’Université de Ferrare (Italie) en 1503, Nicolas COPERNIC ou Coppernicus, est mondialement connu par ses études d’astronomie. Il expérimentera ainsi que la Terre n’est plus le centre de l’univers mais qu’au milieu d’autres planètes, elle tourne autour du soleil. Ce système, dit de Copernic, sera confirmé en tout point par Galilée.
Parmi ses œuvres : Dissertatio de optima monetae eudendae ratione – De Revolutionibus orbium coelestium libri VI –
COPPEE François – rue
Délibération Municipale
Relie la rue des Papillons à la rue du Petit Treuil
Ecrivain français, Paris 1842 U1908
Poète et auteur dramatique d’origine modeste, François Edouard Joachim COPPEE appartient à l’Ecole des Parnassiens dont la devise est « L’art pour l’art », école illustrée notamment par Théodore de Banville, Leconte de Lisle, Sully Prud’homme. Ceux-ci élaborent en réaction contre le romantisme une poésie souhaitée impavide, objective et à la forme impeccable. Académie française en 1884 (10èmefauteuil)
Parmi ses œuvres :Le Reliquaire -Intimités – Les Humbles – Le luthier de Crémone – Les Jacobites –Promenades et intérieurs
COQUELICOTS (des) – allée
Délibération Municipale
Donne sur le boulevard des Lilas – voie en impasse
Fleur de teinte rouge vif (d’où l’expression « rouge comme un coquelicot »), de la famille des papavéracées que l’on rencontre dans les champs, principalement ceux réservés aux céréales. Le coquelicot de jardin est de bien plus grande taille. Signification emblématique : l’ardeur fragile
CORDERIE (de la) – boulevard
Délibération Municipale
Anciennement partie boulevard de a Corderie et partie avenue de la Corderie
Relie l’avenue Georges Dumas à la place de la Cité
Du nom du lieu où l’on fabrique les cordes, à l’époque à partir de fibres naturelles et où on les entrepose.
CORGNAC (de) – rue
Délibération Municipale
Anciennement Chemin de Corgnac
Donne dans la rue Eusèbe Bombal – voie en impasse
Du nom du lieu-dit, situé au nord-ouest de Limoges.
CORMORANS (des) – rue
Délibération Municipale 1985
Donne dans la rue des Gotland – voie en impasse
Le cormoran est un oiseau palmipède (du genre phalocrocorax) vivant près des côtes ; son cou est long, son plumage est sombre. C’est un excellent plongeur ; il est utilisé pour la pêche en Extrême Orient.
CORNEILLE – rue
Délibération Municipale
Relie la rue des Tuilières à la rue de Messines
Poète dramatique français Rouen 1606 UParis 1684
Fils d’un maître des eaux et Forêts de la Vicomté de Rouen, Pierre CORNEILLE étudie chez les jésuits, commence sa carrière d’auteur en 1628 avec une comédie, n’abordant la tragédie qu’en 1635 avec Médée. Fasciné par l’héroïsme, il puisera l’essentiel de son inspiration dans les situations historique et dans l’antiquité. Il y met en œuvre le sens du devoir et de l’honneur, des choix difficiles entre précisément le devoir et l’amour, qualifié jusqu’à nous de « situation cornélienne ». Corneille est la plus parfaite illustration du classicisme du 17ème siècle et certains de ces vers sont encore bien connus : « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années » « Rodrigue as-tu du cœur ? » « O rage Ô désespoir »… Académie Française (14èmefauteuil) en 1647.
Parmi ses œuvres : Mélise – Clitandre – Médée – L’Illusion comique – Le Menteur – le Cid – Polyeucte – Cinna ou la Clémence d’Auguste – Horace –
CORNICHE (de la) – boulevard
Délibération Municipale 1965
Voie nouvelle
Relie le boulevard Vauban à la rue Sainte Anne
Cette appellation fait probablement référence, topographie locale exigeant, aux routes en surplomb fréquentes dans le Midi ; cette rue se trouve elle-même dans un quartier riche en dénominations provençales.
CORNUE (de la) – allée – carrefour
Délibération Municipale 1982 – 1996 pour le carrefour
Donne sur le carrefour de la Cornue – voie en impasse
Du nom probable d’un lieu-dit
COROT – rue
Délibération Municipale 1925
Voie nouvelle
Relie la rue Horace Vernet à la rue René Péchiéras
Peintre graveur français, Paris 1796 UVille d’Avray (Hauts de Seine) 1875
Destiné un temps à reprendre le commerce paternel, Jean-Baptiste Camille COROT persuade sa famille de son goût pour les arts. Paysagiste de l’Ecole française, ayant complété sa formation en Italie, il donne, dans ses peintures, par ailleurs réalistes, une valeur à la lumière dont les impressionnistes vont s’inspirer. Son style nourri de ses nombreux voyages, notamment en Limousin est apprécié comme sensible et pur. Il a ainsi célébré les bords de la Glane, le village du Mas Billier, celui du Mas Blanc…Grand-croix de la Légion d’Honneur, Corot laisse enfin l’image d’un patriarche bienfaisant aidant ses amis dans le besoin.
Parmi ses œuvres : La Trinité des Monts – Le Colisée vu des jardins Farnèse du Palatin – Rome, le Tibre et le château Saint-Ange – La Cathédrale de Chartres – l’Odalisque romaine – Cavalier au bois – L’église de Marissel –
CORVETTE – rue de la
Délibération Municipale 1999
Lotissement le Domaine de Beaupré
Relie la rue Alain Colas au lotissement
La corvette est un petit navire de guerre à trois mâts spécialisés dans les missions d’éclaireurs. Le grade de capitaine de corvette dans la Marine est équivalent à celui de commandant dans l’Infanterie
COSTES Dieudonné – rue
Délibération Municipale 1982
Voie nouvelle de la ZAC du Roussillon
Donne dans la rue Charles Lindbergh – voie en impasse
Aviateur français, Septfonds (Tarn et Garonne) 1892 UParis 1973
Pilote breveté dès l’âge de 20 ans, Dieudonné COSTES combat pendant la Première Guerre Mondiale avant de devenir pilote de ligne puis pilote d’essai chez Bréguet. Spécialiste des raids et tours du monde, Costes s’associe à Bellonte pour effectuer la première liaison aérienne sans escale, Paris Le Bourget-New-York-Curtissfield. Ce vol a lieu le 1erSeptembre 1930, à la vitesse moyenne de 167 km heure, contre les vents dominants, sur le Bréguet XIX super bidon, dit « Point d’interrogation » – envergure de l’avion : 18 mètres 30 – vitesse 247 km heure – moteur Hispano Suiza de 650 HP – Il est actuellement exposé au Musée de l’Air et de l’Espace.
COTE (de la) – chemin
Délibération Municipale 1880
Anciennement Chemin des Clairons
Relie l’avenue des Casseaux à la rue Jean Fredon
Peut-être en raison d’une particularité topographique
COTY Président René (du) – rue
Délibération Municipale 1968
Voie nouvelle, avenue E de la ZUP de l’Aurence
Relie le boulevard de la Borie à la rue Trésaguet
Homme d’Etat, Président de la République française, Le Havre (Seine Maritime) 1882 U1962
Homme politique, né d’un père directeur d’un établissement d’enseignement libre, René COTY, juriste et philosophe, républicain de gauche, exerce successivement des fonctions variées : avocat, député, sénateur en 1940, (votant les pleins pouvoirs à Philippe Pétain), ministre de la Reconstruction de l’Urbanisme en 1948. Elu président de la république en 1953, il est confronté aux guerres d’Indochine, à la nationalisation du Canal de Suez par Nasser, à la transition vers la 5èmerépublique qu’il facilitera et l’arrivée corrélative au pouvoir du Général de Gaulle. Sur 25 présidents de la République Française, René COTY, qui exerce ses fonctions du 23 Décembre 1953 au 24 Décembre 1958, est l’un des sept à avoir une rue portant son nom à Limoges.
COUBERTIN Pierre de – rue
Délibération Municipale 1960
Relie le boulevard de Beaublanc à la rue Vaucanson
Pédagogue français, Paris 1863 UGenève (Suisse) 1937
Promoteur de l’éducation sportive dans la jeunesse, Pierre-Frédy, Baron de COUBERTIN entre dans l’histoire le 25 Novembre 1892 en proposant à la Sorbonne le rétablissement des Jeux Olympiques, réorganisés symboliquement pour la première fois à Athènes en 1896. Il assure, dans la foulée, la présidence du Comité Internationale des Jeux Olympiques de cette date à 1925.
COUDAUX (du) – square
Délibération Municipale 1976
Voie nouvelle de l’îlot n°9 de la zone résidentielle de Beaubreuil
Donne dans la rue du Raudoux – voie en impasse
Du nom probable d’un lieu-dit
COUDERC Roger – rue
Délibération Municipale 2000
Le Nouveau Logis au Mas-Gigou
Relie la rue des Fourneries à l’en semble des habitations
Journaliste sportif, Souillac 1918 U1984
Né d’un père hôtelier, Roger COUDERC acquiert une véritable célébrité par les commentaires enthousiastes, et parfois subjectifs, qu’il fait du rugby à XV, à la radio sur Europe 1, puis à la télévision sur Antenne 2 à partir de 1975. Son « Allez les petits » au bénéfice du « XV de France » est resté célèbre. Son nom sera donné à de nombreux et complexes sportifs en France.
COUDERT (du) – rue
Délibération Municipale 1979
Voie desservant la fraction de commune de Landouge
Relie la RN 141 à la limite de commune Isle
Du nom d’un lieu-dit.
COULOMB – rue
Délibération Municipale 1935
Relie la rue Olivier de Serres à la rue Alphonse Daudet
Ingénieur du génie – Physicien français Angoulême 1736 U Paris 1806
Plusieurs fois lauréat de l’Académie des Sciences, Charles Augustin de COULOMB est l’inventeur de la balance de torsion (appareil utilisant la torsion des fils de cuivre ou d’argent) servant à mesurer les plus petites forces du magnétisme et de l’électricité. Il établit en 1785 la loi – qui porte son nom – des attractions et des répulsions électriques. Quant à l’unité de mesure, le coulomb, c’est la quantité d’électricité transportée en une seconde par un courant d’un ampère. Académicien des Sciences en 1782.
Parmi ses œuvres : Sur la meilleure manière de fabriquer des aiguilles aimantées – Mémoire sur la théorie du magnétisme
COUPERIN François – impasse
Délibération Municipale 1961
Donne sur l’impasse Lalo
François COUPERIN Paris 1668 U1733
Compositeur français, appartenant à une dynastie de musiciens, organiste et claveciniste, fils de Charles, François COUPERIN, dit Couperin le Grand, claveciniste de la Chambre du Roi en 1701, est influencé par la musique italienne. Profondément croyant, il compose des messes dès l’âge de vingt ans. Il est professeur de musique des membres de la famille royale. Sa musique est toujours fine et spirituelle.
Composition : musique instrumentale, musique vocale, ouvrages didactiques
Parmi ses œuvres :240 pièces de clavecin, motets, oratorios, les Leçons de Ténèbres, l’Art de toucher le clavecin.
COURAUD Raymond – rue
Délibération Municipale 1973
Anciennement Passage d’Aine
Relie la place Winston Churchill à la place d’Aine
Avocat français, près d’Oradour sur Glane (Hte Vienne) 1913 U1971
Bâtonnier du Barreau de Limoges. Ce spécialiste du Limoges gallo-romain a initié des études qui permettent de bien connaître aujourd’hui la ville d’Augustoritum. Membre de la Société Archéologique et Historique du Limousin, Raymond Couraud participe aux différentes fouilles effectuées dans le centre de Limoges (Rue Vigne de Fer, boulevard Gambetta, rue du Clos-Chaudron, place de la République). Il recevra le titre de Conservateur bénévole des fouilles de la place de la République le 5 janvier 1971.
COURBET Gustave – rue
Délibération Municipale 1925
Voie nouvelle
Relie la rue d’Orléans à la rue René Péchiéras
Peintre français, Ornans (Doubs) 1818 ULa Tour-de-Peilz (Suisse) 1877
Né dans une famille aisée aux traditions fortement démocratiques, Gustave COURBET se plaisait à se définir « républicain de naissance ». Ayant des dispositions naturelles pour le dessin, il étudie au Louvre avant d’entamer une série de voyages en Hollande et en Angleterre. Son style, dans sa grande simplicité, atteint un réalisme romantique. Courbet refusera en 1870 la Légion d’honneur qui, selon lui « se donne aussi bien aux épiciers qu’aux ministres ». A la chute de la Commune, il lui sera imputé, sans doute à tort, la destruction de la Colonne Vendôme. La fin de sa vie est navrante : ruiné, désespéré par des deuils familiaux, il s’exile en Suisse où il meurt, d’une cirrhose du foie.
Parmi ses œuvres : L’Homme blessé – Portrait au chien noir – Portrait de Beaudelaire – L’Enterrement à Ornans – L’Atelier – Les Demoiselles au bord de la Seine
COURFAUD – allée de
Délibération Municipale 2001
Dans le village de Goupilloux
Donne dans la rue de Goupilloux
Du nom d’un lieu-dit
COURIER Paul Louis – rue
Délibération Municipale 1925
Anciennement rue de l’Avenir
Relie la rue du Vélodrome à la rue La Fayette
Ecrivain français Paris 1772 UVéretz (Indre et Loire) 1825
Paul-Louis COURIER naît dans une famille bourgeoise aisée, militaire (officier) pendant quelques années, il devient pamphlétaire contre la Restauration (Louis XVIII). Son style précis, pur, plein d’ironie fait de lui un des maîtres de l’expression française. Ses idées, comme ses pamphlets lui valent d’être poursuivi, emprisonné, mais aussi d’être populaire. Retiré sur ses terres, en Touraine, il y meurt assassiné dans des circonstances obscures.
Parmi ses œuvres : Simplediscours sur l’acquisition du château de Chambord – le Pamphlet des Pamphlets – Lettres écrites de Franc e et d’Italie
COURTELINE – rue
Délibération Municipale 1935
Anciennement rue Prépapaud
Relie l’avenue Garibaldi à la rue du Major Staunton
Ecrivain français, Tour 1858 UParis 1929
Auteur de comédies légères, modeste employé à l’administration des cultes, journaliste, romancier, Georges MOINAUX, dit Georges COURTELINE, est né d’un père lui-même humoriste. Observateur caustique, spécialisé dans l’observation des situations administratives ou conjugales, souvent banales, et de sentiments humains, il s’inspire, pour ses récits de scènes vécues, qu’il traduit avec habileté, parfois bouffonne, dans un style décalé, de grande qualité. Ses œuvres, nombreuses, sont brèves.
Parmi ses œuvres : Messieurs les Ronds de cuir – Les gaietés de l’Escadron – Théodore cherche des allumettes – Le train de 8 h 47 – Hortense, couche-toi –
COURTEYS Pierre – rue
Délibération Municipale
Relie l’avenue Saint Eloi à la rue Noël Laudin
Peintre émailleur français, Limoges v.1520 Uav.1591
Appartenant à une famille de peintres émailleurs limousins dits aussi parfois COURTOYS ou CORTEYS, voire même COURTEIX de nos jours, Pierre COURTEYS (Pierre 1er) se caractérise dans l’art de l’émail par une décoration monumentale. A l’âge de 39 ans, il exécute ainsi neuf grandes plaques représentant des sujets mythologiques pour décorer le château de Madrid (dans la région parisienne, aujourd’hui détruit) ; ces plaques sont conservées au Musée de la Renaissance à Ecouen.
Parmi ses œuvres : plat ovale : Apollon et les Muses – plaque rectangulaire : Le sacrifice d’Abraham – coupe à pied : Le repos de Silène – Crucifixion –
COURTINE (de la) – rue
Délibération Municipale
Relie la place Fournier à la rue Jean Jaurès
En architecture militaire, mur joignant les flancs de deux bastions. Ici, la rue fait expressément référence à l’un des éléments des remparts du « Château ».
COURTOIS Bernard – allée
Délibération Municipale 1984
Lotissement du Haut Mauzelé
Donne dans la rue Henri Giffard – voie en impasse
Pharmacien et chimiste français, 1777 U1838
L’iode, si fréquemment utilisée aujourd’hui, a été découvert dans la cendre du varech, par Bernard COURTOIS. On lui doit également la découverte de la morphine qu’il fera en étudiant l’opium.
COURTOT – rue
Délibération Municipale 1958
Voie nouvelle lotissement de la Vialoube
Relie la rue de la Vialoube à la rue Rude
Peintre français, Paris 1856ULimoges 1925
Professeur de dessin au Lycée de Limoges, Paul-Laurent COURTOT a laissé une œuvre peinte qui porte témoignage du Limoges aujourd’hui disparu. C’est grâce à lui que l’on peut désormais visiter, virtuellement, les anciens quartiers du Verdurier et du Viraclaud (maintenant quartier Jean Jaurès).
Parmi ses œuvres : Vue du rempart de la porte Montmailler – Une rue du vieux Paris –
COUSIN Victor – rue
Délibération Municipale 1925
Anciennement avenue Kléber
Relie la rue d’Orléans à la rue René Péchiéras
Philosophe français, Paris 1792 UCannes (Alpes Maritimes) 1867
Universitaire, marqué philosophiquement par Descartes, Kant, Hegel et Leigniz, sa thèse affirme : « Les systèmes sont vrais par ce qu’ils affirment et faux par ce qu’ils nient ». Sa carrière administrative lui permet d’être, sous la Monarchie de juillet, Conseiller d’Etat, directeur de l’Ecole Normale et Ministre de l’Instruction Publique dans le Cabinet Thiers en 1840.
Parmi ses œuvres : Philosophie de Kant – Du vrai, du beau et du bien –
COUSSADES (des) – chemin
Délibération Municipale
Relie le VC 86 à la limite de commune St Gence
Du nom d’un lieu-dit.
COUTHEILLAS – rue
Délibération Municipale 1962
Relie la rue François Perrin à la rue Suzanne Lacorre
Sculpteur français, Limoges 1862 U1927
Après des études au Lycée Gay-Lussac, Henri François COUTHEILAS entre, à 17 ans, à l’Ecole des Arts Décoratifs de Limoges avant de compléter sa formation à Paris. L’exposition régulière au Salon des Artistes Français lui permettra d’obtenir de nombreuses récompenses avant d’en être élu membre du Jury. La ville de Limoges lui doit un grand nombre d’œuvres dont : « Le chêne et le roseau », un des ornements du Jardin de l’Evêché – une majestueuse « République » (haute de 4 mètres) ornant le hall du Conseil Général – le buste du Docteur Chénieux ornant le monument consacré à la mémoire de ce maire de Limoges, et longtemps situé dans le jardinet de la Mairie dominant l’aile ancienne de la Médiathèque.
Parmi ses œuvres : Nymphe chasseresse – La mort de la cigale — Le Bûcheron – Le chêne et le roseau
COUTURES (des) – avenue & cité
Délibération Municipale (pour l’avenue 1880)
Relie l’avenue des Casseaux à l’avenue Locarno
Du nom probable d’un lieu-dit. Ou du nom « les coutures » indiquant, en Limousin, un champ destiné à faire paître le bétail.
COUTY Jean-Baptiste – rue
Délibération Municipale 1960
Donne sur l’avenue des Ruchoux – voie en impasse
Coopérateur limousin 1850 U1932
J.B. COUTY est le fondateur de la Société Coopérative, l’Union de Limoges
COUTY Raymond – rue
Délibération Municipale 1971
Voie A du lotissement du Moulin-Blanc
Commence et finit dans la rue du Mas Loge
Résistant, Landouge (Hte-Vienne) 1925 UMalsh (Allemagne) 1945
Raymond COUTY, jeune habitant de Landouge, tué au combat le 10 Avril 1945 à Malsh en Allemagne.
COYOL (du) – allée
Délibération Municipale 1996
Lotissement du Clos de St Gence
Donne dans la rue de Saint Gence – voie en impasse
Du nom d’un lieu-dit situé entre St Gence et Couzeix, au nord-ouest de Limoges
COYSEVOX Antoine – rue
Délibération Municipale 1978
Voie nouvelle desservant le lotissement du Mas Blanc
Relie la rue du Moulin à la rue Edmée Bouchardon
Sculpteur français, Lyon 1640 UParis 1720
Artiste précurseur du style du 18ème siècle, Antoine COYZEVOX, COYSEVOX ou QUOYZEVAUX se fixe à Paris où il est reçu à l’Académie de sculpture en 1676 qu’il dirigera d’ailleurs en 1702. Il contribue à la décoration de Versailles, Château (Grande Galerie, Escalier des Ambassadeurs, Salon de la guerre…), parc (vase de la Guerre, Vénus accroupie…). Il œuvrera aussi à l’ancien Château de Marly (statues aujourd’hui conservées au Louvre : de la Seine, de la Marne, de la Renommée et de Mercure) ; ces deux derniers groupes équestres ont été taillés dans des blocs de marbre blanc de quatre mètres de haut. Ses bustes (Louis XIV, Condé, Colbert, la Reine Marie-Thérèse, Hardoin-Monsart) témoignent également de son génie.
Parmi ses œuvres : Outre celles citées ci-dessus : Les Chevaux de l’Abreuvoir (réalisé pour les jardins de Marly et aujourd’hui à l’entrée des Tuileries) –
CRAY Général du – rue
Délibération Municipale 1960
Relie la rue Marx Dormoy à la rue de la Vige
Militaire français, 1847 U1917
Jean Marie Stéphane Georges du CRAY fait le choix, à la sortie de l’Ecole Polytechnique, de l’Arme du Génie. Fait prisonnier à la bataille de Reichshoffen (Bas-Rhin), il accédera par la suite au poste important de chef d’Etat Major de la place de Paris puis directeur du Matériel du Génie au ministère de la Guerre. Gouverneur d’Alger en 1906, il reçoit les étoiles de Général de Division. Commandeur de la Légion d’Honneur.
CROISETTE (de la) – allée
Délibération Municipale 1961
Donne sur le boulevard Vauban – voie en impasse
Par référence à un boulevard homonyme et fameux de la ville de Cannes (Alpes Maritimes) ; cette artère cannoise se termine au Cap de la Croisette – d’où son nom – situé en face des Iles de Lérins.
CROIX-BUCHILIEN – rue
Délibération Municipale
Relie l’avenue Saint Surin au carrefour du 8 Mai 1945
CROIX-ROUGE (de la) – rue
Délibération Municipale 1880
Anciennement Chemin d’Antony
Relie la rue Armand Dutreix à la rue d’Antony
Du nom de l’Association internationale humanitaire, fondée en l863 par cinq suisses dont Henri Dunant bouleversé par l’état d’abandon des blessés sur le champ de bataille, à l’issue de la victoire sanglante de Solferino remportée en l859 par les Français sur les Autrichiens. Il est opportun de noter que l’emblème Croix-Rouge n’a pas été choisi dans une optique religieuse, mais conçu simplement à partir des armes (drapeau) inversées de la Confédération Helvétique, donc avec une croix rouge sur un fond blanc. Les liens entre la Suisse et cette association, font qu’elle a son siège Genève. La soixantaine de délégations dont elle dispose dans le monde lui a permis d’avoir des activités dans 80 pays.
CROIX-VERTE (de la) – impasse & rue
Délibération Municipale 1935 – 1996 pour l’impasse
Anciennement chemin de la Roche au go1880
Impasse : Donne dans la rue de la Croix Verte
Rue : Relie la rue des Basses Palisses à l’avenue de la Révolution
Le nom de cette rue est antérieur à la grande croix en briques vertes, située au sommet du pan coupé de la maison faisant l’angle de la rue en question avec la rue des Basses Palisses.
CROS (des) – impasse
Délibération Municipale 1880
Donne dans la rue Aristide Briand
Du nom probable d’un lieu-dit
CROUZETTES (des) – route
Commence rue Rhin et Danube
Du nom d’un lieu-dit
CROUZILLOUX (des) Rue
Délibération Municipale 1974
Commence et finit dans la rue Rhin et Danube
Du nom probable d’un lieu-dit
CRUCHE-D’OR – rue
Relie la rue Elie à la rue du Consulat
Cette rue aurait été premièrement nommée rue des « Crochadours » (en langue limousine, fabricants de crochets utilisé par les bouchers, les portefaix et les balances romaines, dont le crochet sert à suspendre l’animal ou l’objet à peser.
CRUCIFIX (du) – rue
Délibération Municipale
Relie l’avenue Adrien Tarrade à la rue Encombe Vineuse
Figuration donnant à voir le Christ cloué sur la croix (crucifié) mais n’apparaissant pas avant les cinquième, sixième siècles. Quant à celui auquel fait allusion la rue, il était de grande taille et faisait face à une chapelle dédiée à la Ste Vierge puis au Crucifix ; fondée par un curé de St Michel des Lions, nommé Guillaume Jouviond, cette chapelle sera achevée en 1458. Le crucifix seul, survécut à un violent orage à 1782, ce qui lui permit de donner son nom, en 1848, à l’avenue allant du carrefour Tourny à la route de Paris. Cette importante artère, devenue Garibaldi en 1882, on choisit pour rappeler le nom du crucifix, une rue beaucoup moins importante dans le même quartier.
CRUVEILHIER – rue
Délibération Municipale
Relie la rue Aigueperse à la rue François Chénieux
Médecin français, Limoges 1791 + Sussac (Hte Vienne) 1874
La thèse de doctorat permettant à Jean CRUVEILHIER d’être reçu médecin en 1816 annonce parfaitement la suite de ses recherches (essais sur l’anatomie pathologique en général. Formé par Dupuytrem, il consacrera plus de 30 ans de sa vie à des observations et descriptions qui rendent son nom, donné par ailleurs à un ulcère de l’estomac, indissociable de l’objet de ses recherches.
Parmi ses œuvres : Anatomie descriptive – Cours d’études anatomiques – Traité d’anatomie pathologique – de nombreux traités d’anatomie
CUGNOT Joseph – impasse puis rue
Délibération Municipale 1976 – 1990 pour la rue
Donne dans la rue Auguste Comte+
Inventeur de la première automobile à vapeur en 1770, Nicolas Joseph CUGNOT a d’abord servi comme ingénieur dans les armées de l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche ; il doit sa célébrité à son invention qu’on peut légitimement considérer comme ancêtre, certes un peu lointain, de nos véhicules à moteur. On doit aussi à Cugnot un véhicule pour transporter de lourdes charges (des fardeaux), le fardier.
Délibération Municipale 1963
CUJAS – rue
Voie nouvelle du lotissement Babylone
Donne dans la rue Julien Laferrière – voie en impasse
Toulouse ( 1522 + Bourges 1590 )
Professeur de Droit à Cahors, Bourges, Valence, Jacques CUJAS (de son vrai nom Cujaus), renouvelle l’étude du droit romain en s’attachant moins à l’analyse de la pratique issue des textes qu’aux textes eux-mêmes. Ce retour aux sources a ainsi redonné aux textes fondateurs leur portée première.
Pari ses œuvres : Commentaires sur diverses parties du droit romain
* Jurisconsulte : personne versée dans la science du droit et donnant des consultations juridiques
CURIE Pierre et Marie – rue
Délibération Municipale 1968
Anciennement Chemin de Naugeat
Relie le carrefour Beaupeyrat à l’avenue de Naugeat
Physiciens français, Pierre Curie – Paris 1859 + 1906 – née Marie Sklodowska – Varsovie (Pologne) 1867 + Sancellemoz (près de Sallanches, Hte Savoie) 1934
Chercheur, Pierre CURIE découvre, en compagnie de son frère Paul Jacques, la piezo électricité*. Son principal titre de gloire résulte pourtant de la découverte, dans la pechblende, du polonium puis du radium qu’il fait, aidé par son épouse Marie, en 1898. Ils partageront le Prix Nobel de Physique en 1903, avant que Pierre ne meure accidentellement, écrasé par un camion. Restée seule, Marie n’en poursuit pas moins ses recherches, découvrant la radioactivité du thorium dont un des isotopes est utilisé dans les réacteurs nucléaires à haute température. Marie Curie fondera l’Institut du radium avant d’organiser les Services Radiologiques aux Armées. Elle obtiendra le Prix Nobel de chimie en 1911. Les époux CURIE seront Inhumés au Panthéon le 20 Avril 1995
*Phénomène caractérisé par l’apparition de charges électriques à la surface de certains cristaux lorsqu’ils sont soumis à des contraintes mécaniques
Parmi ses œuvres :Mémoire sur les Propriétés magnétiques des corps à diverses températures
CUVIER Georges – rue
Délibération Municipale 1955
Voie nouvelle du lotissement Marquet, situé rue Armand Dutreix
Relie la rue Henri Murger à la rue Armand Dutreix
Naturaliste français, Montbéliard (Doubs) 1769 + Paris 1832
Zoologiste et paléontologiste, Jean Léopold Nicolas Frédéric Cuvier, dit Georges CUVIER, fait baron par le roi Louis XVIII, cumule les titres et les honneurs : professeur de sciences naturelles, reçu au Collège de France, académicien des Sciences, Chancelier de l’Université, Pair de France., Grand Officier de la Légion d’Honneur . Il peut, de plus, être légitimement considéré comme le fondateur de l’anatomie comparée et de la paléontologie. Elu à l’Académie Française 1818 au 35èmefauteuil. Georges Cuvier meurt du choléra à 63 ans.
Parmi ses œuvres : Recherches sur les ossements fossiles – Le règne animal distribué d’après son organisation – Histoire des mammifères (en collaboration avec Geoffroy Saint-Hilaire) qui a fait suite à Une histoire des cétacés.
CYPRES (des) – allée
Délibération Municipale 1976
Voie nouvelle de l’îlot n°8 de la zone résidentielle de Beaubreuil
Donne dans la rue des Cèdres – voie en impasse
Conifère du genre Cupressus, à feuilles persistantes, vivant surtout dans les régions méditerranéennes. Cet arbre est fréquemment planté dans les cimetières. On utilise son bois, très résistant et se polissant très bien, en ébénisterie.
CYTISES (des) – allée
Délibération Municipale 1990
Donne dans la rue Gaston Charlet – voie en impasse
Arbuste ornemental de la famille des papilionacées dont les fleurs sont jaunes et qui fleurit au printemps.
Dans l’air silencieux ni souffles ni bruits d’ailes,
Si ce n’est, enivré d’arôme et de chaleur,
Autour de l’églantier et du cytise en fleur,
Le murmure léger des abeilles fidèles.
Charles-Marie Leconte de Lisle (1818-1894)