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Augustoritum a été fondée à l’époque du  Haut-Empire vers 10 av. J.-C. L’empereur  Auguste  décide en effet la fondation d’une nouvelle capitale des Lémovices dans le cadre de la réorganisation des cités et des provinces gauloises de l’empire romain Le nom d’Augustoritum est dérivé des éléments Augusto- (en hommage à l’empereur Auguste son fondateur) et -rito,  gué en langue gauloise. Cette ville semble avoir compté parmi les plus importantes agglomérations de la Gaule romaine.

Notice consacrée par l’encyclopédie Wikipédia à « Augustoritum » nom donné par les Romains à la vile qui deviendra Limoges, capitale de la peuplade gauloise des Lémovices.

Ajoutons à ces lignes faisant état d’une situation trop méconnue que Limoges port le titre de  » Capitale religieuse de l’Aquitaine à raison de la gare qu’elle assure des reliques de Saint Martial, Apôtre de l’Aquitaine .

Voir : https://chartedefontevraultprovidentialisme.wordpress.com/2020/03/06/apercu-sur-la-stupidite-des-nouvelles-regions-issues-de-la-reforme-hollande-debut-2016/

The arms on a postcard by Barré Dayez

 Une science que vous ignoriez peut-être, celle des noms des voies de communication : l’Odonymie

L’ odonymie est l’étude des odonymes, parfois aussi écrits hodonymes, noms propres désignant une voie de communication. Un odonyme peut être le nom d’une rue, d’une route, d’une place, d’un chemin, d’une allée. Elle s’inscrit dans le domaine de la toponymie qui étudie plus largement les noms de lieux en géographie et plus généralement dans le domaine de l’onomastique, l’étude des noms propres.

T ypiquement, un odonyme comporte deux parties : un nom individuel (« Victor-Hugo », « République », etc.) et un indicateur du type de voie dont il s’agit (« rue », « boulevard », etc.). En général, un odonyme est un élément d’une adresse postale (mais ce n’est pas systématique) ; les édifices le long de la voie peuvent posséder un numéro pour permettre leur identification individuelle.https://fr.wikipedia.org/wiki/Odonymie 

 AVANT PROPOS

Les rues d’une ville ont-elles toujours eu un nom et à quelle époque remonte la toute première appellation d’une voie ?

Il est sans doute possible de penser qu’avant la connaissance de la lecture et de l’écriture, les chemins et voies diverses prenaient le nom (ou le prénom) d’un habitant, d’un métier, d’un artisanat, d’une particularité de la nature (végétal, rocher, montagne…) Cet intitulé passait sans aucun doute de bouche à oreilles, de famille en famille, de génération en génération. On trouve encore dans de nombreuses villes ou bourgades, les appellations : la rue du lavoir, la rue de la pompe, la rue des juifs, la rue des tanneurs, la rue de la fonderie, la rue du commerce, la rue des trois-châtains…

Le temps passant, le développement de l’écriture et de la lecture a permis que les noms des voies, inscrits sur les plaques, puissent désormais être connues de tous … Avec la connaissance de l’histoire, l’instruction en général, l’utilité d’immortaliser une personne célèbre, un évènement d’importance… en donnant son nom à un passage, à une rue et autres voies, est devenue une évidence.

La dénomination des rues paraît avoir deux origines : les dénominations traditionnelles nées de l’usage (rue du Clocher, rue des Prisons, place des Bancs, du Poids public, rue du Canal…) – et les dénominations, dites de décision, comme résultant d’une délibération du Conseil Municipal.

La pratique est sans doute passée de l’un à l’autre, d’un souvenir local à un événement national ; l’objectif poursuivi in fine n’étant, dès lors, plus de décrire mais de maintenir le souvenir, ou d’honorer des événements ou des personnalités. Le nom de rue joue désormais un rôle historique et pédagogique au même titre que les monuments aux morts… On a pu très justement évoquer les rues de Limoges comme une sorte de Panthéon républicain.

Ces deux origines des noms de rues de notre ville ne sont pas exhaustives, l’extension géographique contemporaine de Limoges à conduit nos édiles à rappeler le nom d’un grand nombre de lieux-dits et de rivières, faisant parfois appel, de plus, à la flore (coquelicots, genets, hortensias…) et à la faune (cormorans, goélands, fauvettes …)

EXTRAITS du Petit LAROUSSE en couleurs – Editions de la Librairie Larousse 1972

ALLEE

– Chemin bordé d’arbres

AVENUE

– Grande voie urbaine – allée plantée d’arbres qui conduit à une habitation

BOULEVARD

• Large rue plantée d’arbres

Le mot français « boulevard » dérive du mot néerlandais BOLWERC qui, au XV°siècle signifie rempart. Une fois les remparts démolis, leur terrain d’implantation a donné lieu à l’aménagement de rues très larges, souvent plantées d’alignement d’arbres qui expriment la position d’enceinte, tout en ouvrant la possibilité d’une extension urbaine. (N.D.A.)

CARREFOUR

– Lieu où se croisent plusieurs chemins ou rues

CHEMIN

– Voie de communication locale, en général à la campagne

CITE

• Ville – Groupe d’immeubles ayant même destination

CLOS

– Terrain cultivé et fermé de murs, de haies ou de fossés

COUR

– Terrain délimité par des bâtiments sur la totalité ou sur la plus grande partie de son périmètre

COURS

• Avenue bordée d’arbres

ESPLANADE *

• Espace uni et découvert devant un édifice important

FAUBOURG

• Partie d’une ville située hors de l’enceinte ou qui se trouvait jadis hors de son enceinte

NDA – La ville de Limoges a transformé l’appellation faubourg (faubourg des Arènes, Montjovis, de Paris, d’Angoulème…) jugée désuète de nos jours, par celle d’avenue, rue…

IMPASSE

• rue, ruelle sans issue

MAIL *

– Promenade (allée où l’on se promène) publique de certaines villes

PARC

– Enclos boisé d’une certaine étendue, pour la promenade

PASSAGE

– Petite rue passant sous le premier étage des maisons

PLACE

– Espace public découvert dans une agglomération

PONT

– Ouvrage destiné à mettre en communication deux points séparés par un obstacle

PORTE *

– Ouverture pratiquée dans l’enceinte d’une ville fortifiée (puis) emplacement d’une porte de l’ancienne enceinte dans une ville moderne ; quartier qui l’environne.

QUAI

• Rive d’un cours d’eau aménagé en terre-plein pour la circulation des véhicules ainsi que pour le chargement et le déchargement des navires

RAMPE

– Partie inclinée d’une rue

ROND-POINT

• Carrefour, place circulaire ou semi-circulaire

ROUTE

– Voie terrestre carrossable d’une certaine importance

RUE

• Voie publique aménagée dans une agglomération entre les maisons et les propriétés

RUE TRAVERSIERE

– Rue qui traverse

SQUARE

• Jardin public généralement entouré d’une grille

* Définition extraite du Dictionnaire Encyclopédique Hachette – Editions Hachette 1980

** Définition extraite du Grand Larousse » 


Nous ne sommes pas les seuls à nous être penchés sur le thème qui a donné naissance à ce blog. Permettez nous de vous communiquer les liens suivants :

https://histoiredelimoges.webnode.com/

https://www.7alimoges.tv/Un-dictionnaire-des-rues-de-Limoges_v4995.html


    — Et maintenant partez à la découverte de prés de 2 000 notices                   
A

ABATTOIR (de l’) – avenue

Délibération Municipale 1948 – 1995 pour son prolongement

Nouvelle rue

Donne dans la rue de Nexon – voie en impasse

Lieu où sont sacrifiés les animaux destinés à l’alimentation humaine. Cette avenue dessert l’abattoir construit en 1938

ABELARD – rue

Délibération Municipale 1985

CVO N°16

Relie la rue du Mas Batin à la rue de la Chabaudie à la rue du Fraud

Philosophe, universitaire et théologien (1076 Le Pallet (près de Nantes)  (1142 Prieuré de St Marcel près de Chalon sur Saône))

D’origine noble et bretonne, ABELARD a marqué l’histoire de la scolastique (philosophie et théologie enseignées dans les écoles du Moyen Age) par la mise en œuvre du procédé du doute qui confronte la foi et la raison. Sa doctrine, le conceptualisme (conception de notre esprit sans réalité objective) est à l’origine de son différend avec St Bernard. Abélard, qui par ailleurs n’était pas prêtre, est connu du grand public par ses amours, lorsqu’il a 40 ans, avec Eloïse, sa jeune élève de 16 ans, la nièce du chanoine FuLbert. Ce dernier, scandalisé, tire d’Abélard une cruelle vengeance en ordonnant son émasculation. Lors, les deux amants se séparent : Eloïse va diriger l’abbaye du Paraclet et Abélard se retire, un temps, à Saint Denis.

Parmi ses œuvres : Introduction à la théologie (ouvrage condamné à la destruction par le Concile de Soissons) – Sic et non (1121) – L’Ethique

ABOUT Edmond – rue

Délibération Municipale 1925

Anciennement Chemin neuf du Puy Lavaud

Relie la rue du Puy Lanaud à la rue Eugène Varlin

Ecrivain français, essayiste Dieuze (Meurthe) 1828 /  Paris 1885

Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure, Edmond François Valentin ABOUT, par ailleurs chroniqueur politique dans les journaux « Le Constitutionnel », « Le Soir » « L’opinion nationale »…, est surtout connu par ses romans au style précis et clair. Excellent narrateur, il conte admirablement dans un style souvent incisif. Elu à l’Académie Française en 1884 (11ème fauteuil). http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/les-quarante-aujourdhui

Parmi ses œuvres : La Grèce contemporaine – Le Roi des Montagnes) – La Question romaine) – L’homme à l’oreille cassée- Le Roman d’un brave homme.

ACACIAS (des) – allée

Délibération Municipale 1975

Voie nouvelle de la zone résidentielle de Beaubreuil

Donne sur l’allée des Erables – voie en impasse

Arbre à feuilles persistantes de la famille des légumineuse, et aux fleurs de couleur jaune, parfois blanche. Il existe autour de 300 espèces d’acacias : acacia à trois épines, acacia de Sibérie, acacia pudique, l’acacia d’Arabie… Le cachou est fourni par l’acacia catéchu et la gomme arabique par l’acacia du Sénégal, dit gommier blanc et l’acacia d’Egypte, dit gommier rouge. Le robinier est parfois appelé à tort acacia. Signification emblématique : désir de plaire

ADER Clément – rue

Délibération Municipale 1925

Voie nouvelle

Relie la rue du Général Leclerc à la rue du Vélodrome 

Ingénieur français – Muret (Hte Garonne) 1841 U1925

Père de l’aviation, Clément ADER, tout jeune se passionne déjà pour la navigation aérienne. Il construit d’emblée des appareils dont les hélices sont entraînées par des machines à vapeur.  Il accomplit, en 1890,  le premier un bond très court avec « l’Eole ». Sa « Chauve-souris », engin volant plus lourd que l’air, est l’ancêtre  de nos avions modernes. Son dernier prototype, nommé « l’Avion » dont le nom remplacera par la suite celui d’aéroplane, volera sur 300  mètres à 1 mètre du sol en 1897. 

AÉROPORT  (de l’) – rue

Délibération Municipale 1979 

Voie desservant la fraction de commune de Landouge

Relie le CD 20 à l’avenue du Général René Chambe

Aéroport : lieu spécialement dédié à  l’embarquement et à  l’envol des passagers et des marchandises ainsi qu’à l’entretien et au ravitaillement des appareils.

Second aéroport de Limoges après Limoges-Feytiat, Limoges-Bellegarde est ouvert à la circulation aérienne le 27 Mars 1974.

AGUESSEAU (d’) – rue

Délibération Municipale

Relie la rue Gondinet à   la place d’Aine 

Magistrat français – Limoges 1668  UParis 1751

Fils d’un intendant nommé à Limoges deux avant sa naissance, baptisé en l’église Saint-Pierre-du-Queyroix, Henri François d’AGUESSEAU fait de solides études classiques. Il devient Premier Avocat Général au Parlement de Paris en 1697, puis Procureur Général au même Parlement en 1700 et enfin Chancelier de France sous le Régent Philippe d’Orléans,  puis du Roi Louis XV de 1717 à 1750 (33 années…)  Ce brillant orateur,  se caractérise par son intégrité toute dévouée  à l’intérêt public, et par la clarté de son raisonnement. Fervent partisan des libertés gallicanes (prépondérance souhaitée de l’Eglise de France), il s’oppose à l’enregistrement de la Bulle Unigenitus comme au système de Law ; une disgrâce s’ensuit… Aguesseau est aussi à l’origine de l’unification du droit sur tout le territoire français. Son talent, qui lui vaudra l’anoblissement,  a fait dire à Voltaire : « Plus savant magistrat que la France ait eu, possédant la moitié des langues modernes de l’Europe, outre le latin et un peu d’hébreu ».

Parmi ses œuvres :  Les Mercuriales (instructions  données aux magistrats pour les guider dans l’exercice de leurs fonctions)- 

AIGUEPERSE – rue

Délibération Municipale 1853

Relie l’avenue Garibaldi à la rue François Chénieux

Tire son nom du ruisseau, nommé en latin Aquas sparcas (eaux dispersées en raison des petits ruisseaux qui le forment). Ce cours d’eau prend naissance dans le quartier des Tuilières ; il  suit à peu près le tracé actuel de l’avenue Emile Labussière, la rue Théodore Bac, la place Maison Dieu, avant de se jeter dans la Vienne après le quartier des Coutures.

AINE (d’) – place

Délibération Municipale

Au moment de la Révolution française : place de la Concorde, place de la Révolution, place de la Fraternité

Anciennement place des Arènes, place de la  porte des Arènes, place d’Aine, 

Relie le boulevard Gambetta au  boulevard Victor Hugo

Marius Jean Baptiste Nicolas d’AINE est Conseiller du Roi en ses Conseils, Maître de Requête de son hôtel, Intendant de justice, police et finances de la Généralité de Limoges de 1774 à 1783.  On doit à l’intendant les plans de la place construte en 1776. Cette même année, Nicolas Aine demande l’installation de plaques de rues, et de lanternes.Le Palais de Justice qui surplombe la place et qui remplace l’ancien Présidial, date de 1846. Son inesthétique surélévation remonte aux années 1960.

AIXETTE (de l’) – rue

Délibération Municipale 1969

Voie nouvelle B du lotissement du Mas-Bouyol

Donne dans la rue de la Valoine – voie en impasse

L’AIXETTE, petite rivière de 27, 1 kms ,  est un affluent de la rive gauche de la Vienne ;  elle prend sa source sur les coteaux de la forêt de Lastours ( Commune de Bussière-Galant) ; elle arrose Saint Martin le Vieux, et se jette dans la Vienne à Aixe-sur-Vienne.  Sur son parcours , elle ne reçoit pas moins de 16 affluents contributeurs dont L’ Arthonnet ou ruisseau d’Aurin de 18, 9 km de longueur

ALAIN  –  rue

Délibération Municipale 1955

Voie nouvelle

Relie la rue René Péchiéras à  la rue Henri Matisse 

Philosophe et professeur français – 1868 Mortagne au Perche (Orne)  + 1954 Le Vésinet (Yvelines)

Essayiste, rationaliste, Emile Auguste Chartier  dit ALAIN, aux formules concises,  fortement influencé par Jules Laignau est, jusqu’en 1923, professeur de philosophie. Rationaliste, d’un  optimisme certain, joint à un humanisme cartésien, Alain marquera, sur le plan intellectuel, deux générations.   Il est fondamentalement radical socialiste.

Parmi ses œuvres : Propos – Système des Beaux-Arts  – Histoire de mes pensées  

ALBATROS  (des) – allée

Délibération Municipale 1985

Donne dans la rue de la Perdrix – voie en impasse

Le plus grand des oiseaux de mer. L’albatros, oiseau blanc (du latin albatus, vêtu de blanc) marin, palmipède, vivant dans le Pacifique Nord et dans les mers australes.  Il existe treize espèces d’albatros ;   certains très gros, dépassant trois mètres d’envergure, ne maintiennent leur vol que grâce à des vents forts.  L’albatros fait son nid sur de hautes falaises ou promontoires. 

ALBIS (d’) Jean – allée

Délibération Municipale

Donne dans la rue du Puy St Vincent – voie en impasse

Porcelainier, auteur, Limoges 1911 + 2004

Descendant du porcelainier  Théodore Haviland, Jean d’ALBIS travaille dans l’entreprise familiale à partir de 1935. Frappé de cécité en 1947, il se consacre à la recherche sur la porcelaine avec l’aide, en particulier, de Madame Céleste Romanet. La libération de Limoges le fera entrer dans l’histoire, en tant que Consul de Suisse : il négociera la capitulation de la ville avec le général allemand Gleiniger. Dans la soirée du 21 Août 1944 les troupes du colonel Guingouin peuvent ainsi entrer dans la cité sans dommages. 

Parmi ses œuvres : Laporcelaine de Limoges – Haviland

ALBRECHT Bertie – rue

Délibération Municipale 2001

Relie l’allée des Grinjolles à l’avenue des Cambuses

Résistante française, Marseille 1893 UFresnes 1943

Née à Marseille dans une famille bourgeoise et protestante d’origine suisse, Bertie ALBRECHT devient infirmière en 1912 exerçant ses activités dans les hôpitaux militaires pendant la guerre.  Mariée avec un banquier, elle habite la Hollande puis Londres (1924), ville où elle s’intéressera à la condition féminine. Installée à Paris en 1931, elle intègre la Ligue des Droits de l’Homme et fonde en 1933 une revue « Le Problème sexuel »dans lequel elle demande notamment le droit à l’avortement libre. C’est la guerre qui la révèlera totalement. Aidant des prisonniers évadés à passer la Ligne de démarcation, elle apportera de l’aide au résistant Henri Frenay qui fondera Combat. Emprisonnée par les allemands et libérée par un commando de résistants, Bertie Albretcht refuse de se réfugier à Londres. Arrêtée le 28 Mai 1943, elle se suicidera le 31 Mai de la même année pour ne livrer personne. Compagnon de la  Libération. 

Croix de l’Ordre de la Libération

ALBRET Jeanne (d’) – allée

Délibération Municipale – ancienne rue 1948 –  1973 pour la mise en impasse – 1989 pour la dénomination allée

Anciennement chemin d’accès au Sanatorium du Cluzeau

Donne  sur  l’avenue Dominique Larrey  – voie en impasse

Née dans une famille gasconne noble, protestante, JEANNE D’ALBRET(1528-1572) épouse Antoine de Bourbon, duc de Vendôme, catholique ;  elle est la mère de Henri III de Navarre qui va régner en France sous le nom de Roi  Henri IV. 

ALEMBERT (d’) – rue

Délibération Municipale 1925

Voie nouvelle 

Relie la rue de la Brégère  à la rue Eugène Sue 

Philosophe, écrivain, géomètre et mathématicien français (1717 Paris +1783)

Enfant naturel de Madame de Tencin et d’un commissaire d’Artillerie, Jean LEROND D’ALEMBERT est abandonné dès sa naissance. Il fait toutefois de brillantes études en Droit, en médecine et en mathématiques, financé en sous main par son père biologique. Membre de l’Académie des Sciences depuis 1741, il collabore à l’Encyclopédie à laquelle il a attaché son nom en compagnie de Diderot . Il y défend une philosophie naturelle jointe à un esprit scientifique, donc sceptique. Il est surnommé « le Newton* français ». Franc-maçon. Elu en en 1754 à l’Académie Française (25èmefauteuil). Secrétaire perpétuel en 1772. http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/les-quarante-aujourdhui

Parmi ses œuvres : Discours préliminaire de l’Encyclopédie – Traité de dynamique 1743 – Mémoire sur le calcul intégral, sur la réfraction des corps solides, sur la cause générale des vents – Traité de Dynamique

* Newton : mathématicien, physicien astronome suisse, d’origine allemande et qui a pris la nationalité américaine

ALGER (d’) – rue

Délibération Municipale 1908

Anciennement rue Deverrine

Relie la rue de la Fonderie à l’avenue Marcellin Berthelot 

Capitale de l’Algérie depuis 1962, agréablement située au bord d’une large baie demi-circulaire à laquelle elle a donné son nom, ALGER est  conquise par les français en 1830. Elle a été le chef-lieu d’un des département français (Avec Oran , Constantine, Bône … .Jusqu’à l’indépendance.  La ville abrite le Gouvernement Provisoire de la République Française en 1944, elle est le siège des événements du 13 Mai 1958 qui vont ramener le Général de Gaulle au pouvoir. 

ALLENDE Salvador – quai

Délibération Municipale 1981

Relie  l’avenue Baudin à l’avenue de la Révolution 

Homme politique chilien,  1908 +1973

Membre du parti d’une gauche se réclamant du marxisme, mais croyant parallèlement à la possibilité d’instaurer le socialisme à l’intérieur du système politique,  grâce à une alliance entre le parti socialiste et le parti communiste, Salvador ALLENDE GOSSENS est élu président du Chili en 1970. Le 11 Septembre 1973,  il est renversé par un coup d’état de la Junte présidée par le Général Pinochet. Il se suicidera le même jour de la même année.

ALLOIS (des) -rue

Délibération Municipale

Relie le Boulevard de la Cité à la place Saint Etienne

Du nom d’une abbaye de bénédictines, installée en ce lieu en 1750 dans des bâtiments existants. Les religieuses, obéissant à la Règle de Saint Benoît, proviennent d’un établissement monastique situé sur l’ancienne commune des Allois sise à 7 km de Saint-Léonard-de-Noblat , et réunie à la commune de la Geneytouse en 1829. 

ALLUAUD François – rue

Délibération Municipale

Relie la rue Alexandre Brongniart à la rue de la Céramique 

La rue « François Alluaud » peut faire référence à deux personnes 

François I

Ingénieur géographe du Roi, St Victurnien (Hte Vienne) 1739 U1799

Epoux de Marie Vergniaud, sœur du Girondin, François Alluaud (1)  fonde une manufacture de porcelaine en 1786 avant d’être nommé directeur de la Manufacture Royale l’année suivante. Il sera directeur de la Monnaie en 1793. Maire de Limoges du 27 Août au 8 Décembre 1792. Franc-maçon, vénérable de la Loge « L’heureuse Réunion » en 1788.

Minéralogiste limousin,  Limoges 1778+1866

Fils de l’ancien directeur de la Manufacture Royale de Porcelaine, François (II) ALLUAUD, dit l’aîné, est éduqué et instruit par le curé de Ste Madeleine de la Brégère. Explie

Exploitant de carrière de kaolin. Maire de Limoges en Juin/Juillet 1815 et de 1830 à 1833, Alluaud fera aménager la promenade du Champ de Juillet et les rues qui y aboutissent ;  on lui doit la percée de la rue de l’Amphithéâtre, la construction du Pont Neuf et la mise en place du Champ de Foire tracé sur l’ancien cimetière des Pénitents Gris. Conseiller Général de la Haute-Vienne à de nombreuses reprises. Il préside pendant vingt ans la Société Archéologique du Limousin. 

ALMA (Rue de l’)

Délibération Municipale 1925 

Anciennement avenue de l’Alma- Anciennement nommée chemin du Patinage ou de la Patinoire

Relie la rue Condorcet à rue de la Brégère  

Petit fleuve de Crimée, Relong seulement de 86 kilomètres qui sz jette dans la Mer noire. Il a été le lieu d’une victoire des troupes alliées françaises conduites par le maréchal Saint-Arnaud, anglaises turques et piémontaises, sur les Russes du prince Menchikov, pendant la guerre de Crimée en 1854.  

ALOUETTES (des) – allée

Délibération Municipale 1974

Donne dans la rue des Crouzilloux

Petit oiseau du genre passereau, de couleur gris-brun, l’alouette niche dans les champs. Elle vit plutôt seule en été et en groupe en hiver ; son alimentation est variée : graines, végétaux, insectes.  L’alouette tirelire, grisolle, turlute. 

ALPES (des) – allée 

Délibération Municipale 1961

Ancienne voie du lotissement  Limoges Dauphiné

Donne  dans la rue de Bretagne – voie en impasse 

En forme d’arc de cercle, les ALPES  constituent la chaîne de montagne la plus importante d’Europe et s’étendent de l’est à l’ouest (du Danube à la Méditerranée), du sud au nord sur 1200 kilomètres de long et sur 250 kilomètres de large au maximum. La France, l’Italie, la Suisse, l’Allemagne, le Liechtenstein, l’Autriche et la Slovénie se partagent les Alpes. En France, le Mont-Blanc culmine à 4810 mètres.

ALSACE LORRAINE (d’) – rue

Délibération Municipale 1898

Anciennement rue Thérèse

Relie l’avenue du Général Leclerc à la rue Victor Thuillat 

A la suite de la défaite française de 1870, ces territoires, jamais individualisés en tant que tels en France, reçoivent des prussiens le nom d’Alsace-Lorraine (en allemand elsass-lothringen) lors de leur annexion le 9 Juin  1874. Ils portent ce nom  jusqu’en 1918, puis de 1940 à 1944, périodes d’occupation allemande. L’Alsace-Lorraine était composée du département du Bas-Rhin, du Haut-Rhin moins le Territoire de Belfort, de plusieurs arrondissements de la Moselle (Metz, Thionville…), de la Meurthe (Château-Salins, Sarrebourg…) et de quelques cantons des Vosges. Elle abrite à l’époque 1.641.220 habitants, sur un territoire de 14.507 kilomètres carrés. 

AMBAZAC  (d’) – impasse

Délibération Municipale 1994

Donne dans la rue du Puy du Pic  

 Chef-lieu de canton, Ambazac avoisine les 5000 habitants. La ville est  située à 25 kilomètres au Nord Est de Limoges, sur la D 914, Ambazac a donné son nom aux monts qui la dominent. Ces montagnes s’élèvent entre le cours du Taurion et de la Vienne d’une part et les sources de la Gartempe d’autre part. Le point culminant en est le Puy de Sauvagnac (701 mètres). Charles Gounod aurait composé « La Ballade du roi de Thulé » de l’opéra Faust dans le château de Trasforêt (18ème).

Parmi ses monuments : Eglise 12èmeet 15èmesiècles, abritant une dalmatique * hispano-mauresque et une chasse renfermant les reliques de St Etienne de Muret et provenant de l’ancienne Abbaye de Grammont * Vêtement liturgique porté sous la chasuble et naguère (?) apanage exclusif des Diacres.

AMPERE – rue

Délibération Municipale 1925

Voie nouvelle

Relie la rue Gallieni à  la rue du Colonel Rivier 

Physicien et philosophe français,  Lyon 1775 + Marseille 1836 

Né d’un père qui a fait fortune dans le commerce des soieries lyonnaises, André Marie AMPERE mathématicien mais également esprit universel (physique, chimie, histoire naturelle, philosophie…), enseignera tant à l’Ecole Polytechnique qu’au Collège de France. Elu à l’Académie des Sciences (section de mathématiques) en 1814, il est à la base de l’électromagnétisme (description des effets magnétiques d’un courant de charge électrique). Il imagine le galvanomètre, le premier télégraphe électrique,et enrichit la science des mots de « courant »  « tension »  et de « solénoïde ». Ampère a laissé un nom en physique, (invention de l’électro-aimant) chimie et mathématiques. En hommage à l’inventeur, une unité d’intensité de courant électrique (force magnétomotrice)  sera nommée, en 1881, « ampère » et l’appareil pour la mesurer « ampèremètre ». Loi d’Ampère : « Un courant rectiligne, agissant sur un aimant, tend toujours à le mettre en croix avec lui, de manière que le pôle austral de l’aimant soit à la gauche du courant (gauche de l’observateur)» 

Parmi ses œuvres Traité des sections coniques (rédigé à treize ans) – Théorie mathématique des phénomènes électrodynamiques – Considération sur la théorie mathématique du jeu – Essai sur la philosophie des sciences ou Exposition analytique d’une classification naturelle de toutes les sciences humaines

l’ Amphithéâtre d’Augustoritum; https://www.limoges.fr/fr/nos-racines/lamphitheatre-daugustoritu

AMPHITEATRE (de l’) Cité et rue

Délibération Municipale

Cité : Donne dans la  rue de l’Amphithéâtre – voie en impasse

Relie : relie  la place Winston Churchill à la place des Carmes

Du grec amphi (autour) et theâtron (théâtre), cette rue rappelle le souvenir d’un des plus grands amphithéâtres de la Gaule romaine, situé en ce lieu au 2èmesiècle.  L’amphithéâtre qui mesurait 136 mètres sur 116 mètres, plus grand que leurs homologues de  Nîmes ou d’Arles,  pouvait accueillir 20.000 spectateurs. L’intendant d’Orsay en fait combler ses ruines, devenues mal famées, de 1713 à 1718. Le parc public qui en résulte porte aujourd’hui son nom.

AMYOT – rue

Délibération Municipale 1925

Voie nouvelle

Relie la rue François Perrin à la rue du Mas-Bouyol

Humaniste français, traducteur,  Melun 1513 UAuxerre1593

Né dans une famille pauvre, Jacques AMYOT,  poursuit des études classiques dans une condition de précarité extrême. Traducteur de Plutarque, écrivain, prosateur, il est par ailleurs Grand Aumônier du Roi Charles IX, puis sera évêque d’Auxerre. Il  participera, par ses écrits, souples, harmonieux et d’une grande clarté,   à la mise au jour de la langue française classique. Son influence sera grande dans sa façon d’appréhender le comportement élevé des hommes  de l’Antiquité.

Parmi ses œuvressurtout des traductions : Les amours pastorales et  les Vies parallèles de Plutarque, les Œuvres morales du même – Vie des Hommes illustres –

ANCIENNE COMEDIE (de l’) – place

Délibération Municipale

Anciennement place Saint François

Relie la rue du Mûrier à  la rue Haute  de la Comédie   

Du nom d’un théâtre installé dans l’ancienne église des Récollets de St François,  bâtie au début du 17èmesiècle, située en ce lieu, à l’emplacement de l’ancienne Bibliothèque Municipale.

ANCIENNE ECOLE NORMALE D’INSTITUTEURS – rue

Délibération Municipale

Anciennement Chemin  du Champ de Manœuvre – Route de St Paul d’Eyjeaux

Relie la rue de Toulouse à la rue de Feytiat

Désireux de former un corps d’enseignants pédagogues aptes à enseigner dans les écoles primaires et maternelles, et dans toutes les communes de France, la 3ème République met en place,  à partir de 1879 (Loi Paul Bert), les Ecoles Normales à l’allure souvent majestueuses, dans chaque département. De ces écoles où les études durent trois ans, accessible par concours,  séparant la formation des instituteurs de celle des institutrices, naîtront  « des bataillons de hussards noirs, sveltes, sévères, sanglés, sérieux et un peu tremblants de leur précoce de leur soudaine omnipotence de la république » selon  l’expression de Péguy dans « L’argent » en 1913. L’on notera donc que l’expression bien connue « hussards noirs de la République » n’est pas intégralement de Péguy, à strictement parler.  En 1989 les Ecoles Normales céderont la place aux  I.U.F.M. (Institut Universitaire de Formation des Maîtres) ; il en existe un par académie.

ANCIENNE ROUTE D’AIXE

Délibération Municipale

Relie la rue François Perrin à la limite de commune

Par référence au trajet conduisant à Aixe avant la réalisation de la nouvelle route, au bord de la Vienne.

ANCIENS COMBATTANTS DE L’UNION FRANCAISE ET D’OUTRE MER (des) – rond-point)

Délibération Municipale  1996

Anciennement carrefour de la Cornue

Relie la rue du Gué de Verthamont et  l’avenue du Roussillon

Une stèle posée en bordure du rond-point porte l’insigne du C.E.F.O. (Corps expéditionnaire Français en Extrême Orient) composé par le Général Leclerc qui est son premier commandant en chef. « Aux anciens combattants de l’Union Française et d’Outre Mer, à ceux qui ne furent ni des saints, ni des héros, seulement des hommes ». (Bernard de Castelbajac).

ANDERSEN – allée

Délibération Municipale 1978

Voie nouvelle de desserte du lotissement du Canal

Donne sur  la rue Charles Perrault – voie en impasse

Ecrivain  danois, Odensee (Ile de Fionie) 1805 URolighed près de  Copenhague (Danemark) 1875

Conteur, poète, fils d’un pauvre cordonnier,  Hans Christian ANDERSEN, rêve d’une carrière théâtrale avant de devenir l’un des plus illustres auteurs de contes, mélangeant le fantastique, l’histoire, et la  réalité la plus sombre et s’adressant bien au-delà d’un public enfantin. Il conte tout cela dans un style mélancolique, espiègle, naïf et éclatant. Grand voyageur, Andersen  trouve souvent des amis parmi les gouvernants princiers et les écrivains des nombreux pays qu’il traverse.

Parmi ses œuvres : Fantaisieset esquisses – Esquisses de voyage -Les Contes dont plusieurs ont fait l’objet de films et de dessins animés (La petite marchande d’allumettes, les Chaussons Rouges, la Petite Sirène, le Rossignol de l’Empereur…) 

ANGLAIS (des) – rue

Délibération Municipale

Anciennement nommée (de 1765 à 1769) rue de la Maison de force

Relie la rue Montmailler à la rue Louvrier-de-Lajolais

.Sans véritable certitude quant l’origine de la rue, on sait au moins qu’une « rua das anglas » est attestée de 1312 à 1315. 

ANGUERNAUD (d’) – rue

Délibération Municipale 1974

Relie l’allée  de Faugeras à  la limite de commune

Du nom d’un lieu-dit

ANJOU (d’) – square

Délibération Municipale 1960

Donne dans la rue de Bretagne 

Situé à l’est de la France, au point de jonction du Bassin Armoricain  et du Bassin parisien, l’Anjou est une ancienne province – habitants, les angevins – dont les villes importantes sont : Angers (capitale qui doit son nom au peuple celte de Gaule des Andecaves) Cholet, Saumur, Segré, Doué la Fontaine. Rattaché initialement à la couronne de France par Philippe Auguste (1165-1223) l’Anjou a donné naissance, pour l’essentiel au Maine et Loire, appartenant aux Pays de Loire (capitale Nantes). La province abrite aussi la somptueuse abbaye royale de Fontevrault.  Il possède deux universités, l’un d’état et l’une catholique « La Catho ». L’Anjou est riche en vignobles, en ardoise, en pépinières et en sites touristique.  Il  a placé une partie de son avenir dans les pôles de compétitivité suivants : Végétal spécialisé (semences, horticulture, arboriculture), pôle à vocation mondiale ;  Biothérapies ;   Produits destinés  à l’enfant.

Revue des Deux mondes . La naissance du maillot jaune relève de la Mythologie.

Délibération Municipale 1999

ANQUETIL Jacques – rue

Lotissement  le Moulin de l’Aurence

Commence et finit allée Saint John Perse

Sportif français, Mont Saint Aignan 1934 U1987

Coureur cycliste Jacques ANQUETIL remportera cinq tours de France, deux tours d’Italie et neuf grands prix des nations. Recordman du monde de l’heure en 1956.

ANTOINE André – rue

Délibération Municipale 1941

Anciennement rue Ferrer 

Relie l’avenue Lucien Faure à  la rue du Chinchauvaud.

Acteur français, metteur en scène, critique, Limoges 1858 – Le Pouliguen (Loire Atlantique) 1943.

Passionné de théâtre, André ANTOINE va révolutionner la mise en scène ; il fonde le Théâtre Libre en 1887 qui va s’ouvrir aux artistes et metteurs en scène refusés à la Comédie Française et à l’Odéon ; il dirigera ce dernier théâtre de 1906 à 1914. Cinéaste, il réalisera neuf films. A Paris, boulevard de Strasbourg, une salle porte son nom.

ANTONY (d’) – chemin  et rue 

Délibération Municipale 1884

Chemin : Relie la rue d’Antony à la rue Meissonier 

Rue: Relie le carrefour du 8 Mai 1945 à la rue Armand Dutreix.

Du nom d’un lieu-dit d’origine gauloise  couverts de bosquets, tonils,déformé successivement en clos tony, puis le clos d’en Thony et  enfin d’Anthony.

(Source Jean Levet, Histoire de Limoges)

APPERT Nicolas – rue

Délibération Municipale 1981

Relie l’avenue  Louis de Brooglie à la rue Lebon 

Inventeur français, Châlons-sur-Marne  1749 UMassy (Essonne) 1841

Industriel, Nicolas APPERT, fils d’un aubergiste, dans une famille de neuf enfants,  deviendra cuisinier confiseur, d’abord dans le Palatinat (Allemagne), puis auprès de la Princesse de Forbach. Il résoudra le problème de la conservation des aliments qui, jusque là ne faisaient l’objet que de séchage, de salage, de fumage, de saumurage…: il  invente le procédé qui porte aujourd’hui son nom et qui permet la conservation en boîte d’aliments  stérilisés par la chaleur et mis à l’abri de l’air. Il fondera, à Massy en 1802, la première fabrique de conservation industrielle. Les produits « appertisés » garantissaient un taux de conservation de près de 60% de la vitamine C. On lui doit également l’autoclave, l’ancêtre de la « cocotte-minute ».

Parmi ses œuvres : L’art de conserver les substances animales et végétales

AQUITAINE (d’) – rue& square

Délibération Municipale  1925 – pour le square 1960

Anciennement chemin de Ste Claire, puis rue de Ste Claire

Rue : Relie l’avenue de Naugeat à la rue d’Isle 

Square : Donne dans l’allée de Gascogne – voie en impasse

Située au Sud-Ouest de la France, l’Aquitaine, le pays des eaux (connu pour son vin…) correspond pour l’essentiel au bassin de la Garonne est une ancienne province dont les villes importantes sont : Bordeaux (capitale), Périgueux, Mont-de-Marsan, Bayonne,  Marmande. Lors de la conquête romaine, l’une des trois grandes divisions de la Gaule, l’Aquitaine « troque » son nom contre celui de Guyenne, province réunie une première fois à la Couronne en 1137 (Louis VII). Devenue anglaise par le mariage d’Aliénor d’Aquitaine avec Henri Plantagenêt en 1152, elle rejoint définitivement la France en 1454, grâce à la victoire de Castillon (aujourd’hui Castillon la Bataille) du Roi Charles VII en 1453.  La Région d’Aquitaine regroupait les départements de Dordogne, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Pyrénées Atlantiques. Elle a placé une partie de son avenir dans les pôles de compétitivité suivants : pôle aéronautique, espaces et systèmes embarqués ;  Végétal spécialisé ;  Route des lasers (Laser Mégajoule) ;  Pins maritimes du futur ;  Prod’Innov  (Agro-santé).

Au 1er janvier 2016, la Nouvelle région Aquitaine augmentée des anciennes régions Limousin et Poitou -Charentes est née. Voir fr.wikipédia.org/wiki/Nouvelle-Aquitaine.

ARAGO François – rue

Délibération Municipale 1925

Voie nouvelle 

Relie  la rue La Rochefoucauld à la rue de Corgnac

Astronome et physicien français – Estagel (Pyrénées Orientales) 1786  UParis 1853

Homme politique, fils de notable catalan, Dominique François ARAGO intègre à 17 ans l’Ecole Polytechnique installée alors au Palais Bourbon ; il est élu à 23 ans à l’Académie des Sciences dont il deviendra secrétaire perpétuel. Directeur de l’Observatoire, il dispense des cours d’astronomie, nourris par ses recherches (utilisation d’un photomètre et d’un polariscope) et appréciés par leur clarté. Il devient député des Pyrénées Orientales et siégera à l’extrême gauche. Membre du gouvernement provisoire (Marine puis Guerre)  de la Seconde République en 1848, il sera l’artisan de l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises. Ses expérimentations sur la vitesse du son, l’électromagnétisme, la polarisation, les indices de réfraction de l’air et d’autres gaz sont pour beaucoup dans sa célébrité. Franc-maçon.

ARBONNEAU – rue

Délibération Municipale 1880

Relie la place Lazare Carnot à  la rue Pétiniaud-Beaupeyrat  

Général limousin, Limoges 1750  -Janailhac (Hte Vienne) 1813

Mathieu Joseph d’ARBONNEAU, Général de brigade sert à l’armée des Côtes de Brest, puis il est un temps commandant de la forteresse de Mont Louis dans les Pyrénées Orientales, commandant de Puy Cerda jusqu’en Novembre 1793. 

ARC (d’) Jeanne – rue

Délibération Municipale 1925

Anciennement avenue Jeanne d’Arc

Relie l’avenue de Naugeat à la rue d’Isle

Héroïne française, Domrémy aujourd’hui Domrémy la Pucelle (Vosges) 1412 – Rouen 1431

Jeanne d’Arc, sainte Jeanne d’Arc pour les catholiques, dite la Pucellevient au monde dans une famille de paysans modestes de cinq enfants. La France est en plein désarroi : Armagnacs, fidèles au roi de France, et Bourguignons se déchirent ;  les Anglais occupent certaines provinces, le roi Charles VI est fou…il mourra en 1422. A 13 ans, la jeune bergère déclare entendre, à Domrémy, la voix de Dieu lui disant d’aller libérer Orléans, assiégé par les Anglais. Elle convaincra avec difficulté le roi Charles VII, à Chinon, et de sa légitimité royale et de sa mission divine. Jeanne se fait donner une armée et une bannière, « A la peine… puis à l’honneur ! », elle entre dans Orléans en Avril  1429  et libère la ville le 8 Mai.  Fidèle à son dessein, Jeanne d’Arc conduit alors le  roi Charles VII à Reims où il sera sacré le 17 Juillet 1429. Sa mission est dès lors peut-être finie ; faite prisonnière à Compiègne en Mai 1430, vendue aux anglais en Novembre, elle sera condamnée à mort comme sorcière et brûlée à Rouen, sur la place du Vieux Marché,  le 30 Mai 1431. Réhabilitée en 1436, Jeanne sera canonisée en 1920 et le dimanche suivant le 8 mai est la fête nationale (loi de 1923) de celle qui est l’une des patronnes secondaires de la France.

ARCADES (des) – boulevard & rue

Délibération Municipale – rue 1935

Anciennement chemin des Arcades

Boulevard : 1968

Boulevard : Relie l’avenue du Général Leclerc  au square du souvenir français

Rue : Relie l’avenue du Général Leclerc au boulevard des Arcades

Du nom des arcades assurant la solidité du murs délimitant le cimetière de Louyat voisin, arcades que l’on peut voir en allant vers le carrefour situé en haut de l’avenue de Louyat.

ARCHIMEDE – rue

Délibération Municipale 1972

Voie nouvellement mise en circulation

Donne dans la rue de Nexon voie en impasse

Mathématicien, physicien et géomètre grec, Syracuse (Italie) 287  U  212 Avant .J.C

Inventeur, fils d’un astronome, ayant suivi les leçons d’Euclide, ARCHIMEDE conçoit la vis sans finqui porte son nom, la vis creuse,  les roues dentées,  la poulie mobilele palan… Mettant à jour la théorie du levier, Archimède expérimente  aussi le principe hydrostatique qui porte également son nom : « tout corps plongé dans un liquide subit une poussée verticale dirigée de bas en haut égale au poids du liquide déplacé ». Dans la joie de cette découverte et sortant nu de son bain,  il serait écrié « Euréka ! », (j’ai trouvé) exclamation restée célèbre. Archimède est le plus grand géomètre de l’Antiquité, ayant, le premier, déterminé le rapport approché du diamètre à la circonférence, la quadrature de la parabole, les propriétés des spirales, les permettant d’o tenir la surface, le volume, du cylindre et de la sphère… Dirigeant la défense de sa ville natale grâce à ses inventions, il sera tué par les romains entrés dans la ville. C’est à ce maître que l’on doit la découverte du fameux nombre « pi » qui représente le rapport constant de la circonférence d’un cercle à son diamètre.

Parmi ses œuvres : De la méthode –

ARDANT Louis – rue

Délibération Municipale1941

Anciennement rue Karl Marx

Relie la rue du Petit-Treuil à la rue François Coppée

Imprimeur libraire limousin, Limoges 1808-1863

Fils aîné de Martial Ardant imprimeur libraire, Louis ARDANT, issu d’une vieille famille du Limousin,libraire lui-même, est le Président fondateur de la Chambre de Commerce de Limoges. .Il sera maire de la ville de Mai 1849 à Août 1852, puis de 1859 à 1862. Franc-maçon, il est membre de la Loge « Les Artistes Réunis » de Limoges, en 1851.

Parmi ses œuvres :

  • Histoire de Napoléon, 1836
  • Histoire des animaux, des végétaux et des minéraux ou instructions amusantes sur ce qui les concerne. 1835

ARENES (des) – rue

Délibération Municipale 1924

Anciennement Faubourg des Arènes

Relie la place d’Aine à la place des Carmes 

Les arènes, dans le monde romain, tirent leur nom du latin arena (sable) qui recouvrait la partie centrale des amphithéâtres où avaient lieu les combats de gladiateurs et de bêtes féroces.

Cette rue, ouverte en 1831,  est ainsi nommée en raison de la présence de l’ancien amphithéâtre gallo-roman, que l’on pouvait voir jusqu’à ce que l’Intendant d’Orsay en fasse recouvrir les ruines, assez mal famées, de 1713 à 1718. 

ARGENTIERS (des) – impasse & rue

Délibération Municipale

Impasse : Donne dans la  rue des Argentiers 

Rue :  Relie la rue Pétiniaud-Beaupeyrat  à  la place des Carmes  

Par référence aux orfèvres demeurant dans cette rue

ARGENTIERS (des) – impasse & rue

Délibération Municipale

Impasse : Donne dans la  rue des Argentiers 

Rue :  Relie la rue Pétiniaud-Beaupeyrat  à  la place des Carmes  

Par référence aux orfèvres demeurant dans cette rue

ARGENTIERS (des) – impasse & rue

Délibération Municipale

Impasse : Donne dans la  rue des Argentiers 

Rue :  Relie la rue Pétiniaud-Beaupeyrat  à  la place des Carmes  

Par référence aux orfèvres demeurant dans cette rue

ARGENTON (d’) – rue

Délibération Municipale 1880

Relie la rue de la Passerelle à la rue de Belfort

Du nom du chef-lieu de canton de l’Indre, Argenton  sur Creuse, l’Argentomagus des romains, situé au sud du département, à 30 Kms de Châteauroux  dans la vallée de la Creuse sur la N 20, desservi également par les échangeurs 17 et 18 de l’autoroute gratuite A 20. La ville compte une population de plus de 5000 habitants, les Argentonnais. 

ARGONNE (de l’) – rue  – 

Délibération Municipale1962

Relie la rue Beaumarchais  à la rue du Colonel Rivier  

Cette région de collines forestières située au nord-est de la France, aux confins de la Champagne et de la Lorraine,  d’une altitude moyenne de 350 mètres environ, a été le lieu stratégique de sanglants combats, soutenus par l’infanterie française, pendant la première guerre mondiale.

ARIANE (d’) – avenue – 

Délibération Municipale 1996

Donne sur l’avenue Benoît Frachon – voie en impasse

Ce lanceur européen de satellites, à carburant liquide (hydrogène + oxygène), ayant connu plusieurs versions, lancé en 1973 par l’Agence spatiale Européenne. Il est doté de trois étages, d’une hauteur légèrement inférieure à 50 mètres,  d’un diamètre de 3,8o mètres et d’une masse en charge ayant pu atteindre 137 tonnes. Le premier vol d’essai a lieu le 24 décembre 1979 et le premier vol commercial le 16 juin 1983. S’agissant de sa modalité bien plus puissante Ariane 5, son premier vol a eu lieu en 1996.

ARIDAS Auguste – rue

Délibération Municipale 1982

Parc de Diane

Relie  la rue Camille  Fauré à la rue du Dr Léon Jouhaud 

Peintre limousin, 1848- 1929

Peintre de l’Ecole Française, Auguste ARIDAS  est nommé professeur à l’Ecole des Arts Décoratifs de Limoges en 1881. Il expose au Salon de Paris en 1878, 1882, 1889, ainsi qu’aux Indépendants en 1907. Auteur, en 1906,  des portraits, se trouvant dans la salle des fêtes de la Préfecture de Limoges. L’un de ceux qui ont peint, les premiers,  des scènes de la vie populaire à Limoges.

Parmi ses œuvres : Rue de la Boucherie – Portraits de Georges Perrin – de Cruveilher

 ARMAND Louis – avenue

Délibération Municipale 1973

Relie le boulevard Robert Schuman et la rue Francisco Ferrer

Ingénieur et Haut administrateur français – Cruseilles (Hte Savoie) 1905 UVillers sur Mer (Calvados) 1971

Ancien élève de l’Ecole Polytechnique et de l’Ecole des Mines, Louis ARMAND débute en 1934 aux chemins de fer PLM (Paris Lyon-Marseille). ; il est à l’origine du traitement  intégral des eaux d’alimentation des chaudières des locomotives  ;  il devient président de la SNCF, puis président de l’Euratom (Communauté européenne de l’énergie atomique) de 1957 à 1959. Il est compagnon dans l’Ordre de la Libération.

ARMSTRONG Louis – rue

Délibération Municipale 1991

Donne dans la rue de la Basse – voie en impasse

Musicien américain, La Nouvelle Orléans 1900 VNew York 1973

Trompettiste de jazz, Louis ARMSTRONG, surnommé Satchmo, joue et chante dans les orchestres de style Nouvelle-Orléans, au sortir d’une enfance particulièrement difficile. Son premier quintette le Hot Five l’élève au rang de père du jazz classique. On lui doit la valorisation de l’improvisation et des solistes, et le perfectionnement du style scat, chant sans paroles (onomatopées adaptées au rythme) qui répond  aux cuivres.

Parmi ses succès :   Saint Louis Blues – West End blues –  Tiger Rag – Hello Dolly – C’est si bon  

ARNOUL Honoré – rue

Délibération Municipale 1979

Voie nouvelle desservant le lotissement Puy Vincent

Relie la rue du Puy-Vincent  à la rue Maryse Hilsz 

Philanthrope limousin, Limoges 1810 UParis 1893

Honoré ARNOUL, inspecteur des manufactures, sociologue, journaliste de talent (La Presse) consacre l’essentiel de sa vie à l’éducation de la jeunesse et à la diffusion de l’instruction dans les classes populaires. A ce titre, il fonde la Société de Patronage des Apprentis et des Orphelins, rédige les statuts de la Société d’Encouragement au Bien (1962) ; on lui doit également la « Société du Sou du Bon Dieu » qui a pour mission d’encourager le dévouement en faveur des orphelins, des veuves, des vieillards et des malades nécessiteux.

ARSONVAL (d’) – rue

Délibération Municipale

Relie la rue du Puy-Vincent à  l’avenue Saint-Eloi 

Physicien inventeur français, La Borie près de la Porcherie (Hte-Vienne) l851 UParis 1940

Jacques Arsène d’ARSONVAL effectue brillamment ses études à Limoges. Docteur en médecine en 1876, physicien français, membre du Collège de France, il renouvelle par ses recherches l’étude de la physique biologique. Il y démontre l’importance jouée par les courants électriques dans  le fonctionnement des êtres vivants : application thérapeutique de courants à haute fréquence sous le nom de « d’arsonvalisation ». Il invente aussi en 1882, en collaboration avec Marcel Deprez le galvanomètre à cadre mobile. Ses travaux permettront, de plus, la naissance du bistouri électriques  Membre de l’Académie de médecine en 1888, de l’Académie des Sciences en 1894, il est le fondateur de l’école Supelec la même année. Il est enterré dans son domaine de la Borie (18èmesiècle). La Faculté des Sciences de Limoges porte son nom.

ARTIMON – allée

Délibération municipale 1999

Lotissement le Domaine de Beaupré

L’artimon est le plus petit  des mâts, situés à l’arrière d’un navire ayant deux mâts ou plus.

ARTS (des) – rue

Délibération Municipale 1962

Relie l’avenue Montjovis  à la rue Jean-Baptiste Blanc 

Activité humaine qui tend à la création d’œuvres exprimant un idéal de beauté, d’harmonie *D’après l’Ecole d’Alexandrie, les Arts libéraux sont : la grammaire, la rhétorique, la philosophie, l’arithmétique, la musique, la géométrie, l’astronomie. Il conviendrait d’y ajouter, au titre des Beaux-Arts la peinture, la sculpture, l’architecture,  la poésie, l’éloquence, la chorégraphie. Une autre classification oppose les arts de l’espace (dessin, gravure, sculpture, architecture) aux arts temporels (mime, poésie, musique, cinéma). On a pu aussi opposer, au 13èmesiècle à Florence, au sein des divers corps d’arts et métiers, les arts majeurs (7) et les arts mineurs (12). Sans oublier le Septième Art, mot proposé en 1912 par Ricciotto Canudo pour désigner le cinéma ou le 9 éme art ( La bande dessinée).

ASTIER Pierre – rue

Délibération Municipale 1968

Anciennement Impasse des Trois Maisons

Donne dans la rue de la Vialoube – Voie en impasse

Héros militaire limousin, Limoges 1837 U1912

Né à Limoges, Pierre ASTIER s’engage dans la Marine à 17 ans et participe aux guerres de Crimée et du Mexique. Après avoir, un temps,  quitté l’armée, il y retournera pour participer, comme caporal, pendant la guerre franco-Prussienne de 1870, notamment à la bataille de Bazeilles (Ardennes) le 1er  septembre. Il sera l’un des rares survivants de l’auberge Bourgerie,  « La Maison  des dernières cartouches », cernée par 600 ennemis prussiens lors lutte héroïque illustrée par le peintre Alphonse de Neuville.

ATHALIE – allée

Délibération Municipale 1980

Voie nouvelle de l’îlot N°17 de la zone résidentielle de Beaubreuil

Donne  dans la rue du Château d’eau  – voie en impasse 

Reine de Juda – 841 V835 avant J.C.

Athalie est la fille du roi d’Israël Achab et de Jézabel.  Pour établir son règne, dès la mort de son fils Ochozias, elle fera exterminer tous les prétendants au trône. Son petit-fils échappera au massacre. Athalie est connue comme héroïne de la tragédie de Racine, composée en 1691, comme Esther pour les Demoiselles de Saint-Cyr, sur la demande de Madame de Maintenon.  Certaines tirades  « Le songe d’Athalie » est célèbre : « C’était pendant l’horreur d’une profonde nuit, Ma mère Jézabel à mes yeux s’est montrée, Comme au jour de sa mort, pompeusement parée…».

ATLANTIS – rue

Délibération Municipale 1998

Commence et finit dans  l’avenue d’Ariane

Navette américaine spatiale ayant permis des vols habités, (le premier en octobre 1985) ouverts à d’autres nationalités, dont un français Jean Loup Chrétien en 1997, pour un voyage de 11 jours en compagnie de 6 autres astronautes. Son dernier vol fut effectué le 21 juillet 2011.

AUBEPINES (des) – allée

Délibération Municipale 1978

Voie nouvelle desservant l’îlot n°12 de la zone résidentielle de Beaubreuil

Donne sur  l’allée des Lauriers -voie en impasse 

Arbuste épineux de la famille des rosacées,  du latin albus (blanc) et de épine, à fleurs blanches,  l’aubépine fleurit au mois de Mai. Certaines espèces greffées sont roses. L’aubépine est utilisée pour les plantations de haies ;  ses fleurs desséchées servent en infusion. Signification emblématique : la prudence

AUBER – rue

Délibération Municipale 1935 – 1976 pour la dénomination de rue

Relie  la rue de Toulouse à la rue Charles Lindbergh 

Compositeur français, Caen 1782 – Paris 1871

Fils d’un maître des chasses de Louis XVI, Daniel François Esprit AUBER, fait ses études de musique en Angleterre. Il va composer des opéras et sera  influencé et aidé par Cherubini, puis par Scribe et Rossini. Membre de l’Institut en 1829.  En 1842, il prend la suite de Cherubini comme directeur  du Conservatoire et il devient Maître de Chapelle de la Cour de Napoléon III, une dizaine d’années plus tard. Rossini dira de lui, en raison de sa petite taille : « Piccolo musico, ma grande musicista » (un musicien petit, mais un  grand faiseur de musique) *

Parmi ses œuvres :La Bergère châtelaine – Le Maçon – Manon Lescaut

* Guide de l’Opéra Op.cit. p 46 

AUDOUINES (des) – impasse & rue

Délibération Municipale 1935

Anciennement Chemin des Audouines

Impasse : Donne dans la  rue du Quai Militaire 

Rue : relie du Docteur Emile Dubois à la rue des Pommiers 

Du nom d’un village, les Audoynes, existant au 16ème siècle

AULNES (des) – rue

Délibération Municipale 1990

Relie la rue Gaston Charlet  à l’allée des Cytises

Arbre croissant dans les lieux humides, souvent près des rivières, appartenant à la famille des bétulacées. Une espèce d’aulne est appelée vergne, son bois, dans  diverses utilisations,  est d’une très grande solidité.

AURENCE (de l’) – rue

Délibération Municipale 1957

Voie nouvelle  C du lotissement  Plaisance Mas-Bouyol

Relie la rue Henri  Sellier à  a rue Alexandre Ribot

Cours d’eau long d’environ 30 kilomètres, affluent de la rive droite de la Vienne, l’AURENCE aurait roulé, dit-on, des paillettes d’or… Elle descend des monts d’Ambazac, contourne Limoges au nord-ouest au milieu d’une ceinture de parcs publics, arrose Arliquet,  et se jette dans la Vienne un peu avant Aixe. 

AURENÇOUS (de l’) – rue et allée

Délibération Municipale 1981 pour la rue –1999 pour l’allée

Rue : Relie la rue de Veyrac à l’avenue de Landouge

Allée : Donne dans la  rue de l’Aurençous – voie en impasse

Du nom d’un lieu-dit faisant l »évidence référence à l’Aurence . L’AURENÇOUS prend sa source près de Bauvais (proche de Limoges Bellegarde) et se jette dans l’Aurence à proximité de la Roseraie Municipale de La Vergne.

AURIOL Jacqueline – rue

Délibération Municipale 2000

Relie la rue du Petit Bellegarde à la rue Magenta

Aviatrice française, née à Challans (Vendée) 1917-2000

Belle-fille du Président de la République Vincent Auriol. Première femme pilote d’essais, Jacqueline AURIOL détient le record du monde féminin de vitesse sur avion à réaction. Grand Officier de l’Ordre national de la Légion d’honneur.  Grand-Croix de l’Ordre national du Mérite (France) et de neuf autres décorations.

AURIOL (Président Vincent) – avenue

Délibération Municipale 1968

Voie nouvelle avenue A  de la ZUP de l’Aurence

Relie le boulevard de la Borie  à la rue du Président René Coty

Homme d’Etat Président de la République française,Revel (Hte Garonne) 1884 UParis 1966

Vincent AURIOL est le fils d’un boulanger. Il étudie le Droit, devient avocat.  Militant socialiste, il est élu député de Muret (Hte Garonne) dès l’âge de trente ans, puis il est, tour à tour, ministre des Finances en 1936, de la Justice, de la Coordination des Services de la Présidence du Conseil. Il fait partie en 1940 des 80 parlementaires qui ont refusé les pleins pouvoirs à Philippe Pétain. Sa présidence ne sera pas tranquille, ayant à gérer,  et l’opposition du Général de Gaulle et la pression des ministres communistes qu’il chassera d’ailleurs du Gouvernement le 4 mai 1947. Sur 25 présidents de la République Française, Vincent AURIOL, qui exerce ses fonctions du 16 Janvier 1947 au 23 Décembre 1953, est l’un des sept à avoir une rue portant son nom à Limoges.

Parmi ses œuvres : Journal du Septennat 1947-1954 –

AUTHIER Jean – rue

Délibération Municipale 1975

Voie nouvelle du lotissement communal du Roussillon

Relie la rue du Général Delestraint à la rue Coutheillas

Résistant limousin, Chevers-Chatelard (Charente) 1896 UAllemagne 1945

Jean AUTHIER, responsable d’un secteur de l’Armée Secrète pour la ville de  Limoges, est arrêté par la Gestapo le 4 Mai 1944. Il meurt en déportation 24 jours plus tard. Croix  de guerre, Médaille de la résistance à titre posthume.

AUTIER (de l’) – rue

Délibération Municipale 1974

Relie  rue des Sagnes à la rue des Prades 

Du nom probable d’un lieu-dit

AUTOROUTE A 20

Traverse la commune de Limoges

Cette autoroute, dite l’occitane, sans péage et gérée par l’Etat, assure la continuité entre les autoroutes A 71 au nord de Vierzon , et A 64 dite autoroute des Deux-Mers. Dotée de « villages étapes », qui ne se situent donc pas dans l’emprise de l’autoroute, elle présente de très nombreux échangeurs et  l’avantageuse particularité d’être gratuite de Vierzon  au sud de Brive (300 kilomètres)

AUZETTE (d’) – impasse, quai & rue

Délibération Municipale

1925. Rue : anciennement chemin  d’Auzette

1966 : quai

Impasse : donne dans la  rue d’Auzette 

Quai : donne dans la  rue du Clos Sainte Marie – voie en impasse

Rue : relie l’avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny à  la rue de Babylone

Cours d’eau de la rive gauche de la Vienne, l’Auzette prend sa source  au sud des Chabannes,  route de Clermont Ferrand ; elle passe sous la RN 20, franchit la rue de Feytiat à la hauteur du Mas-Rome, passe en souterrain sous la route de Toulouse. Elle se jette dans la Vienne entre le Pont-Neuf et le Pont Saint-Martial,  au milieu du superbe parc public qui porte son nom. 

CARREFOUR

BABEUF – impasse

Délibération Municipale 1925

Voie nouvelle 

Donne dans la rue Charpentier – voie en impasse

Révolutionnaire français, Saint-Quentin 1760 UParis 1797

Théoricien, François-Noël – qui change son prénom en Gracchus à l’époque de la révolution – est fils de paysan d’où l’importance qu’il attachera à une répartition des terres égalitaire entre tous. Cette recherche de l’égalitarisme donnera son nom à la Conspiration des Egaux contre le Directoire, conspiration dont l’échec vaudra la mort à Babeuf, condamné par la Haute Cour de Vendôme et exécuté le 27 juin  1797.  Karl Marx voit dans le fondateur du « babouvisme »,  le « fondateur du premier parti communiste agissant ». 

Parmi ses œuvres : Le cadastre perpétuel – Le journal : le défenseur de la liberté de la presse devenu  Le Tribun du Peuple

BABYLONE (de) – rue

Délibération Municipale1935

Anciennement Chemin de Babylone

Relie le Pont Saint Martial à la rue de Toulouse 

Cette ville antique capitale de la Caldée –  Basse Mésopotamie,  actuellement Irak – est située, en bordure du fleuve Euphrate,  à 160 kilomètres au sud-ouest de Bagdad. Un temps capitale d’Hamourapi (18èmesiècle avant J.-C.), Babylone  est entrée dans l’histoire grâce à la Tour de Babel, nom hébreu de Babylone, ainsi qu’à ses jardins suspendus construits sur les toits des immeubles (l’une des Sept Merveilles du monde). Sa fondation est attribuée, soit à la reine Sémiramis, soit au roi Nabuchodonosor. C’est également à Babylone que furent exilés les juifs .

L’exil à Babylone est la déportation à Babylone de l’élite juive de Jérusalem et du royaume de Juda sous le règne de Nabuchodonosor II qui, selon la Bible, s’est faite en trois fois : à la suite de la défaite du royaume de Juda face à Nabuchodonosor II en 597 av. J.-C., puis après le siège de Jérusalem en 587/586 av. J.-C., enfin en 582 av. J.-C., et qui s’est poursuivie jusqu’à la prise de Babylone par les Perses en 538 av. J.-C. https://fr.wikipedia.org/wiki/Exil_%C3%A0_Babylone

BAC Théodore – rue 

Délibération Municipale 1880

Relie la place Maison Dieu à la place Sadi Carnot

Avocat limousin, Limoges 1809 U Paris 1865

Fils de François Bac, avoué au Tribunal de Première Instance de Limoges, Jean-Baptiste, dit Théodore BAC, fait de brillantes études au Collège Royal de Limoges avant de s’inscrire à la Faculté de Droit de Paris.  Des procès à sensation (affaire Marie Lafarge, accusée d’empoisonnement), d‘autres aux implications politiques marquées, caractériseront son début de carrière.  Bac conduit l’opposition  républicaine à Limoges, exerçant pratiquement les fonctions de  maire de Limoges  de juin à novembre 1848.  Il est Conseiller Général de Limoges Sud et en même temps,  député de la Haute-Vienne en 1848, puis en 1849. Proscrit après le coup d’Etat de Louis Napoléon du 2 Décembre 1852.   Franc-maçondu Grand Orient de France,  il devient membre, en 1841,  de la loge de Limoges « Les Artistes Réunis » dont il sera le Vénérable de 1843 à 1847.

BACH Charles –rue 

Délibération Municipale 1959

Anciennement rue B. Cité du Sablard

Donne  dans l’avenue du Président Léon Blum – voie en impasse

Résistant, Bugeat (Corrèze) 1882 ULimoges 1957

Né dans une famille nombreuse très modeste, d’un  père surveillant aux Chemins de Fer, lui-même voyageur de commerce dans le textile, Pierre Charles, dit Charles BACH fonde sa propre manufacture de confection. Conseiller municipal de Limoges en 1929, il restera en fonction jusqu’en 1941, avant de s’engager dans le Résistance dès ses débuts en fondant le Comité d’Action Socialiste clandestin de Limoges.  Président du Comité Régional de la Résistance,  à la fin de la guerre, il est Vice Président du Comité Départemental de Libération. Franc-maçondu Grand Orient de France, il est membre de la loge et du chapitre « Les Artistes Réunis »

BACONIE (de la) – rue

Délibération Municipale 1994

Relie la rue du Cavou à la rue des Chatrades

Du nom d’un lieu-dit

BAÏF Jean-Antoine (de) – rue

Délibération Municipale1966

Anciennement Chemin de St Lazare

Commence et finit dans la rue de Toulouse

Poète français, Venise (Italie) 1532 UParis 1589

Humaniste, cousin du père de Ronsard, fils naturel de Lazare de Baïf, Jean Antoine de BAIF est l’un des sept poètes formant La Pléiade ; théoricien et réformateur, sa grande idée est d’unir les vers à la musique, à la façon antique. Baïf, l’érudit à l’écriture inégale, sera très prolixe. 

Parmi ses œuvres :Les Amours, Poèmes (en neuf livres), Passe-temps – Les Mimes – Enseignements et proverbes

BAIGNOL Etienne – rue

Délibération Municipale1996

Relie la rue Théodore Bac à la rue Charpentier 

Ancien gérant de la manufacture de porcelaine de la Seynie, fondée en 1794 à Saint Yrieix la Perche sur les terres du Comte de la Seynie

BAKER Joséphine –rue

Délibération Municipale 2000

Lotissement de Valparaiso

Commence et finit dans la rue Gaston Hyllaire

Vedette de music-hall, St Louis (Etats-Unis) 1906 U1975

Née dans les bas quartiers de St Louis, Joséphine BAKER quitte, dès l’âge de 13 ans, sa famille et devient serveuse. Arrivée à New York, à 18 ans, elle tente le spectacle en participant à la Revue Nègre. Dans cette même revue, elle fera un triomphe à Paris grâce à ses bananes pour tout vêtement… Par un premier mariage, elle devient française en 1937. Avec son  second mariage avec le chef d’orchestre Jo BOUILLON, elle choisit ales activités humanitaires plutôt qu’artistiques, en adoptant des orphelins rencontrés au cours de ses tournées mondiales ; elle quitte la scène peu à peu et s’installe en Dordogne, avec ses enfants, au château des Milandes.

Parmi ses chansons : J’ai deux amours – La petite tonquinoise

Deux films : Zouzou – Princesse Tamtam

BALCON (du) – rue

Délibération Municipale 

Relie la rue Monte-à-Regret à la rue Turgot

Du nom d’un balcon situé jadis en cette rue

BALEINE (de la) – impasse

Délibération Municipale 1996

Donne dans la rue Aristide Briand 

Un exemplaire de ce mammifère marin, dépourvu de nageoire dorsale, appartenant à l’ordre des cétacés, de très grande taille, échoué en 1927 près d’Ostende ; il sera exposé, un temps, sur une place publique lors d’une foire de la Saint Loup.

BALUZE Etienne – allée

Délibération Municipale 1955

Rue G de la Cité du Dr Jacquet

Relie la rue du Docteur Jacquet à l’allée Colette 

Historien français, Tulle 1630 UParis 1718

Etienne BALUZE, boursier au collège Saint-Martial de Toulouse, secrétaire de deux archevêques (Toulouse et Auch), devient bibliothécaire de Colbert, puis successivement professeur de droit canon et inspecteur au Collège Royal de France.  Exilé en 1710 par Louis XIV pour la publication jugée tendancieuse de « l’Histoire généalogique de la maison d’Auvergne », il trouve un réconfort dans l’étude. Il est l’ennemi des ultramontains (catholiques très favorables à l’autorité du pape).

Parmi ses oeuvres : L’Histoire généalogique de la maison d’Auvergne – Capitulaire des Rois Francs – Vie des papes d’Avignon

BALZAC (de) Honoré  – rue

Délibération Municipale 1925

Voie nouvelle 

Relie la place de l’Etoile de Fontaury à  la rue du Chinchauvaud 

Romancier français, Tours 1799 UParis 1850

Après des études chez les Oratoriens, puis au Collège de Tours, Honoré de BALZAC, étudie le Droit, devient écrivain.  Il est doué d’une grande imagination, possédant un sens aigu de l’observation Exerçant des métiers variés pour survivre, clerc de notaire, avoué, éditeur, imprimeur… il se dirige enfin vers la littérature et écrit des romans d’aventures. Cette orientation est à l’origine d’une  carrière fabuleuse de romancier. Il écrit près de cent ouvrages dont la plupart seront regroupés dans « La Comédie humaine » dans laquelle on retrouve 2472 de personnages dont certains sont devenus proverbiaux  (l’avare : le père Grandet – l‘usurier : Gobseck – l’intrigant : Eugène de Rastignac – la femme de moeurs légères : Valérie Marneffe – la noblesse de cœur : Madame de Mortsauf – l’ambitieuse vulgaire : la Rabouilleuse – martyr de l’amour porté à ses enfants : le Père Goriot…). Balzac lègue ainsi à la postérité   une véritable peinture de mœurs de la société du 19ème siècle. 

Parmi ses œuvres La physiologie du mariage – La Comédie humaine : Eugénie Grandet, Le Lys dans la vallée, Illusions perdues, Le Père Goriot, Splendeurs et Misères des courtisanes, La cousine Bette, le Cousin Pons, la Rabouilleuse… 

BANC-LEGER – rue

Délibération Municipale

Relie la place Haute-Vienne à la place du Poids-Public

Par référence à des étals, à une activité commerciale tenue en ce lieu

BANCS (des) – place

Délibération Municipale 1840

Anciennement Place du Marché du Château

Relie la rue Haute-Vienne à la rue des Halles

Du nom des étals de l’ancienne place du marché à la viande établis par le Vicomte de Limoges et remplacés par deux boucheries sédentaires en 1742. Appelée « place des Bancs Charniers », du latin  carnis, chair, viande, la place est utilisée  par les bouchers venus de la rue de la Boucherie pour faire leur commerce. 

BASCH Victor – rue

Délibération Municipale 2002

Donne dans la rue Giffard – voie en impasse 

Humaniste Budapest (Empire Austro-hongrois) 1863 UPrès de Lyon 1944

De confession juive, d’origine hongroise, naturalisé français en 1887, Victor BASCH ? Professeur à la Sorbonne, épouse la cause de Dreyfus avant d’intégrer classiquement la Ligue des Droits de l’Homme, ligue qu’il présidera d’ailleurs en 1926. Nourri de philosophie Kantienne il choisira d’être un militant anti-fasciste qui saluera autant la victoire de Léon Blum en 1936 qu’il condamnera la neutralité de la France dans la guerre qui oppose les nationalistes aux républicains espagnols.  Basch sera assassiné en compagnie de son épouse, tous deux âgés de 81 ans,  par la Milice, en Janvier 1944. 

BANVILLE (de) Théodore – rue

Délibération Municipale 1960

Relie la rue du Gué-de-Verthamont à l’avenue du Roussillon 

Poète français, Moulins 1823 U Paris 1891

Attiré très jeune par l’ambiance de la rue et le théâtre, le mime et le  spectacle en général, Théodore de BANVILLE, poète, est le précurseur des parnassiens (groupe de poètes qui pratiquent le culte de la beauté pure). Il sera l’ami de Beaudelaire et travaillera à la troisième édition des « Fleurs du Mal ». Les ressources insoupçonnées de la poésie française seront transmises par Banville à ses émules. 

Parmi ses œuvres :Les Cariatides – Les Odes funambulesques – Gringoire – L’âme de Paris – Mes souvenirs

BARBARA – allée

Délibération Municipale 2000

Lotissement du Puy-Réjaud

Donne dans l’allée Fratellini, voie en impasse

Auteur, compositeur, interprète Paris 1930 UNeuilly sur Seine 1997

Parmi ses chansons : Il  pleut sur Nantes – L’Aigle noir – Gottingen – 

BARBES Armand -rue

Délibération Municipale 1882

Anciennement nommée rue de Plaisance,  Denis Dussoubs (et renommée, pour éviter la confusion avec la place du même nom)

Relie le  cours Gay-Lussac à la place du 63èmeRégiment d’Infanterie

Homme politique français, Pointe-à-Pitre (Guadeloupe)  1809 ULa Haye (Hollande) 1870

Théoricien républicain  socialiste, Armand BARBES, fils de riches propriétaires terriens de la Guadeloupe, n’en choisit pas moins le combat républicain en luttant contre les gouvernements conservateurs de l’époque. Il est condamné à mort après les émeutes de 1839, peine commuée en une détention perpétuelle, grâce à Victor Hugo. Libéré par la révolution de 1848, puis élu député de l’Aude, il organisera un nouveau soulèvement socialiste, ce qui lui vaudra d’être à nouveau condamné à la prison perpétuelle.  En 1854, refusant la grâce que veut lui accorder l’empereur Napoléon III, il choisira volontairement  l’exil en Espagne, puis en Hollande. 

Fut à l’origine de : la Société des Saisons, la Société Républicaine Centrale, toutes les deux créées avec son ami Blanqui.

BARBUSSE Henri – rue

Délibération Municipale 1935 

Anciennement rue de la Chapelle (de nouveau en 1941) – puis à nouveau rue Henri Barbusse

Relie la rue d’Isle à la rue François Perrin

Ecrivain français, Asnières (Hauts de Seine) 1873 UMoscou (Russie) 1935

Romancier réaliste, Henri BARBUSSE entre en littérature par la publication d’un recueil de poèmes. Après des romans et des nouvelles, il obtiendra le Prix Goncourt en 1916, avec son livre « Le Feu », journal d’une escouade, ouvrage sur la grande guerre à laquelle il a participé, avec un  courage remarqué, et qui a été pour lui source d’inspiration. Pacifiste, internationaliste, socialiste militant, membre du parti communiste, œuvrant sans relâche à l’avènement  d’un monde nouveau, il s’efforce d’en avancer l’avènement en publiant surtout des œuvres aux thèmes sociaux et humanitaires. Après une vie toute consacrée à ses idées (fondation du Comité antifasciste international,  Comité mondial contre la guerre…)  il meurt à Moscou.

Parmi ses œuvres  Les Pleureuses – L’Enfer – Le Feu – Le couteau entre les dents – Les bourreaux – Jésus – Manifeste aux intellectuels –  Le Couteau entre les dents – Jésus – 

BARDET  (du Général) – rue

Délibération Municipale 1982

Lotissement de St Lazare

Donne dans la rue du Capitaine Demaison – voie en impasse

Militaire français, Peyrilhac (Hte Vienne) 1764 U1837 

Martial BARDET participe à l’épopée impériale. Fait Baron d’Empire, nommé lieutenant général, Chevalier de l’Ordre de St Louis. Commandeur de la Légion d’Honneur.

BARIANT Octave – allée

Délibération Municipale 1998

Lotissement du Puy-Réjaud

Donne dans la rue Achille Zavatta – voie en impasse

Artiste lyrique, Limoges 1899 U1993

BARNY – rue

Délibération Municipale

Relie la rue du Clocher à  la place Etienne Pinchaud 

Nom d’un ancien propriétaire ou occupant de la rue

BARRES Maurice – allée

Délibération Municipale 1984

Lotissement de la Garde

Donne sur l’allée André Breton – voie en impasse

Ecrivain français, Charmes (Vosges)1862 UParis 1923

Homme politique, né dans une riche famille d’origine auvergnate,  Maurice BARRES découvre la littérature avec les grands noms littéraires du moment :  Banville, Daudet, Sully Prudhomme. Il fonde la petite revue, à la couverture célèbre, « Taches d’encre ».En 1889  il est élu député nationaliste de Nancy ; en 1896 il est antidreyfusard et en 1904 patronne le journal royaliste, l’Action Française. Maurice Barrès, à la personnalité complexe, à l’écriture lyrique, demeure, en littérature, un artiste du style. Académicien français en 1907.

Parmi ses œuvres :  L’Appel du soldat – leVoyage de Sparte – Scènes et doctrines du nationalisme – Colette Baudoche – La grande pitié des églises de France – Les déracinés – Un jardin sur l’Oronte – La colline inspirée

BARREYRRETTE (de la) – place

Délibération Municipale 1983

Relie la rue Huchette à la rue Pierre au Bois

Du nom d’une petite barrière empêchant la sortie des animaux de boucherie parqués en ce lieu.

BARRIET Christian – allée

Délibération Municipale 1986

Relie la rue du Petit Bellegarde à  l’avenue de l’Aéroport

Journaliste, Salles en Toulon (Vienne) 1940 ULimoges 1976

Journaliste au Populaire du Centre. Christian BARRIET, pilote breveté de planeur et d’avion, membre de l’Aéroclub de Limoges meurt accidentellement sur le terrain de Limoges Bellegarde, en planeur.

BART Jean – rue

Délibération Municipale 1974

Voie D desservant le lotissement Les Fermettes

Relie la rue Suffren à la rue Surcouf  

Corsaire français, Dunkerque (Nord) 1650 U1702

Né dans une famille de marins, Jean BART sert, dès l’âge de douze ans avant d’intégrer la marine hollandaise, à l’époque en lutte contre l’Angleterre. Revenant à Dunkerque en 1679, il entre dans la marine royale française, comme corsaire, fonction dans laquelle il se distingue en effectuant de nombreuses prises de guerre, forçant des blocus, connaissant  prisons et évasion. Il est anobli par Louis XIV en 1694 et reçoit la Croix de Chevalier de St Louis. Il meurt d’une pleurésie à l’âge de 52 ans, ayant atteint en 1697, le grade de Chef d’escadre.

BARYE Antoine-Louis – rue

Délibération Municipale 1979

Voie nouvelle

Relie la rue Fénelon à la rue Rude 

Sculpteur français, Paris 1795 U1875

Antoine-Louis BARYE est le fils d’un  orfèvre. Pour gagner sa vie, Antoine-Louis entre comme apprenti chez un graveur puis chez un orfèvre, ce qui lui permettra de connaître à fond toute la gamme des travaux du métal, de la fonte à la ciselure. Puis devenu parallèlement peintre, dessinateur et naturaliste, grâce à de fréquentes visites au Jardin  des plantes, il devient professeur d’anatomie animale. Unissant à une fougue romantique une classique solidité. Il sera l’un des très grands sculpteurs animalier de l’Ecole française. Académicien des Beaux-Arts en 1868.

Parmi ses œuvres : Tigre dévorant un gaviak – Lion au serpent –Le Centaure et le Lapin – Thésée combattant le Minotaure – Le jaguar dévorant un lièvre – Le lion de la colonne de Juillet – Eléphant d’Afrique

BAS-CHINCHAUVAUD (du) – impasse

Délibération Municipale 1942

Anciennement rue de la Maison-Dieu

Donne sur  la rue du 19 Mars 1962

Du nom probable d’un lieu-dit

BAS-FARGEAS (du) – rue

Délibération Municipale 1960

Anciennement rue de Fargeas

Relie l’avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny   à la limite de commune  Panazol

Du nom probable d’un lieu-dit

BAS-LEYCURAS (du) – chemin

Délibération Municipale

Relie l’avenue de Fontgeaudrant à la limite de commune Le Vigen

Du nom probable d’un lieu-dit

BASSE  (de la) – rue

Délibération Municipale

Relie la          route du Palais à la rue Aristide Briand

Du nom d’un lieu-dit

BASSE DE LA COMEDIE – rue

Délibération Municipale

Anciennement nommée rue Saint François

Relie la rue Jean  Jaurès à la place de l’ancienne  comédie.

Du nom d’un théâtre situé plus haut, installé dans l’ancienne église des Récollets de St François,  bâtie au début du 17èmesiècle, en ce lieu, à l’emplacement de l’ancienne Bibliothèque Municipale.

BASSE DES CARRIERS – rue

Délibération Municipale  – 1982  pour la prolongation 

Relie la rue d’Auzette à la rue des Carriers

Par référence aux ouvriers, les carriers,  travaillant à la carrière située en ce lieu

BASSES PALISSES (des) – rue

Délibération Municipale 1935

Anciennement Chemin des Basses Palisses

Commence et finit  dans la  rue de la Croix-Verte

La palisse (du latin palus, pieu, fichet en terre) renvoie soit, à une palissade ouvrage défensif, palissade en bois,  soit à une clôture à usage agricole. Aussi bien, en ce lieu, ont été découvertes des traces de fortifications.

BASSIN (du) – rue

Délibération Municipale 1935

Anciennement Chemin du Bassin

Relie la rue des Tuilières au boulevard du Vigenal 

Du nom d’un  réservoir d’eau situé en ce lieu

BASTIAT Frédéric – rue

Délibération Municipale 1973

Voie nouvelle reliant la ZAC de Beaubreuil et la ZAC industrielle nord au chemin qui va de Beaune à Couzeix

Relie l’avenue Louis de Broglie au chemin de Beaune à Couzeix

Economiste français, Mugron (Landes) 1801, URome 1850

Fils d’un négociant, orphelin à neuf ans, Claude-Frédéric BASTIAT fait du commerce dans la maison de son oncle avant d’être nommé juge de Paix. Energique défenseur de la liberté du travail et du libéralisme, et en opposition tant avec le protectionnisme de Proudhon qu’avec  le socialisme naissant, il fonde une association pour la « liberté des échanges ». 

Parmi ses œuvres Essai sur le fisc et la vigne –  Sophismes économiques–  Harmonies économiques (ouvrage inachevé)

BASTIÉ Maryse – rue

Délibération Municipale 1953

Anciennement rue de Beaumont

Relie l’avenue de Louyat à la rue Victor Thuillat 

Aviatrice française, Limoges 1898 ULyon 1952

Née de Joseph Bombec,  mouleur en sable à la Compagnie d’électricité de Limoges, Maryse Bombec, orpheline de père à dix ans, épouse en secondes noces, son filleul de guerre,  le lieutenant aviateur Louis BASTIE, à l’âge de 24 ans. Ayant dû travailler très jeune pour aider sa mère, elle est particulièrement meurtrie par la vie, puisqu’à la mort précoce de son père, s’ajoute l’échec d’un premier mariage contracté à 17 ans et la mort de son second  mari après seulement quatre ans de mariage, ainsi qu’un licenciement de l’entreprise de moteurs d’avion « Potez ». Ayant contracté auprès de son dernier époux le « virus » de l’aviation, Maryse s’efforce de gagner sa vie par des participations à des meetings aériens et des baptêmes de l’air. Après l’achat d’un premier avion, (Gaudron C 109 à moteur de 40cv) en 1929, elle commence à collectionner les records de durée et de distance en vol. Elle est ainsi nommée Chevalier de la Légion d’Honneur  en 1931. Sa devise témoignage de sa pugnacité « Savoir vouloir ». La guerre qu’elle effectuera dans les rangs de la Croix Rouge et dont elle sortira blessée en service commandé et titulaire de la Croix de guerre avec palmes, ne va pas dévier son chemin. Maryse Bastié est faite en 1947 Commandeur de la Légion d’honneur à titre militaire pour « titres de guerres exceptionnels et faits de résistance ». Elle va trouver la mort à Lyon le 6 Juillet 1952, au soir d’une journée aéronautique avec un équipage d’essai présentant un avion prototype. Sa maison natale, aujourd’hui disparue, se dressait au numéro 20 de la rue. Un timbre-poste à valeur faciale de 50 francs a été émis en 1955, pour le 3èmeanniversaire de sa mort.

BATAILLE Henry – rue

Délibération Municipale1925

Relie la rue Champollion à la rue Jules Clarétie 

Auteur dramatique français,  Nîmes 1872 URueil-Malmaison (Hauts de Seine) 1922

Poète, encouragé par Sully Prudhomme, Henry BATAILLE écrit des vers, très jeune, puis s’essaye aux œuvres dramatiques. Son thème variera peu : le refus des contraintes sociales, et l’affirmation des valeurs morales  et sa tendance au mysticisme. Sa poésie est marquée par une sensibilité éloquente.

Parmi ses œuvres : L’Holocauste– La Marche Nuptiale – Le scandale – la Vierge folle

BAUDELAIRE Charles – rue

Délibération Municipale 1953

Anciennement rue Prépapaud

Relie la rue Courteline à la rue Jules Noriac 

Poète français, Paris 1821 U1867

Ecrivain, franc-maçon, Pierre-Charles BAUDELAIRE est l’un  des plus importants poètes de son siècle. Orphelin de père à six ans et négligé par une mère remariée, il entre en possession de l’héritage de son père à 21 ans. Il ne fait aucun doute que la vie dispendieuse qu’il mène à partir de cette date, ainsi que son refus des conventions morales, trouvent ses racines dans une enfance sans affection. Endetté, il va écrire… La publication  de son recueil « Les Fleurs du mal » suscitera un scandale. L’abus de l’alcool et des excitants mine sa santé. Sa  solitude morale le mène à la révolte, ses échecs le culpabilisent ; catholique, il est obsédé par le péché…Sa poésie est souvent la sublimation de la douleur

Parmi ses œuvres Les Fleurs du Mal – pour la prose : Les paradis artificiels – Le Spleen de Paris – Les Journaux intimes

BAUDIN – avenue

Délibération Municipale 1888 

Anciennement nouvelle route d’Aixe

Relie  la place Léon Betoulle à la limite de la commune Isle

Homme politique et médecin  français, Nantua (Ain) 1811 UParis 1851

Jean-Baptiste Alphonse Victor BAUDIN, le médecin des pauvres, est élu député de l’Ain à l’Assemblée Législative sous la Seconde République. En accord avec les ouvriers en lutte contre le coup d’état du Prince Président, futur Napoléon III,  du 2 Décembre 1851, le député Baudin va mourir courageusement le lendemain, sur des barricades dressées à l’occasion dans le quartier ouvrier du faubourg St Antoine « en combattant pour le droit et contre la dictature ».  A un badaud qui le raille de défendre ainsi sa place et sa solde de député, il répond avec panache : « Vous allez voir comment l’on meurt pour 25 francs » illustrant ainsi l’idée qu’il se faisait de sa fonction de député. Franc-maçon à l’Orient de Paris. Il est inhumé au Panthéon en 1889.

BAUDOT Emile – rue

Délibération Municipale   1981

Lotissement Les Lucioles

Donne dans la rue Henri Giffard  – voie en impasse

Ingénieur télégraphiste français, Magneux (Hte Marne) 1845 USceaux (Hauts de Seine) 1903

Autodidacte, fils d’un fermier, Emie BAUDOT trouve sa vocation en entrant dans l’administration des Télégraphes en 1870. Fruit de ses recherches : un dépôt de télégraphe imprimeur en 1874 et un de multiplex en 1894. Le système de transmission Baudot qui a été accepté par l’administration française en 1875, a permis le transfert de données de Paris à Rome en 1877. Supplantant le code Morse,  le « code Baudot », par hommage à son inventeur, a été le précurseur du Code ASC-II, aujourd’hui généralisé. Dérive aussi du patronyme Baudot l’unité « Baud » qui sert à mesurer le nombre moyen de symboles que le canal peut transmettre par unité de temps. 

BAUMÉ Antoine – rue

Délibération Municipale 1986

Donne dans la rue des Hautes Places – voie en impasse 

Pharmacien chimiste français, Senlis 1728 UParis 1804

Fils d’un aubergiste, Antoine BAUME travaille d’abord dans une pharmacie. Fondateur d’un cours de chimie en 1757, il est reçu à l’Académie des Sciences en 1773. Il réalise de nombreuses expériences sur la fabrication de la porcelaine, la tenture écarlate des gobelins et l’aéromètre (instrument qui sert à mesurer la condensation et la condensation de l’air) qui porte son nom ainsi que le sel d’ammoniaque. 

Parmi ses œuvres : Eléments de pharmacie théorique et pratique – Chimie expérimentale et raisonnée

BAUR Harry – rue

Délibération Municipale 1979

Voie nouvelle desservant le lotissement de la Bastide

Relie la rue Françoise Rosay à la rue Raimu 

Acteur de cinéma français, Montrouge (Hauts de Seine) 1880   U1943

Acteur  confirmé du cinéma de l’entre-deux guerres, Harry BAUR a tourné notamment dans les films : muets Shylock, L’âme du bronze – parlants : Poil de carotte, Crime et châtiments, Tarass Boulba, Volpone, L’assassinat du Père Noël. Il poursuivra également une solide carrière au théâtre. Il sera arrêté à Berlin en 1942, lors d’un tournage, torturé, il  décèdera quelques jours après sa libération en 1943.

BEARN (du) – allée

Délibération Municipale 1958

Voie nouvelle 

Donne dans la rue du Languedoc – voie en impasse

Situé au Sud-Ouest de la France, le Béarn est une ancienne province – habitants, les béarnais – dont les villes importantes sont Pau,  Oloron-Sainte-Marie, Orthez. Gouverné par des Vicomtes héréditaires depuis Louis le Débonnaire (778-840). En 1465, le Béarn passe par alliance à la maison d’Albret avant d’être réuni à la Couronne de France en 1620. La province est à l’origine, pour l’essentiel, de  l’actuel département des Pyrénées Atlantiques. L’activité économique du Béarn s’appuie sur quatre grands secteurs : le pétrole et le gaz – la chimie et la pétrochimie – la mécanique et l’agro-alimentaire.

BEAUBLANC (de) – boulevard  

Délibération Municipale 1968

Relie la rue de Saint Gence à la rue de Bellac 

Du nom probable d’un lieu-dit

BEAUBREUIL (de) – avenue & place 

Délibération Municipale1976 pour la place 

Voies nouvelles de l’îlot n°8 de la zone résidentielle de Beaubreuil

Avenue :  Relie la rue de Faugeras à l’avenue Louis de Broglie 

Place : Relie la rue des Sagnes à l’avenue de Beaubreuil

Du nom probable d’un lieu-dit

BEAUGAILLARD (de) – rue

Délibération Municipale 1963

Relie la rue du Chinchauvaud à la rue François Coppée 

Du nom d’une parcelle emprunté au cadastre.

BEAUMARCHAIS – rue

Délibération Municipale 1925

Relie l’avenue des Ruchoux à la rue Gallieni 

Auteur dramatique français, Paris 1732 U1799

Ecrivain, Pierre  Augustin Caron de Beaumarchais, fils d’un artisan horloger, s’initie très tôt au « capitalisme » sa fortune lui permettant d’acquérir en 1761 la charge anoblissante de Conseiller Secrétaire du Roi. Tout au long de sa vie, les affaires l’intéressent au moins autant que la littérature… C’est assez tard, en 1772, qu’il écrit Le Barbier de Séville qui deviendra l’opéra célèbre homonyme de Rossini… et qui sera suivi du Mariage de Figaro, critique sociale assez virulente (on se doit de citer l’apostrophe cinglante « Qu’avez-vous fait pour tant de bien ? Vous vous êtes donné la peine de naître et rien de plus » ;  cette œuvre donnera également un opéra « Les noces de Figaro » de Mozart.  En 1777,  il fonde la Société des Auteurs dramatiques, destinée à défendre leurs droits. N’étant pas convaincu par le régime issu de la Révolution, et même inquiété par lui, il  vivra un temps en Hollande, avant de revenir à Paris en 1796, ruiné…et de mourir trois ans après d’une attaque d’apoplexie. 

Parmi ses œuvres : Parades – Le Barbier de Séville – Les deux amis ou le Négociant de Lyon – Le mariage de Figaro –La Mère coupable –

BEAUNE (de) – avenue

Délibération Municipale 1975

Relie la place de l’Eglise à l’ancienne RN 20

Du nom de la localité de Beaune les Mines, rattachée à la commune de Limoges en 1962 et située à peu distance au nord de Limoges, sur la rue Georges Guingouin

BEAUPEYRAT – carrefour

Délibération Municipale 1968

Relie la rue Pétiniaud Beaupeyrat à la rue Sainte Claire

Du nom du maire de Limoges, Pétiniaud de Beaupeyrat, pendant la Révolution. Voir notice sous la rue Pétiniaud de Beaupeyrat

BEAUPRE (de) – allée

Délibération Municipale 1968

Voie nouvelle C  du lotissement de la SEMLIB au lieu-dit Chambeau, commune de Landouge

Donne dans la rue de Chambeau – voie en impasse

Du nom probable d’un lieu-dit

BEAUPUY (de) – rue

Délibération Municipale 1935

Anciennement Chemin de Beaupuy

Relie l’avenue Montjovis à l’avenue Emile Labussière 

Du nom probable d’un lieu-dit

BEAUSEJOUR  (de) – rue

Délibération Municipale1880

Relie l’avenue Baudin à la rue Pierre Brossolette

Du nom probable d’un lieu-dit

BEAUSOLEIL – rue

Délibération Municipale 1925

Anciennement avenue de Beausoleil

Relie la rue Jean-Baptiste Blanc à l’avenue des Ruchoux

Du nom probable d’un lieu-dit

BEAUVAIS (de) – rue

Délibération Municipale 1979

Voie desservant la fraction de commune de Landouge

Relie la rue Etienne Moineville à la rue de Saint Gence

Du nom  probable d’un lieu-dit

BECAUD Gilbert – allée

Délibération Municipale Février 2002

Donne dans la rue des Landes – voie en impasse

Auteur, compositeur, interprète français, Toulon 1927 Uà bord de sa péniche « Aran » amarrée au Pont de St Cloud 2001.

Fils d’une musicienne, François Gilbert Léopold Silly, dit Gilbert BECAUD (du nom de son « beau-père ») intègre le conservatoire dès l’âge de 9 ans. Pianiste de Jacques Pills, il a la chance de rencontrer Edith Piaf, puis les paroliers Louis Amade, Pierre Delanoé et Maurice Vidalin. Ses débuts à l’Olympia en 1953 déchaînent l’enthousiasme, ce qui lui vaudra le sur nom de « Monsieur 100.000 volts ». Ce succès, du à une joie de vivre communicative,  l’accompagnera jusqu’à sa mort ;  il chantera tant en France que dans les pays anglo-saxons (Etats-Unis, Canada), puis au Japon. La composition, en 1962, de « L’opéra d’Aran » témoignage de diversité de son talent. Sa cravate à pois est restée célèbre…

Parmi ses chansons : Le jour où la pluie viendra – Mes mains –  Et maintenant – Les marchés de Provence – Nathalie – Tu le regretteras – Il est mort le poète – L’important c’est la rose – La solitude – La vente aux enchères 

BECQUEREL – impasse

Délibération Municipale 1955

Anciennement, et un temps,  impasse Cuvier

Donne dans la rue du Clos-Londeix

Physicien  français, Châtillon-sur-Coligny (Loiret) 1788 UParis 1878

Antoine César BECQUEREL entre à l’Ecole polytechnique en 1806 et commence une carrière militaire avant de donner sa démission de chef de bataillon en 1815, pour se consacrer désormais à des activités scientifiques. Il est l’un des fondateurs de l’électrochimie ; il découvre la polarisation des électrodes,  l’aiguille thermoélectrique qui permet de déterminer la température dans les profondeurs du corps ainsi que l’actinomètre électrochimique pour déterminer la radiation lumineuse dans les profondeurs de la mer. Académie des Sciences en 1829.

Parmi ses œuvres :  Traité expérimental de l’électricité et du magnétisme – Traité de physique considérée dans ses rapports avec la chimie et les sciences naturelles – Traité de l’électricité et du magnétisme

BEL-AIR – boulevard

Délibération Municipale1968

Relie l’avenue Baudin à  l’avenue de Naugeat

Du nom probable d’un lieu-dit

BELAIR – rue

Délibération Municipale1880

Relie la rue de Fontbonne à la rue Henri Dumont

Du nom probable d’un lieu-dit

BELFORT (de) – rue

Délibération Municipale1880

Anciennement 5èmerue du lotissement de la Sté Immobilière

Relie la rue de la Passserelle à la place Sadi Carnot

Propriété de la Maison d’Autriche, Belfort est réunie à la Couronne de France par le traité de Westphalie (1648)  et fortifiée par Vauban en 1686.  Chef-lieu du Territoire de Belfort, ancienne sous-préfecture de l’Haut-Rhin, seule partie restée française après la défaite de 1871, la ville a laissé un nom dans l’histoire de France en raison de l’héroïque défense du Colonel Denfert-Rochereau, pendant la guerre de 1870-71, contre les Prussiens. Les habitants sont nommés Belfortains. Le territoire occupe une superficie de 62.464 hectares, répartis sur plus de cent communes.

BELGES (des) – rue

Délibération Municipale

Relie la rue de Brantôme à l’avenue des Ruchoux

Appartenant historiquement aux peuples celtiques, les belges sont les habitants du Royaume de Belgique fondé sous sa forme actuelle en 1831.

BELLAC (de) – rue

Délibération Municipale 1935

Anciennement route de Bellac

Relie l’avenue Emile Labussière à la limite de commune Couzeix

Sous-préfecture de la Haute-Vienne, capitale de la Basse Marche, Bellac, ville de près de 5000 habitants,  les bellachons,  est située dans un site ravissant,  à 37 kilomètres de Limoges, sur la route de Poitiers et sur le penchant d’une colline dont le Vincou et la Basine baignent les flancs. La Fontaine aurait composé la fable « Le coche et la mouche »  à l’hostellerie de la Pyramide. Dans la maison natale de Jean Giraudoux, est installé un musée ; également, un monument représentant les jeunes filles de l’œuvre giralducienne, sculpté par Chauvenet, lui est dédié.

Parmi ses monuments : Eglise à deux nefs dont l’une était la chapelle des Châteaux des comtes de la Marche: 12èmeet 14èmesiècles, abritant une châsse en cuivre émaillée – Mairie époque Renaissance, ancien château des Barthons de Montbas – Sous Préfecture du 18èmesiècle – Palais de Justice du 19ème– Séchoir à  peaux – La Chapelle des Pénitents  du 18èmesiècle –  

BELLEGARDE (de) – allée & chemin

Délibération Municipale 2001 pour le chemin

Village de Bellegarde

Allée : Donne sur la  route de Bellegarde 

Chemin : Relie l’avenue de l’Aéroport au chemin de Bellevue

Du nom probable d’un lieu-dit

BELLEVUE (de) – chemin

Délibération Municipale

Village de Bellegarde

Donne sur  le chemin de Bellevue – voie en impasse

Du nom probable d’un lieu-dit

BELVEDERE (du) – allée

Délibération Municipale 1985

Lotissement Le Belvédère

Donne dans la rue Jean de Vienne – voie en impasse

Le Belvédère, de l’italien Bello : beau – et vedere : voir – littéralement lieu d’où l’on a une belle vue Le belvédère est, soit un petit pavillon isolé ou situé sur le toit d’une maison, soit quelquefois même une plate forme gazonnée établie sur un point élevé d’un jardin.

BENEDICTINS (des) – avenue  – passerelle – rampe

Anciennement Allées de Tourny pour l’avenue

Avenue : relie l’avenue de Locarno à la place Jourdan

Passerelle : relie l’avenue du Général de Gaulle à la rampe des Bénédictins

Rampe : relie la passerelle des Bénédictins à l’avenue de Locarno

L’avenue des Bénédictins perpétue le souvenir d’un  monastère fondé au 10èmesiècle autour de l’église Saint Augustin elle-même datant du 5èmesiècle, et dont les derniers vestiges ont été démolis en 1950, après que ces bâtiments aient été un temps transformés en prison (1812)  puis en caserne (1872)…

Le terme bénédictin désigne un moine de la religion catholique observant la Règle de Saint Benoît. Benoît de Nursie, 5ème siècle) appartenant à une famille noble, décide de consacrer sa vie à Dieu. Sa Règle impose les vœux de pauvreté, obéissance et chasteté ; elle place un abbé à la tête de chaque monastère. Les moines obéissant à cette Règle sont appelés bénédictins ;  l’Ordre dit de Saint Benoît (O.P.S.B.)  n’apparaît qu’au 13èmesiècle, lorsque sont crées les Congrégations destinées à regrouper un certain nombre de monastères. 

BENOIT Pierre – rue

Délibération Municipale1981

Voie F du lotissement Les Lucioles

Commence et finit  dans l’avenue Roland Dorgelès

Romancier français, Albi 1886 UCiboure (Basses Pyrénées) 1962

Pierre BENOIT est le fils d’un officier supérieur. Auteur de nombreux  romans à succès, au nombre de pages identique pour chacun d’entre eux, il écrit des ouvrages à la documentation très précise et dans laquelle on trouve une atmosphère envoûtante, mystère mêlant le romantisme à un  certain suspens. Autre particularité de cet- auteur : ses héroïnes ont un  prénom commençant par un A. L’intrigue se situe la plupart du temps en province ou dans un lointain pays dans lequel Pierre Benoît s’est d’ailleurs rendu, afin de livrer à son  lecteur une description parfaite.Académie Française (6èmefauteuil)  

Parmi ses œuvres : Koenigsmark – L’Atlantide – Pour Don Carlos –Mademoiselle de la Ferté – La Châtelaine du Liban – Le Soleil de Minuit – Les Plaisirs du voyage –

BERANGER – rue

Délibération Municipale

Relie la rue de Metz à la rue de Sauviat

Chansonnier français, Paris 1780 U1857

Poète, ouvrier imprimeur, à l’instruction tardive, Pierre-Jean de BERANGER  (son père aurait usurpé la particule), franc-maçon, va devenir un adepte de Rousseau. Il  compose d’abord des poèmes puis de 1809 à 1814 ses premières chansons  libérales et patriotiques, s’adressant ainsi à un large public. Le retour des Bourbons en 1814 lui inspire des textes qui lui valent la prison trois mois durant. Passant de la chanson patriotique à la vive satire contre la Couronne et l’Eglise, il s’assure un succès plus grand encore. Certains auteurs prétendent même, que Béranger a une grande responsabilité dans la Révolution de 1830 en raison de ses chansons…  Béranger est élu député en 1848,  l’arrivée du Second Empire provoquera sa démission. S’étonnant de la joie marquée par certains parisiens à l’entrée des cosaques et des hulans vainqueurs au printemps 1814, il versifie ainsi : « J’aime qu’un russe soit russe – et qu’un anglais soit anglais – Si l’on est prussien en Prusse – en France, soyons français » la fin de sa vie s’écoulera dans l’ombre.

Parmi ses œuvres : Le Roi d’Yvetot – Parlez-nous de lui, grand-mère –  Le Sénateur – un recueil : Chansons morales et autres – Le Vieux Drapeau –

BERDASÉ Lucien – place

Délibération Municipale 1995

Donne dans la rue des Coopérateurs

Résistant limousin, Bordeaux 1910 U1992

Responsable du bureau militaire dans la ville de Limoges en zone non occupée, Lucien BERDASE s’engage activement dans la Résistance en septembre 1940, puis adhère au mouvement « Libération » en 1942. Arrêté à Châteauneuf-Bujaleuf, il s’échappe. Président des Anciens de l’armée secrète et de la 87èmesection des combattants volontaires. En raison du salut qu’il va apporter à de nombreux juifs la Fondation Yad Vashem lui a décerné le titre de « Juste parmi les nations » le 6 Juillet 1992. 

BERGERONNETTES (des) – allée

Délibération Municipale 1974

Donne dans la rue des Crouzilloux – voie en impasse

La bergeronnette est un oiseau passereau insectivore, dont le nom, tiré de « berger, bergère », indique assez qu’il est un familier des troupeaux. Son plumage est gris ; sa longue queue,  en perpétuel mouvement, lui vaut son autre nom de hochequeue. 

BERGES Aristide – allée

Délibération Municipale 1984

Lotissement du Haut Mauzelé

Donne dans la rue Henri Giffard – voie en impasse

Ingénieur français, Lorp (Ariège 1833 VLancey (Isère) 1904

Désireux d’alimenter en électricité sa papeterie, Aristide BERGES a l’idée d’utiliser les hautes chutes des montagnes dauphinoises environnantes. Il donne du même coup, à sa trouvaille le nom de « houille blanche ». Bergès perfectionne également les machines destinées à la transformation du bois en pâte à papier.

BERGONIÉ docteur (du) – rue

Délibération Municipale 1925

Anciennement avenue de la Brégère

Relie la rue Aristide Briand à la rue de la Brégère

Médecin cancérologue français, Casseneuil (Lot et Garonne) 1857 UBordeaux 1925

Né d’un père cafetier, Jean Alban BERGONIE est docteur en médecine et professeur agrégé de physique médicale, dès l’âge de 26 ans. Il conduit d’abord ses recherches dans le domaine des rayons X où il pose les bases de l’irradiation des tumeurs malignes, radiothérapie. Il propose d’utiliser ces mêmes rayons pour localiser les projectiles ayant facilité l’extraction, lors des opérations de chirurgie de guerre. En 1906 il établit la Loi de Nergonié et Tribondeau, sur la corrélation entre la fragilité des cellules aux rayons X et leur activité reproductrice. Bergonié attire l’attention, à la même époque, sur les risques de cancer pouvant résulter d’une exposition prolongée aux rayons X. Ce qui ne l’empêchera pas d’être lui-même victime de cette affection, subissant de ce fait, une amputation du bras droit en 1922, avant de mourir en 1925. C’est sur un brancard que, quinze jours avant sa mort, il assistera, à Bordeaux, à la pose de la première pierre, d’un centre anticancéreux qui porte aujourd’hui son nom.

BERGSON Henry – rue

Délibération Municipale 1949

Anciennement rue A  du lotissement Schalbar au Puy Imbert .

Relie l’avenue des Casseaux à la rue Paul Valéry

Philosophe français, Paris  1859 U1941 

Fils d’un pianiste juif, Henri BERGSON, entré 3èmeà l’Ecole Normale Supérieure, docteur ès lettres en 1849, professeur au Collège de France de 1900 à 1914 où il occupe une Chaire de grec, puis de philosophie, devient académicien en 1914 ; il  reçoit le Prix Nobel de littérature en 1928. Il place l’intuition au centre de la connaissance. Il abordera dans études les thèmes : la liberté, l’insertion de l’esprit dans la matière, la signification du comique, la nature de la vie, la relativité, l’origine de la morale et de la religion… Membre de l’Académie Française (7èmefauteuil)

Parmi ses œuvres : Essais sur les données immédiates de la conscience   – L’évolution créatrice  – Les deux sources de la morale et de la religion – L’intuition philosophique – La perception  du changement.    

BERLIOZ Hector – rue

Délibération Municipale 1925

Anciennement rue Berger

Relie la rue de l’Ermitage à la rue de l’Université

Compositeur français, La Côte Saint André (Isère) 1803  UParis 1869. 

Aîné des fils d’un médecin, ayant lui-même commencé des études de médecine, Hector Louis BERLIOZ, indiscutablement doué pour la musique,  maîtrisera parfaitement la flûte et la guitare. Sa vocation musicale provoque une rupture de huit années avec sa famille un peu rigide. Il obtient, en 1830,  le Prix de Rome avec la cantate « La dernière nuit de Sardanapale », puis est nommé, en 1839, conservateur de la Bibliothèque du Conservatoire.  Dans les années 1850, il sera reconnu comme un  grand chef d’orchestre. Il  est élu à l’Institut en 1856. Théophile Gautier dira que Berlioz, Hugo et Delacroix représentent la Trinité du Romantisme. Ces cendres sont transférées au Panthéon le 21 Juin 2003 à l’occasion du bicentenaire de sa naissance. Berlioz, l’une des grandes figures de la musique française, par sa conception particulière du son, est le père d’un nouveau langage instrumental  et l’un des génies de l’instrumentation.

Compositions : musique instrumentale, musique vocale et théâtrale. 

Parmi ses œuvres musicales : La Symphonie Fantastique – Roméo et Juliette – La damnation de Faust – Les Troyens – Le Te Deum – Le Requiem – L’enfance du Christ –

Parmi ses écrits :Mémoires – 3 Recueils d’articles – les soirées de l’orchestre – les grotesques de la musiques – A travers chants 

BERNANOS Georges – allée

Délibération Municipale 1983

Domaine de Fontgeaudrant

Donne sur l’avenue de Fontgeaudrant – voie en impasse

Ecrivain catholique français, essayiste et pamphlétaire politique –  Paris 1888 U1948

Georges BERNANOS, de son vrai nom R. Polé, est le fils d’un artisan lorrain aisé, vivra toujours pauvrement de sa plume.   Sa foi passionnée, manichéenne, ainsi que  ses idées politiques (qui peuvent sembler contradictoires) transparaissent dans son œuvre qui, pour celle écrite dans la seconde partie de sa vie, renouvelle le roman catholique. Passionné dans sa foi, généreux dans son caractère, violent dans ses indignations, Bernanos  n’en est pas moins un  être exaltant. 

Parmi ses œuvres :  Sous le Soleil de Satan – La joie – Le journal d’un  curé de campagne – Les grands cimetières sous la lune – Nouvelle histoire de Mouchette – la grande peur des bien –pensants –  également le scénario du film : Le dialogue des Carmélites

BERNARD Claude – impasse

Délibération Municipale 1925

Anciennement rue du Parc

Donne dans la rue Claire Fontaine

Physiologiste et médecin  français – St Julien (Rhône) 1813 U  Paris  1878

Né dans une famille modeste,  Claude BERNARD, renouvelle les études sur les systèmes nerveux sympathiques (découvertes des nerfs vasomoteurs et des nerfs d’arrêts). Professeur à la Sorbonne dès 1854 puis au Collège de France en 1855, il a démontré, par sa médecine de laboratoire, le rôle joué par les sucs gastriques et pancréatiques dans la digestion des corps gras. Son ouvrage, Introduction à l’étude de la médecine expérimentale(1865),  a mis à jour les principes fondamentaux de toute recherche scientifique. On lui doit l’aphorisme : « S’il fallait tenir compte des services rendus à la Science, la grenouille occuperait la première place ».Membre de l’Académie des Sciences, de l’Académie de Médecine, de l’Académie française (Elu en 1868 au 29èmefauteuil).  Sénateur d’Empire en 1869.

Parmi ses œuvres : L’introduction à l’étude de la médecine expérimentale – De la greffe animale – Leçons de zoologie – Leçons de physiologie opératoire – Leçons de pathologie expérimentales -i

BERNART DE VENTADOUR – rue

Délibération Municipale

Relie la rue de Romanet  à la place Henri Queuille.

Troubadour limousin – Château de Ventadour (Corrèze) 1125 UAbbaye Cistercienne de Dalon  à Sainte Trie (Dordogne) fin du 12ème  siècle.

Compositeur de chansons courtoises destinées à des dames de haut lignage, BERNARDT DE VENTADOUR fait preuve d’une grande originalité mélodique, mettant en valeur des sentiments élevés, préfigurant ainsi un certain romantisme. A la mort de son protecteur, le Comte Raymond V de Toulouse, Bernart de Ventadour se fait moine à l’Abbaye de Dalon où il meurt.

BERNHARDT  Sarah – rue

Délibération Municipale1926

Relie la rue E. et R.  Blancher à la rue François Perrin

Actrice française, – Paris 1844 U1923

Reçue à la Comédie Française à l’âge de 18 ans, Rosine BERNHART dite Sarah, passera très v ite au théâtre de boulevard avant de regagner le Théâtre Français où elle illustrera la scène française dans de nombreux rôles, grâce à son grand talent de tragédienne : la reine de Ruy Blas, Zaire, Phèdre…  Directrice de théâtres, elle donne une nouvelle conception au rôle d’Hamlet et crée l’Aiglon. L’amputation d’une jambe ne l’empêche pas de continuer  sa carrière théâtrale, notamment aux Armées. Actrice sensible, à la diction si particulière, Sarah Bernard, grâce à la souplesse de son  jeu, représente, pour les générations futures,  l’idéal de l’actrice.

BERT Paul – rue

Délibération Municipale 1925

Anciennement partie chemin  de la Croix-Rouge et partie chemin d’Antony

Relie le chemin  d’Antony à la rue Meissonier

Homme politique français – Auxerre  1833 UHanoï  (Vietnam) 1886

Physiologiste, licencié en droit (1857), docteur  en médecine (1863) et docteur  ès Sciences naturelles( 1866),  ayant largement recours aux greffes et aux transplantations, Paul BERT consacre ses travaux à la physiologie de la respiration, à l’influence des variations de pression de l’atmosphère, du gaz carbonique, de l’oxygène. Il étudie également la physiologie des anesthésiques sur les êtres vivants.  Sa carrière politique commence avec la défaite de 1870 qui le scandalise et qui lui vaudra d’être nommé préfet du Nord par Gambetta. Député de l’Yonne en 1872, il vote avec les républicains radicaux, apportant son soutien à d’importantes réformes : adoption de la gratuité, de l’obligation de l’instruction primaire, établissement d’une Ecole Normale dans chaque département. Profondément laïque et anticlérical, il sera un temps ministre de l’Instruction Publique et des Cultes en 1881, avant d’être nommé Résident général (gouverneur) de l’Annam et du Tonkin  où il mourra d’une maladie exotique.

BERTHELOT – avenue

Délibération Municipale 1907

Anciennement rue des Charentes

Relie la rue Gustave Nadaud  à la rue Montmailler

Chimiste français – Paris 1827 U  1907

Autodidacte, fils d’un  médecin,  Pierre Eugène Marcellin BERTHELOT, est l’auteur de travaux dans deux directions principales. La première concerne la chimie organique (reproduction artificielle d’espèces chimiques existant »es dans les êtres vivants). La seconde est la thermochimie (étude des quantités de chaleur mise en jeu dans les réactions) dont il est le fondateur. Berthelot sera également ministre sous la troisième République (1881-1896), à l’Instruction Publique, aux Beaux-Arts, puis aux Affaires Etrangères). Docteur ès Sciences en 1854, Membre du Collège de France en 1865, il entre à l’Académie des Sciences en 1873, il est reçu à l’Académicien Française en 1901, à sa mort il est inhumé au Panthéon oùil repose en compagnie de sa femme décédée le même jour,  afin que les époux, unis dans la vie, ne soient pas séparés dans la mort.

Parmi ses œuvres : Thermochimie : données et lois numériques – Chimie végétale et agricole – Les origines de l’alchimie – Science et philosophie – Science et morale – Science et éducation

BERTHET Elie – rue

Délibération Municipale 1890

Anciennement rue partie Montant Manigne  et partie Andeix Manigne

Relie la rue Jean Jaurès à  la place des Bancs 

Romancier français – Limoges 1815 UParis1891

Né dans une famille de négociants en tissus, installé 7, place des Banc, Bertrand, dit Elie, BERTHET, après de classiques études au Lycée Gay-Lussac, fait le choix très jeune d’être écrivain mais pour rassurer sa famille, commence des études de droit. Auteur à succès de nouvelles et de très nombreux romans-feuilletons, il commence sa carrière au quotidien « Le Siècle » dont il sera le secrétaire de rédaction. D’une grande prolixité (romans historiques, exotiques, de mœurs, policiers, récits documentaires pour les enfants), le catalogue de ses œuvres ne comporte pas moins de cent volumes. 

Parmi  ses œuvres : Les Houilleurs de Polignies, Les Petits Ecoliers dans les cinq parties du monde– Le braconnier – Le nid de cigognes – La belle drapière – Les Catacombes de Paris

BESSINES (de) – rue

Délibération Municipale 1880

Relie la rue des Félines à la rue des Papillons

Bessines-sur-Gartempe, chef-lieu de canton de l’arrondissement de Bellac,  d’environ 3000 habitants,  situé  peu de distance de l’autoroute A 20 à une quarantaine de kilomètres au nord de Limoges, a été le siège de l’usine de traitement de l’uranium extrait à peu de distance. Lieu de naissance de Suzanne Valadon et où Jean Giraudoux passera son enfance.

Parmi ses monuments : L’église romane St Léger, du 11ème siècle, modifiée aux 15ème, 17èmeet 18èmesiècles – La Croix du Mazataud du 18èmesiècle – La Pierre Belle – Le château des Monismes du 15ème  siècle –

BESSOL Général (du) – rue

Délibération Municipale 1910

Anciennement Rue Neuve du Chinchauvaud

Relie le cours Gay-Lussac  à la rue Théodore Bac 

Militaire limousin, Beaulieu sur Dordogne (Corrèze) 1828  U1928

En 46 ans de carrière le Général du BESSOL participe à treize campagnes, dont celles d’Afrique, de Crimée, du Mexique. Pendant la guerre de 1870 contre les prussiens, il commande 2ème  Division du 22èmecorps d’armée de l’Armée du Nord.

BETOULLE Léon – cité & place    

Délibération Municipale 1956

Anciennement, place St Gérald puis Place de l’Hôtel de Ville

Cité : relie la rue Armand Dutreix à la rue du Clos Augier 

Place : relie l’avenue Georges Dumas au  boulevard Gambetta

Homme politique, 1871 ULimoges 1956

Fils naturel d’une couturière, Léon BETOULLE, commis aux écritures chez un notaire, devient employé de bureau à l’usine de porcelaines Théodore Haviland. Il adhère au parti socialiste à l’âge de 18 ans ; adjoint au maire de Limoges en 1904, il fonde en 1905 le journal « Le Populaire du Centre » aux destinées duquel il présidera pendant trente ans. Il sera député de la Haute-Vienne de 1906 à 1924. Premier sénateur socialiste limousin  en 1924, poste qu’il occupera jusqu’à la guerre. Léon Betoulle présidera le Conseil Général de 1929 à 1940. Il occupera  les fonctions de Maire de Limoges pendant 37 ans, de 1912 à 1940 et de 1947 à 1956. A ce poste, il transformera Limoges : Gare des Bénédictins, Jardin du Champ de Juillet, Cirque Théâtre, Stade Beaublanc, restructuration du centre ville dont Le Verdurier, installation de l’éclairage axial, construction de 3000 logements sociaux, d’établissements d’enseignement, de la Maison du Peuple, amélioration de l’approvisionnement en eau, etc.   Franc maçon.

BEYRAND – rue

Délibération Municipale 1880

Relie cours Gay-Lussac  à  la rue de Châteauroux 

Général de brigade, Limoges 1768 UCastiglione (Italie) 1796

D’abord simple soldat,  Martial BEYRAND est élevé au grade de général  lorsqu’il rejoint l’armée d’Italie en 1794. Combattant à la droite des armées françaises, il sera tué à la tête de ses troupes à Castiglione. Il apparaît sur la 28èmecolonne des officiers figurant sur l’Arc de Triomphe.

BICHAT  Xavier – allée 

Délibération Municipale 1999

Secteur de Beaune les Mines

Donne dans la rue du Gué-de-Verthamont, voie en impasse

Anatomiste, physiologiste français, Thouarette (Ain) 1771 UParis 1802

Aîné de quatre enfants, fils d’un médecin de la faculté de Montpellier, lui-même médecin provincial, Xavier BICHAT arrive à Paris en 1794 et sera chirurgien à l’Hôtel Dieu jusqu’à sa mort, accidentelle, survenue lorsqu’il  n’avait que 31 ans. Bichat a pris toute sa part dans la fondation d’une nouvelle anatomie (concept anatomo-fonctionnel du système tissulaire) d’une nouvelle physiologie (la vie de l’organisme est la somme de ses vies tissulaires et organiques partielles) et d’une nouvelle vision de la pathologie (la vie est la somme totale des fonctions qui résistent à la mort). Bichat est aussi le premier à différencier les pathologies regroupées jusque là sous le terme générique de « cardites ». Après lui on parlera de péricardites, d’endocardites et de myocardites. Il fondera, avec son ami Corvisart, la Société Médicale d’émulation.

Parmi ses œuvres : Traité des membranes en général – Recherches physiologiques sur la vie et la mort – Traité d’anatomie descriptive –

BICHET Charles – impasse

Délibération Municipale1941

Anciennement impasse Louise Michel

Donne dans la rue de Nexon 

Artiste peintre, dessinateur français, 1863 Paris ULimoges 1929

Elève de Lechevallier et de Chevignaud, Charles Théodore BICHET, sorti Premier de l’Ecole des Arts Décoratifs de Paris, donne ses premiers cours de dessin à 20 ans, avant de devenir professeur à l’Ecole des Arts Décoratifs de Limoges en 1890. Il expose au Salon  des Artistes Français (1903, 1904, 1905) puis arrive à Crozant (Creuse) en 1907 ; il a peint essentiellement des paysages du Limousin, dont certains sont conservés au Musée de Limoges. On lui doit dessins et aquarelles. 

Parmi ses œuvres régionales : Paysage dans les gorges de Châteauponsac – Modèle de porte-bouquet en porcelaine (dessin rehaussé d’aquarelle) – Midi au mois d’Août dans une rue de Châteauponsac – Maison avec un escalier extérieur à Châteauponsac (aquarelle)

BIGORRE (de) – allée 

Délibération Municipale 1958

Voie nouvelle 

Relie la rue de Provence à la rue Halévy 

Située  au sud-ouest de la France,  la Bigorre  est une ancienne province –  habitants, les bigourdans – et dont les villes importantes sont : Bagnères de Bigorre, Tarbes. Occupé, au VI°siècle avant J.C,  par des aquitains (ibères) les Bigerri  qui sont à l’origine de l’appellation actuelle, cet ancien comté du Royaume de France, réuni à la Couronne en 1607 (Henri IV) a pour  capitale   Tarbes. Primitivement comprise dans la Gascogne dont elle est au Moyen Age l’un des fiefs les plus importants, la province  est à l’origine pour l’essentiel, du département des Hautes-Pyrénées (65). L’activité économique de la Bigorre s’appuie sur la culture du maïs et l’élevage, le tourisme et naturellement le thermalisme (Bagnères de Bigorre, Barèges, Cauterets sont d’un apport considérable) 

BIZET Georges – impasse

Délibération Municipale

Relie l’avenue Ernest Ruben à la rue Offenbach 

BIZET Georges – Paris 1838 / UBougival (Yvelines) 1875

Compositeur français, Alexandre César Léopold  dit Georges BIZET  fait des études brillantes au Conservatoire de Paris ; il obtient le Prix de Rome n’ayant pas 20 ans, en 1857 et devient un brillant pianiste. Sa première composition, une opérette « Docteur Miracle », laisse à peine entrevoir l’extraordinaire ampleur des oeuvres qui vont suivre : « l’Arlésienne » d’après un drame d’Alphonse Daudet et « Carmen », joué à l’Opéra Comique en 1875, Bizet étant hélas déjà mort depuis peu.  On retiendra de Bizet son génie spontané, la richesse de son instrumentation et de son harmonie. 

Compositions : musique instrumentale, musique vocale et théâtrale.

Parmi ses œuvres : LaSymphonie – L’Arlésienne – Les Pêcheurs de perles – Carmen (trois mois avant sa mort).

Jeux d’enfants (pièces pour piano à 4 mains) 

BLANC Jean Baptiste – rue

Délibération Municipale 1932

Anciennement rue du Rossignol, 1925 chemin  du Petit Tour partie entre l’avenue St Surin  et le chemin  de l’Ermitage

Relie la rue Croix-Buchilien à la rue de l’Ermitage 

Agent voyer, St-Léonard-de-Noblat (Hte Vienne) 1864 ULimoges 1931

Après de brillantes études à l’E.N.P., après plusieurs concours où il obtiendra la première place, Jean-Baptiste BLANC devient agent voyer de la ville de Limoges. En 1906, quittant l’hôtel de ville, il ouvre un cabinet d’architecte. On lui doit, entre autres, la construction de bains douches aujourd’hui disparus, et de la salle des Fêtes de « L’Union ». ; en 1907, il inventera le « tachéomètre autoréducteur ».  Membre de la S.F.I.O. est Conseiller municipal de Limoges de 1912 à 1919. Franc-maçon, membre de la loge « Les Artistes Réunis ».

Parmi ses œuvres : Théorie de la divisibilité – Construction des aqueducs ovoïdes – Calcul des voûtes de ponts –

BLANC Louis – boulevard 

Délibération Municipale1883

Anciennement  boulevard de la Promenade et  boulevard  St Gérald

Relie la place Wilson à la place Léon Betoulle

Historien  français et théoricien révolutionnaire, Madrid (Espagne) 1812 UCannes (Alpes Mmes)  1882

Né dans une famille aisée, homme politique, révolutionnaire et socialiste français,  Jean Joseph Charles Louis, dit Louis BLANC, journaliste  au « National » et au « Bon sens », doctrinaire, contribue par ses écrits à la chute du Gouvernement de Louis-Philippe. Il entre au Gouvernement Révolutionnaire Provisoire du début de la Seconde République. Il y propose la création  des ateliers nationaux idéalement conçus pour donner du travail aux chômeurs. Leur fermeture par le Gouvernement en Juin 1848 déclenche des émeutes qui valent à Louis Blanc d’être exilé pendant 22 ans à Londres. A son retour en France, en 1870,  il ne rejoint ni les tenants de la Commune ni ceux de la Constitution de 1875. Député à la Chambre jusqu’à sa mort, il laisse la formule : « A chacun selon ses besoins, à chacun selon ses facultés »  Franc-maçon initié lors de son exil à Londres à la loge « Les sectateurs de Ménès »

Parmi ses œuvres :Les journaux « La revue du progrès politique, social et littéraire » « L’homme libre » « La revue indépendante »  Les ouvrages « De l’organisation du travail » et « Le Droit au travail » – Histoire de la Révolution  française –

BLANCHAR Pierre – allée

Délibération Municipale 1988

Lotissement Les Résidences du Mas-Neuf, à Landouge

Donne dans la rue Jean de Vienne – voie en impasse

Acteur français, Philippeville (Algérie) 1896 U1963

Pierre BLANCHAR débute, tant sur la scène qu’au cinéma, en 1920. Prix d’interprétation à Venise en 1935, il est consacré meilleur acteur français en 1946. 

Parmi ses films : muets : Le capitaine Fracasse – parlants : Les Croix de bois – Crime et châtiment – Un carnet de bal – La symphonie Pastorale – Le monocle noir – 

BLANCHE Francis – rue

Délibération Municipale 1982

Lotissement du Mas Neuf à Landouge

Relie la rue Fernandel à la rue Jean de Vienne

Auteur, compositeur, interprète, acteur français, Paris 1921 U1974

Comédien, chanteur à ses heures, Francis BLANCHE a su composer pour ses interprètes des chansons superbement adaptées : pour les Frères Jacques « La truite de Schubert », pour les Quatre Barbus « La pin ce à linge » ; pour les Compagnons de la chanson « Le prisonnier de la Tour » ; pour Charles Trenet « Débit de lait débit de l’eau ». Humoriste de grand talent, Francis Blanche fera également une carrière au théâtre, au cabaret, à la radio, au cinéma et à la télévision. 

Parmi ses films :  La jument verte – Tartarin de Tarascon – Un drôle de paroissien – Les tontons flingueurs – Belle de jour – La grande java –  

BLANCHER Ernest & Robert – rue

Délibération Municipale 1960  pour la rue Ernest Blancher – 1980 pour l’ajout de Robert

Relie la rue Jean Rougerie à la rue de la Briance.

Emailleurs limousins. Ernest 1855 U1955 – Robert 1895 U1975

Un même hommage est désormais rendu à ces deux artistes limousins, nés dans une famille aux goûts artistiques : le père Ernest, successeur des ateliers Lot et Dalpayrat, est l’un  des pionniers de la restauration de l’art de l’émail à Limoges  –  le fils Robert,  est lui-même un remarquable  dessinateur, un coloriste raffiné, passionné par son métier. Il laissera une œuvre considérable. Membre de la Grande Confrérie de St Martial, Président (38 années) de la Chambre Syndicale des Maîtres Emailleurs, Rotarien.

Parmi ses œuvres : Emaux de la châsse de St Léonard – Chemins de Croix – Tabernacle du Séminaire St Jean à Limoges – Anges de l’autel du Sacré- Cœur à Limoges –

BLANQUI – place

Délibération Municipale 1901/1904

Anciennement place du Séminaire

Relie la rue du Pont Saint-Martial à la place des Jacobins

Théoricien, Puget-Théniers (Alpes Maritimes) 1805, UParis 1881

Révolutionnaire, fils d’un Conventionnel girondin – il est vrai rallié à Napoléon –  Louis Auguste BLANQUI étudie le Droit, devient l’un des théoriciens de l’action révolutionnaire. Blessé lors du soulèvement républicain de 1830, arrêté à de nombreuses reprises sous la Monarchie de Juillet, il est condamné à mort en 1839 pour avoir dirigé l’insurrection de Mai, peine commuée en prison perpétuelle au Mont Saint Michel.  Libéré par la révolution de 1848, Blanqui suscite d’autres émeutes, tant sous la Seconde République que sous l’Empire. S’exilant en Belgique en 1865, il rentre à Paris à la chute de Napoléon III, mais ne participe pour autant pas à la Commune. Condamné  une seconde fois à mort, peine commuée à nouveau en détention perpétuelle, emprisonné à Clairvaux, avant d’être amnistié en 1879, il est élu député socialiste la même année, siégeant à l’extrême gauche jusqu’à sa mort. Franc-maçon, adhère aux Amis de la Vérité. Victime de ses idées, il passe 33 ans et sept mois  de pris, stricto sensu – 2 ans et 9 mois de résidence forcée – six ans d’exil… d’où son surnom de « l’enfermé ». Pottier, le père de l’Internationale,  lui dédiera ces quatre vers : « Contre la classe sans entrailles – Luttant pour le peuple sans pain – Il eut, vivant, quatre murailles – Mort, quatre planches de sapin »

Parmi ses œuvres : Le Journal communiste « Ni dieu, ni maître » –

BLERIOT – allée

Délibération Municipale 1963

Voie nouvelle de la cité de la Brégère

Relie la rue Farman à la rue Montgolfier 

Aviateur français, Cambrai (Nord) 1872 UParis 1936

Tout d’abord fabricant d’accessoires automobiles, puis constructeur d’avions grâce à la fortune qu’il a  su acquérir, Louis BLERIOT, a été le premier à franchir la Manche (48 Kms en l’espèce), en Juillet 1909, en  38 minutes, sur l’avion   « Blériot XI » (envergure 7.77 mètres, voilure 14 m2, longueur 8 mètres, hauteur 2.59 mètres).  

BLEUETS (des) – rue

Délibération Municipale

Relie le boulevard des Lilas à la rue Védrines 

Le bleuet, ou bluet, est une plante  centaurée (herbacée aux nombreuses espèces), à fleurs bleues,  très courante ; on l’associe très souvent aux  moissons. Signification emblématique : la timidité.

BLIER Bernard – rue

Relie la rue Char à la rue Daniel Gélin

Comédien français, Buenos Aires (Argentine) 1916 U  Neuilly (Hauts de Seine) 1989.

Né d’un père biologiste à l’Institut Pasteur, en mission en Argentine, Bernard BLIER  se dirige vers le théâtre malgré trois échecs au Conservatoire, grâce aux conseils de Louis Jouvet. Enfin reçu,  il débute sous la direction de Raymond Roulleau en 1937 dans « Trois six neuf ». Après s’être évadé de la guerre, il revient à Paris où il refait du théâtre.  A partir de cette date il tournera avec les plus grands cinéastes (environ 200 films) Marcel Carné, Christian Jaque, Clouzot, Yves Allégret, Claude Autant-Lara, Le Chanois, Cayatte, Julien Duvivier, Denys de la Patelière, Henri Verneuil, Georges Lautner, Edouard Molinaro… Bernard Blier laisse le souvenir du « Premier des Seconds rôles »  qu’il a toujours joué avec le plus grand talent, s’illustrant toujours dans des rôles cyniques, pervers, ou de manipulateurs souvent maladroits. 

Parmi ses films :  Les perles de la Couronnes – Hôtel du Nord – Le jour les lève – Entrée des artistes – Premier bal – L’assassinat du père Noël – le mariage de Chiffon – Quai des orfèvres – Dédée  d’Anvers – Les misérables – Le  cave se rebiffe – La bonne soupe – Les tontons flingueurs – Le grand blond avec une chaussure noire – 

BLONDIN Antoine – rue

Délibération Municipale 1999

Lotissement le Moulin de l’Aurence

Commence et finit allée Saint John Perse

Homme de lettres, romancier, journaliste  français Paris 1922 U1991

Antoine BLONDIN, surdoué de l’esprit mais mauvais sujet au lycée Louis le Grand, est brillant lauréat du Concours Général. Son roman « L’Europe buissonnière », Prix des Deux Magots lui fait connaître la notoriété. Il fera partie des « Hussards » un groupe de personnages talentueux : Nimier, Laurent, Déon…

Il laisse la phrase célèbre : « Il nous font passer pour des écrivains de droite pour faire croire qu’il existe des écrivains de gauche… »  Antoine Blondin est un écrivain à la plume élégante qui donnera ses lettres de noblesse au journalisme sportif.  On a dit de ses goûts : « il aime Baudelaire, Rimbaud, Fitzgerald, Londres, le rugby et l’alcool… »

Parmi ses œuvres : Les enfants du Bon Dieu – L’Angevine – L’humeur vagabonde – Un singe en hiver – Monsieur Jadis –

BLUM Léon, Président, (du) –avenue 

Délibération Municipale 1959

Anciennement rue A de la cité du Sablard

Relie  l’avenue du Maréchal de Lattre à la rue de Feytiat

Homme politique et avocat français,  Paris 1872  UJouy en Josas (Yvelines) 1950

Homme d’état, philosophe, écrivain politique, naît dans un milieu de commerçants (mercier, négociant en textiles)  juifs aisés, Léon BLUM. Membre du Conseil d’Etat de 1896 à 1919, il devient  le chef du parti socialiste S.F.I.O. dès ses débuts, au Congrès de Tours, en 1920. Il est à l’origine du gouvernement de Front Populaire (1936-1938) qu’il présidera, également promoteur de mesures sociales (Accords Matignon) qui font faire date (congés payés, semaine de 40 heures….). Au moment de la formation du gouvernement de Vichy, Léon Blum est l’un des 80 parlementaires à ne pas  voter les pleins pouvoirs au Philippe Pétain. Condamné à la prison à vie par ce gouvernement, il est déporté par les Allemands en 1943.  Il prend la présidence d’un gouvernement socialiste homogène du 16 Décembre 1946 au 22 Janvier 1947. 

Parmi ses œuvres : A l’échelle humaine (écrit pendant sa captivité) – 

BOBILLOT – rue

Délibération Municipale1888

Anciennement rue Encombe Vineuse

Relie la rue François Chénieux à la rue du Mas-Loubier 

Militaire, écrivain français, Paris 1860 UHanoï (Tonkin, actuel Vietnam) 1885 

Après avoir composé quelques romans et pièces de théâtre, Jules BOBILLOT, appelé au service, choisit le Génie, y devient sergent et s’illustre au moment du conflit du Tonkin,  contre la Chine, en défendant Tuyên Quang. Il mourra de ses blessures. 

BOËRS (des) – rue

Délibération Municipale

Relie la rue Jean-Louis Paguenaud à la rue Ambroise Paré 

Paysans d’origine néerlandaise en majorité, et pour partie française,  après la révocation de l’Edit de Nantes, installés dans le Transvaal et l’Orange, actuelle Afrique du Sud. Refusant l’hégémonie britannique, ils sont finalement vaincus en 1902.

BOIELDIEU – impasse

Délibération Municipale 1935

Donne dans la rue de Toulouse

Compositeur français, Rouen 1775 U(près Brunoy Essonne) 1834

François Adrien BOEILDIEU compose à Rouen, à 18 ans, « La fille coupable » œuvre représentée avec succès. Accueilli dans la maison de facteur de pianos, Erard, il y rencontre Kreuzer et Cherubini qui contribue à son éducation musicale, et compose pour le piano. Il passe huit années en Russie où il est nommé compositeur de la Cour,  à Saint-Pétersbourg, maître de Chapelle de l’Empereur Alexandre. Son retour à Paris est pour lui l’occasion d‘autres succès. Académicien des Beaux-Arts. Boieldieu reste le maître de l’opéra-comique. Franc-maçon,

Composition : musique instrumentale, musique vocale et théâtrale.

Parmi ses œuvres :  La dot de Suzette – Le Calife de Bagdad – Télémaque –  la Dame Blanche – Le Petit Chaperon rouge -Sonates pour piano forte.

BOILEAU – rue

Délibération Municipale

Relie l’avenue Emile Labussière à la rue des Tuilières 

Ecrivain français, Paris 1636 U1711

Poète et critique français, après une enfance maladive et des études de droit, Nicolas BOILEAU-DESPREAUX, dit BOILEAU,   vif et instinctif, se lance dans la satire (critique ironique) Ami de Racine et de Molière, il affirme en vers, son « Art poétique »  qui sera le fondement définitif d’un art littéraire classique, opposé à une littérature pédante et précieuse ; il est ainsi à l’origine  du classicisme à la française qui durera jusqu’au romantisme. Nommé historiographe du  Roi Louis XIV, il est élu à l’Académie Française (1erfauteuil) en 1684. Certains de ses vers sont célèbres : « Ce que l’on conçoit bien, s’énonce clairement – Et les mots pour le dire arrivent aisément » « Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage – Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage – Polissez-le sans cesse et le repolissez »…

Parmi ses œuvres : Les Epîtres, l’Art poétique – le Lutrin – traduction du Traité du Sublime longtemps attribué au philosophe grec Longin (3èmesiècle après J.C.) – Les embarras de Paris –

BOIS DE LA BASTIDE – avenue

Délibération Municipale 1985

Anciennement CVO 222

Relie l’angle des rues Aristide Briand et de Fougeras au boulevard Robert Schuman

Du nom d’un bois, d’une petite forêt,  situés au nord de la ville

BOLLAND Adrienne – allée

Délibération Municipale 1979

Voie nouvelle desservant le lotissement Puy Vincent

Donne dans la rue Honoré Arnoul – voie en impasse

Aviatrice française 1896 U1975

Première femme à  traverser les Andes,  Adrienne BOLLAND réalise son exploit sur Caudron G 3,  le 1ERAvril 1921.

BOLLEE Amédée – rue

Délibération Municipale 1991

Donne dans la rue de Feytiat – voie en impasse

Constructeur d’automobiles français, Le Mans 1844 UParis 1917

Amédée BOLLEE, en 1873, invente une voiture automobile dont la propulsion est assurée par la  vapeur., concept qu’il développe jusqu’en 1917 avec « l’Obéissante » 4 cylindres groupés, , la « Mancelle », la « Marie-Anne » locomotive routière de 28,3 tonnes, vitesse 10 Kms à l’ heure , la « Nouvelle », la « Rapide »…  

BOMBAL Eusèbe – rue

Délibération Municipale 1969

Anciennement partie de la rue Edouard Michaud 

Relie  le boulevard de la Borie à la rue de Corgnac

Ethnologue, archéologue local, Argentat (Corrèze) 1827 U1917

Fils d’un réparateur de parapluies, Eusèbe BOMBAL va à Paris pour se perfectionner dans ce métier. Il revient au pays en 1843 et fait des études à l’Ecole normale de Tulle. Monarchiste, poète en langue limousine et en langue française, Eusèbe BOMBAL est aussi l’historien de sa petite patrie. Majoral du Félibrige. Fondateur en 1894 de « l’Escolo de la  Sentria »

Parmi ses œuvres :La Poule Noire– Lou Poulpounier  – La châtellenie de Merle – Historie de la ville d’Argentat et de son hospice – Les gabarriers – A n’Auguste Lertourgia –

BONHEUR Rosa – Allée   

Délibération Municipale 1982

Lotissement de Beaune les Mines

Donne dans la rue Marie Laurencin – voie en impasse

Peintre et sculpteur français, Bordeaux 1822 UBy (Seine-et-Marne) 1899

Née du peintre Raymond Bonheur,  Marie Rosalie BONHEUR, dite Rosa,  est douée dès son jeune âge d’un talent certain. Ayant imposé à sa famille sa vocation de peintre, elle n’hésite pas à prendre des habits d’homme pour voir de plus près les animaux, dans les abattoirs, les foires…, sujets de certains de ses tableaux. Elle sera à la tête d’une école de dessin gratuite, pour jeunes filles.  Spécialiste de scènes rustiques, elle donne, vers la fin de sa vie, un parfum d’impressionnisme à sa peinture. Officier de la Légion d’honneur, titulaire de hautes décorations étrangères, Rosa BONHEUR sera aussi très liée avec la Reine britannique Victoria. De nombreux tableaux de Rosa Bonheur sont d’ailleurs en Angleterre.

Parmi ses œuvres : Marché aux chevaux – Labourage nivernais – Fenaison en Auvergne 

BONIN Georges – rue

Relie  l’avenue des Ruchoux à la rue Jean-Baptiste Blanc

Magistrat et homme de lettres limousin, Limoges 1845 U1900

Georges BONIN commence sa carrière dans la magistrature, à Tulle en 1870. Il sera Procureur de la République successivement à Ussel, Brive, Gap, Montbrison, Limoges et Reims. Il sera Procureur Général à Paris de 1810 à 1894, date à laquelle il sera placé à la tête du Parquet Général de Besançon. Magistrat distingué à la parole élégante et sobre, et dont la science juridique fera autorité.

BONNAUD Paul-Antoine – rue

Délibération Municipale 1960 –  pour sa prolongation  1982

Anciennement Chemin d’Auzette

Relie la rue d’Auzette à  la rue Jules Sandeau 

Emailleur limousin, Le Vigen (Hte Vienne) 1873 U1953

Professeur à l’Ecole nationale des Arts décoratifs, Paul-Antoine BONNAUD, au dessin pur, sûr, et raffiné, a composé des pièces très différentes, tant dans la présentation scénique que dans le décor des vases. Président de la Chambre syndicale des Maîtres Emailleurs.

BORIE (de la) – boulevard & rue

Délibération Municipale 1968 pour le boulevard

Boulevard : Relie la RN 141 à la rue Edouard Michaud 

Rue : Relie l’avenue Albert Thomas à  l’impasse Brillat-Savarin 

Du nom d’un  lieu-dit de la banlieue de la ville

BORN (de) Bertrand – rue  

Délibération Municipale1948

Voie nouvelle 

Commence et finit dans la  rue de Corgnac  

Troubadour et guerrier français,  Born de Salagnac (Dordogne) vers 1140 UAbbaye cistercienne de Dalon à  Sainte Trie (Dordogne) 1215

Poète périgourdin, au style rapide et concis, illustre troubadour de langue limousine, Bertran de BORN, est autant poète que guerrier. Après une vie agitée et riche en conflits armés, il prend l’habit cistercien et se retire à Dalon. Dante, dans « La Divine Comédie » le décrit en personnage de l’Enfer. Bertran de Born aura un fils, du même prénom qui sera tué à la bataille de Bouvines en 1214.

Parmi ses œuvres :Des sirventès (poèmes de circonstance) des partimen (dialogues amoureux), des planhs (chants d’affliction)

BOSSOUTROT Lucien – rue

Délibération Municipale 1970

Anciennement voie B lotissement du Mas-Rome

Relie la rue Lucien Rougerie  à la rue Joseph Le Brix 

Aviateur limousin Tulle 1890 UParis 1958

Lucien BOSSOUTROT commence sa carrière dans l’aviation commerciale. A ce titre, il organise les lignes Paris-Londres et Paris-Berlin. Grand sportif, il bat le record du monde de vol en altitude en 1919. Il obtient également le record français de distance sans escale et le record mondial du plus grand vol accompli sur aérobus en effectuant la liaison Paris-Casablanca.

BOSSUET – rue

Délibération Municipale 1925

Anciennement rue Sophie

Relie la rue des Frères Bonneff à la rue Jean Dorat

Prélat, orateur et prosateur sacré, Dijon 1627  UMeaux (Seine-et-Marne) 1704

Prélat et écrivain français, Jacques Bénigne BOSSUET, né d’une famille de robe (magistrats), étudie chez les Jésuites, puis est ordonné prêtre en 1652. Docteur en théologie, il apprend de Saint Vincent de Paul les vertus de l’éloquence. Choisi, en 1670, comme précepteur du Grand Dauphin pour lequel il écrit le « Discours sur l’Histoire Universelle ». Il est nommé évêque de Meaux en 1681 ; son talent et son zèle lui vaudront d’ailleurs le surnom d’Aigle de Meaux.  Toujours en lutte : les protestants,les jésuites, le quiétisme,le gallicanisme, il s’affirme comme le chef incontesté de l’Eglise de France. Prosateur, Bossuet possède un style vif, imaginatif et résolument classique. On se souvient du début de l’oraison funèbred’Henriette d’Angleterre, première épouse du duc d’Orléans  «Madame se meurt ! Madame est morte ! »

Parmi ses œuvres : Sermons – Discours sur l’Histoire Universelle -Histoire des Variations des Eglises Protestantes, Traité de la Concupiscence – Elévation sur les mystères de la religion chrétien – les Oraisons funèbres (Henriette d’Angleterre belle-sœur de Louis XIV « Madame se meurt, Madame est morte » )

BOTREL Théodore – rue

Délibération Municipale 1986

Relie l’allée de Bellegarde à la rue du Petit Bellegarde

Chansonnier français, Dinan (Côtes-du-Nord) 1868, UPont-Aven (Finistère) 1925

D’origine bretonne, issu d’une famille de forgerons,  Théodore BOTREL, après une jeunesse difficile, commence sa carrière au café-concert. Il devient célèbre en 1893 grâce à sa chanson La Paimpolaise. Chansonnier aux armées pendant la première guerre mondiale

Parmi ses œuvres : Chansons de chez nous – Chansons de la Fleur de Lys – La paimpolaise – Mon Biniou

BOUCHARDON Edme – allée

Délibération Municipale 1978

Voie nouvelle desservant le lotissement Plein Ciel à Landouge

Donne dans la rue Antoine Coysevox – voie en impasse

Sculpteur et statuaire français, Chaumont (Haute-Marne) 1698  UParis 1762

Egalement dessinateur, né de Jean-Baptiste Bouchardon, sculpteur et architecte à qui il impose sa vocation, Edme BOUCHARDON, après avoir travaillé chez le sculpteur Coustou, séjourne dix ans à Rome avant d’être nommé sculpteur du Roi Louis XV. Ce membre de  l’Académie Royale, très épris de l’art grec, y  est nommé professeur. Son talent, incontestable, « ne dépasse jamais les bornes du joli » *. Prix de Rome en 1722.

  • Bénézit Op.cit. p.207 Vo Bouchardon (Edme)

Parmi ses œuvres : Statue de l’amour taillant son arc dans la massue d’Hercule – La fontaine des saisons rue de Grenelle à Paris –  Saint Charles Borromée –  Louis XV et le Dauphin au château de Versailles. 

BOUCHER Hélène – allée

Délibération Municipale 1963

Voie nouvelle de la cité de la Brégère

Relie la rue du Vélodrome à la rue Louis Blériot

Aviatrice française, Paris 1908 UVersailles  1934

Pilote acrobate, Hélène BOUCHER  détient sept records mondiaux avant de mourir accidentellement, à bord d’un Caudron Rafale,  pendant un vol d’entraînement. 

BOUCHERIE (de la) – rue

Anciennement rue Torte

Reliela place du Poids-Public  à la rue Gondinet

Du nom des anciennes activités du quartier, entièrement consacrées à la « boucherie charcuterie triperie ». De ces anciennes activités, un musée de la Boucherie, témoigne encore.

BOUGAINVILLE -rue

Délibération Municipale 1941

Relie la rue Jean Fredon à  la rue Elysée Reclus 

Navigateur français, Paris 1729  U  1811

Mathématicien, diplomate, Louis-Antoine Comte de BOUGAINVILLE, suit d’excellentes études avant d’embrasser la vocation militaire en 1753. Il participe à la défense du Canada en 1756 sous les ordres de Montcalm puis se tourne vers l’exploration. A bord de la frégate, la Boudeuse, il fait un tour du monde de 1766 à 1769 ; au cours de ce périple il découvre une île de l’archipel Salomon (Australie) qui porte son nom, lequel a également été donné à une fosse marine, profonde de 9140 mètres, dans l’océan pacifique.  La fleur exotique, plante grimpante, la bougainvillée – ou bougainvillier – lui doit également son appellation.  Il participe à la guerre d’indépendance américaine, reçoitde la Révolution le grade de vice-amiral, mais enfermé pendant la Terreur, il ne doit sa liberté qu’à la chute de Robespierre. L’Empire aussi saura reconnaître ses mérites, le nommant sénateur, puis Comte. Franc-maçon

Parmi ses œuvres : Voyage autour du monde – Traité du calcul intégral –

BOUIN Jean – allée

Délibération Municipale 1966

Commence et finit  rue Pierre de Coubertin

Athlète français, Marseille 1888 Uau Champ d’Honneur 1914

Coureur de demi-fond et de fond, Jean BOUIN, établit un record de course à pied, sur 5000 mètres en 1912, qui allait tenir 36 ans. Il s’illustrera aussi sur 10.000 mètres de deviendra recordman du monde de l’heure.

BOULEAUX (des) – allée

Délibération Municipale 1975

Voie nouvelle de la zone résidentielle de Beaubreuil

Donne sur rue des Montarauds – voie en impasse

Arbre de la famille des bétulacées, à l’écorce blanche tachée de noir ; ses feuilles, caduques,  sont petites et nombreuses.

BOULLAND Docteur (du) – rue

Délibération Municipale 1934

Anciennement rue de St Priest

Relie la rue du Quai Militaire  à la rue Aristide Briand 

Limousin 1855 U1932

BOURDELLE Antoine – rue

Délibération Municipale 1968

Voie  nouvelle prolongeant l’ancienne impasse Bourdelle

Relie la rue Edgar Quinet  au boulevard de Vanteaux

Sculpteur français,  Montauban (Tarn et Garonne) 1861 ULe Vésinet (Yvelines) 1929 

Egalement peintre et dessinateur, Antoine BOURDELLE, est né d’un père ébéniste, que la misère le conduit à aider dans ses travaux en sculptant des décors de meubles. Après l’Ecole des Beaux-Arts qu’il quitte avec fracas, il se lie d’amitié avec le vétéran de la Commune, Jules Dalou (sculpteur, auteur du Triomphe de la République et du Tombeau de Blanqui). L’ensemble de ses travaux facilite le renouvellement de la nouvelle sculpture, dans la lignée de Rodin.  

Parmi ses œuvres : La façade du Théâtre des Champs Elysées à Paris –  Le Monument aux morts de 1914-18 à  Montauban – Vierge à l’offrande à Niederbrück (Alsace) –  Monument à Mickiewicz, Place de l’Alma à Paris  – Buste de Rodin ………. Et plus de 1000 statues

è  Musée Bourdelle, rue Antoine Bourdelle, Paris

BOURDERY Louis – impasse

Délibération Municipale 1948

Donne sur   l’avenue St  Surin 

Emailleur français, 1852 Mussidan (Dordogne) U1901 Château. d’Oche (Dordogne)

Marie Gabriel Louis BOURDERY, grand artiste émailleur du 19èmesiècle. Protagoniste éminent de l’école historiciste de Limoges, il travaille en polychromie et utilise aussi la technique de la grisaille. Son inspiration est à la fois classique et contemporaine. Sa veuve offrira au Musée Municipal de Limoges, une superbe collection d’émaux, de documents d’archives, de manuscrits et de photos.

Parmi ses œuvres : Nombreux articles sur les émaux et les émailleurs – Les peintures de la crypte de la cathédrale de Limoges (12èmesiècle) – L’orfèvrerie et l’émaillerie limousines au Vatican.

BOURGEOIS Léon – rue

Délibération Municipale 1935

Anciennement avenue des Ruchoux

Relie la rue Brantôme à la rue Jean Macé 

Homme politique français, Paris 1851 UChâteau d’Oger (Marne) 1925

Avocat, docteur en droit,  philosophe du radicalisme et président de la Ligue de l’enseignement, Léon Victor Auguste BOURGEOIS, est d’abord haut fonctionnaire – préfet de Haute-Garonne en 1885 puis préfet de police (Paris) en 1887 –. Il représente la Marne à la Chambre des Députés, puis au Sénat de 1888 à 1925. Douze fois ministre, il devient Président du Conseil fin 1895, puis Président de la Chambre des Députés de 1902 à 1905 et enfin Président du Sénat de 1920  à 1923 . Il est le premier président de la Société des Nations (1919), qui siège à Genève et qui préfigure l’ONU. Membre de l’Académie des Sciences Morales et Politiques, il reçoit le Prix Nobel de la Paix  en 1920. Conseiller d’Etat en service extraordinaire. Franc maçon. 

Parmi ses œuvres : Des Travaux publics communaux – Les chemins de fer économiques à voie étroite – La solidarité – L’éducation de la démocratie – Le pacte de la Société des Nations

BOURGOGNE (de) – allée

Délibération Municipale 1958

Voie nouvelle

Donne dans la rues de Brouillebas – voie en  impasse

Située à l’Est de la France, la Bourgogne  est une ancienne province – habitants, les bourguignons – dont les villes importantes sont : Dijon,  (capitale) Mâcon, Nevers, Auxerre. Elle est longtemps partagée entre deux pays : l’Empire Romain Germanique et ce qui allait devenir le Royaume de France. La partie impériale va donner la Franche-Comté (Doubs, Jura, Haute-Saône et Territoire de Belfort) ;  l’autre partie rejoint la France en 1361, lors du règne de  Jean II le Bon, fils Philippe VI de Valois et de Jeanne de Bourgogne, régente du Duché.  A l’origine, pour partie, de l’actuelle région Bourgogne, (Côtes d’Or, Nièvre, Saône et Loire et Yonne) ces pays sont connus pour leurs  vins, pour leur élevage bovin (charolais notamment), et leur production forestière. L’industrie occupe une partie importante de ses actifs. .La Bourgogne est également connue par l’importance de ses implantations monastiques : Cluny (910), Cîteaux (1098),  Fontenay (1119)…  Elle a placé une partie de son avenir dans les pôles de compétitivité suivants : Pôle Nucléaire Bourgogne (fabrication de cuves pour réacteurs nucléaires) ; Vitagora  (Activités liées au goût). 

BOURLIAGUET Léonce – rue

Délibération Municipale 1979

Voie nouvelle desservant l’îlot 14 de la zone résidentielle de Beaubreuil

Donne dans la rue René Farnier – voie en impasse

Romancier, Thiviers (Dordogne) 1895 UBrive 1965

Fils d’un cordonnier, entré à 15 ans à l’Ecole Normale de Périgueux, Léonce BOURLIAGUET  devient, à son époque, le plus jeune inspecteur primaire de France.  Il laisse une œuvre dont l’inspiration pacifiste, souvent locale et pleine de saveur, voisine avec ses souvenirs de pédagogue et d’enseignant,

Parmi ses œuvres :  Contes du Chabridou – Le Moulin de Catuclade – La longue eau verte –Le berceau périgourdin – Contes de Jeannot lapin

BOURNAZEL (de) Henri – rue

Délibération Municipale 1960

Anciennement Chemin du Sablard

Relie l’avenue du Sablard à la limite de commune Panazol

Officier français, Limoges 1898 U1933 à Bou Gafer (Maroc)

Fils d’un Général de Cavalerie, Henri de Lespinasse de BOURNAZEL (du nom du domaine situé près de Seilhac en Corrèze) vient au monde au 54 de l’avenue Garibaldi. A sa sortie de Saint Cyr en 1919, il s’engage dans la même arme que son père, en 1916, à dix-huit ans. Puis lieutenant dans les spahis, Gouverneur du Tafilalet (région du Sahara Marocain), il  est connu pour son intrépidité au feu, ce qui lui vaudrahuit citations  à l’Ordre de l’Armée. Il trouve la mort au Maroc  dans le Djebel Sagho,  en se portant à l’assaut du Bou Gafer, le jour même où il avait été convaincu de retirer sa légendaire tunique rouge  que certains jugeaient trop voyante (l’Homme rouge, Bou vista hamina disent les marocains). Henri de Bournazel repose au cimetière de Seilhac en Corrèze. La promotion 32-34 de Saint Cyr porte son nom.

BOURNEVILLE (de) – rue

Délibération Municipale 1947

Anciennement Chemin de l’asile de Naugeat

Relie l’avenue de Naugeat à la limite de commune Isle

Médecin français, Garancières (Eure) 1840 UParis 1909

Psychiatre, Désiré Magloire BOURNEVILLE est élève de l’aliéniste Charcot, à la Salpêtrière. Il effectue des recherches sur l’hystérie et l’épilepsie (sclérose tubéreuse dite Maladie de Bourneville) qui le conduiront à renouveler les conditions de prise en charge médico-pédagogique des enfants atteints de ces affections. Il contribue également à la laïcisation du personnel des hôpitaux

Parmi ses œuvres :Recherches cliniques et thérapeutiques sur l’épilepsie et l’hystérie (1876) – Assistance et éducation aux enfants arriérés (1896).

BOURSEUL Charles – rue

Délibération Municipale 1966

Donne dans la rue Claude Chappe – voie en impasse

Savant français, Bruxelles  1829 USaint Céret (Lot) 1912

Employé dans l’administration des Postes et Télégraphes, Charles BOURSEUL est à  l’origine de la transmission électrique dela parole et invente par-là même le téléphone en 1854. 

BOURVIL André – rue

Délibération Municipale 1979

Voie nouvelle desservant le lotissement de la Bastide

Relie la rue Raimu à la rue Harry Baur

Acteur français, 1917 Pretot-Vicquemare (Seine Maritime) U1970 Paris

Ayant refusé d’être instituteur, André Robert  Raimbourg, dit BOURVIL, cultivateur puis boulanger, chanteur  enfin, mélange harmonieusement le comique au premier degré de ses chansonnettes, et une grande sensibilité, ce qui lui vaut  un franc succès. Ses nombreux rôles tant dans les opérettes, qu’au théâtre et au cinéma ne font qu’accroître sa notoriété. Prix d’interprétation au Festival de Venise pour son rôle dans « La traversée de Paris »

Parmi ses rôles :Pas si bête – Le Trou normand – Poisson d’avril – Les trois mousquetaires- La traversée de Paris – Le Bossu – Les Misérables – La jument verte – Fortunat – Le Corniaud – La Grande Vadrouille – Le cerveau – Le cercle rouge – Le Passe muraille – Le miroir à deux faces – Le mur de l’Atlantique – Un  drôle de paroissien – 

Parmi ses chansons :Lescrayons – La tactique du gendarme – A bicyclette – Salade de  fruits – 

BOUTAUD Michel – rue 

Délibération Municipale 1978

Voie nouvelle desservant le lotissement Plein Ciel à Landouge

Relie la rue du Mas-Bilier à la rue du Sergent  Morange

Elu  municipal limousin,  Limoges 1887 U1952

Agriculteur, Michel BOUTAUD est   élu adjoint spécial de la section communale de Landouge en 1935. Il conservera ce poste jusqu’en Mars 1941.

BOUVREUILS (des) – allée

Délibération Municipale 1974

Donne dans la rue des Crouzilloux – voie en impasse

Petit oiseau de la famille des fringillidés, au plumage noir et gris agrémenté de rose sur la poitrine, qui tient son nom de « petit bouvreuil » « petit bouvier » car il suit les bœufs de labour pour manger les vers dans le sillon. Son chant, très pur, se compose uniquement de trois notes.

BRACHAUD (de) – avenue

Délibération Municipale 1980

Voie nouvelle du lotissement les Coteaux de Brachaud

Donne sur la RN 520 – voie en impasse

Du nom d’un lieu-dit, site d’une villa gallo-romaine

BRAILLE – rue

Délibération Municipale1966

Donne dans la rue Pierre et Marie Curie – voie en impasse

Inventeur français, Couvray  (Seine-et-Marne) 1809 UParis 1852

Fils d’un bourrelier, Louis BRAILLE , professeur à l’Institution Royale des Jeunes Aveugles de Paris – rue St Victor -, lui-même aveuglé accidentellement,  à l’âge de trois ans, invente un alphabet  pour aveugles, utilisé pour toutes les langues et dans le monde entier. Chaque élément de cette nouvelle écriture (63 combinaisons) comporte un à six points en relief, disposés dans un petit rectangle, pouvant être lu avec le bout des index (tactilité). Il trouve même plus tard, le moyen d’appliquer « le Braille » à la notation musicale. Il est inhumé au Panthéon en 1952.

Parmi ses œuvres Procédé pour écrire les paroles, la musique et le plain-chant au moyen de points, à l’usage des aveugles et disposé pour eux –

BRANLY Edouard – rue

Délibération Municipale 1960

Relie  la rue de Solignac à la rue Edison

Physicien français,  Amiens 1844 UParis 1940

Savant et médecin, élève de l’Ecole Normale Supérieure, Edouard BRANLY est reçu docteur ès sciences en 1873 puis devient professeur de sciences physiques de 1875 à 1927,  à l’Institut Catholique de Paris. Il imagine le radioconducteur qui permet de capter les ondes hertziennes. On lui doit aussi l’invention des tiges métalliques reliées à un émetteur, connues aujourd’hui sous le nom d’antennes. Branly est reçu à l’Académie des Sciences en 1911.

Parmi ses œuvres : Etudes des phénomènes électrostatiques dans les piles 

BRANTOME – rue

Délibération Municipale1925

Anciennement nommée chemin de Saint Gence

Relie l’avenue Montjovis à l’avenue des Ruchoux

Ecrivain français, Château de Bourdeille (Dordogne) 1540 ? U1614 

Narrateur et chroniqueur, Pierre de Bourdeille, Seigneur et Abbé de BRANTOME, doit renoncer, à la suite d’une chute de cheval,  à la carrière militaire où il s’est longtemps illustré, Il occupe ses loisirs forcés à conter, dans un style coloré,  les échos, les anecdotes, souvent romancés,  de la Cour des Valois.

Parmi ses œuvres :Vie des dames illustres – Vie des dames galantes – Vie des hommes illustres et des grands capitaines – Anecdotes touchant les duels –

BRAQUE – rue

Délibération Municipale 1962

Commence et finit dans l’allée Georges Seurat

Peintre français, Argenteuil (Yvelines) 1882 UParis 1963

Fils d’un peintre en bâtiment à qui il emprunte certains tours du métier, Georges BRAQUE  s’essaye au fauvisme, sous l’influence de Matisse et de Derain.  Mais « A l’effusion colorée, il préfère la construction » *, ce qui le conduit, en compagnie de son ami Picasso, au cubisme. Grâce à son premier métier, il fait des imitations de bois, de marbre, fait de la lettre d’enseigne. Il obtient, en 1948, le Grand Prix de la biennale de Venise. Egalement auteur de bijoux dont beaucoup prennent leur inspiration dans la mythologie classique,  on lui doit aussi des maximes publiées sous forme de « cahiers », la poésie faisant partie de son art. 

Parmi ses œuvres :L’Usinedu Rio Tinto à l’Estaque –  Le quotidien (papier collé et fusain) – Les poissons noirs – Atelier V – 

 * Grand Larousse Universel Vol 2 Op.cit. p.1466  Vo Braque

BRASSENS Georges – rue

Délibération Municipale Février 2002

Relie la rue des Landes à un chemin rural non dénommé

Chanteur, compositeur français, Sète (Hérault) 1921 USt Gély du Fosc (Hérault) 1981 

Fils de maçon,  Georges BRASSENS,  interrompant ses études, travaille tout d’abord comme tourneur chez Renault. En 1944, fuyant lors d’une permission le STO, il trouve asile chez « Jeanne » et chez « l’Auvergnat »… Après l’achat d’une guitare et des débuts difficiles, il va se produire dans des cabarets, à Montmartre, notamment chez Patachou qui sera sa bonne fée. En 1954 (Premier Prix Charles Cros)  il est consacré à l’Olympia et à Bobino où il chantera à 15 reprises. En 1965, il triomphe à l’ABC et reçoit, en 1967, le prix de poésie de l’Académie Française. Immense poète, timide,  à la sensibilité exacerbée  et attachante.

Parmi ses oeuvres : La mauvaise réputation – Le gorille – La chasse aux papillons –  Brave Margot – J’ai rendez-vous – Il n’y a pas d’amour heureux –-– Auprès de mon arbre – Je me suis fait tout petit- Suppliques pour être enterré sur la plage de Sète – La non demande en mariage – Les copains d’abord pour le film «Les copains » – Heureux qui comme Ulysse pour le film homonyme – La musique du film « Le drapeau noir flotte sur la marmite – Egalement un ouvrage publié aux Editions Seghers dans la collection « Poètes d’aujourd’hui ».

BRASSERIE (de la) – rue

Délibération Municipale 1880

Relie la rue François Perrin à la rue Louis Casimir Ranson

Du nom d’une entreprise locale, fabriquant de la bière

BRASSEUR Pierre – rue

Délibération Municipale 1982

Lotissement du Mas Neuf à Landouge

Relie la rue Fernandel à l’avenue de Landouge

Acteur français, Paris 1905 UBrunico (Italie) 1972

Comédien, né de parents comédiens,  Pierre Espinasse, dit Pierre BRASSEUR découvre sa vocation en voyant Maurice Chevalier jouer « Dédé » aux Bouffes Parisiens.  Il suit les cours de Harry Baur et de Fernand Ledoux. Et se produit tout d’abord au cinéma.  Il abandonnera les rôles de joli garçon grâce au film « Les enfants du paradis », en changeant totalement son style. Grâce à son talent,  à sa voix particulière, à son regard indéfinissable, il n’allait pas quitter l’affiche… Epoux en premières noces de la comédienne Odette Joyeux dont il aura un fils, Claude qui sera lui-même  comédien.

Parmi ses films : Quai des brumes – Le Diable et le Bon Dieu – Les enfants du Paradis – Les portes de la  nuit –  Barbe Bleue – Les amants de Vérone – La vie de château – La Tour de Nesle – Porte des lilas – Quai des brumes – Le dialogue des carmélites –Les grandes familles – 

BREGEFORT (de) –  impasse

Délibération Municipale 1935

Anciennement chemin de Brégefort

Donne sur l’avenue Montjovis 

Du nom probable d’un lieu-dit

BREGERE (de la) -rue

Délibération Municipale 1910

Anciennement rue du Général du Bessol, partie du Chemin de la Brégère (1908)- 

Relie la rue Aristide Briand à l’avenue du Général Leclerc

Du nom probable d’un lieu-dit où pouvait être  située une bergerie.

BREGUET Louis – rue

Délibération Municipale1925

Anciennement rue Brisefer

Relie l’avenue du Parc au boulevard de Beaublanc

Aviateur français, Paris 1880 USaint Germain en Laye (Yvelines) 1955

Avionneur, descendant  d’une lignée d’horlogers et d’inventeurs d’origine suisse, Louis BRÉGUET, reçu major à l’Ecole Supérieure d’Electricité de Paris,  est un pionnier de la Construction Aéronautique française. N’invente-t-il pas le Gyroplane composé de quatre manèges d’ailes planantes, animées de mouvements circulaires, qui s’arrachera du sol en 1907 …  En 1909, Bréguet réalise ses premières performances en vol et devient détenteur, en 1910, du record du monde de vitesse en avion avec passagers, sur un parcours de 100 kilomètres. Lors de la première Guerre Mondiale, la construction  de l’avion « Bréguet XIV », produit à plus de 8000 exemplaires,  contribue de façon décisive à la victoire des Alliés. Le Bureau d’Etudes Louis Bréguet reste actif jusqu’en 1967.

BREL Jacques – rue

Délibération Municipale 1987

Commence et finit dans la rue Fernandel

Auteur compositeur, interprète belge, Bruxelles  1929 UBobigny 1978 

Fils d’un industriel  fabricant de cartons,  Jacques BREL, reçoit une sévère éducation. Il commence la composition en 1950 et chante en public à la Rose Noire en 1953. En tant qu’auteur, il excelle dans la description de scènes intimistes et réalistes ;  en tant qu’interprète la véracité de son ton émeut. Malgré un succès jamais démenti, il fait ses adieux à la scène en 1966, se consacrant désormais au cinéma, cela jusqu’en 1975, date à laquelle il  se retire aux Iles Marquises. 

Parmi ses œuvres : Ne me quitte pas – La valse à mille temps – Les Flamandes – Ce plat  pays qui est le mien – Les Bourgeois – Quand on a que l’amour – Les Bourgeois – Madeleine – Les vieux – Au suivant – Armsterdam – Vesoul –

Au cinéma : Les risques du métier – Mon oncle Benjamin – L’aventure c’est l’aventure – Don Quichotte de la Manche – L’emmerdeur – Le far west

BREMONTIER – rue

Délibération Municipale 1925

Anciennement Nouveau chemin  du Puy-las-Rodas

Relie la rue du Mas-Bouyol à la rue du Puy las Rodas

Ingénieur français, Le Tronquay (Rouen) 1738 UParis 1809

Bienfaiteur des villages landais, Nicolas-Thomas BRÉMONTIER  sauve ceux-ci  de la disparition, à partir de 1784,  en fixant les dunes du golf de Gasgogne, à l’aide de semis d’oyats (graminacées) et de pins maritimes.  A sa mort 2500 hectares ont déjà été ensemencés. Inspecteur général des Ponts et Chaussées

Parmi ses œuvres : Mémoires sur les dunes 

BRETAGNE (de) – rue

Délibération Municipale 1958

Voie nouvelle du lotissement Baticoop  « Ma province »

Relie la rue de Brouillebas à la rue de Provence

Située à l’Ouest de la France, la Bretagne  est une ancienne province – habitants,  les bretons – dont les villes importantes sont : Rennes (capitale) Brest, Quimper, St Brieuc, Vannes. Devenue région, elle  regroupe  les départements des Côtes d’Armor, du Finistère, de l’Ille et Vilaine et du Morbihan, ayant dû abandonner à regret la Loire Atlantique à la région dite des Pays de Loire. La guerre de succession de Bretagne au milieu du 14ème siècle, ouvre la voie à une nouvelle famille, après celle des Dreux, issue de Jean de Montfort. C’est sa dernière descendante, la duchesse Anne qui, épousant successivement Charles VIII en 1491, puis son cousin Louis XII en 1499, ouvrira la voie du rattachement du duché à la France. Cette union sera totale avec François 1er  en 1532. La région est connue pour sa pêche (45 % des prises française),  ses cultures fruitières et maraîchères, et pour  son élevage cheptel animal (bovin et porcin). L’industrie n’y est pas absente : électronique, chimie, confection, agro-alimentaire… Le tourisme complète l’économie de la région. La Bretagne a  placé une partie de son avenir dans les pôles de compétitivité suivants : SEA-NERGIE (Océanographie, Constructions Navales, Pêche) ; Sciences et technologie de la mer appliqués à la sécurité, à la sûreté et développement durable,  Images et Réseaux (Electronique et Télécommunications)   ;  Viandes et produits carnés ; Valorial, l’aliment de demain.

BRETAGNE Léonard – rue 

Délibération Municipale 1981

Relie l’avenue de Beaune à la rue de Pillet

Artisan limousin, Beaune les Mines (Hte Vienne) 1868 U1945

Léonard BRETAGNE est menuisier. Il est maire de sa ville natale de décembre 1919 jusqu’en Mai 1929.

BRETON André – allée

Délibération Municipale 1984

Lotissement de la Garde

Donne dans la rue de Solignac – voie en impasse

Ecrivain français, Tinchebray (Orne) 1896 UParis 1966

« Pape du Surréalisme », fils de gendarme, André BRETON, après des études de médecine, et sa mobilisation dans un centre de neuropsychiatrie, rêve d’une libération totale de l’individu aussi bien en art qu’en politique. Il étudie les théories de Freud, de Dada, de Charles Fourier… Il pose les principes de sa doctrine dans trois manifestes (1924 – 1930…) d’où émerge le programme « transformer le monde, changer la vie, refaire de toutes pièces l’entendement humain ». On note dans ses amitiés :Philippe Soupault, Eluard, René Char.

Parmi ses œuvres Nadja   – Les Manifestes du Surréalisme – Position politique du surréalisme – l’Anthologie de l’humour noir – Les pas perdus – L’amour fou 

BRETTES (de) – rue

Délibération Municipale

Relie le cours Jourdan à la rue d’Isly

Du nom de mademoiselle de BRETTES, directrice d’une école de jeunes filles et propriétaire d’importants terrains dans le quartier, terrains sur lesquels, à son décès, sera réalisée une importante opération d’urbanisme

BRIANCE (de la) – rue

Délibération Municipale1960

Relie la rue de la Maulde à la rue Roger Salengro

Cours d’eau long de 55 à 60 kilomètres, affluent de la rive gauche de la Vienne, la BRIANCE prend sa source au pied du mont Gargan (731 mètres). Elle résulte de la jonction de la Grande Briance et de la Petite Briance prenant chacune leur source à l’est de Saint-Germain-les-Belles. Elle arrose Pierre-Buffière, Le Vigen, Solignac avant de rejoindre la Vienne à l’Aiguille. Le cours d’eau est  chanté par les Limousins dans la célèbre romance de François Sarre pour la musique et  Joseph Mazabraud  pour le texte.

BRIAND Aristide – rue

Délibération Municipale 1935

Anciennement route d’Ambazac

Relie la place Maison-Dieu à la rue de la Basse

Homme politique et diplomate français, Nantes 1862 UParis 1932

Fils d’aubergiste, avocat de formation, orateur de grand talent, Aristide BRIAND fait, très tôt, le choix du socialisme et du syndicalisme. Journaliste, à partir de 1893 au journal « La Lanterne », il soutient l’idée d’une grève générale, tout en se faisant le défenseur de ses amis politiques. Elu en 1901 secrétaire général du Parti Socialiste français qu’il contribue à fonder avec Jaurès. Député de 1902 à 1932,  il sera  rapporteur de la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat (1905). Vingt-cinq fois ministre, (aux Affaires Etrangères de 1926 à 1932) dont onze au titre de la présidence du Conseil,  BRIAND ne quittera plus l’arène politique,  faisant le choix de la collaboration internationale et du désarmement comme voie vers la paix  (Pacte Briand-Kellogg 1928). Il reçoit le Prix Nobel de la paix en 1926et sera honoré de funérailles nationales. Franc-maçon au Grand Orient de France. 

BRILLAT-SAVARIN – impasse

Délibération Municipale 1925

Voie nouvelle

Donne la rue Michel Chevalier

Gastronome français, Belley (Ain) 1755 + Saint Denis (Seine-Saint Denis) 1826

Issu d’une famille de magistrats et haut magistrat lui-même, écrivain,  Jean Anthelme BRILLAT-SAVARIN, un  temps avocat, est député du Thiers Etat à la Constituante, Président du Tribunal Civil de l’Ain…  avant de fuir la Terreur  à Lausanne puis en Amérique.  A son retour en France, il exerce des fonctions qui le conduiront jusqu’à  la Cour de Cassation. Epicurien, il doit sa célébrité à la publication qu’il fait, en 1826, de la «  Physiologie du Goût » : « dis-moi ce que tu manges, je te dirais ce que tu es ». Certains de ses  aphorismes sont parvenus jusqu’à nous, tels : « un dessert sans fromage est une belle à qui il manque un œil » « On devient cuisinier, mais on naît rôtisseur » 

Parmi ses œuvres : Physiologie du goût ou méditations de gastronomie transcendante, ouvrage théorique, historique et à l’ordre du jour, dédié aux gastronomes par un professeur, membre de plusieurs sociétés littéraires et savantes »

BRIQUET Georges – rue

Délibération Municipale 1968

Relie l’avenue du Président René Coty au boulevard de la Borie

Reporter sportif, Limoges 1898 + 1968 

Après des études à l’Ecole de Commerce et d’Industrie de Limoges, Georges BRIQUET commence une carrière en entrant à « La Gazette du Centre » en 1922  dans laquelle il brillera pendant plus de trente ans, plus particulièrement dans le reportage sportif. Déporté à Dachau (Allemagne ) pendant la Seconde Guerre mondiale, Georges Briquet Briquet devient à son retour (1 945) chef du service des sports de la radio nationale (RDF puis RTF  à partir de 1949 ) suivant notamment pour la radio  le Tour de France pendant vingt-six années.

BROCA – rue

Délibération Municipale 1925

Anciennement Chemin de la Conque N°234

Donne dans la rue de la Conque – voie en impasse

Chirurgien français, 1824 Ste Foy la Grande (Gironde) + Paris 1890

Professeur de pathologie à la Faculté de Médecine de Paris, figure éminente de l’anthropologie moderne,  Pierre Paul BROCA se consacre à l’étude du cerveau en localisant en particulier le langage, dans la troisième circonvolution frontale gauche. Depuis, celle-ci est dite « circonvolution de Broca » et l’aphasie motrice, issue d’une lésion de cette circonvolution, « aphasie de Broca ». Fondateur de la Revue d’anthropologie.

Parmi ses œuvres :  Instruction générale pour les recherches anthropologiques – L’ordre des primates -Mémoires d’anthropologie– 

Relie la rue Thimonnier à l’avenue de Beaubreuil

Physicien français, Dieppe (Seine Maritime)  1892 ULouveciennes (Yvelines) 1987

Issu d’une famille noble venue du Piémont installée en France depuis 1634, le Prince Louis de BROGLIE écrivain scientifique, étudie la physique mathématique qui le conduira  à sa thèse de doctorat d’Etat « Recherches sur la théorie de quanta ». Fondateur de la mécanique ondulatoire (à toute particule correspond une onde), il est nommé professeur à la Faculté des Sciences en 1928 et reçoit le Prix Nobel en 1929. Une importante activité de recherches et de vulgarisation lui ouvrira les portes de l’Académie des Sciences en 1933, puis de l’Académie Française (1erfauteuil) en 1944.

Parmi ses œuvres :  Ondes et corpuscules – La physique nouvelle et le quanta – Optique ondulatoire et corpusculaire…

BRONGNIART – rue

Délibération Municipale

Relie la rue de l’Ostende à la rue Victor Thuillat

Minéralogiste et géologue français, Paris 1770 V1847

Fils d’un architecte, Alexandre BRONGNIART est nommé Ingénieur des Mines en 1794 ; puis Professeur d’Histoire Naturelle à l’Ecole Centrale des Quatre Nations. Directeur de la Manufacture de Sèvres en 1800, il y fait renaître l’art de la peinture sur verre. Académicien des Sciences en 1815. Membre de l’Académie des Sciences. Franc-maçon.

Parmi ses œuvres : Essais d’une classification naturelle des reptiles – Traité élémentaire de minéralogie – Description géologique des environs de Paris – Traité des arts céramiques

BROSSET Général – rue du 

Délibération Municipale 2000

Ensemble Le Jardin des Cèdres

Donne dans la rue Coutheillas – voie en impasse

Militaire français, Buenos Aires (Argentine) 1888 UChampagney (Hte Saône) 1944

Né dans une famille de magistrats lyonnais, Diego BROSSET s’engage à 17 ans dans un bataillon  de chasseurs à pied. Il rejoint à la fin de la guerre l’Infanterie Coloniale où, avec un sens aigu de la psychologie, il servira aux confins algéro-tunisien, en Mauritanie et en A.O.F. Affecté au Ministère de la guerre, il est en poste à l’étranger lorsqu’il rejoint le général de Gaulle à Londres, dès 1940, ce qui lui vaudra d’être condamné à mort par contumace par un tribunal militaire du gouvernement de Vichy. Il combattra, de la Libye au Rhin, à la tête d’une brigade d’infanterie motorisée (Général de Brigade du 1erJuin 1943), puis de la 1èreDivision française libre. Il libère Toulon le 21 Août 1944, puis Lyon, la ville de sa famille, enfin  Autun, le 8 Septembre de la même année. Il meurt accidentellement en se rendant au front. Compagnon  de la Libération, Commandeur de la Légion d’Honneur.

BROSSOLETTE Pierre – rue

Délibération Municipale1944

Anciennement avenue de l’Abattoir

Relie la rue Ferdinand Buisson à la place Gustave Philippon

Homme politique, journaliste, résistant,  Paris 1903 U1944

Etudiant brillant (Ecole Normale Supérieure) professeur agrégé d’histoire, licencié en droit,  journaliste au Populaire et au radio journal de France dont il dirige la rubrique « politique étrangère ». Pierre BROSSOLETTE est membre du parti socialiste depuis 1928. Il est  l’un des premiers adeptes de la Résistance  sous le nom de Brumaire.  Nommé Conseiller politique du Général de Gaulle en 1942, intervenant à la radio de Londres alors interdite en France, il n’hésite pas à se faire parachuter plusieurs fois, en France occupée,  où il promeut l’idée, chère aussi à Jean Moulin, du Conseil National de la Résistance. Compagnon de lutte du Colonel De Wavrin,  dit Passy, chef des Services Secrets de la France Libre, Pierre BROSSOLETTE sera arrêté le 5 Janvier 1944 par une patrouille allemande. Torturé pendant trois jours, il n’hésite pas à se jeter du cinquième étage, de la cage d’escalier de l’immeuble où il est prisonnier, pour ne trahir personne par des aveux qu’il n’aurait pu retenir ; il souffrira 18 heures d’agonie. Son nom est gravé sur le mur du fond du chœur du Panthéon. Compagnon de la Libération. Franc-maçon initié à la Grande Loge de France. Membre du G.O.D.F. 

BROUILLEBAS (de) – rue 

Délibération Municipale

Relie la rue de Bellac à la rue Halévy

Du nom d’un lieu-dit, situé à peu de distance de la ville

BROUSSAIS – passage

Délibération Municipale 1966

Commence et finit dans la rue Braille

Médecin militaire français, Saint Malo (Ile et Vilaine) 1772 VVitry  (Val de Marne) 1838

Servant en tant que volontaire la Révolution, celle-ci une fois finie, François Joseph Victor BROUSSAIS étudie la médecine et devient chirurgien de la Marine. Se penchant un temps sur l’étude de la phtisie pulmonaire, il découvre sa véritable voie en consacrant ses recherches à l’irritabilité des tissus. Ceux-ci, comme toute matière vivante ont une propriété en commun : la contractilité, mise en jeu par l’air, par la lumière, par le sang (médecine physiologique). Fondateur de l’Ecole Physiologique. Ses cendres sont à Paris, au Val de Grâce.

Parmi ses œuvres : Examen des doctrines médicales – Traité de l’irrationnel et de la folie – Histoire des inflammations chroniques

BROUSSEAU – rue

Délibération Municipale 1926

Anciennement rue Pothier 

Commence et finit place Winston Churchill 

Architecte français, Hte Vienne entre 1732  et 1735  VNormandie 1797

Fils de charpentier, Joseph BROUSSEAU, d’abord tailleur puis appareilleur de pierres, est né à Limoges sur le territoire de la paroisse Saint Maurice. Mgr Louis-Charles du Plessis d’Argentré lui confie  la réalisation du nouveau Palais de l’Evêché (1766-1773) ce qui va lui attirer un grand nombre de commandes, tant à Limoges que dans les environs.  Lorsque le frère aîné de son protecteur devient évêque de Sées, il est chargé de construire son nouveau palais épiscopal. 

Parmi ses œuvres :  Musée de l’Evêché – – Siège de la Banque de France –  la Maison Bourdeau  à  l’angle de la rue du Consulat, et de la rue Cruche d’Or – La Chapelle du Couvent de la Visitation – Le corps de logis principal du Lycée Gay-Lussac – Le couvent des Augustins de Mortemart –  Hôtel de Rigoulène à St Léonard de Noblat , les châteaux de Bauvais, de la Cosse, de Lavergne, de Thouron, de Sagne, du Salvanet, et de Fleuret en Normandie

BUCOLIQUES (des) – allée

Délibération Municipale 1979

Voie nouvelle desservant l’îlot 13 de la Z.A.C. de Beaubreuil

Donne dans la rue de l’Enéide – voie en  impasse

Titre d’un ensemble de dix poèmes du poète latin Virgile, composés entre 42 et 39 avant J.C.  Composées en vers, sur le modèle des poésies champêtres, les Bucoliques sont l’occasion, pour leur auteur, de faire la place à une philosophie et une  morale prônant une harmonie parfaite avec la nature. C’est d’ailleurs ce sens donné aujourd’hui à l’adjectif : bucolique (du grec boukolikos…pasteur). 

BUFFON – rue

Délibération Municipale 1925

Voie nouvelle 

Relie la rue du  Champ Dorat à la rue de la Convention

Naturaliste et philosophe français, Montbard (Côtes d’Or) 1707 UParis 1788

Ecrivain français, Georges Louis Leclerc, Comte de BUFFON, de noblesse terrienne bourguignonne, est fait Comte de BUFFON en 1777. Après des études chez les Jésuites, il publie quelques écrits d’histoire naturelle. Il intègre l’Académie des Sciences en 1739, il est nommé Intendant du Jardin du Roi (Jardin des Plantes) la même année. En collaboration de Guénau de Montbéliard et Daubenton, il publiera, de 1749 à 1789,  son Histoire Naturelle en 36 volumes qui traite de l’ensemble du monde animal. Académicien des Sciences en 1739, il entre à l’Académie française (1er fauteuil) en 1753. 

Parmi ses œuvres :Théoriede la Terre –  Epoques de la Nature – Histoire naturelle – Discours sur le style (prononcé lors de sa réception à l’Académie Française). Article « Nature »  dans l’Encyclopédie

BUGEAUD – cours

Délibération Municipale

Relie l’avenue du Général de Gaulle à l’avenue Garibaldi

Maréchal français, Limoges 1784 UParis 1849

Originaire d’une famille noble paternelle et maternelle, marquis de la Piconnerie, baptisé en l’église Saint-Pierre-du-Queyroix Thomas Robert BUGEAUD, est fait Duc d’Isly en raison de sa victoire sur Abd-el-Kader. Il sert comme simple caporal à Austerlitz. Il est nommé colonel en 1815, pendant les Cent Jours, ce qui lui vaut l’exil dans son domaine agricole du Périgord, au second retour de Louis XVIII. Rappelé au service par Louis-Philippe, il rétablit l’ordre face aux émeutiers en 1834, ceux de la rue Transnonain en particulier. Il sert victorieusement en Afrique du Nord puis il  est élevé au grade de lieutenant général. Elu député d’Excideuil en Dordogne, puis nommé Gouverneur Général de l’Algérie par le président du Conseil Thiers en 1840 et enfin Maréchal en 1843. En 1847, vainqueur d’Abd-el-Kader – émir d’Algérie qui mène la guerre sainte contre les français –  il n’en demande pas moins son rappel à Paris  où les aléas de la vie politique ne lui permettront pas une réussite complète. La marche des zouaves « La casquette du Père Bugeaud » est restée célèbre ;  de même que sa devise ense et aratro (par l’épée et par la charrue). Décédé du choléra,  il est inhumé aux Invalides. Franc-maçon

Parmi ses œuvres : Aperçus sur quelques détails de la guerre – De l’établissement de légions de colonnes militaires dans les possessions françaises du nord de l’Afrique–  L’Algérie, des moyens de conserver et d’utiliser cette conquête – Instructions pratiques du Maréchal Bugeaud pour les troupes en campagnes –

BUISSON (du) – avenue

Délibération Municipale 1973

Relie l’avenue Dominique Larrey à la limite de commune Isle

Du nom probable d’un lieu-dit

BUISSON Ferdinand – rue

Délibération Municipale 1935

Anciennement  faubourg Croix-Mandonnaud

Relie l’avenue Baudin à  la rue Pierre Brossolette

Pédagogue français, Paris 1841 UThieuloy Saint Antoine 1932

Homme politique, agrégé de philosophie, Docteur ès Lettres,  Ferdinand Edouard BUISSON, de confession protestante et de conviction républicaine et pacifiste, s’exile en Suisse par opposition au Second Empire. Nommé en 1879 directeur de l’Enseignement primaire, par le ministre Jules Ferry qu’il aide à rédiger les textes qui constitueront les bases de l’école primaire laïque, il supervise dans le même temps la publication d’un dictionnaire de pédagogie. Il est nommé professeur de Pédagogie à la Sorbonne en 1896. Favorable à la révision du procès Dreyfus, il devient président de la Ligue des Droits de l’Homme (1914-1926).  Elu député radical-socialiste de Paris (1902-1924), il obtient le Prix Nobel de la Paix  en 1927.

Parmi ses œuvres : Le Dictionnaire Pédagogique – La religion la morale et la science – La foi laïque – 

BUTTE (de la) – rue

Délibération Municipale

Relie la rue du Petit Treuil à la rue Ronsard

Par référence à la déclivité du terrain

BUXEROLLES (de) – rue

Délibération Municipale 1966

Chemin d’exploitation sis entre le CVO n°10 et le CVO n° 82, formant une voie nouvelle de l’ensemble HLM de Buxerolles 

Relie la rue du Mas-Giguou à la rue Francisco Ferrer

Nom d’un  lieu-dit situé à peu de distance de la ville

C

CAFFIERI Jean-Jacques – rue

Délibération Municipale 1972

Donne dans la rue Rude – voie en  impasse

Sculpteur français, Paris 1725 U1792

D’une famille de sculpteurs et de fondeurs ciseleurs d’ascendance italienne, Jean-Jacques CAFFIERI, élève de l’école française, obtient Prix de Rome en 1748, il est reçu à l’Académie Royale en 1759. Il a,  pour spécialité artistique, le portrait et il réalise de nombreux bustes et statues.

Parmi ses œuvres : Statues de Corneille, de Molière, de Voltaire, de Rotrou (à l’Institut) –  Rameau Helvétius (Palais de Versailles) -Le Buste du chanoine Pingré (au Louvre) – Sainte Trinité  

 
CAILLIÉ René – rue

Délibération Municipale 1955

Voie nouvelle de la Cité des Coutures

Relie l’avenue Locarno  à l’avenue des Coutures

Explorateur français, Mauzé (sur le Mignon) (Deux-Sèvres) 1799 V  (Charente Maritime) 1838

La lecture de « Robinson Crusoé » donne à René CAILLÉ le goût de l’exploration. Dès lors sa vie ne sera qu’une suite de voyages : Sénégal, Guadeloupe… Désireux de gagner Tombouctou (actuel Mali), il s’initie pendant une année à l’arabe et aux pratiques de l’Islam en se faisant passer pour un ancien esclave égyptien. Ce voyage accompli avec ce succès, CAILLE se consacre ensuite à mettre en ordre ses souvenirs de voyages qui seront publiés sous le titre « Journal d’un voyage à Tombouctou et à Djenné, dans l’Afrique Centrale » 

CALANQUES (des) – allée

Délibération Municipale 1961

Donne sur le boulevard de la Corniche – voie en impasse

Crique ou petite baie servant d’abri temporaire aux pêcheurs de la mer Méditerranée. Nom donné également à plusieurs petits ports. 

CALLOT Jacques – allée

Délibération Municipale 1982

Lotissement de Beaune les Mines

Donne dans la rue Marie Laurencin – voie en impasse 

Peintre et graveur lorrain,  Nancy 1592 U1635

Dessinateur, Jacques CALLOT, incontestablement  marqué par la formation reçue en Italie dès son plus jeune âge, après quelques aventures rocambolesques,  est surtout connu pour ses eaux-fortes auxquelles il se consacrera presque totalement à partie de 1617. On lui doit l’utilisation du « vernis dur » des orfèvres et des luthiers, en lieu et place des « vernis tendre », jusque-là utilisé par les aquafortistes. Ses œuvres, environ 1500 planches,  témoignent d’un  profond réalisme dû à un sens rigoureux de l’observation et d’une attention particulière au peuple toujours victime des conflits de l’époque. Callot aura une très grande influence sur les graveurs du 17èmesiècle

Parmi ses œuvres :  Les Gueux – Siège de La Rochelle – Les Misères de la guerre – Les supplices –  La tentation de Saint-Antoine

CALMETTE Albert -rue

Délibération Municipale 1969

Anciennement et pour partie rue Firrmin Delage 

Relie le boulevard du Mas-Bouyol à la rue de la Perdrix

Bactériologiste français, Nice 1863 UParis 1933

Médecin de la Marine, Albert CALMETTE est le fondateur de l’Institut Pasteur de Saigon puis de celui de Lille, avant d’être nommé sous-directeur de l’Institut Pasteur de Paris. Il découvre, avec le vétérinaire et biologiste Guérin, la méthode de vaccination des nouveaux nés contre la tuberculose (B.C.G.bacille Calmette Guérin). Membre de l’Académie de Médecine et de l’Académie des Sciences.

CALVAIRE (du) – rue

Délibération Municipale 

Relie le boulevard des Petits Carmes à la rue de l’Orme

Le Calvaire est le lieu de la crucifixion du Christ où il expire entouré de deux larrons, eux-mêmes crucifiés. Dans le langage courant, calvaire est employé dans le sens de souffrance vive et durable. A partir du Moyen-âge, des monuments, appelés « calvaires » sont édifiés à l’entrée des villes ou villages, près des églises ou des cimetières, aux croisements de certains chemins… ce qui était le cas ici. 

CAMARGUE (de la) – allée

Délibération Municipale 1961

Donne sur le boulevard Vauban – voie en impasse

Région de France de 75.000 hectares, située dans le delta du Rhône et qui tire son nom d’une divinité locale Camars. Cette  contrée formée d’alluvions, est riche en marécages et en étangs. Grâce à une faune et une flore intéressante et diversifiée,   la Camargue est en partie protégée. On y trouve de grands élevages de chevaux et de taureaux ainsi que la culture du riz. Le charmant village des Saintes-Maries-de-la-Mer a contribué à un développement touristique.  

CAMBACERES – rue

Délibération Municipale 1925

Voie nouvelle 

Relie la rue d’Antony à la rue Meissonier

Homme d’état français, Montpellier 1753 UParis 1824

Jurisconsulte, Jean-Jacques Régis duc de CAMBACERES est un conventionnel qui votera la mort du Roi Louis XVI, avec réserve.  Cet homme saura  s’adapter aux passions de son temps :   Conseiller à la Cour des Comptes de Montpellier, rédacteur des cahiers de la noblesse de Montpellier, pendant la Révolution  il deviendra président du Tribunal criminel de l’Hérault,  Deuxième Consul après le 18 Brumaire, il présidera le Sénat et sera titré duc de Parme.  Il participera grandement à la rédaction du Code Civil en en signant le discours préliminaire. Fidèle à  Napoléon pendant les Cent Jours, exilé comme régicide en 1815, il reviendra en France dès 1818 mais terminera sa vie dans l’obscurité. Franc-maçon.

CAMBUSES  (des) – avenue

Délibération Municipale 2001

Donne dans la rue Pierre Mendès France – voie en impasse

Du nom probable d’un lieu-dit

CAMELIAS (des) – rue

Délibération Municipale 1956

Relie la rue des Tulipes à  la rue des Myosotis

Arbuste de 3 à 6 mètres de haut – de son vrai nom Camellia, en raison de  son importateur, le père jésuite Georges Joseph Camel ou Camelli (1661-1706 ) – originaire d’Asie, aux fleurs de janvier,  blanches, roses ou rouges, à feuilles persistantes d’un vert sombre. Alexandre Dumas fils a offert à cette fleur une définitive renommée, grâce à son roman « La Dame aux camélias » (1852)  qui inspirera à Verdi le non moins célèbre opéra « La Traviata » (1853).

CAMUS Albert – rue

Délibération Municipale 1961

Relie la rue Jean  de la Fontaine à la rue de Messine

Romancier français, Mondovi (aujourd’hui Deraân en Algérie) 1913 UVilleblevin (Yonne) 1960

Auteur dramatique, orphelin de père mort pendant la Première Guerre Mondiale, Albert CAMUS fait des études littéraires, résiste pendant la Seconde guerre mondiale,  puis devient journaliste à Combat,  à la Libération. Ce sont pourtant ses romans qui vont le rendre célèbre. Adepte d’une philosophie d’homme révolté, philosophe existentialiste,  il n’en est pas moins un  observateur critique des idées communistes, ce qui l’éloignera de Sarthe. Né en Algérie, la question de la présence française ne l’a pas laissé indifférent. (articles dans l’Express). Plus jeune Prix Nobel de littérature jamais décerné,  en 1957. Camus meurt accidentellement. 

Parmi ses œuvres L’Etranger – Caligula (au théâtre) – La Peste – La chute – L’Exil et le Royaume

CANADIER (du) – passage

Délibération Municipale 1999

Relie la rue du Puy-las-Rodas à la rue Jules Ferry

Du nom probable d’un lieu-dit

CANAL (du) – rue

Délibération Municipale

Relie la rue Vigne de Fer à la place Saint Aurélien

Au 10èmesiècle, existaient deux étangs sur la partie nord et haute  de la ville ;  une fontaine, la fontaine d’Aygoulène les alimentait d’une eau, qui lorsqu’elle débordait, formait un canal coulant au milieu de la rue, lui donnant ainsi son nom.  

CAPUCINES (des) – allée

Délibération Municipale 1956

Donne dans la rue des Soucis – voie en impasse

Cette plante grimpante, aux multiple espèces, aux fleurs jaunes, rouges ou orangées, est utilisée en ornement de jardins. Originaire  d’Amérique latine, elle appartient à la famille des tropéolacées.Signification emblématique : l’indifférence.

CARMES (des) – place

Délibération Municipale 1880

Anciennement place du Foirail

Relie la rue des Arènes à la rue Armand Dutreix

Religieux appartenant à un ordre fondé, à la fin du 12ème  siècle par  des Croisés, attirés par la vie érémitique (vie des ermites), sur le Mont Carmel, dans le nord d’Israël. La vie des moines est faite de prières et de silence. A l’époque de la Réforme, l’Ordre des Carmes se divise en Grands Carmes (ou Carmes chaussés)  et les Carmes Déchaussés  (Carmes Réformés ou Petits Carmes).  Le couvent, édifié en 1264, appartient aux Grands Carmes, dont l’établissement occupait le côté sud de la place. Vendu à l’époque révolutionnaire, des restes importants de l’église ont été superbement mis en valeur (dans les locaux d’une agence du Crédit Agricole)

CARNE Marcel – rue

Relie l’avenue du Général Chambe à la limite de la commune St Gence

Cinéaste français, Paris 1906 UClamart (Hauts de Seine) 1996

Alors que son père souhaite le voir ébéniste, Marcel CARNE débute dans la vie dans le journalisme. Après un poste d’assistant opérateur du cinéaste  René Clair, il produit son premier court métrage en 1929 avec « Nogent, eldorado du dimanche » avant de devenir, quelques années plus tard,  l’un plus grand cinéastes français, s’entourant des acteurs les plus célèbres (Louis Jouvet, Michel Simon, Jean Gabin, Michèle Morgan, Alain  Cuny…). Sa très connue réplique  « Atmosphère, atmosphère ? Est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ? »  magistralement  apostrophée par Arletty,  est fréquemment citée. Réalisateur de grand talent, Marcel Carné aime traduire des drames subtils, mettant toujours  l’accent sur la situation psychologique, décrivant avec subtilité des personnages hors du commun. 

Parmi ses films : Drôle de drame – Hôtel du nord – Quai des brumes – Les visiteurs du soir – Les enfants du paradis – Les portes de la nuit – La Marie du port – Les Tricheurs – Thérèse Raquin –  

CARNOT  (Sadi) – boulevard – place

Délibération Municipale 1897 pour la place, 1889 pour le boulevard

Boulevard : Anciennement nommé boulevard de la Pyramide boulevard de la ville, 

Place : anciennement nommée rond-point du Crucifix

Boulevard : Relie le carrefour Tourny à l’avenue de la Libération

Place : Relie l’avenue du général Leclerc à la rue François Chénieux

Homme d’Etat, Président de la République française, Limoges 1837 VLyon 1894

Issu d’une famille de scientifiques, baptisé en l’église Saint-Pierre du Queyroix, .polytechnicien et ingénieur des Ponts et Chaussés. Marie François Sadi CARNOT est le fils d’Hippolyte Carnot, Ministre de l’Instruction publique sous la Seconde République, et le petit-fils du conventionnel Lazare. Il vient au monde le 11 Août 1837 au numéro 14 de cet actuel boulevard ; il  devient député républicain de la Côte d’Or en 1871, puis ministre des Travaux Publics, du Budget, des Finances… Soutenu par Clemenceau, il est élu président de la République en 1887. Le 24 Juin 1894,  il est poignardé à  Lyon  par l’anarchiste italien Santo Caserio âgé de 21 ans, et sera inhumé au Panthéon en 1894, près de son grand-père. Sur 25 présidents de la République, Sadi CARNOT, qui exerce ses fonctions du 3 Décembre 1887 au 26 Juin 1894, est l’un des sept à avoir une rue portant son nom à Limoges. Une Stèle commémorative place Sadi Carnot (1987) remplace un grandiose monument représentant Sadi Carnot debout, le grand cordon de la Légion d’Honneur en sautoir,  datant de 1895 et disparu pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Egalement,  une plaque indiquant le lieu de sa naissance boulevard Carnot au n° 14. Franc-maçon

CARNOT Lazare – place

Délibération Municipale 1880

Relie l’avenue du Midi à la rue Arbonneau

Homme politique français, Nolay 1753 (Côtes d’Or) UMagdebourg (Allemagne) 1823.

Officier du génie, mathématicien, franc-maçon, conventionnel ayant voté la mort de Louis XVI,  Lazare Nicolas Marguerite CARNOT trouve dans la Révolution et dans les guerres qu’elle conduit, l’occasion de faire la preuve de ses qualités de stratège et d’administrateur. Il fait décréter la levée en masse, et fonde les 14 armées de la République, dirigeant toutes les opérations militaires ;  il y acquiert son titre « d’Organisateur de la victoire » le 28 Mai 1793, lors d’une séance de la Convention. Servant Bonaparte avant que celui-ci ne devienne empereur, il le rejoindra pendant les Cent Jours et deviendra le ministre de l’Intérieur de Napoléon.  Ce dernier choix lui vaudra par Louis XVIII, de retour sur le trône, l’exil pendant lequel il mourra dans une grande pauvreté. Il est enterré au Panthéon 1889. Pair de France grâce à l’Empire.

Parmi ses œuvres La géométrie de position  (fondements de la géométrie moderne) – Réflexions sur la métaphysique du calcul infinitésimal – De la défense des places fortes –

CARPEAUX Jean-Baptiste – rue

Délibération Municipale 1935

Anciennement impasse Thiers

Relie  la rue Aristide Briand à l’impasse Thiers

Sculpteur français, Valenciennes (Nord) 1827 UChâteau de Bécon près de Courbevoie (Val de Marne) 1875

Peintre et dessinateur, fils d’un maçon, élève de Rudes, Jean-Baptiste CARPEAUX commence sa vie dans la misère. Sa carrière sera cahoteuse, semée de malchances, de succès, de contrariétés. Il doit venir en aide à sa famille venue s’installer à Paris. En 1854, il remporte le Grand Prix de Rome avec « Hector implorant les dieux en faveur de son fils Astyanax ». Sa sculpture « La Danse » est très critiquée pour sa trop grande sensualité. « Hugolin et ses enfants », exposé au Jardin des Tuileries à Paris, obtient une médaille en 1863.  Il est fait Chevalier de  la Légion d’Honneur.  La maladie, de 1873 à sa mort, lui imposera une fin de vie de souffrances. Ses sculptures possèdent grâce et vigueur, sa peinture, originale, comprend surtout des portraits.  

Parmi ses œuvres :  Joseph reconnu par ses frères – Hector implorant les dieux… – Le Petit Boudeur – Hugolin et ses enfants – La Danse – Les Quatre Parties du Monde – La Fontaine de l’Observatoire 

CARRIERS (des) – impasse & rue

Délibération Municipale 1982

Impasse:Donne dans la  rue Basse des carriers

Rue : relie l’avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny à la rue d’Auzette

Le carrier a pour profession l’exploitation d’une carrière, ou le travail de la pierre en général. Cette activité était exercée à cet emplacement ainsi qu’en témoignent la déclivité affirmée des rues du quartier. 

CARTIER Jacques -impasse

Délibération Municipale1955

Voie  nouvelle du lotissement Castors à Vanteaux

Donne dans la rue Maurice Rollinat 

Navigateur, explorateur  français, Saint Malo (Ille et  Vilaine) 1491U1557

Marin d’expérience, Jacques CARTIER est choisi par le roi de France, François 1er   pour partir à la recherche de terres inconnues, et plus précisément un passage, par le nord du Nouveau Monde, pour rejoindre l’Asie. Lors de cette exploration, il aborde à Terre-Neuve puis au Canada  en 1534, ce qui lui vaut le surnom « découvreur du Canada ». Il remonte le fleuve Saint-Laurent jusqu’à une colline qu’il appellera Mont Royal, devenue Montréal (Québec). Au cours de sa vie, Cartier reviendra deux fois dans ces contrées.

CARTIER-BESSSON Henri – rue

Délibération Municipale 2004

Commence et finit rue Robert Doisneau –

Photographe français Chanteloup (Seine et Marne) 1908 UCereste (Alpes de Hte Provence) 2004

Henri CARTIER-BRESSON découvre d’abord la peinture en 1923 avant de s’intéresser à la photographie en 1931, lors d’un voyage en Afrique occidentale. De retour en France, il fréquente les membres du mouvement surréaliste et l’atelier du sculpteur cubiste André Lothe. Prisonnier de guerre pendant la « bataille de France », puis évadé, il couvrira la libération de Paris en 1945. Il fondera l’agence coopérative de photos « Magnum » en 1947 avec Robert Capa, notamment. Voyageur infatigable, Cartier-Bresson rendra compte des six derniers mois du Kuomintang de Chang-Kaï-Chek et de l’installation au pouvoir de la République Populaire de Chine sous la conduite de Mao-Tsé-Toung. Il sera aussi le premier photographe étranger reçu en U.R.S.S.  Mettant en œuvre la théorie du « moment décisif » en photographie, Cartier-Bresson ne dédaignera  ni le cinéma avec Jean Renoir, Jacques Becker et André Zvoboda, ni même le dessin auquel il se consacrera depuis 1974.

Parmi ses œuvres :Portraits de Matisse, Rouault, Braque – Ecluse de Bougival – Martino Sorano, compagnon de Zapata et Pancho Vila pendant la révolution, devant le peloton d’exécution.

CARTON Pauline – rue

Délibération Municipale 1982

Lotissement du Mas Neuf à Landouge

Commence et finit dans la rue Pierre Brasseur

Comédienne française, Biarritz (Pyrénées Atlantiques) 1884 U1974

Pauline Biarez, dite Pauline CARTON, du nom d’une demoiselle de petite vertu qui sera son premier rôle au théâtre, interprète près de deux cents personnages en 67 ans de carrière… C’est ce qui en fait l’une des plus renommées de sa génération, interprète très fidèle de Sacha Guitry en particulier.

Parmi ses rôles : Le sang d’un poète – La marraine du régiment – Le roman d’un tricheur – Désiré – La pocharde – Messieurs les ronds de cuir – le jour de plus long

CASSATT Mary – rue

Donne dans la rue de St Gence – voie en impasse

Artiste américaine Allegheny City (Pittsburgh-Pennsylvanie – Etats-Unis) 1844 UMesnil-Theribus (Oise) 1926

Née dans une famille aisée, fille d’un riche banquier, Mary Stevenson Cassatt, dite Mary CASSATT, jeune américaine possédant assurance et une distinction naturelles, séjourne en France de 1850 à 1855 ; elle y découvre les œuvres des peintres Ingres, Delacroix mais aussi  Courbet à l’Exposition Universelle de Paris,  où elle  suivra les cours « Gérôme ». En 1869, elle est invitée par Degas qui deviendra son ami, à participer aux expositions des impressionnistes dont celle de 1879. Les scènes familiales, notamment avec les membres de sa famille, représentent ses sujets favoris ; ses teintes de prédilection sont légères et claires.  Entre 1889 et 1899, à l’apogée de son art, Mary Cassatt se consacre à la gravure. Son œuvre pour essentiel, est post-impressionniste (Toulouse-Lautrec). 

Parmi ses oeuvres : La mandoline – Le bain – Autoportrait – Le toréador – Femme en noir – La toilette – La loge – Petite fille dans un fauteuil bleu

CASSEAUX (des) – avenue – 

Délibération Municipale 1840 puis 1973 pour l’endroit où elle s’arrête

Ancien CD 29 – Dénommé faubourg jusqu’en 1971

Relie l’avenue des Coutures à la route du Palais

Tire son  origine du mot « cosseu » (petite souche de bois)  en langue limousine. La Vienne, à proximité, portant un barrage de bois destiné à arrêter le bois flotté nécessaire aux fours à porcelaine voisins. Une autre origine potentielle réside dans le nom des « Cassauds », nom d’un village implanté sur la rive gauche de l’Aigueperse. Une troisième enfin, fait de « casseaux » la déformation de « cacqots » lépreux, une léproserie ayant été implantée en ce lieu…

CASSIN René – rue

Délibération Municipale 1979

Partie de la rue Général du Bessol

Relie la          rue Théodore Bac à la rue du Chinchauvaud

Juriste français, Bayonne (Pyrénées Atlantiques) 1887 UParis 1976

Professeur de Droit, René CASSIN rejoint, en exil à Londres, le Général de Gaulle qui le nomme Commissaire National à la Justice – c’est-à-dire ministre -. A la Libération, il appelle de ses vœux la Fondation de l’Unesco (organisme des Nations Unies promouvant la Culture) et fait adopter la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme en 1948. Vice Président du Conseil d’Etat de 1944 à   1960, Président de la Cour Européenne des Droits de l’Homme en 1965, il obtient le Prix Nobel de la Paix en 1968. Il est inhumé au Panthéon en 1987.

CATHEDRALE (de la) – rue

Délibération Municipale 1880

Relie la place de l’Evêché au boulevard de la Corderie

La cathédrale dont  le nom vient du mot « cathedra » – le siège de l’évêque – est l’église dans laquelle siège l’évêque placé à la tête d’un diocèse.  La cathédrale de Limoges est l’œuvre des siècles autant que des hommes (du 13ème  au 19ème  siècle – de I273 à I888)d’un style majoritairement gothique, bien que situé au sud de la Loire,  même si sa crypte témoigne d’un édifice roman) ; elle est dédiée à Saint Etienne, premier martyr chrétien. On peut admirer, plus particulièrement, la façade du portail St Jean, de type flamboyant ;  à l’intérieur, le tombeau des trois évêques et le jubé Renaissance

CATROUX  Général (du) – rue

Délibération Municipale 1970

Ancien chemin  départemental n°55

Relie la rue Toulouse à  la rue de Feytiat 

Général français, Limoges 1877 UParis 1969

De formation saint-cyrienne, Georges CATROUX  sert son pays pendant la guerre de 1914-18, puis  aux colonies (Maroc, Indochine…) entre les deux guerres. Il se rallie en 1940 au Général de Gaulle, qui lui confie des fonctions importantes dont celle de Haut Commissaire au Levant après la campagne de Syrie en 1941 ; Gouverneur général de l’Algérie en 1943. A la Libération, il devient ambassadeur de France en U.R.S.S. Ministre dans le Cabinet de Guy Mollet. Il exerce les fonctions de Grand Chancelier de la Légion d’Honneur de 1954 à 1969.

Parmi ses œuvres : Lyautey le marocain – J’ai vu tomber le rideau de fer

CAVELIER DE LA SALLE – rue

Délibération Municipale 1982

Lotissement du Mas neuf à Landouge

Donne dans la rue Jean de Vienne – voie en impasse

Explorateur français, Rouen 1643 VLouisiane (Etats Unis)) 1687

Navigateur, René Robert Sieur CAVELIER de la SALLE, fils de mercier, est un temps attiré par la carrière ecclésiastique (les Jésuites, chez lesquels il a fait ses études). Ce passionné de navigation s’embarque,  vers 24 ans, pour le Canada où va explorer durant quinze années, la région des Grands Lacs, apprenant cinq langues indiennes. Il doit sa célébrité à la découverte  qu’il fait en 1682, de terres nouvelles, en descendant le Mississipi et, qu’en hommage à Louis XIV, il nomme la Louisiane. Une seconde expédition tournera au drame, lorsque Cavelier de la Salle mourra assassiné par l’un de ses compagnons.

CAVOU (du) – rue

Délibération Municipale 1976 prolongée en 1979

Voie de la section communale de Landouge, partie du CD 20

Donne sur  l’avenue de Landouge –  voie en impasse

Du nom d’un petit village, situé à l’ouest de Limoges

CD 39 – chemin départemental

Relie la route de Paris à la limite de la commune Couzeix 

CD 79 – chemin départemental

Relie la rue François Perrin à la limite de la commune Isle

CD 914 – chemin départemental

Commence et finit rue des Essarts

CEDRES (des) – allée

Délibération Municipale 1976

Voie nouvelle de l’îlot n°8 de la zone résidentielle de Beaubreuil

Relie l’avenue de Beaubreuil à la rue Rhin et Danube

Conifère de grande taille, appartenant à la famille des abiétacées, le cèdre fournit un bois, de couleur rougeâtre. C’est un arbre servant d’ornement, introduit en France par le botaniste Bernard de Jussieu (1699-1777). Le cèdre en est l’espèce la plus connue. Son bois, peu dur, est utilisé en marqueterie, et en ébénisterie.

CELERIER Martin – rue

Délibération Municipale 1978

Voie nouvelle desservant le lotissement Plein Ciel à Landouge

Relie la rue du Mas-Bilier à la rue Michel Boutaud

Elu municipal limousin, Limoges 1892 U1962

Artisan menuisier, Martin CELERIER est élu adjoint spécial de la section communale de Landouge, le 19  Mai 1912. Il conservera ce poste jusqu’en Mai 1935.

CERAMIQUE (de la) – rue

Délibération Municipale 1884 

Relie la rue Victor Thuillat à l’avenue de Louyat

La céramique – du grec keramos/argile – est l’art de fabriquer des poteries  de terre, de faïence et de porcelaine, rendues solides par la cuisson, à partir d’une base commune, l’argile. La porcelaine est donc une des diverses céramiques.

CERCLER (du) – rue

Délibération Municipale 1935

Anciennement chemin du Cercler

Relie la rue du  Mas-Bouyol à la rue de la Vialoube

Du nom éventuel d’un lieu-dit ?

CERDAN Marcel – rue

Délibération Municipale 1977

Voie nouvelle de la zone résidentielle de l’Aurence

Relie la place du Commerce à l’avenue du Président René Coty

Boxeur français, Sidi-bel-Abès (Algérie) 1916 ULes Açores (Iles Portugaises) 1949

Sportif, plusieurs fois champion de France et d’Europe des poids mi-moyens et moyens, Marcel CERDAN  partage avec Georges Carpentier, une exceptionnelle renommée (110 victoires sur 113 combats).  Il obtient le titre de champion de monde des poids moyens en 1948, avec sa victoire sur l’américain Tony Zale. Il meurt en 1949 dans un accident d’avion et laisse le souvenir d’un boxeur vif, rapide et puissant.

CEREZ  Général (du) – rue

Délibération Municipale 1890

Anciennement rue Neuve Sainte-Valérie

Relie l’avenue de la Libération au boulevard Carnot

Militaire français,  Limoges 1871 …

Administrateur en  Algérie. Pendant deux ans, premier adjoint à la direction des affaires culturelles d’Oran. Commandant supérieur du cercle de Laghouat. Il commande la subdivision de Mascara en 1872. Il avait conduit, l’année précédente, une opération de maintien de l’ordre à la tête d’une colonne portant son nom.

CERVANTES – allée

Délibération Municipale 1961

Donne dans la rue Goethe – voie impasse

Ecrivain espagnol, Alcala de Henares (Espagne) 1547 UMadrid (Espagne) 1616

Né de parents sans fortune, d’abord soldat, Miguel de CERVANTES SAAVEDRA perd sa main  gauche à la bataille de Lépante contre les Turcs. Capturé alors qu’il rentre en Espagne, il v a mettre cinq années avant de retrouver son pays natal ; dès lors, il se met à écrire et tente vainement d’en vivre. Puis Cervantès  est incarcéré deux fois dont l’une, pour un meurtre dans lequel il n’a pourtant aucune responsabilité.  Sa vie aventureuse va lui fournir de nombreux sujets pour la littérature à laquelle il finit par se consacrer. Cervantès est un auteur plein d’humour, de fantaisie,  à l’imagination vive.  Son roman « Don Quichotte » est un monument qui aura un immense succès à la fois en Espagne et dans les autres pays d’Europe. Un avant de mourir, il confiera à Villarroël, un libraire, les Huit comédies et les huit intermèdes, jamais représentés.

Parmi ses œuvres :  Don Quichotte – Les aventures de Persiles et Sigismonde – Les Nouvelles exemplaires- La vie d’Alger (El trato de Argel) – Numance (El Cerco de Numancia)

CERVIERES – rue

Délibération Municipale

Relie la place Fontaine des Barres à la rue Imbert

La présence probable de cerfs (du latin cervarius), en ce lieu

CEVENNES (des) – rue

Délibération Municipale 1958

Voie nouvelle 

Relie la rue de Provence à la rue Halévy

Région et chaîne de montagnes de France en grande partie cristallines,  située au sud-est du Massif Central et dont les sommets culminent à près de 2000 mètres (le Mont Gerbier des Joncs 1551 m – le Pic Finiels 1702 m – le Mont Mezenc 1754 m).  Le climat y est pluvieux, les hivers rigoureux.  Sur le plan historique, la région est marquée par le protestantisme dont elle a été le refuge au moment des divers conflits religieux  (XVI°…). Son économie, longtemps assurée par la polyculture, se situe maintenant dans l’élevage et le tourisme. 

CEZANNE Paul – rue

Délibération Municipale 1957

Voie nouvelle du lotissement Gais Limousins situé Charles Legendre

Commence et  finit dans la rue Charles Legendre 

Peintre français, Aix en Provence (Bouches du Rhône) 1839 U1906

Fils d’un chapelier devenu…banquier, Paul CEZANNE, après des études de Droit, décide de se consacrer à la peinture et sera persévérant dans son choix malgré un échec au concours d’entrée à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Partageant son temps entre la Provencela propriété familiale  du  Mas de Jouffan proche d’Aix, Gardanne, proche d’Aix, Gardanne  et la région parisienne (Auvers sur Oise), Cézanne noue des amitiés constructives avec Pissarro, Zola, Monet, Rodin… Cézanne présente la particularité de son style et sa propre vision de l’impressionnisme en déclarant : « Traiter la nature par le cylindre, la sphère, le cône, le tout mis en perspective »… Il peindra sans relâche et s’éteindra en plein travail.

Parmi ses œuvres L’Homme au béret de coton – La Maison du Pendu – Le Golfe de Marseille vu de l’Estaque –La Femme à la cafetière – Les Grandes Baigneuses – La vieille à la coiffe – Bords de l’Oise – 

CHABANEAU Camille – rue

Délibération Municipale1975

Relie la rue Jean-Baptiste Chèze à la rue de l’Ancienne Ecole Normale d’Instituteurs

Philologue français, Nontron (Dordogne) 1831 U1908

Ecrivain de langue d’oc, autodidacte, Camille Jean Eugène CHABANEAU, d’abord employé des Postes, membre du félibrige (mouvement littéraire de Provence), est nommé titulaire de la chaire de langue et de littérature romane à la Faculté de Lettres de Montpellier. Il  travaille sur des textes anciens provençaux qu’il publie, puis étudie les parlers du Limousin. Majoral du Félibrige et président du Bournet, école félibréenne du Périgord.

Parmi ses œuvres : Histoire et conjugaisons de la langue française – Biographie des troubadours en langue provençale – Grammaire limousine – La langue et la littérature du Limousin

CHABEAUDIE (de la) – rue

Délibération Municipale 1989

Anciennement nommée pour partie rue Abélard

Relie la rue du Puy Reyjeaud à la rue de Saint Gence

Du nom probable d’un lieu-dit

CHABOT Victor  (Louis Eugène)- rue

Délibération Municipale 1941

Relie la rue d’Antony à la rue Armand Dutreix

Bienfaiteur de Limoges, 1839 U1895

CHAIGNAUD – rue

Délibération Municipale

Relie la rue de la Boucherie à la rue Jauvion

Ainsi nommée en raison du nom d’un propriétaire habitant dans le quartier et ayant donné gratuitement un terrain lui appartenant,  afin qu’y soit tracéeune rue.

CHALMETTE Chanoine (du) – rue 

Délibération Municipale 1969

Anciennement et pour partie rue Malherbe

Relie le boulevard de la Borie à la rue de Corgnac 

Homme de lettres français, Beaulieu (Corrèze 1882 ULimoges 1967

Haut dignitaire diocésain, personnage au grand dévouement, le chanoine CHALMETTE devient, en 1940, aumônier des lycées.  On retrouve toute la subtilité de son esprit dans  ses travaux sur la langue limousine. Membre de la Société des gens de lettres, des auteurs dramatiques et de la presse limousine.

Parmi ses œuvres : un recueil de poèmes dédié aux travailleurs limousins

CHAMBE (Général du) – avenue

Délibération Municipale 1986

Relie  l’avenue de l’aéroport à la limite de commune Couzeix

Général d’aviation français, Lyon 1889, VBaudinard sur Verdon (Var) 1983

Officier de cavalerie, René CHAMBE  intègre l’aviation à la fin de 1914. Général en 1940, il rejoindra  le Général Giraud à Alger et deviendra ministre du Gouvernement Provisoire de la République Française. 

Parmi ses œuvres : Histoire de l’aviation

CHAMBEAU (de) – rue

Délibération Municipale 1968

Voie nouvelle A du lotissement de la SEMLIB au lieu-dit Chambeau, commune de Landouge

Relie l’avenue de Landouge à l’allée du Moulin Blanc

Du nom probable d’un lieu-dit

CHAMBERLAND Charles-Edouard – rue

Délibération Municipale 1979

Voie nouvelle desservant le lotissement du Mas-Rome

Donne sur l’avenue Albert Thomas – voie en impasse

Savant français, Chilly le Vignoble (Jura)  1851 V  Paris 1908

Charles Edouard CHAMBERLAND  travaille avec Pasteur. Inventeur  d’un filtre destiné à purifier les eaux, et qui portera son nom. Chef de laboratoire à l’Institut Pasteur. Député  du Jura de 1885 à 1889.

Parmi ses œuvres : Les Eaux d’alimentation dans l’hygiène et les maladies épidémiques – Le charbon et la vaccination charbonneuse d’après les travaux récents de Pasteur –

CHAMP DORAT – (rue du)

Délibération Municipale 1880

Relie la rue du Grand Treuil à la rue du Petit Treuil

Du nom probable d’un lieu-dit

CHAMPAGNE (de) – allée

Délibération Municipale 1958

Voie nouvelle 

Relie le square du Dauphiné à la rue des Cévennes

Située au Nord-Est de la France, la Champagne est une ancienne province  – habitants,  les champenois –  dont les villes importantes sont :  Troyes (capitale), Chaumont, Chalons en Champagne,  Charlesville-Mézières.  Elle fait partie de la région Champagne-Ardennes regroupant  les départements : Ardennes, Aube, Marne, Haute-Marne. La province sera réunie au Royaume de France  en 1285 sous Philippe le Bel qui épouse Jeanne, fille du dernier Comte de Champagne Henri III. La région tire une partie de sa richesse des six célèbres foires de Champagne (Bar-sur-Aube, Provins, Troyes…). La Champagne, riche de son célèbre vin, pratique aussi les cultures céréalières et betteravières et l’élevage laitier;  elle exploite les forêts et l’industrie de bonneterie…  La Région Champagne-Ardennes  a placé une partie de son avenir dans les pôles de compétitivité suivants : Industrie et Agro ressources (Utilisation non agricole de produits agricoles) projet à vocation mondiale ; Technologies de la sécurité.

CHAMPAIGNE Philippe de – rue

Délibération Municipale 1966

Voie nouvelle de la Résidence Firmin Delage

Relie la rue du Puy-las-Rodas à  la rue Clouet

Peintre français, Bruxelles (Belgique) 1602  VParis 1674

D’origine brabançonne (Belgique actuelle), naturalisé français en 1629, Philippe de CHAMPAIGNE,  après une formation flamande, puis française, et l’influence d’amis peintres confirmés (Nicolas Poussin…), se dirige vers la peinture de portraits. Il devient le peintre de Marie de Médicis. Il est l’un des premiers membres de la toute nouvelle Académie de Peinture. 

Parmi ses œuvres : Louis XIII – Le Cardinal de Richelieu – Portrait d’Agnès Arnauld et de Catherine Sainte-SuzanneLa Madeleine aux pieds du Sauveur –

CHAMPFOUR (du) – rue

Délibération Municipale 1977

Voie nouvelle 

Relie la rue de la Roche à la rue des Portes Ferrées

Du nom probable d’un lieu-dit

CHAMPLAIN – rue

Délibération Municipale

Relie la rue Camille Pelletan à la rue Pierre Sémart

Colonisateur français, Brouage (Charente Maritime) 1567  VQuébec (Canada) 1635

Explorateur, né dans une famille de marins de confession sans doute calviniste, Samuel de CHAMPLAIN, après un voyage au Canada, est convaincu de la nécessité de mettre en place la colonisation qui ajouterait aux richesses de la France. Il fondera la ville de Québec puis deviendra lieutenant  du Prince de Condé – lui-même vice-roi de la « Nouvelle  France » – puis Lieutenant gouverneur. Un lac situé aux frontières du Canada, découvert par Champlain en 1609, porte  son nom. 

Parmi ses œuvres : Traité de Navigation – Voyages

CHAMPOLLION – rue

Délibération Municipale 1925

Anciennement avenue J. Brousseaud

Relie la rue Armand Dutreix à la rue Meissonier

Orientaliste, égyptologue français, Figeac (Lot) 1790  VParis 1832

Professeur d’histoire à l’université de Grenoble, passionné par les langues orientales (hébreu, chaldéen, syriaque, éthiopien, arabe, copte…)  Jean-François, dit le Jeune,  CHAMPOLLION  examine avec attention la pierre trilingue (démotique – ancienne écriture égyptienne – grec et  hiéroglyphes de Rosette. Cette sorte de basalte découverte en 1799 à Rosette (Egypte)  lui permet alors de comprendre l’écriture égyptienne. En 1826, Champollion devient Conservateur du département égyptien du Louvre, puis,  après un séjour d’étude en Egypte, est nommé professeur au Collège de France dans la chaire nouvellement créée d’Egyptologie.Le Roi Charles X  le nomme Conservateur du départementdes Antiquités Egyptiennes. Champollion meurt jeune, épuisé, d’une attaque d’apoplexie.

Parmi ses oeuvres : Lettre à M. Dacier relative à l’alphabet des hiéroglyphes phonétiques  –  Précis du système hiéroglyphe – Monuments de l’Egypte et de la Nubie – Dictionnaire égyptien en écriture hiéroglyphe.

CHAMPS-DE-BEAUVAIS – allée

Délibération Municipale 2005

Commence rue de St Gence et finit rue de Beauvais

Du nom du lieu-dit

CHANTECLER – rue

Délibération Municipale

Relie la rue Jean Goujon à la rue d’Isle

Nom donné au coq dans LE ROMAN DE RENART, ensemble de contes  plaisants, en vers, composés de la fin  du 12èmeau milieu du 13èmesiècle, par des auteurs différents.  Chanteclerc est également le titre d’une œuvre théâtrale d’Edmond Rostand (1908).

CHANTEGRELE – allée

Délibération Municipale 1979

Voie nouvelle desservant le lotissement du Mas-Rome

Donne dans la rue du Mas Rome – voie en impasse

D’un  lieu où devaient chanter les oiseaux, plus particulièrement les corbeaux (grole en langue limousine)

CHANTEGREU – allée

Délibération Municipale 1979

Voie nouvelle desservant le lotissement du Mas-Rome

Donne dans la rue du Mas Rome – voie en impasse

D’un  lieu où devaient chanter les oiseaux, plus particulièrement les GRUES

CHANTEGRIVE – allée

Délibération Municipale 1979

Voie nouvelle desservant le lotissement du Mas-Rome

Donne sur l’allée Chantemerle – voie en impasse

D’un  lieu où devaient chanter les oiseaux, plus particulièrement les grives.

CHANTELAUVE (de) – rue & square

Délibération Municipale  rue 1935 –

Anciennement,  pour la rue, chemin de Chantelauve, 

Pour le square 1979 

Rue : Donne dans la  rue de Solignac – voie en impasse

Square : relie la rue des Portes-Ferrées à l’avenue Georges Pompidou

Du nom d’un lieu-dit situé à peu de distance de la ville

CHANTEMERLE – allée

Délibération Municipale 1979

Voie nouvelle desservant le lotissement du Mas-Rome

Donne dans la rue de Feytiat – voie en impasse

D’un  lieu où devaient chanter les oiseaux, plus particulièrement les merles

CHANTEPIE – allée

Délibération Municipale 1979

Voie nouvelle desservant le lotissement du Mas-Rome

Donne dans la rue de Feytiat – voie en impasse

D’un  lieu où devaient chanter les oiseaux, plus particulièrement les pies

CHAPATTE Robert – allée

Délibération Municipale 1999

Lotissement le Moulin de l’Aurence

Donne dans la rue Jacques Anquetil – voie en impasse

Sportif français Neuilly sur Seine 1922 UParis 1997

Journaliste, coureur cycliste professionnel pendant onze saisons, Robert CHAPATTE participera cinq fois au Tour de France avant d’en commenter les étapes avec talent, pendant près de quarante ans. Fondateur de l’émission hebdomadaire de télévision « Stade 2 » aux côtés de Roger Couderc. 

Parmi ses œuvres : Le cyclisme, la télé et moi –

CHAPPE Claude – allée

Délibération Municipale 1966

Relie la rue de Buxerolles à la rue Faraday

Ingénieur et physicien français, Brûlon (Sarthe)  1763  VParis 1805

Claude CHAPPE, invente le télégraphe aérien qui porte aujourd’hui son nom, par le biais de mâts surmontés d’une poutre et terminés par deux bras mobiles : la première ligne entre Paris et Lille est établie en 1794. La reprise de Condé-sur-l’Escaut dans le Nord, aux Autrichiens (avec lesquels la France est en guerre) est annoncée, lors d’une séance de la Convention, au cours du premier essai. Chappe, déprimé par la contestation de sa découverte par des concurrents, se suicide : il se jette dans un puits.

CHAPTAL J.A. – rue

Délibération Municipale 1955

Voie nouvelle du lotissement Chatard, aux Tuilières

Donne dans la rue Nobel – voie en impasse

Chimiste français, Nojaret (commune de Badaroux, Lozère) 1756  VParis  1832

Né  dans une famille de propriétaires terriens, docteur en médecine, homme politique Jean Antoine CHAPTAL, Comte de CHANTELOUP, met au point  un procédé tendant à améliorer les vins par une adjonction de sucre dans le moût (jus de raisin) ;   c’est ce qu’on appelle la chaptalisation. Ses expériences concernent aussi  la fabrication du ciment, de l’alun artificiel, du salpêtre, de la teinture du coton par le rouge d’Andrinople et de la substitution du pastel à l’indigo… Anobli par Louis XVI en 1788 en raison de ses travaux. En tant qu’homme politique,  il est ministre de l’Intérieur sous le Consulat et il permet ainsi la reprise économique du pays. Il est élu Membre de l’Académie des Sciences en 1798,  en 1804, Napoléon le fait sénateur et Comte d’Empire. Membre de l’Institut. Nommé Pair de France. Par louis XVIII.  Franc-maçon.

Parmi ses œuvres : L’Art de faire les vins – Traité des salpêtres et goudrons – Art du teinturier et du dégraisseur –Chimie appliquée à l’agriculture –

CHAPUT Martial – rue

Délibération Municipale 1971

Voie B du lotissement du Moulin-Blanc

Commence et finit dans la rue Raymond Couty

Résistant, Landouge (Hte Vienne) 1914 UBlond (Hte Vienne) 1944

Martial CHAPUT, habitant de Landouge, a trouvé la mort le 9 Août 1944 dans les Monts de Blond au sein de son  réseau de résistance, en lutte contre l’ennemi.

CHAR René – rue

Relie la route de Grossereix à la limite de la commune Chaptelat

Poète français, Lisle sur la Sorgue (Vaucluse) 1907 UParis 1988

René CHAR  est un temps compagnon des  surréalistes. Dans la résistance sous le nom de capitaine Alexandre, il sera chef de secteur dans l’Armée Secrète. C’est en marge de la société qu’il construit son œuvre poétique tout en se nourrissant de rencontres substantielles (artistes : Braque, Staêl, Miro et penseurs : Heidegger, Bataille, Camus).  On lui doit les réflexions : «L’artiste doit se faire déjà regretter de son vivant » « Les territoires de la poésie ne sont pas cadastrables : ils ne s’éclairent que dans l’expansion »

Parmi ses œuvres : Les feuillets d’Hysnose – Seuls demeurent – Poèmes pulvérisés –Fureur et mystère – Matinaux – Fenêtres dormantes et porte sur le toit –

CHARBONNIER P. Docteur (du) – rue

Délibération Municipale1955

Voie nouvelle  du lotissement Castors, rue Alphonse Daudet

Donne dans la rue Alphonse Daudet – voie en  impasse

Médecin limousin 1857 U1915

CHARCOT Jean – rue

Délibération Municipale 1925 

Voie  nouvelle

Relie la rue de Bourneville à la rue de la Conques

Savant français, Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) 1867 Ven mer (au large des Côtes d’Islande) 1936

Explorateur, fils du neuro pathologiste Jean-Martin, Jean CHARCOT, d’abord médecin selon  le désir paternel, explore les régions du pôle sud en 1905,  découvrant en 1910 la terre à qui il donne, en hommage, le nom de son père. Mobilisé comme médecin au cours de la Grande Guerre, il la terminera avec le grade de commandant de marine et la croix de guerre. A bord de son navire nommé le Pourquoi pas ?(rappelant ainsi a formule qu’il utilise enfant pour jeter des défis),il découvre le Groenland ; lors d’une expédition qui devrait permettre l’amélioration des cartes géographiques des régions polaires, il trouvera la mort dans un naufrage sur les récifs d’Alftanes, à 30 miles de Reykjavik. Ses funérailles seront nationales.

CHARDONNE Jacques – rue

Délibération Municipale 1971

Relie la rue Fustel-de-Coulanges à la rue de la Liberté

Ecrivain français, Barbezieux (Charente) 1884, VLa Frette sur Seine (Val d’Oise) 1968

Romancier, descendant de la famille Haviland,  Jacques BOUTTELEAU dit Jacques CHARDONNE, suit des études de sciences politiques puis de droit. Il fait, tout au long de son œuvre, l’analyse du couple et de sa fragilité.  Il puisera également son inspiration dans la vie bourgeoise et provinciale. Son premier ouvrage, l’Epithalame, qui décrit la vie d’un homme et d’une femme pendant vingt ans de mariage,  le rend célèbre. Il écrira des romans et des essais.

Parmi ses œuvres :L’Epithalame – Claire – Les Destinées sentimentales – Le Bonheur de Barbezieux – Vivre à Madère – Matinales 

CHARENTES (des) – impasse & place

Délibération Municipale 

Impasse : donne  dans la rue Valentin et Georges Lemoine

Place : relie l’avenue Adrien Tarrade à  l’avenue Valentin  et Georges Lemoine

Départements français desservis par la gare voisine,  situés dans le centre ouest, les Charentes ont été crées par la Constituante en 1791, à partir des anciennes provinces de l’Aunis et de la Saintonge. La Charente qui tire son nom du fleuve la traversant,  a pour capitale Angoulême (habitants angoumoisins) ; La Charente Maritime, ainsi nommée en raison de sa proximité océanique, a pour capitale La Rochelle (habitants rochelais) Au plan économique, les Charentes  sont des départements agricoles tirant leurs richesses de l’élevage, des produits laitiers, produits de la mer, sans oublier bien entendu  la production de Cognac et le tourisme. L’industrie est présente principalement dans les agglomérations d’Angoulême, Rochefort et La Rochelle. La ville de Niort est la capitale française des Mutuelles.

CHAREYRE  Louis – allée

Délibération Municipale 1996

Lotissement Les Jardins du Château

Donne sur l’allée du Gamagnac – voie en impasse

Artiste peintre limousin, Montauban 1917 ULimoges 1994

Parmi ses œuvres : Campement Moulayidriss –

CHARLEMAGNE – rue

Délibération Municipale 1925

0Anciennement avenue Charlemagne

Relie la rue du Petit Treuil à l’avenue du Général Leclerc

Roi des Francs, 747 VAix la Chapelle (Allemagne) 814

Empereur d’Occident, fils de Pépin le Bref et de Berthe au grand pied, CHARLES 1erle Grand (du latin Carolus Magnus), CHARLEMAGNE, est un homme ayant des goûts simples. On l’appellerait à tort « l’empereur à la barbe fleurie » car il n’aurait pas porté de barbe mais la moustache ainsi qu’une abondante chevelure. C’est un roi aimant la guerre, mais en roi chrétien, il fait la guerre surtout pour convertir les païens.  L’empire que va conquérir Charlemagne sera le plus grand jamais connu en France. Il sera couronné empereur en l’an 800, au cours de la nuit de Noël.  Il donne à la France une forme d’administration (rôle des missi dominici) et les lois sont écrites. Il ne sait pas écrire mais il va cependant promouvoir l’école et il fonde l’Université de Paris. Il aura quatre épouses, de nombreuses maîtresses et de nombreux enfants. Son hagiographe (biographe) est Eginhard.  

CHARLET Gaston – rue

Délibération Municipale 1982

Voie nouvelle de la ZAC du Roussillon

Commence e et finit dans l’avenue du Roussillon

Avocat limousin, Limoges 1902 U1976

Avocat près la Cour d’Appel, hommes de Lettres, résistant déporté, Gaston CHARLET est membre du Conseil municipal de Limoges de 1947 à 1958. Sénateur. Fondateur de Limoges P.T.T.  en 1927. Membre du Conseil de la République. 

Parmi ses œuvres :Les yeux de l’âme, interprétation poétique des photographies d’Isis 

CHARLOTTE (de) – allée

Délibération Municipale 1996

Donne  dans la rue de Fürth – voie en impasse

La plus grande ville de l’Etat de Caroline du Nord, aux Etats-Unis,  entre la chaîne de montagnes les Appalaches et l’Atlantique, Charlotte est un centre textile important. La ville de Charlotte a été jumelée avec la ville de Limoges le 6  Novembre 1992

CHARPENTIER Marc Antoine – rue

Délibération Municipale 1880

Relie la rue du Chinchauvaud  à la Place Marceau

Compositeur français – Paris 1634, U1704

Marc-Antoine CHARPENTIER, dont les origines sont mal définies, découvre véritablement la musique, en Italie, sous l’influence du compositeur Carissimi. De retour en France, il compose de la musique de ballet pour Molière (Le Malade imaginaire) et pour le Théâtre Français, puis essentiellement de la musique religieuse, mais toujours avec une grande richesse d’écriture. Charpentier, par ailleurs gendre de Lully,  possède l’art du contrepoint (écriture de musique aux mélodies superposées).

Composition : religieuse, profane

Parmi ses œuvres : Miserere des jésuites – Panis Angelicus – Te Deum –  des Messes – Intermède du Malade Imaginaire – Les Arts florissants – Médée – Orphée descendant aux enfers – 

CHARREYRON  – rue

Délibération Municipale

Anciennement petite rue Torte

Relie la rue de la Boucherie à la rue Jauvion

Du nom  d’un petit chemin (le chareirou, venelle) séparant des parcelles habitées ou louées pour la culture ou conduisant à des hangars ou réserves.

CHARSEIX (des) – rue

Délibération Municipale

Relie la place de la Cité à la place Manigne

Du nom probable d’un lieu-dit

CHASSAGNE Jean – rue

Délibération Municipale 1982

Voie nouvelle de la ZAC du Roussillon

Relie la rue Dominique Larrey à l’avenue Baudin

Coureur automobiliste limousin, La Croisille sur Briance (Hte Vienne) 1881  U1947

Jean CHASSAGNE roule sur Sunbeam, Talbot et obtient à son volant, en 1914, la pole position aux 500 miles d’Indianapolis. Il s’illustrera également en remportant le record des 12 heures à 144 Kms , record du monde de l’heure en 1922, Grand Prix d’Allemagne au 24 heures de Belgique, Grand Prix d’Italie à Brescia en 1921.

CHASTAINGT Jean-Baptiste – rue

Délibération Municipale

Relie l’avenue Emile Labussière à la rue Christophe Duverger

Médecin philanthrope limousin, 1795 Pierre Buffière – Hte Vienne U1849

Né dans une petite bourgade près de Limoges, le docteur Jean-Baptiste CHASTAING,  a légué à la ville, par testament en 1849, sa propriété de Laubépy et son domaine de Longevialle, afin de fonder un hospice destiné à accueillir les personnes âgées dans le besoin. Il était donc justice que cet établissement, situé à peu de distance de la route de Panazol, porte son nom et affiche son buste dans la partie ancienne, au-dessus de l’entrée principale. Franc-maçon, membre de la loge « L’Amitié »

CHATAIGNIERS (des) – allée

Délibération Municipale1975

Voie nouvelle de la zone résidentielle de Beaubreuil

Donne dans la rue des Montarauds – voie en impasse

Arbre, comportant 17 espèces, fortement implanté dans notre région, le châtaignier appartient à la famille des fagacées et provient d’Asie Mineure.  Il peut être à vocation forestière (pour les bardeaux, piquets de clôture, parquets, vannerie, voire meubles, pâte à papier), ou fruitière (la châtaigne est à la fois appréciée comme fruit et comme légume). Le nom de marron est donné au fruit d’une certaine variété de châtaignier. C’est la feuille de châtaignier qui a été choisie comme emblème pour la Région Limousin. Dans notre région, le châtaignier  est travaillé par les feuillardiers. Le logo du Limousin, depuis 1989, met en scène une feuille de châtaignier.

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CHATEAUBRIAND – rue

Délibération Municipale 1925

Voie nouvelle

Relie l’avenue Lucien Faure à la rue Frédéric Mistral

Ecrivain français, Saint-Malo (Ille et Vilaine) 1768 VParis 1848

Narrateur,  homme politique, François-René vicomte de CHATEAUBRIAND vient au monde dans une famille de la noblesse bretonne où sont déjà nés neuf enfants. Il songe à la prêtrise mais devient finalement officier ; il fréquente des philosophes, des poètes et s’essaye lui-même à l’écriture. Son style éclatant en fait un écrivain admirable. Au moment de la Révolution, il part un temps pour l’Amérique, puis rentre et se marie et fait le choix de la contre-révolution. Exilé volontairement en Angleterre, il y retrouve la foi de son enfance. A son retour en France, Chateaubriand servira la diplomatie de Bonaparte avant de démissionner à la suite de l’exécution du duc d’Enghien, puis acquérant la Vallée au Loups en 1807. La seconde partie de sa vie sera tout entière consacrée à la littérature. Chateaubriand aura popularisé la célèbre maxime « Il ne faut pas être plus royaliste que le roi ». Franc-maçon.

Parmi ses œuvres : Essai historique, politique et moral sur les révolutions anciennes et modernes, considérées dans leur rapport avec la Révolution Française  – Le Génie du Christianisme – Atala – René –  Les Natchez –  La vie de Rancé – Les Mémoires d’Outre-tombe –

CHATEAU D’EAU (du) – rue

Délibération Municipale 1976

Voie nouvelle de la zone résidentielle de Beaubreuil

Relie la rue des Montarauds à l’avenue de Beaubreuil

Du nom d’un château d’eau (réserve), situé en ce lieu.

CHATEAU-GAILLARD – impasse & rue

Délibération Municipale 1925 pour la rue

Anciennement avenue Château-Gaillard

Impasse : Donne dans la  rue d’Isle 

Rue : relie la rue d’Isle à la rue François Perrin

Lieu-dit de la commune des Andelys (Eure) célèbre pour les ruines de la forteresse féodale qui avait été bâtie en une année (1197-1198) par le roi anglais Richard Cœur de Lion et démantelée sur l’ordre du Roi de France Henri IV, à la prière des Etats de Normandie.

CHATEAUROUX (de) – rue

Délibération Municipale 1886

Anciennement rue Clos (claud)-la-Chatte (pour une partie)- rue Mas Vernier (pour l (autre)

Relie la rue Pétiniaud-Dubos à l’avenue Garibaldi

Du nom du chef-lieu du département de l’Indre, Châteauroux, situé sur l’autoroute A.20, tire son nom de Château Raoul, Raoul ayant été l’un  des seigneurs fondateurs de la ville voisine Déols. Les habitants de cette ville sont les castelroussins. 

Parmi ses monuments Eglises St Martial, St André, Notre Dame – 

CHATENET (du) – rue

Délibération Municipale 1974

Relie la rue des Sagnes à la rue des Rochilloux

Du nom probable d’un lieu dit.

CHATIVAUX (de) – allée

Délibération Municipale 1991 

Donne dans la rue Jean de Vienne – voie en impasse

Du nom probable d’un lieu-dit

CHATOU (de) – impasse

Délibération Municipale 1880

Donne dans la rue Aristide Briand

Du nom probable d’un lieu-dit

CHATRADES (des) – rue

Délibération Municipale 1994 

Partie de la rue de Gâte-Soleil allant de la rue du Village à l’avenue de l’Aéroport

Relie la rue de la Baconie à l’avenue de l’Aéroport

Du nom probable d’un lieu-dit

CHATREIX (de) – rue

Délibération Municipale 1979

Voie desservant la fraction de commune de Landouge

Commence e et finit rue de Pélissou

Du nom probable d’un lieu-dit 

CHAUDIER (Pasteur) – rue du

Délibération Municipale 1986

Donne dans la rue du Puy Reyjaud – voie en impasse

Pasteur, Lille 1901 U1983

Pasteur de l’Eglise Réformée, Albert CHAUDIER est élu à l’unanimité, grâce à son esprit de conciliation, Président du Comité départemental de Libération en août 1944. Conseiller municipal en 1947, réélu en 1959. Conservateur de l’Institut Charles de Gaulle. Il reçoit la médaille d’honneur de la ville de Limoges à l’occasion du 25èmeanniversaire de la Libération. Croix de guerre 1939-1945.

CHAUDRON – rue

Délibération Municipale

Relie la rue de la Filature à la rue du Pont Saint Martial

Par référence aux canalisations et substructions d’un établissement de bains antiques (caldaria mot transformé  en clos Chaudeyroux)

(Source Jean Levet, Histoire de Limoges)

CHAULY Albert – rue

Délibération Municipale 1960

Relie la rue des Tuilières à la       rue des Petites Tuilières

Homme politique limousin, Limoges 1868 U1934

Albert Léonard CHAULY est député socialiste  de la Hte Vienne 1919 à 1928.

Parmi ses œuvres : A propos de la participation – Le pacte d’unité – La Charte du parti – Le socialisme au Parlement 

CHENES (des) – allée

Délibération Municipale1975

Voie nouvelle de la zone résidentielle de Beaubreuil

Donne dans la rue des Prades – voie en impasse 

Grand arbre, de la famille des fagacées, il peut être à feuilles caduques ou persistantes et il en existe près de 300 espèces.  Le chêne rencontré dans notre région est le chêne rouvre, son fruit est le gland. Le chêne d’Amérique, aux feuilles qui rougissent admirablement en automne habite également nos bois. Le chêne-liège  que l’on rencontre près du bassin méditerranéen possède une écorce qui fournit le liège.

CHÉNIER André – rue

Délibération Municipale1925

Voie nouvelle 

Relie l’avenue du Général Leclerc à la rue Taine

Poète français, Constantinople (actuel Istanbul, Turquie) 1762 VParis 1794

Polémiste, André de CHENIER, né d’un père français diplomate et d’une mère d’origine grecque, rentre en France en 1790 de Londres, où il était secrétaire d’ambassade. La révolution lui ouvre les portes d’une carrière de journaliste politique mais l’évolution de celle-ci le conduit à l’échafaud après une captivité à la prison Saint-Lazare. Le poète, amoureux de la poésie gréco-latine, n’était pas pour autant hostile à l’idée de progrès : « sur des pensers nouveaux, faisons des vers antiques ».

Parmi ses œuvres : Les Iambes – L’Hermès – La République des Lettres – La jeune captive (dédiée à Aimé de Coigny, prisonnière avec lui)

CHENIEUX François – rue

Délibération Municipale1910

Anciennement – 1880 – Faubourg de Parie  pour la partie allant de l’actuelle place Denis-Dussoubs  jusqu’à l’actuelle place Sadi Carnot    

Relie la          place Denis Dussoubs à la place Sadi Carnot

Médecin St Priest le Bétoux (Hte Loire) 1845 ULimoges 1910 

Interne des Hôpitaux, professeur en pathologie externe, chirurgien de l’hôpital, titulaire de la chaire de clinique chirurgicale François CHENIEUX est le fondateur de la clinique  qui porte son nom dans la ville. En 1885, il fonde le Congrès de chirurgie et de la Société anatomique de Paris. Il sera deux fois Maire de Limoges de 1895 à 1906 puis de 1910 à 1912. A ce titre, il n’hésitera pas à recourir à l’emprunt pour unifier la dette de la ville, réalisant ainsi les ressources nécessaires à la construction d’un hospice pour les vieillards.

CHEVALIER Michel – rue

Délibération Municipale 1926

Relie l’avenue des Ruchoux à l’avenue Albert Thomas

Economiste et homme d’Etat français, Limoges 1806 VChäteau de Montplaisir, Lodève (Hérault) 1879

Né dans une famille de bourgeoisie modeste, polytechnicien, ingénieur des Mines, et homme politique, Michel CHEVALIER fait le choix du saint-simonisme (positivisme allié au socialisme humanitaire), se détourne de sa formation et commence une carrière unissant la politique et la réflexion philosophico économique. Proche de Napoléon III, pacifiste, il se fera un des promoteurs du libre-échange et de la liberté des banques. Il meurt couvert d’honneur, Conseiller d’Etat, Sénateur, Membre de l’Institut… Sa maison  natale est située au 20 de la place d’Aine.

Parmi ses œuvres : Le journal « Le Globe » – Histoire et description des voies de communication aux Etats-Unis – Lettres sur l’organisation du travail –

CHEVREUL – rue

Délibération Municipale 1925

Voie nouvelle 

Relie la rue Emile Zola à la rue Paul Lafargue

Chimiste français, Angers 1786, VParis 1889

Fils d’un médecin, élève du chimiste Vauquelin, Michel-Eugène CHEVREUL, après des études sur les colorants, se penche sur la constitution des corps gras, travail en chimie organique, qui est à la base de sa célébrité. Découvrant un corps à la saveur sucrée, principe doux des huiles, il le nomme « glycérine » (racine grecque : doux).  Professeur de physique au Lycée Charlemagne à Paris, de 1821 à 1840, Chevreul devient directeur des teintures à la Manufacture Royale des Gobelins, en 1824 ; il la dotera d’un  cercle chromatique de 14400 couleurs nommées par lui « nitens ». Sa longévité (il meurt à l’âge de 103 ans) lui permettra de vivre sous deux empereurs, quatre rois, trois républiques.  Académicien des Sciences.

Parmi ses œuvres : Recherches chimiques sur les corps gras d’origine animale – Leçons de chimie appliquée à la teinture – Sur l’affinité capillaire – Sur les draps de laine en noir bleuâtre – Sur le mouvement des poussières abandonnées à elles-mêmes –

CHEZE Jean-Baptiste – rue

Délibération Municipale 1975

Relie la rue du Général Catroux à la rue Camille Chabaneau

Poète limousin, 1870 Corrèze (Corrèze) 1870 U1935

Jean-Baptiste CHEZE consacre toute sa vie à la langue limousine ; il écrit des poésies en langue limousine,  réunit d’anciens chants populaires et organise des fêtes pour tenter d’en assurer la pérennité. Majoral du Félibrige.

Parmi ses œuvres :  Mily – Countes et niorlas de Jean de la  lune  – Una princessa dins la tour – Tracassou –

CHEZ FOURNIER  (de) – rue 

Délibération Municipale 1999

Secteur de Landouge

Relie la rue du Coudert au village   « Chez Fournier », puis la rue du Mas Loge

Du nom probable d’un lieu-dit

CHEZ PINCHAUD (de)  – chemin 

Délibération Municipale

Relie la rue de Nazareth à la  rue du Clos Adrien

Cette appellation (chez, du latin casa maison à la campagne) remonte à la Renaissance, date à laquelle l’habitude est prise de nommer les domaines agricoles en faisant précéder le nom de leur propriétaire de la préposition « chez ». Pinchaud indiquerait le propriétaire en question.

CHIGOT Francis – rue

Délibération Municipale 1982

Parc de Diane

Relie la rue Camille Pissarro à la rue Pierre Parot

Peintre de vitraux limousin, Limoges 1879 U1960 

Fils du peintre Léonard Chigot ayant  notamment  décoré le pavillon du Verdurier à Limoges, Francis CHIGOT est le père de Pierre lui-même maître verrier. Son atelier, dont on connaît l’importance,  fondé à Limoges en 1907, un  temps  boulevard de la Corderie, subsiste encore de nos jours.  Chigot a réalisé, à Limoges, un certain nombre de vitraux ornant des maisons particulières, ainsi que ceux de la gare des Bénédictins représentant les feuilles et les fruits du Limousin. Il expose aux Artistes français. 

Parmi ses oeuvres : Exposition permanente dans les sous-sols du Pavillon du Verdurier – Verrière de l’escalier d’accès au théâtre du  centre culturel Valéry Larbaud à Vichy – Eglises St Nicolas du Sauchez (Nord) et de Magnac sur Touve (Charente)  – Les vitraux historiques de F.CHIGOT de la Basilique Notre-Dame Montréal ont été exécutés à partir des esquisses fournies par J.B. LAGACE

CHINCHAUVAUD (du) – rue

Délibération Municipale 1925

Relie la rue Aristide Briand à l’avenue du Général Leclerc

Du nom probable d’un lieu-dit

CHOLET Edouard – rue

Délibération Municipale1925

Anciennement rue de l’Armée

Relie la rue Edouard Herriot à la rue de l’Hôpital

Poète limousin,   1833 U1917

Edouard CHOLET écrit en langue limousine. 

Parmi ses œuvres : Lâ gnorlâ de lingamiau en langue limousine

CHOME (de la) – clos

Délibération Municipale 1975

Lotissement de la SEMLIB à Beaune les Mines

Donne dans le clos de l’Echalier – voie en impasse

Du nom probable d’un lieu-dit

CHOPIN Frédéric – impasse

Délibération Municipale

Donne dans la rue du Petit-Tour

Compositeur et pianiste polonais. Zelazowa-Wola près Varsovie 1810, UParis 1849 

Enfant prodige, Frédéric François Chopin est le fils d’un professeur d’origine lorraine établi à Varsovie et d’une polonaise. Exceptionnellement doué pour le piano, il joue dès l’âge de cinq ans. Arrivé à Paris en 1831 pour parfaire sa formation générale, il donne des leçons de piano et s’intègre au milieu littéraire, artistique et mondain.  Il rencontre en 1836, Georges Sand qui marquera profondément sa vie. Un séjour ensemble à Majorque, sous une pluie incessante, dans une demeure inconfortable, aggravera son état de santé déjà précaire. Après leur séparation et un séjour à Londres, Chopin meurt de phtisie.

Parmi ses œuvres : Préludes – Impromptus – Mazurkas – Les Valses – Les Nocturnes – Les Polonaises – Les deux Concertos pour piano et orchestre.

CHURCHILL Winston  – place

Délibération Municipale 1965

Relie la rue de la Mauvendière  à l’avenue Saint Surin

Homme d’état britannique,  Blenheim Palace (Oxfortshire)  (Grande Bretagne) 1874 VLondres (Grande Bretagne) 1965

Premier Ministre de son pays pendant la seconde guerre mondiale, Sir Winston Leonard SPENCER CHURCHILL fréquente très tôt le monde politique.  Député à 26 ans, ministre à 31, Premier ministre le 10 Mai 1940, l’histoire de Churchill est indissociable de l’histoire de son pays qu’il conduit à la victoire malgré bien des difficultés « du sang, du travail, de la sueur et des larmes », sur les troupes de l’Axe*. Sa carrière politique occulte cependant d’autres talents : ses peintures sont reçues à la Royal Academy, il est Prix Nobel de littérature en 1953.  Compagnon de la Libération, décoration remise en 1958 remise par le Général de Gaulle, en raison des services rendus à la France Libre. On doit à Winston Churchill, le 5 Mars 1946, l’expression « Un rideau de fer a été tiré sur l’Europe ». Franc-maçon

*Alliance formée en 1936 par l’Allemagne et l’Italie, étendue au Japon, à la Roumanie, à la Bulgarie et à la Hongrie.

Parmi ses œuvres : Historique du Corps expéditionnaire de Malakand (écrit comme correspondant de guerre) – Crise mondiale (1911-1918) – Histoire des Peuples de langue anglaise– 

CICERON – allée

Délibération Municipale 1979

Voie nouvelle desservant l’îlot 13 de la Z.A.C. de Beaubreuil

Donne dans la rue Sénèque – voie en  impasse

Orateur, écrivain romain, Arpinum (Italie) 106 av. J-C VFormis (Italie) 43 av. J-

Né dans une famille de l’Ordre Equestre, de notables, homme politique, Marcus Tullius Cicero dit CICÉRON a laissé un nom dans l’histoire par la violence de ses réquisitoires contre ses ennemis, notamment Carthage,  variant selon les circonstances. Il finit par être assassiné sur l’ordre de l’empereur Antoine. Son style inimitable, quoique très imité, occupe une grande place dans les ouvrages de rhétorique, inspirant un grand nombre d’orateurs  chrétiens.

Parmi ses œuvres Des traités philosophiques – des traités de rhétorique – Les Harangues politiques (Catilinaires, Philippiques) – Le Traité de la consolation –

CITE – boulevard, place & rue

Délibération Municipale (pour le boulevard 1940)

Boulevard : relie le boulevard Saint Maurice à la place de la Cité

Place : relie le boulevard de la Cité au boulevard de la Corderie

Rue : relie la rue Haute Cité au boulevard de la Cité

Du nom d’une des deux villes fortifiées composant, au Moyen Age, le Limoges actuel, le Château et la Cité, celle-ci rayonnant autour de la Cathédrale Saint Etienne.

CLADEL Léon – rue

Délibération Municipale 1935

Anciennement chemin de la Latte

Relie la rue Armand Dutreix à la rue Meissonier 

Ecrivain français, Lafrançaise, près de Montauban (Tarn et Garonne) 1835 VSèvres (Hauts de Seine) 1892

D’abord clerc d’avoué, puis romancier de sensibilité démocrate, un temps ami de Gambetta, Léon CLADEL dépeint, dans ses récits,  en termes réalistes la vie misérable des paysans de son Quercy natal. 

Parmi ses œuvres : Les Martyrs ridicules (préfacé par Baudelaire) – Le Bouscassié – L’Homme de la Croix aux bœufs – Gueux de marque – Juive errante –

CLAIRE-FONTAINE – rue

Délibération Municipale 

Relie la rue Edgar Quinet à la rue Victorien Sardou

Du nom d’une fontaine située en ce lieu

CLAIRETTES (des) – impasse & rue

Délibération Municipale

Impasse : Donne dans la  rue des Clairettes

Rue : Relie la rue Pétiniaud Beaupeyrat à la rue des Arènes

Du nom spécifique d’un couvent de religieuses clarisses, les Clairettes,  installées en ce lieu  en ce lieu par Anne de Malleden, appelée la Mère du Calvaire ;  ce couvent avait, pour chapelle, Sainte Marie des Arènes.  Ces religieuses venaient du couvent de la Cité (près de la cathédrale) « Les Urbanistes de Sainte Claire », fondé en 1620,    pour pratiquer une règle plus austère. 

CLAPEYRON Emile – allée

Délibération Municipale 1981

Lotissement de Romanet

Donne dans la rue Edme Mariotte – voie en impasse

Ingénieur des Mines français, Paris 1799 V  1864

Physicien, mathématicien, élève de Polytechnique, Benoît Paul Emile CLAPEYRON commence sa carrière en professant en Russie ; rentré en France, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées,  il établit les plans des voies ferrées reliant Paris à Versailles et à Saint Germain. Il pose les fondements de la thermodynamique. Les sciences connaissent le « diagramme », la « formule », les « relations » de Clapeyron, découlant toutes de ses travaux de recherches appliqués. Reçu à l’Académie des Sciences en 1858

Parmi ses œuvres : Vues politiques et pratiques sur les Travaux Publics en France –

CLARETIE Jules – rue

Délibération Municipale 1914

Anciennement rue du Clos-sainte-Marie

Relie la rue Armand Dutreix à la rue Meissonier

Ecrivain français, Limoges 1840 UParis 1913

Romancier, dramaturge, historien, fils d’un décorateur sur porcelaine et d’une héritière de porcelainiers, Arsène-Arnaud, dit Jules, CLARÉTIE commence sa vie professionnelle dans le journalisme ; il y est tour à tour critique d’art, échotier, chroniqueur, écrivant parfois sous divers pseudonymes (Olivier de Jalin, Candide, Perdican).  Il deviendra Président de la Société des Gens de Lettres, Administrateur de la Comédie-Française et Président de la Société des Arts Dramatiques.  Il est élu membre de l’Académie Française en 1888 (35èmefauteuil).  Franc-maçon, il est membre de la loge « L’Ecole Mutuelle » à Paris.

Parmi ses œuvres :  comme romancier : Une drôlesse –Les victimes de Paris – La Fugitive – La Maîtresse –  Un assassin

                               comme historien : Etudes sur quelques contemporains oubliés –Les derniers Montagnards

                               comme dramaturge : Monsieur le Ministre – Le Prince Zilah –

CLAUDEL Paul – rue

Délibération Municipale 1960 – pour son prolongement 1971

Relie la place Henri Queuille à la route du Vigen

Ecrivain français, Villeneuve-sur-Fère (Aine) 1868 VParis 1955

Poète, auteur dramatique, Paul CLAUDEL, né dans une famille  catholique, retrouve la foi (perdue  en raison de l’éducation laïque reçue au lycée) au cours d’une nuit de Noël dans la cathédrale de Paris. Professionnellement, Paul Claudel sera diplomate, puis ambassadeur à Bruxelles. Il sera nommé vice-consul à New York puis à Boston ; consul à Changhaï puis à Fou-Tcheou.  Son travail littéraire, toujours lié à ses convictions religieuses,  se déroule de sa retraite à la fin de sa vie.   Son style riche : lyrique, poétique, dramatique, inventif, mystique…, le place aux toutes premières places de la littérature française, même si ses thèmes empreints de catholicisme ont éloigné un certain public. Camille Claudel, sculpteur, est sa sœur.

Parmi ses œuvres : L’Endormie – Tête d’or – La Jeune Fille Violaine –  L’Annonce faite à Marie – Le Repos du Septième jour – Le Soulier de Satin – Jeanne d’Arc au bûcher –

CLEMATITES (des) – place

Délibération Municipale 1956

Relie la rue des Soucis au boulevard des Lilas

Plante grimpante, vivace, appartenant à la famille des renonculacées. Diverses variétés de clématites existent : à petites fleurs et à grandes fleurs et différemment colorées. Signification emblématique : les désirs.

CLEMENCEAU Georges – boulevard

Délibération Municipale 1960

Relie la rue Henri Matisse à la rue Toulouse Lautrec

Homme politique français, Mouilleron-en-Pareds (Vendée) 1841 V  Paris 1929

Né dans une famille bourgeoise républicaine, Georges Benjamin CLEMENCEAU, d’abord médecin, est ensuite député (extrême gauche radicale) de la Seine. Journaliste à l’Aurore, il y publie le célèbre « J’accuse » de Zola, affirmant ainsi qu’il combat farouchement l’antisémitisme de l’affaire Dreyfus. Président du Conseil (1906-1909), il met brutalement fin aux grèves, ce qui le brouille avec les socialistes et Jean Jaurès. Revenu au pouvoir à l’occasion de la Première Guerre Mondiale (1917), il fait preuve d’une farouche énergie dans la conduite des opérations. Polémiste d’une grande éloquence, Clemenceau est surnommé successivement « Le Tombeur de  ministères » « Le Tigre » et « Le Père la Victoire ». Il apostrophe les chefs  militaires de l’époque, trop catholiques et trop à droite à son goût, d’un cinglant : « La guerre ! C’est une chose trop grave pour la confier à des militaires ». Son échec à la présidence de la République le conduira à se retirer de la vie politique. Il est reçu à l’Académie Française en 1918 (3èmefauteuil)

Parmi ses œuvres : Affaire Dreyfus (7 vol.) – Figures de Vendée – Claude Monet, les Nymphéas – Grandeurs et misères d’une victoire –

CLOCHER (du) – rue

Délibération Municipale

Anciennement rue de Servinerie (cellier du Monastère), puis  rue du Clocher de St Martial

Relie la rue Jean Jaurès à  la place Saint Michel

Contrairement à ce que beaucoup supposent, le nom de cette rue ne vient pas du clocher de l’église Saint Michel – qui, il est vrai la surplombe – mais du clocher ouest de l’ancienne basilique romane du Sauveur, partie de l’Abbaye Saint Martial, détruite au début du 19ème  siècle et située non loin du croisement de la rue Jean Jaurès et de l’actuelle rue du Clocher.

CLOS-ADRIEN (du) – rue

Délibération Municipale 1880

Anciennement chemin  du Piaulaud

Relie la rue Ferdinand Buisson au carrefour Beaupeyrat

Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et  délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu

CLOS-AUGIER (du) – rue

Délibération Municipale

Relie la rue Armand Dutreix à la rue des Trois-Maisons

Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et  délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu

CLOS-CHICOU (du) – rue

Délibération Municipale 1960 – pour son prolongement  1972 et 1995

Donne sur l’avenue de l’Abattoir – voie en impasse

Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et  délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu

CLOS DE L’ÉCHALIER – rue

Délibération Municipale 1975

Voie nouvelle du lotissement de S.E.M.L.I.M. à Beaunes les Mines

Donne  dans la rue du Peyrat – voie en impasse

Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et  délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu

CLOS DE LA CHÔME (du) – rue

Délibération Municipale 1975

Voie nouvelle du lotissement de S.E.M.L.I.M. à Beaunes les Mines

Donne dans la rue Clos de l’Échalier – voie en impasse

Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et  délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu

CLOS DU MARGUIL 

Délibération Municipale 1975

Voie nouvelle du lotissement de S.E.M.L.I.M. à Beaunes les Mines

Donne  dans la rue de Pillet – voie en  impasse

Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et  délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu

CLOS DU SARIS

Délibération Municipale 1975

Voie nouvelle du lotissement de S.E.M.L.I.M. à Beaunes les Mines

Relie la rue de Pillet à  la place Jean Fiacre

Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et  délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu

CLOS FLEURI (du) – allée

Délibération Municipale 1986

Lotissement Résidence du Clos Fleuri

Donne sur l’avenue de Grodno – voie en  impasse

Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et  délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu

CLOS-GASPARD (du) – rue

Délibération Municipale 1935

Anciennement chemin du Clos-Gaspard

Relie la rue Beaumarchais à la rue de l’Argonne

Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et  délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu

CLOS-JARGOT (du) – impasse & rue

Délibération Municipale 1935 

anciennement chemin du Clos Jargot, pour la rue, 

Impasse : Donne dans la  rue du Clos-Jargot

Rue : Relie la rue du Puy-Lannaud à la rue Eugène Varlin 

Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et  délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu

CLOS LA BÉCHADE (du) – rue

Délibération Municipale 1975

Voie nouvelle du lotissement de S.E.M.L.I.M. à Beaunes les Mines

Donne dans l’avenue de Beaune – voie en impasse

Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et  délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu

CLOS LA BELETTE (du) – rue

Délibération Municipale 1975

Voie nouvelle du lotissement de S.E.M.L.I.M. à Beaune les Mines

Donne  dans l’avenue de Beaune

Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et  délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu. Ici, la présence d’un  petit mammifère carnivore, de la famille des mustélidés,  au pelage fauve sur le dos et au ventre blanc. (Petit Larousse)

CLOS-LA-BREGERE (du) – chemin & rue

Délibération Municipale 1960

Chemin :  Relie l’avenue du Général Leclerc à la rue Toulouse-Lautrec

Rue : Relie la rue Toulouse-Lautrec à l’avenue du Général Leclerc

Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et  délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu

CLOS-LA-PLANCHE (du) – impasse

Délibération Municipale

Donne dans la rue Paul Vigneras 

 Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et  délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu

CLOS-LES-BRUNES (du) –impasse & rue 

Délibération Municipale 1935

Anciennement pour la rue  Chemin du Clos les B runes 

Impasse : Donne dans la  rue du Clos les Brunes

Rue : Relie la rue Platon à la rue Beaumarchais

Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et  délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu

CLOS-LONDEIX (du) – rue

Délibération Municipale 1880

Anciennement Chemin de l’ancienne route d’Aixe 

Relie la rue François Perrin à la rue Armand Dutreix

Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et  délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu

CLOS-MOREAU (du) – rue

Délibération Municipale 1880

Relie l’avenue Baudin à l’allée Erasme

Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et  délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu

CLOS-ROCHER (rue) – rue

Délibération Municipale 1880

Anciennement Chemin de l’ancienne route d’Aixe 

Relie la rue François Perrin à la rue Armand Dutreix

Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et  délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu

CLOS-SAINTE-MARIE (du) – rue

Délibération Municipale1935

Anciennement Chemin du Clos-Ste-Marie 

Relie la rue du  Pont Saint Etienne au quai d’Auzette

Le mot « clos » a pour origine le latin claususqui veut dire fermé. Il désigne, à partir du 12èmesiècle, une petite parcelle de terre, à proximité d’une maison et  délimitée par des haies ou des clôtures. Le nom accolé à « clos » semble indiquer l’identité du propriétaire ou d’une particularité du lieu

CLOUET – rue

Délibération Municipale 1966 

Voie nouvelle de la Résidence Firmin Delage

Relie la rue Firmin Delage à la rue du Puy-las-Rodas

Peintre français, 1475 U1541 

François : peintre français, Tours 1522 UParis 1572

Fils du peintre Janet Clouet, François CLOUET, à la mort de son  père, devient peinture de cour, sous François 1er. Il restera à ce poste sous trois rois : Henri II, François II, Charles IX. Parfait portraitiste, Clouet peint dans un style sobre, sans détail superflu,  mais dans une technique brillante.

Parmi ses œuvres : portraits de : François 1er– Charles IX – Elisabeth d’Autriche –  Le Duc de Guise – Henri II, roi de France – Catherine de Médicis

COCHRAN Jacqueline – allée

Délibération Municipale 2001

Village de Bellegarde

Donne sur le chemin de Bellegarde – voie en impasse

Aviatrice américaine Floride 1908  ( ?) UCalifornie 1980

Orpheline ayant vécu une enfance pauvre, sans études, Jacqueline COCHRAN obtient cependant son brevet de pilote en 1932. Elle s’engage dans l’aviation pendant la guerre, dirigeant l’aviation américaine en 1943. Elle sera  la première femme à franchir le « mur du son » le 18 Mai 1953 sur son F-86 E  sabre canadien, au dessus de la base américaine (Californie d’Edwards). En 1964, lors d’un vol en circuit fermé de 100 kilomètres, elle volera à 2097 km/h. 

COCTEAU – allée

Délibération Municipale 1965

Voie de la cité Raoul Dautry

Donne dans la rue Paul Valéry – voie en impasse

Poète français, Maison Laffitte (Yvelines) 1889 VMilly-la-Forêt (Essonne) 1963

Ecrivain, romancier, dramaturge, cinéaste, dessinateur, illustrateur, Jean COCTEAU est indiscutablement pourvu de tous les talents. Incompris, se croyant mal aimé,  il donne l’image d’un excentrique, d’un snob, d’un  mondain, ce qui lui a valu beaucoup de détracteurs. On lui doit quelques bons mots : « La mode c’est ce qui se démode ».  Et encore, présidant le Festival de Cannes et devant la fréquence des cocktails, « Il ne faudrait pas croire que Cocteau  soit le pluriel de cocktail ! ». Il collabore avec Milhaud pour « Le Bœuf sur le toit ». Il est reçu à l’Académie Française (31èmefauteuil) en 1955.  

Parmi ses œuvres :  en poésie Thomas l’Imposteur – les enfants terribles

                                au théâtre : La Machine Infernale – Les parents terribles – la  machine à

                                au cinéma : Le sang d’un poète – l’Eternel Retour – la Belle et la Bête – Orphée – Les parents terribles 

COLAS Alain – rue 

Délibération Municipale 1999

Lotissement le Domaine de Beaupré

Relie la rue Eric Tabarly et dessert le lotissement

Navigateur, journaliste français, Clamecy (Nièvre) 1943 Uen mer 1978

Alain COLAS est vainqueur de la course transatlantique en solitaire en 1972 ; record du monde à la voile en solitaire en 1973 et en 1974. Il disparaît en mer en novembre 1978.

COLBERT – impasse

Délibération Municipale 1969

Voie nouvelle de la Résidence des Places

Donne dans la rue des Places 

Homme d’état français, Reims (Marne) 1619 VParis 1683

D’une famille de bourgeois enrichis par le commerce en gros de la mercerie, puis officiers du Roi,  Jean-Baptiste COLBERT,  Conseiller d’Etat en 1651,  passe au service de Mazarin qui le recommande au Roi Louis XIV. Il succède à Fouquet après avoir poussé à sa disgrâce, comme ministre d’état. Ses fonctions seront alors nombreuses : Surintendant des Bâtiments du Roi (1668), Contrôleur général des Finances, Secrétaire à la Maison du Roi et à la Marine ; cependant son rôle principal pendant deux décennies sera l’administration du royaume. Son œuvre majeure consiste à restaurer l’autorité monarchique et l’économie du pays qu’il consolide en fondant des manufactures  – Louis XIV lui confie la responsabilité de la manufacture royale des Gobelins –  et en favorisant le commerce en général. Il fonde l’Académie des Sciences en 1666. Son grand souci est de réduire les dépenses, ce qui finira par limiter son influence sur le roi Louis XIV. Louvois succède à Colbert «  le Grand Commis du Roi » qui meurt épuisé en 1683 et sera enterré à Saint Eustache. Il est reçu à l’Académie Française (24èmefauteuil) en 1667, on lui doit l’idée des quarante fauteuils.  

COLEMAN Bill –rue

Délibération Municipale 1996

Relie l’avenue Benoît Frachon à la rue Louis Armstrong

Musicien de jazz, 1904 dans le Kentucky U1981 Toulouse

Trompettiste  de jazz, soliste d’exception au phrasé élégant,  Bill COLEMAN débute en jouant dans des orchestres. Il s’installera à Cadeilhan dans le Gers… Son talent lui vaudra le titre de « gentleman de la trompette ». Coleman se produit à Limoges une douzaine de fois, la première  en 1949,   accompagné par le quartet du Hot Club de France, dirigé par le batteur Jean-Marie Masse. Président d’Honneur du Hot club de Limoges.

COLETTE – allée

Délibération Municipale 1955

Rue J de la Cité du Dr Jacquet du Docteur Jacquet

Donne dans la rue Charles Sylvestre – voie en  impasse

Femme de lettres  française, Saint Sauveur en Puisaye (Yonne) 1873 VParis 1954

Romancière, Sidonie Gabrielle, dite COLETTE, vient au monde en Bourgogne où elle passe son enfance et son adolescence auprès de sa mère « Sido » qui va l’influencer dans son devenir. Elle épouse, en premières noces, l’écrivain Henri Gauthier Villars dit Willy ; elle écrit alors les « Claudine » (romans sans doute autobiographiques)  que son mari publie sous son nom propre. Divorcée en 1906, elle épouse  en 1913 Henri de Jouvenel dont elle  a une fille « Bel Gazou » ;  elle s’essaye au journalisme. En 1920, commence sa grande carrière d’écriture romanesque. Son style, qui fait découvrir sa grande indépendance d’esprit,  est riche, nourri par un vocabulaire étendu et d’une grande précision, son inspiration est originale. Plusieurs de ses ouvrages sont consacrés aux animaux auxquels elle s’intéressera constamment.  Son œuvre sera lue et appréciée par un très large public. Grand Officier de la Légion d’Honneur, elle fera l’objet de funérailles nationales. Membre de l’Académie Goncourt.

Parmi ses œuvres :  Les Claudine – Minne – La Vagabonde – Chéri – Le Blé en herbe – La Fin de Chéri – La Seconde – la Chatte – Julie de Carneilhan 

COLIBRI (du) – allée

Délibération Municipale 1995

Relie la RD 220 à la rue Marie Laurencin

Le colibri est un petit oiseau vert à reflets dorés… d’environ 10 centimètres, souvent dit oiseau-mouche, proche du martinet, aux couleurs vives. Il butine les fleurs, et peuvent voler fixement, à reculons ou sur le côté. Les mâles ont le plumage aux couleurs plus vives que celui des femelles. 

COLISEE (du) – allée

Délibération Municipale 1979

Voie nouvelle desservant l’îlot 13 de la Z.A.C.  de Beaubreuil

Donne dans la rue de l’Enéide – voie en impasse

Du nom de l’amphithéâtre situé au cœur de Rome, ayant 524 mètres de circonférence et pouvant accueillir 100.000 spectateurs. Le nom de Colisée viendrait de sa proximité d’une statue colossale de l’empereur Néron (37-68). 

COLLEGE (du) – rue

Délibération Municipale 1940

Anciennement pour partie rue Boucherie 

Relie la place Wilson à la place Saint Pierre

Du nom de l’ancien établissement d’enseignement, « collège des Jésuites », installé en 1597,  à l’emplacement de l’actuel Lycée Gay-Lussac et dont il reste la chapelle édifiée de 1604 à 1629. 

COLOMB Christophe – rue

Délibération Municipale

Relie la rue François Coppée à la rue du Vélodrome

Navigateur génois, Gènes (Italie) 1450/51 VValladolid (Espagne) 1506

Découvreur de l’Amérique, Christophe COLOMB (Cristobal Colon), fils d’un tisserand se rend, en 1496, au Portugal où le roi ne s’intéresse pas à ses projets de voyage en Orient. Ce sont les souverains espagnols, les Rois très Catholiques qui lui apporteront une aide. Il obtient d’Isabelle les trois caravelles : la Niña, la Pinta et la Santa Maria. Il part pour le grand voyage  le 3 Août 1492. Après avoir abordé aux Canaries, puis au Salvador, ensuite aux Bahamas, à Cuba, il finit par atteindre le continent américain.

COLOMBES (des) – rue

Délibération Municipale  1991

Donne dans la rue Aristide Briand – voie en impasse

Pigeon à plumage blanc dont il existe trois espèces particulières en France : le ramier, le colombin et le biset. La colombe, oiseau qui aurait apporté à Noé, fuyant le Déluge à bord de l’Arche, un rameau d’olivier, signe de l’émergence des terres.  La colombe est  le symbole de la paix, de la douceur et l‘image du Saint-Esprit dans la religion catholique. La colombe roucoule.

COLUMBIA – rue

Délibération Municipale 1998

Donne sur l’avenue d’Ariane – voie en impasse

Du nom de la navette spatiale américaine qui fait son premier vol le 12 Avril 1981. Le 11 Décembre 2002, seize minutes avant l’atterrissage, la navette se désintègre, tuant du même coup ses sept membres d’équipage. Ses caractéristiques étaient : envergure,  24 mètres – longueur, 37 mètres – hauteur, 17 mètres – vitesse en orbite, 28.000 km heure – vitesse à l’atterrissage, 350 km heure 

COMBES (des) – rue

Délibération Municipale 1816

Relie la rue Jean Jaurès à la place Denis Dussoubs

Sans doute du nom d’une vallée, entre deux escarpements qui existait à cet emplacement au 10èmesiècle, et dont témoigne encore aujourd’hui le sol naturel et très encaissé de la fontaine des barres, située tout près. 

COMMERCE (du) – place

Délibération Municipale 1974

Est desservie par la rue Georges Briquet

« Activité consistant dans l’achat,  la vente, l’échange de marchandises, de denrées, de valeurs… » (Grand Larousse Universel Tome 4). Fils du roi des dieux  (Zeus chez les Grecs, Jupiter chez les romains) le Dieu du Commerce est Hermès chez les Grecs et Mercure chez  les Romains.

COMPOSTELLE  (de) – place

Délibération Municipale 1992

Relie le Pont Saint Etienne à l’avenue du Sablard

Nom de la ville, Saint Jacques de Compostelle, (littéralement campus stellae– champ de l’étoile – étoile qui aurait permis la découverte miraculeuse du tombeau de l’apôtre).  Située au nord ouest de l’Espagne, en Galice,  Saint-Jacques de Compostelle est l’aboutissement du célèbre pèlerinage européen, né au Moyen Age,  aux reliques de Saint Jacques le Majeur. Cette place était le point de passage obligé des pèlerins qui, venant de Saint Léonard et allant vénérer les reliques de Saint-Martial, traversaient la Vienne par le Pont St Etienne, suivant ainsi la « via Lemovicensis »,

COMMINES Philippe de – rue

Délibération Municipale 1948

Rue E. du lotissement du Puy-las-Rodas

Relie la rue de la Vialoube à la rue Augustin Thierry

Chroniqueur français, Château de Commines, Renescure, près d’Hazebrouck (Nord) 1447 VArgenton  (Deux-Sèvres) (1511

Conseiller de Louis XI, Charles VIII et Louis XII, Philippe de la CLYTE sire de COMMYNES (Commines, ou Comines), utilise sa grande intelligence politique pour analyser les faits dont il est le témoin. Ses mémoires qui embrassent les années 1464 à 1498 témoignent de son talent d’historien moderne, même si son style n’est sans doute pas à la hauteur de son  inspiration.

Parmi ses œuvres : Mémoires (8 livres) –

COMTE Auguste – rue

Délibération Municipale 1969

Voie nouvelle N°2 de la Zone industrielle nord

Relie la rue Henri Giffard à la rue Roberval

Mathématicien et philosophe français, Montpellier 1798VParis 1857

Polytechnicien, fondateur de l’Ecole positiviste (positivisme, forme de pragmatisme né de l’observation des faits),Isidore Auguste François Marie COMTE, affirme que l’esprit humain traverse trois étapes de connaissances croissantes : les stades théologiques, métaphysiques et positifs enfin C’est de cette dernière étape que provient le nom de son école et de son cours de philosophie positive qu’il commence à enseigner dès l’âge de 28 ans.

Parmi ses œuvres : Traité élémentaire de géométrie analytique – Circulaire proposant une association libre pour

l’instruction du peuple dans tout l’occident européen– Discours sur l’esprit positif  – Catéchisme positiviste – 

CONDAT (de) – route

Délibération Municipale

Relie la rue de Nexon à la limite de la commune Condat

Commune de la Haute-Vienne située  à  4 kilomètres de Limoges, au sud, non loin de la Vienne, au passé gallo-romain  dont le nom aurait pour origineJuncunda.       

Parmi ses monuments : L’église au clocher mur ; à ses côtés, la tombe de Paulin  Talabot –  La demeure de Mazérollas aux corps de ferme du 17èmesiècle 

CONDILLAC – allée

Délibération Municipale 1966

Relie l’avenue de Naugeat à la rue Jean-Jacques Rousseau

Philosophe matérialiste français, Grenoble 1715 U  Abbaye de Flux 1780

Ordonné prêtre en 1740, logicien, Etienne BONNOT de CONDILLAC, dit l’Abbé de Condillac, fréquente Diderot et d’Helvétius, et collabore à l’Encyclopédie. Il est nommé par Louis XV précepteur de l’Infant Ferdinand de Parme. Rentré en France, il est élu à l’Académie Française (31èmefauteuil) en 1768. Membre important  de l’Ecole sensualiste selon laquelle toutes nos connaissances résultent de nos sensations. Ainsi, par exemple, la réflexion n’est que la sensation se sentant elle-même.

Parmi ses œuvres : Le Traité des sensations – Le Commerce et le Gouvernement considérés relativement l’un à l’autre – Logique –

CONDORCET – rue

Délibération Municipale 1925 – 

Anciennement nommée avenue ou chemin de la Corrida – 

Relie la rue de la Brégère à la rue Guy de Maupassant

Mathématicien, philosophe français, Ribemont (Aisne) 1743 UBourg-la-Reine 1794

Homme politique, Marie Jean Antoine Nicolas Caritat, Marquis de CONDORCET, consacre ses premiers travaux à l’analyse mathématique, ce qui lui permet d’entrer à l’Académie des Sciences en 1769. Il est nommé Inspecteur Général des Monnaies sur recommandation de Turgot. Visitant Voltaire à Ferney, il s’oriente vers la philosophie et collabore à l’Encyclopédie.  Académicien français en 1782, il est élu député à  l’Assemblée législative puis à la Convention. Hostile à la peine de mort contre Louis XVI  et proche des Girondins, il est, pour ce fait, décrété d’accusation en juillet 1793. En fuite pendant huit mois, il est arrêté et emprisonné à Bourg la Reine où on le retrouvera un matin dans sa prison… sans doute empoisonné – ou victime d’un infarctus  Inhumé au Panthéon en 1989. Franc-maçon.

Parmi ses œuvres : Rapport sur l’instruction publique – Esquisse d’un tableau historique des progrès de l’esprit humain – Articles pour l’Encyclopédie – Moyen d’apprendre à compter sûrement et avec facilité (à destination des écoles de la République)

CONQUE (de la) – rue

Délibération Municipale

Relie la rue de Bourneville au boulevard de Vanteaux

Du nom probable d’un lieu-dit

CONSTANTY Georges – rue

Délibération Municipale du 8 Octobre 2003

Relie la place de l’Eglise de Beaune les mines à la limite de commune de Rilhac Rancon

Syndicaliste limousin, Limoges 1929 U2000

Elève de l’E.N.P. de Limoges et du Conservatoire des Arts et Métiers, employé d’administration, Georges CONSTANTY consacre sa vie à l’activité syndicale. Membre fondateur de F.O. en 1948, il y militera sans cesse au sein de F.O. P.T.T.  Entré au Conseil Economique et Social du Limousin dès sa fondation en 1974, il le présidera de 1985 à 1989.

CONSULAT (du) – rue

Rebaptisée ainsi,  par l’usage, au 16èmesiècle 

Anciennement nommée rue Font-Groleu

Relie la rue Jean Jaurès à la place des Bancs

L’institution des Consuls de Limoges, souvent désignés par élection,  est une illustration du « pouvoir municipal » qui s’est établi graduellement au sein du château de Limoges où s’exercèrent les autorités successives du Vicomte de Limoges puis de l’Abbé de St Martial. 1203 est la première date connue du Consulat à Limoges. Trois grandes périodes dans son histoire : de l’origine à 1307  – de 1307 à 1767 – de 1767 à 1792  (Municipalité dite de la Cité). La première maison Commune, connue de la ville de Limoges était implantée contre le mur de l’ancien cimetière de l’Abbaye St Martial, au bas de l’actuelle place Fournier.

CONVENTION (de la) – rue

Délibération Municipale 1925

Anciennement rue Bonaparte

Relie la rue du Grand Treuil à la rue du Petit Treuil

Nom de l’Assemblée qui gouverne la France du 21 Septembre 1792 au 28 Octobre 1795. Cette assemblée assume le poids  de la condamnation à mort du Roi Louis XVI – exécuté le 21 Janvier 1793 – et de la phase militaire de la Révolution Française (guerres civile et étrangère). La Convention proclame la République le 21Septembre 1792 et, presque aussitôt, se partage entre Brissotins ou Girondins (au nombre d’environ 160), siégeant  à droite et Montagnards (au nombre d’environ 140) siégeant à gauche. Entre ces deux tendances oscillent, au gré des débats, les 449 membres du Marais. La Convention institue successivement le Calendrier Républicain, le Comité de sûreté générale, le Tribunal Révolutionnaire, le Comité de Salut Public, l’Armée Révolutionnaire… Le Décret du 10 Octobre 1793 décide que le gouvernement sera révolutionnaire jusqu’à la paix, ce qui débouche sur l’institution de la Terreur.Les victoires militaires (sur les vendéens à Savenay le 23 Décembre 1793 et sur les ennemis extérieurs à Fleurus le 26 Juin 1794) insinuent un doute sur l’utilité d’une telle forme de gouvernement, ce qui entraîne la chute de Robespierre, le 9 Thermidor, an II – 27 Juillet 1794. Dès lors, s’ouvre la troisième phase de la Convention, dite thermidorienne : la paix civile en sera rétablie, mais non sans à-coups. 

COOPERATEURS (des) – rue

Délibération Municipale 1932

Anciennement pour partie rue de la Fonderie

Relie la rue François Chénieux au Rond-point Margaine

Coopérateur : membre d’une société coopérative, dit le Dictionnaire… 

C’est à la demande de la Société coopérative  L’Union, qui a pour  la devise « Tous pour chacun, chacun pour tous », que le nom de rue des Coopérateurs est donné à cette rue de la ville. L’Union de Limoges, fondée en 1881, a, cinquante ans après, réuni en son sein 23.000 familles. L’objet premier de ce mouvement associatif était de mettre à la disposition des classes populaires tous les produits de première nécessité, à des prix défiant toute concurrence. L’Union, c’était aussi des oeuvres sociales (colonies de vacances du Mas-Eloi, de La Boulinière, cours du soir, bibliothèque, sociétés sportives…). Ce sont  toutes ces activités, tant sociales que commerciales, tous ces buts d’émancipation et d’amélioration des conditions d’existence des travailleurs, que le nom de la rue des coopérateurs entend faire passer à la postérité.

COPERNIC – rue

Délibération Municipale 1962

Relie la rue de la Font-Pinot au quai Saint-Martial

Astronome polonais, Torun (Pologne) 1473 UFraunenburg (aujourd’hui Frombork) 1543

Fils d’un boulanger, inscrit à l’Université de Bologne en 1496, reçu Docteur en droit canon à l’Université de Ferrare (Italie) en 1503, Nicolas COPERNIC ou Coppernicus, est mondialement connu par ses études d’astronomie. Il expérimentera ainsi que la Terre n’est plus le centre de l’univers mais qu’au milieu d’autres planètes, elle tourne autour du soleil. Ce système, dit de Copernic, sera confirmé en tout point par Galilée.

Parmi ses œuvres : Dissertatio de optima monetae eudendae ratione –  De Revolutionibus orbium coelestium libri VI – 

COPPEE François – rue

Délibération Municipale

Relie la rue des Papillons à la rue du Petit Treuil

Ecrivain français, Paris 1842 U1908

Poète et auteur dramatique d’origine modeste,  François Edouard Joachim COPPEE appartient à l’Ecole des Parnassiens dont la devise est « L’art pour l’art », école illustrée notamment par Théodore de Banville, Leconte de Lisle, Sully Prud’homme. Ceux-ci élaborent en réaction contre le romantisme une poésie souhaitée impavide, objective et à la forme impeccable. Académie française en 1884 (10èmefauteuil)

Parmi ses œuvres :Le Reliquaire -Intimités –   Les Humbles – Le luthier de Crémone – Les Jacobites –Promenades et  intérieurs

COQUELICOTS (des) – allée

Délibération Municipale

Donne sur  le boulevard des Lilas – voie en impasse

Fleur de teinte rouge vif (d’où l’expression « rouge comme un coquelicot »), de la famille des papavéracées que l’on rencontre dans les champs, principalement ceux réservés aux céréales. Le coquelicot de jardin est de bien plus grande taille. Signification emblématique : l’ardeur fragile

CORDERIE (de la) – boulevard

Délibération Municipale 

Anciennement partie boulevard de a Corderie et partie avenue de la Corderie

Relie l’avenue Georges Dumas à la place de la Cité

Du nom du lieu où l’on fabrique les cordes, à l’époque à partir de fibres naturelles et où on les entrepose.  

CORGNAC (de) – rue

Délibération Municipale

Anciennement Chemin de Corgnac

Donne dans la rue Eusèbe Bombal – voie en impasse

Du nom du lieu-dit, situé au nord-ouest de Limoges.

CORMORANS (des) – rue

Délibération Municipale 1985

Donne dans la rue des Gotland – voie en  impasse

Le cormoran est un  oiseau palmipède (du genre phalocrocorax)  vivant près des côtes ;  son cou est long, son plumage est sombre. C’est un excellent plongeur ; il est utilisé pour la pêche en Extrême Orient.

CORNEILLE – rue

Délibération Municipale

Relie la rue des Tuilières à la rue de Messines

Poète dramatique français Rouen 1606 UParis 1684

Fils d’un maître  des eaux et Forêts de la  Vicomté de  Rouen, Pierre CORNEILLE étudie chez les jésuits, commence sa carrière d’auteur en 1628 avec une comédie, n’abordant la tragédie qu’en 1635 avec Médée. Fasciné par l’héroïsme, il puisera l’essentiel de son inspiration dans les situations historique et dans l’antiquité. Il y met en œuvre le sens du devoir et de l’honneur, des choix difficiles entre précisément le devoir et l’amour, qualifié jusqu’à nous de « situation cornélienne ». Corneille est la plus parfaite illustration du classicisme du 17ème   siècle et certains de ces vers sont encore bien connus : « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années » « Rodrigue as-tu du cœur ? » « O rage Ô désespoir »… Académie Française (14èmefauteuil) en 1647.

Parmi ses œuvres :  Mélise – Clitandre – Médée – L’Illusion comique – Le Menteur – le Cid – Polyeucte – Cinna  ou la Clémence d’Auguste – Horace – 

CORNICHE (de la) – boulevard

Délibération Municipale 1965

Voie nouvelle

Relie le boulevard Vauban à la rue Sainte Anne

Cette appellation fait probablement référence, topographie locale exigeant,  aux routes en surplomb fréquentes dans le Midi ; cette rue se trouve elle-même dans un quartier riche en dénominations provençales.

CORNUE (de la) – allée – carrefour

Délibération Municipale 1982 – 1996  pour le carrefour

Donne sur le carrefour de la Cornue – voie en impasse

Du nom probable d’un lieu-dit

COROT – rue

Délibération Municipale 1925

Voie nouvelle 

Relie la rue Horace  Vernet  à la rue René Péchiéras

Peintre graveur français, Paris 1796 UVille d’Avray (Hauts de Seine) 1875

Destiné un  temps à reprendre le commerce paternel, Jean-Baptiste Camille COROT persuade sa famille de son goût pour les arts. Paysagiste de l’Ecole française, ayant complété sa formation en Italie, il donne, dans ses peintures, par ailleurs réalistes,  une valeur à la lumière dont les impressionnistes vont s’inspirer. Son style nourri de ses nombreux voyages, notamment en Limousin est apprécié comme sensible et pur. Il a ainsi célébré les bords de la Glane, le village du Mas Billier, celui du Mas Blanc…Grand-croix de la Légion d’Honneur, Corot laisse enfin l’image d’un patriarche  bienfaisant aidant ses amis dans le besoin.

Parmi ses œuvres : La Trinité des Monts – Le Colisée vu des jardins Farnèse du Palatin – Rome, le Tibre et le château Saint-Ange – La Cathédrale de Chartres – l’Odalisque romaine – Cavalier au bois – L’église de Marissel –

CORVETTE  – rue de la

Délibération Municipale 1999

Lotissement le Domaine de Beaupré

Relie la rue Alain Colas au lotissement

La corvette est un petit navire de guerre à trois mâts spécialisés dans les missions d’éclaireurs. Le grade de capitaine de corvette dans la Marine est équivalent à celui de commandant dans l’Infanterie

COSTES Dieudonné – rue

Délibération Municipale 1982

Voie nouvelle de la ZAC du Roussillon

Donne dans la rue Charles Lindbergh – voie en impasse 

Aviateur français, Septfonds (Tarn et Garonne) 1892 UParis 1973

Pilote breveté dès l’âge de 20 ans, Dieudonné COSTES combat pendant la Première Guerre Mondiale avant de devenir pilote de ligne puis pilote d’essai chez Bréguet. Spécialiste des raids et tours du monde, Costes s’associe à Bellonte pour effectuer la première liaison aérienne sans escale, Paris Le Bourget-New-York-Curtissfield. Ce vol a lieu le 1erSeptembre 1930, à la vitesse moyenne de 167 km heure, contre les vents dominants, sur le Bréguet XIX super bidon, dit  « Point d’interrogation »  – envergure de l’avion : 18 mètres 30 – vitesse 247 km heure – moteur Hispano Suiza de 650 HP – Il est actuellement exposé au Musée de l’Air et de l’Espace. 

COTE (de la) – chemin 

Délibération Municipale 1880

Anciennement Chemin des Clairons

Relie l’avenue des Casseaux à la rue Jean Fredon

Peut-être en raison d’une particularité topographique

COTY Président René (du) – rue

Délibération Municipale 1968

Voie nouvelle, avenue E de la ZUP de l’Aurence

Relie le boulevard de la Borie à la rue Trésaguet

Homme d’Etat, Président de la République française, Le Havre (Seine Maritime) 1882 U1962

Homme politique, né d’un père directeur d’un établissement d’enseignement libre,  René COTY, juriste et philosophe, républicain de gauche, exerce successivement des fonctions variées :  avocat, député, sénateur en 1940, (votant les pleins pouvoirs à Philippe Pétain), ministre de la Reconstruction de l’Urbanisme en 1948. Elu président de la république en 1953, il est confronté aux guerres d’Indochine, à la nationalisation du Canal de Suez par Nasser, à la transition vers la 5èmerépublique qu’il facilitera et l’arrivée corrélative  au pouvoir du Général de Gaulle. Sur 25 présidents de la République Française, René COTY, qui exerce ses fonctions du 23 Décembre 1953 au 24 Décembre 1958, est l’un des sept à avoir une rue portant son nom à Limoges.

COUBERTIN Pierre de – rue

Délibération Municipale 1960

Relie le boulevard de Beaublanc à la rue Vaucanson

Pédagogue français, Paris 1863 UGenève (Suisse) 1937

Promoteur de l’éducation sportive dans la jeunesse, Pierre-Frédy, Baron de COUBERTIN entre dans l’histoire le 25 Novembre 1892 en proposant à la Sorbonne le rétablissement des Jeux Olympiques, réorganisés symboliquement pour la première fois à Athènes en 1896. Il assure, dans la foulée, la présidence du Comité Internationale des Jeux Olympiques de cette date à 1925.

COUDAUX (du) – square

Délibération Municipale 1976

Voie nouvelle de l’îlot n°9 de la zone résidentielle de Beaubreuil

Donne dans la rue du Raudoux – voie en  impasse

Du nom probable d’un lieu-dit

COUDERC Roger – rue

Délibération Municipale 2000

Le Nouveau Logis au Mas-Gigou

Relie la rue des Fourneries à l’en semble des habitations

Journaliste sportif, Souillac 1918 U1984

Né d’un père hôtelier, Roger COUDERC acquiert une véritable célébrité par les commentaires enthousiastes, et parfois subjectifs,  qu’il fait du rugby à XV,  à la radio sur Europe 1, puis à la télévision sur Antenne 2 à partir de 1975. Son « Allez les petits » au bénéfice  du « XV de France » est resté célèbre. Son nom sera donné à de nombreux et complexes sportifs en France.

COUDERT (du) – rue

Délibération Municipale 1979

Voie desservant la fraction de commune de Landouge

Relie la RN  141 à la limite de commune Isle

Du nom d’un  lieu-dit.

COULOMB – rue

Délibération Municipale 1935

Relie la rue Olivier de Serres à la rue Alphonse Daudet

Ingénieur du génie –  Physicien français Angoulême 1736 U Paris 1806

Plusieurs fois lauréat de l’Académie des Sciences, Charles Augustin de COULOMB est l’inventeur de la balance de torsion (appareil utilisant la torsion des fils de cuivre ou d’argent) servant à mesurer les plus petites forces du magnétisme et de l’électricité. Il établit en 1785 la loi – qui porte son nom – des attractions et des répulsions électriques. Quant à l’unité de mesure, le coulomb, c’est la quantité d’électricité transportée en une seconde par un  courant d’un  ampère. Académicien des Sciences en 1782.

Parmi ses œuvres : Sur la meilleure manière de fabriquer des aiguilles aimantées – Mémoire sur la théorie du magnétisme

COUPERIN François – impasse

Délibération Municipale 1961

Donne sur l’impasse Lalo

François COUPERIN Paris 1668 U1733

Compositeur français, appartenant à une dynastie de musiciens, organiste et claveciniste,  fils de Charles, François COUPERIN, dit Couperin le Grand,  claveciniste de la Chambre du Roi en 1701, est influencé par la musique italienne. Profondément croyant, il compose des messes dès l’âge de vingt ans. Il est professeur de musique des membres de la famille royale. Sa musique est toujours fine et spirituelle.

Composition : musique instrumentale, musique vocale, ouvrages didactiques

Parmi ses œuvres :240 pièces de clavecin, motets, oratorios, les Leçons de Ténèbres, l’Art de toucher le clavecin.

COURAUD Raymond – rue

Délibération Municipale 1973

Anciennement Passage d’Aine

Relie la place Winston Churchill à la place d’Aine

Avocat français, près d’Oradour sur Glane (Hte Vienne) 1913 U1971

Bâtonnier du Barreau de Limoges. Ce spécialiste du Limoges gallo-romain a initié des études qui permettent de bien connaître aujourd’hui la ville d’Augustoritum. Membre de la Société Archéologique et Historique du Limousin, Raymond Couraud participe aux différentes fouilles effectuées dans le centre de Limoges (Rue Vigne de Fer, boulevard Gambetta, rue du Clos-Chaudron, place de la République). Il recevra le titre de Conservateur bénévole des fouilles de la place de la République le 5 janvier 1971. 

COURBET Gustave – rue 

Délibération Municipale 1925

Voie nouvelle 

Relie la rue d’Orléans à la rue René Péchiéras

Peintre français, Ornans (Doubs) 1818 ULa Tour-de-Peilz (Suisse) 1877

Né dans une famille aisée aux traditions fortement démocratiques, Gustave COURBET se plaisait à se définir « républicain de naissance ». Ayant des dispositions naturelles pour le dessin, il étudie au Louvre  avant d’entamer une série de voyages en Hollande et en Angleterre. Son style, dans sa grande simplicité, atteint un réalisme romantique. Courbet refusera en 1870 la Légion d’honneur qui,  selon lui « se donne aussi bien aux épiciers qu’aux ministres ». A la chute de la Commune, il lui sera imputé, sans doute à tort, la destruction de la Colonne Vendôme. La fin de sa vie est navrante : ruiné, désespéré par des deuils familiaux, il s’exile en Suisse où il meurt, d’une cirrhose du foie.

Parmi ses œuvres : L’Homme blessé – Portrait au chien noir – Portrait de Beaudelaire – L’Enterrement à Ornans – L’Atelier – Les Demoiselles au bord de la Seine 

COURFAUD – allée de

Délibération Municipale 2001

Dans le village de Goupilloux

Donne dans la rue de Goupilloux

Du nom d’un lieu-dit

COURIER Paul Louis – rue

Délibération Municipale 1925

Anciennement rue de l’Avenir

Relie la rue du Vélodrome à la rue La Fayette

Ecrivain français Paris 1772 UVéretz (Indre et Loire) 1825

Paul-Louis COURIER naît dans une famille bourgeoise aisée, militaire (officier) pendant quelques années, il devient pamphlétaire contre la Restauration (Louis XVIII). Son style précis, pur,  plein d’ironie fait de lui un des maîtres de l’expression française. Ses idées, comme ses pamphlets lui valent d’être poursuivi, emprisonné, mais aussi d’être populaire. Retiré sur ses terres, en Touraine, il y meurt assassiné dans des circonstances obscures.

Parmi ses œuvres : Simplediscours sur l’acquisition du château de Chambord – le Pamphlet des Pamphlets – Lettres écrites de Franc e et d’Italie

COURTELINE – rue

Délibération Municipale 1935

Anciennement rue Prépapaud

Relie l’avenue Garibaldi à la rue du Major Staunton

Ecrivain français,  Tour 1858 UParis 1929

Auteur de comédies légères, modeste employé à l’administration des cultes, journaliste, romancier,  Georges MOINAUX, dit Georges COURTELINE, est né d’un père lui-même humoriste. Observateur caustique, spécialisé dans l’observation des situations administratives ou conjugales, souvent banales, et de sentiments humains, il s’inspire, pour ses récits de scènes vécues, qu’il traduit avec habileté, parfois bouffonne,  dans un style décalé, de grande  qualité. Ses œuvres, nombreuses,  sont brèves. 

Parmi ses œuvres : Messieurs les Ronds de cuir – Les gaietés de l’Escadron – Théodore cherche des allumettes – Le train de 8 h 47 – Hortense, couche-toi –

COURTEYS Pierre – rue

Délibération Municipale

Relie l’avenue Saint Eloi à la rue Noël Laudin

Peintre émailleur français, Limoges v.1520 Uav.1591

Appartenant à une famille de peintres émailleurs limousins dits aussi parfois COURTOYS ou CORTEYS, voire même COURTEIX de nos jours, Pierre COURTEYS  (Pierre 1er) se caractérise dans l’art de l’émail par une décoration monumentale. A l’âge de 39 ans, il exécute ainsi neuf grandes plaques représentant des sujets mythologiques pour décorer le château de Madrid (dans la région parisienne, aujourd’hui détruit) ;  ces plaques sont conservées au Musée de la Renaissance à Ecouen.

Parmi ses œuvres : plat ovale : Apollon et les Muses – plaque rectangulaire : Le sacrifice d’Abraham – coupe à pied : Le repos de Silène – Crucifixion –

COURTINE (de la) – rue

Délibération Municipale

Relie la place Fournier à la rue Jean Jaurès

En architecture militaire, mur joignant les flancs de deux bastions. Ici, la rue fait expressément référence  à l’un des  éléments des remparts du « Château ». 

COURTOIS Bernard – allée

Délibération Municipale 1984

Lotissement du Haut Mauzelé

Donne dans la rue Henri Giffard – voie en impasse

Pharmacien  et chimiste français, 1777 U1838

L’iode, si fréquemment utilisée aujourd’hui, a été découvert dans la cendre du varech, par Bernard COURTOIS. On lui doit également la découverte de la morphine qu’il fera en étudiant l’opium. 

COURTOT – rue

Délibération Municipale 1958

Voie nouvelle lotissement de la Vialoube

Relie la rue de la Vialoube à la rue Rude

Peintre français, Paris 1856ULimoges 1925

Professeur de dessin au Lycée de Limoges, Paul-Laurent COURTOT a laissé une œuvre peinte qui porte témoignage du Limoges aujourd’hui disparu. C’est grâce à lui que l’on peut désormais visiter, virtuellement, les anciens quartiers du Verdurier et du Viraclaud (maintenant quartier Jean Jaurès).

Parmi ses œuvres : Vue du rempart de la porte Montmailler – Une rue du vieux Paris –

COUSIN Victor – rue

Délibération Municipale 1925

Anciennement avenue Kléber

Relie la rue d’Orléans à la rue René Péchiéras

Philosophe français, Paris 1792 UCannes (Alpes Maritimes) 1867

Universitaire, marqué philosophiquement par Descartes,  Kant, Hegel et Leigniz, sa thèse affirme : « Les systèmes sont vrais par ce qu’ils affirment et faux par ce qu’ils nient ». Sa carrière administrative lui permet d’être, sous la Monarchie de juillet, Conseiller d’Etat, directeur de l’Ecole Normale et Ministre de l’Instruction Publique dans le Cabinet Thiers en 1840. 

Parmi ses œuvres : Philosophie de Kant – Du vrai, du beau et du bien  –

COUSSADES (des) – chemin

Délibération Municipale 

Relie  le VC 86 à la limite de commune St Gence

Du nom d’un lieu-dit.

COUTHEILLAS – rue

Délibération Municipale 1962

Relie la rue François Perrin à la rue Suzanne Lacorre

Sculpteur français, Limoges 1862 U1927

Après des études au Lycée Gay-Lussac, Henri François COUTHEILAS entre, à 17 ans, à l’Ecole des Arts Décoratifs de Limoges avant de compléter sa formation à Paris. L’exposition régulière au Salon  des Artistes Français lui permettra d’obtenir de nombreuses récompenses avant d’en être élu membre du Jury. La ville de Limoges lui doit un grand nombre d’œuvres dont : « Le chêne et le roseau », un des ornements du Jardin de l’Evêché – une majestueuse « République » (haute de 4 mètres) ornant le hall du Conseil Général – le buste du Docteur Chénieux ornant le monument consacré à la mémoire de ce maire de Limoges, et longtemps situé dans le jardinet de la Mairie dominant l’aile ancienne de la Médiathèque.

Parmi ses œuvres : Nymphe chasseresse – La mort de la cigale — Le Bûcheron – Le chêne et le roseau 

COUTURES (des) – avenue & cité

Délibération Municipale (pour l’avenue 1880)

Relie l’avenue des Casseaux à l’avenue Locarno

Du nom probable d’un lieu-dit. Ou du nom « les coutures » indiquant, en Limousin, un champ destiné à faire paître le bétail. 

COUTY Jean-Baptiste – rue

Délibération Municipale 1960

Donne sur l’avenue des Ruchoux – voie en impasse

Coopérateur limousin 1850 U1932

J.B. COUTY est le fondateur de la Société Coopérative, l’Union de Limoges

COUTY Raymond – rue

Délibération Municipale 1971

Voie A du lotissement du Moulin-Blanc

Commence et finit dans la rue du Mas Loge

Résistant, Landouge (Hte-Vienne) 1925 UMalsh (Allemagne) 1945

Raymond COUTY, jeune habitant de Landouge, tué au combat le 10 Avril 1945 à  Malsh en Allemagne.

COYOL (du) – allée

Délibération Municipale 1996

Lotissement du Clos de St Gence

Donne dans la rue de Saint Gence – voie en impasse

Du nom d’un lieu-dit situé entre St Gence et Couzeix, au nord-ouest de Limoges

COYSEVOX Antoine – rue

Délibération Municipale 1978

Voie nouvelle desservant le lotissement du Mas Blanc

Relie la rue du Moulin à la rue Edmée Bouchardon

Sculpteur français, Lyon 1640 UParis 1720

Artiste précurseur du style du 18ème siècle,  Antoine COYZEVOX, COYSEVOX ou QUOYZEVAUX se fixe à Paris où il est reçu à l’Académie de sculpture en 1676  qu’il dirigera d’ailleurs en 1702. Il contribue à la décoration de Versailles, Château (Grande Galerie, Escalier des Ambassadeurs, Salon de la guerre…), parc (vase de la Guerre, Vénus accroupie…). Il œuvrera aussi à l’ancien Château de Marly (statues  aujourd’hui conservées au Louvre : de la Seine, de la Marne, de la Renommée et de Mercure) ; ces deux derniers groupes équestres ont été taillés dans des blocs de marbre blanc de quatre mètres de haut. Ses bustes (Louis XIV, Condé, Colbert, la Reine Marie-Thérèse, Hardoin-Monsart) témoignent également de son génie.

Parmi ses œuvres : Outre celles citées ci-dessus : Les Chevaux de l’Abreuvoir (réalisé pour les jardins de Marly et aujourd’hui à l’entrée des Tuileries) – 

CRAY Général du – rue

Délibération Municipale 1960

Relie la rue Marx Dormoy à la rue de la Vige

Militaire français, 1847 U1917

Jean Marie Stéphane Georges du CRAY fait le choix, à la sortie de l’Ecole Polytechnique, de l’Arme du Génie.  Fait prisonnier à la bataille de Reichshoffen (Bas-Rhin), il accédera par la suite  au poste important de chef d’Etat Major de la place de Paris puis directeur du Matériel du Génie au ministère de la Guerre.  Gouverneur d’Alger en 1906, il reçoit les étoiles de Général de Division.  Commandeur de la Légion d’Honneur.

CROISETTE (de la) – allée

Délibération Municipale 1961

Donne sur le boulevard Vauban – voie en impasse

Par référence à un boulevard homonyme et fameux de la ville de  Cannes (Alpes Maritimes) ;  cette artère cannoise se termine au Cap de la Croisette – d’où son nom –  situé en face des Iles de Lérins. 

CROIX-BUCHILIEN – rue

Délibération Municipale

Relie l’avenue Saint Surin au carrefour du 8 Mai 1945

CROIX-ROUGE (de la) – rue

Délibération Municipale 1880

Anciennement Chemin d’Antony

Relie la rue Armand Dutreix à la rue d’Antony

Du nom de l’Association internationale humanitaire,  fondée en l863 par cinq suisses dont Henri Dunant bouleversé par l’état d’abandon des blessés sur le champ de bataille, à l’issue de la victoire sanglante de Solferino remportée en l859 par les Français sur les Autrichiens. Il est opportun de noter que l’emblème Croix-Rouge n’a pas été choisi dans une optique religieuse, mais conçu simplement à partir des armes (drapeau) inversées de la Confédération Helvétique, donc avec une croix rouge sur un fond blanc. Les liens entre la Suisse et cette association, font qu’elle a son siège  Genève. La soixantaine de délégations dont elle dispose dans le monde lui a permis d’avoir des activités dans 80 pays.

CROIX-VERTE (de la) – impasse & rue

Délibération Municipale 1935 – 1996 pour l’impasse

Anciennement chemin de la Roche au go1880 

Impasse : Donne dans la  rue de la Croix Verte

Rue : Relie la rue des Basses Palisses à l’avenue de la Révolution

Le nom de cette rue est antérieur à la grande croix en briques  vertessituée au sommet du pan coupé de la maison faisant l’angle de la rue en question avec la rue des Basses Palisses.

CROS (des) – impasse

Délibération Municipale 1880

Donne dans la rue Aristide Briand

Du nom probable d’un lieu-dit

CROUZETTES (des) – route

Commence rue Rhin et Danube

Du nom d’un lieu-dit

CROUZILLOUX (des) Rue

Délibération Municipale 1974

Commence et finit dans la rue Rhin et Danube

Du nom probable d’un lieu-dit

CRUCHE-D’OR – rue

Relie la rue Elie à la rue du Consulat

Cette rue aurait été premièrement nommée rue des « Crochadours » (en langue limousine, fabricants de crochets utilisé par les bouchers, les portefaix et les balances romaines, dont le crochet sert à suspendre l’animal ou l’objet à peser. 

CRUCIFIX (du) – rue

Délibération Municipale 

Relie l’avenue Adrien Tarrade à la rue Encombe Vineuse

Figuration donnant à voir le Christ cloué sur la  croix (crucifié) mais n’apparaissant pas avant les cinquième, sixième siècles. Quant à celui auquel fait allusion la rue, il était de grande taille et faisait face à une chapelle dédiée à la Ste Vierge puis au Crucifix ; fondée par un curé de St Michel des Lions, nommé Guillaume Jouviond, cette chapelle  sera achevée en 1458. Le crucifix seul, survécut à un violent orage à 1782, ce qui lui permit de donner son nom, en 1848, à l’avenue allant du carrefour Tourny à la route de Paris. Cette importante artère, devenue Garibaldi en 1882, on choisit pour rappeler le nom du crucifix, une rue beaucoup moins importante dans le même quartier.

CRUVEILHIER – rue

Délibération Municipale

Relie la rue Aigueperse à la rue François Chénieux

Médecin français, Limoges 1791  + Sussac (Hte Vienne) 1874

La thèse de doctorat permettant à Jean CRUVEILHIER d’être reçu médecin en 1816 annonce parfaitement la suite de ses recherches (essais sur l’anatomie pathologique en général. Formé par Dupuytrem, il consacrera plus de 30 ans de sa vie à des observations et descriptions qui rendent son nom, donné par ailleurs à un  ulcère de l’estomac,  indissociable de l’objet de ses recherches.

Parmi ses œuvres : Anatomie descriptive – Cours d’études anatomiques – Traité d’anatomie pathologique –  de nombreux traités d’anatomie

CUGNOT Joseph – impasse puis rue

Délibération Municipale 1976 –  1990 pour la rue

Donne dans la rue Auguste Comte+

Inventeur de la première automobile à vapeur en 1770,  Nicolas Joseph CUGNOT a d’abord servi comme ingénieur dans les armées de l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche ; il doit sa célébrité à son invention qu’on peut légitimement considérer comme  ancêtre, certes un peu lointain, de nos véhicules à moteur.  On doit aussi à Cugnot un véhicule pour transporter de lourdes charges (des fardeaux), le fardier.

Délibération Municipale 1963

CUJAS – rue

Voie nouvelle  du lotissement Babylone

Donne dans la rue Julien Laferrière  – voie en impasse

Toulouse ( 1522 + Bourges 1590 )

Professeur de Droit à Cahors, Bourges, Valence, Jacques CUJAS (de son vrai nom Cujaus), renouvelle l’étude du droit romain en s’attachant moins à l’analyse de la pratique issue des textes qu’aux textes eux-mêmes. Ce retour aux sources a ainsi redonné aux textes fondateurs leur portée première.

Pari ses œuvres : Commentaires sur diverses parties du droit romain

* Jurisconsulte : personne versée dans la science du droit et donnant des consultations juridiques

CURIE Pierre et Marie – rue 

Délibération Municipale 1968

Anciennement Chemin de Naugeat

Relie le carrefour Beaupeyrat à l’avenue de  Naugeat

Physiciens français, Pierre Curie – Paris 1859 + 1906  –   née Marie Sklodowska – Varsovie (Pologne) 1867 + Sancellemoz (près de Sallanches, Hte Savoie) 1934

Chercheur, Pierre CURIE  découvre, en compagnie de son frère Paul Jacques,  la piezo électricité*. Son principal titre de gloire résulte pourtant de la découverte, dans la pechblende,  du polonium puis du radium qu’il fait, aidé par son épouse Marie, en 1898. Ils partageront le Prix Nobel de Physique en 1903, avant que Pierre ne meure accidentellement, écrasé par un camion. Restée seule, Marie n’en poursuit pas moins ses recherches, découvrant la radioactivité du thorium dont un des isotopes est utilisé  dans les réacteurs nucléaires à haute température. Marie Curie fondera l’Institut du radium avant d’organiser les Services Radiologiques aux Armées. Elle obtiendra le Prix Nobel de chimie en 1911. Les époux CURIE seront Inhumés au Panthéon le 20 Avril 1995

*Phénomène caractérisé par l’apparition de charges électriques à la surface de certains cristaux lorsqu’ils sont soumis à des contraintes mécaniques

Parmi ses œuvres :Mémoire sur les Propriétés magnétiques des corps à diverses températures

CUVIER Georges – rue

Délibération Municipale 1955

Voie nouvelle du lotissement Marquet,  situé rue Armand Dutreix

Relie la rue Henri Murger  à la rue Armand Dutreix

Naturaliste français, Montbéliard (Doubs) 1769 + Paris 1832

Zoologiste et paléontologiste, Jean Léopold Nicolas Frédéric Cuvier, dit Georges CUVIER, fait baron par le roi Louis XVIII, cumule les titres et les honneurs : professeur de sciences naturelles, reçu au Collège de France, académicien des Sciences, Chancelier de l’Université, Pair de France., Grand Officier de la Légion d’Honneur . Il peut, de plus,  être légitimement considéré comme le fondateur de l’anatomie comparée et de la paléontologie. Elu à l’Académie Française 1818 au 35èmefauteuil. Georges Cuvier meurt du choléra à 63 ans.

Parmi ses œuvres : Recherches sur les ossements fossiles – Le règne animal distribué d’après son organisation – Histoire des mammifères (en collaboration avec Geoffroy Saint-Hilaire) qui a fait suite à  Une histoire des cétacés.

CYPRES (des) – allée

Délibération Municipale 1976

Voie nouvelle de l’îlot n°8 de la zone résidentielle de Beaubreuil

Donne dans la rue des Cèdres – voie en impasse

Conifère  du genre Cupressus, à feuilles persistantes, vivant surtout dans les régions méditerranéennes. Cet arbre est fréquemment planté dans les cimetières. On utilise son bois, très résistant et se polissant très bien,  en ébénisterie.

CYTISES (des) – allée

Délibération Municipale 1990

Donne dans la rue Gaston Charlet – voie en impasse

Arbuste ornemental de la famille des papilionacées dont les fleurs sont jaunes et qui fleurit au printemps. 

Dans l’air silencieux ni souffles ni bruits d’ailes,
Si ce n’est, enivré d’arôme et de chaleur,
Autour de l’églantier et du cytise en fleur,
Le murmure léger des abeilles fidèles.

Charles-Marie Leconte de Lisle (1818-1894)

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